C’est non, nein, no, nee, na, não, pù shi…

En Zoulou même ; cha !

Ou en Mohawk si vous préférez : Iáhten…

C’est assez clair comme ça ou il faut que je développe ?

Bon alors, je développe de toutes façons ;

On est quelques uns à surveiller le Dragon Chinois et tant il souffle le chaud et le froid partout dans le monde depuis plusieurs décennies…

Avec stupeur nous avons constaté l’ombre chinoise en Colombie Britannique dans les disparitions de familles entières autochtones ici et

Mais également l’emprise du Levant jusque dans les OGM ici et

Thierry Meyssan vient de publier un article très intéressant sur Voltaire.net intitulé « La Chine et la Syrie » que Résistance71 préambule de façon fort judicieuse en posant la question ; « Guerre Impérialiste en Syrie ; La nouvelle donne chinoise ? Qu’en penser ? »

Et c’est une putain de bonne question que nous, les gens ordinaires, devons nous poser

Guerre impérialiste en Syrie : La nouvelle donne chinoise ?…

Qu’en penser ?…

Présentation et information très intéressantes de Thierry Meyssan sur la nouvelle donne moyen-orientale avec la Chine entrant potentiellement dans la danse en Syrie.

Le postulat de Meyssan est que la Chine entre du côté des “bons” contre les forces de l‘empire hégémonique et belliqueux anglo-américain et son armée mercenaire pseudo-djihadiste Gladio 2.0. On peut voir la logique si on se base sur le postulat que la Chine lutte contre l’empire anglo-américain…

Sous un autre angle, on peut se demander si c’est bien le cas. En effet, la création à Shanghaï de la Banque Asiatique pour l’Investissement en Infrastructure, la BAII représente plus une coopération avec la haute finance occidentale prédatrice et mortifère, les investissements de la Chine dans des terres étrangères, dans le rachat ar son entreprise d’état China Chem du géant des OGM suisse (et britannique) Syngenta, font que l’on pourrait au contraire penser que la Chine fasse de facto partie du projet de Nouvel Ordre Mondial…

Alors la question demeure: A quel jeu joue vraiment la Chine ? Tous les doutes sont permis et il convient de poser les bonnes questions, celles qui blessent parfois… Comme celles-ci par exemple: Comment Mao est-il arrivé au pouvoir ? Quel fut le rôle de la haute finance anglo-saxonne dans l’avènement du capitalisme d’état chinois passé et actuel ? Y a t’il convergence d’intérêts entre l’élite de la haute-finance occidentale et les pontes de la nomenklatura chinoise dont les familles contrôlent l’économie du pays ?

~ Résistance 71 ~

https://resistance71.wordpress.com/2016/08/31/guerre-imperialiste-en-syrie-la-nouvelle-donne-chinoise-quen-penser/

 La Chine et la Syrie

Thierry Meyssan  |   30 août 2016  |   url de l’article original :  http://www.voltairenet.org/article193078.html

 Bien que l’on ignore ce qui a été véritablement convenu entre les armées chinoise et syrienne, l’existence d’un accord entre elles modifie à la fois le champ de bataille et l’équilibre des relations internationales. Alors que les services secrets anglo-saxons ont diffusé l’année dernière des intoxications farfelues sur ce même sujet, Thierry Meyssan établit le point des enjeux.

Bien que la visite en Syrie de l’amiral Guan Youfei (le responsable du nouveau département de la coopération militaire internationale chinoise) se soit située dans le cadre d’une prise de contact avec l’ensemble des pays de la région, elle a suscité l’inquiétude en Occident. Pour le moment, selon l’accord signé, l’Armée chinoise s’est juste engagée à former en Chine des militaires syriens du service de santé. Cependant, chacun a bien compris que cet accord cache autre chose car cela fait déjà quatre ans qu’une moitié des médecins militaires est formée en Chine. Bien que l’on ignore ce qui a été véritablement décidé, l’existence de cet accord marque un changement stratégique.

En effet, au cours des cinq dernières années, la Chine populaire s’est interdit toute forme de coopération qui puisse être interprétée par Washington comme une aide militaire. Elle a donc non seulement refusé de livrer des armes, mais aussi des matériels civils indispensables durant cette guerre, comme des détecteurs de tunnels.

Indépendamment de la très importante assistance économique de Pékin, chacun se souvient que la Russie avait identiquement conclu un accord avec la Syrie début 2012, préfigurant son assistance militaire trois ans et demi plus tard. La Chine se prépare-t-elle donc à se déployer aussi ?

Il est probable que la réponse dépendra de la rapidité du déploiement états-unien en mer de Chine et des provocations des alliés de Washington dans cette région.

L’intérêt de la Chine pour la Syrie date de l’Antiquité et du Moyen-Âge. La route de la soie traversait l’Asie centrale pour passer par Palmyre et Damas avant de bifurquer vers Tyr et Antioche. Il reste peu de choses de cette lointaine coopération commerciale, sinon la Pagode visible sur les mosaïques de la Mosquée des Omeyyades. Le président Xi a fait de la restauration de cette voie de communication (et de la création d’une seconde à travers la Sibérie et l’Europe) l’objectif principal de son mandat.

L’autre grand intérêt de Pékin est la lutte contre le Parti islamique du Turkestan qui a rejoint al-Qaïda, puis Daesh. Il existe aujourd’hui un quartier ouïghour à Rakka et Daesh édite un journal spécialement pour ses membres.

Les membres de ce groupe se rattachent à l’Ordre des Naqchbandis, une congrégation soufie dont l’ancien Grand mufti de Syrie, Ahmad Kuftaru, fut maître. Des loges de cet ordre se sont rapprochées des Frères musulmans, en 1961, sous l’influence des services secrets anglo-saxons, CIA et MI6. Ils ont participé à la création de la Ligue islamique mondiale par l’Arabie saoudite, en 1962. En Irak, ils se sont organisés autour d’Izzat Ibrahim al-Douri et soutinrent la tentative de coup d’État des Frères musulmans syriens, en 1982. En 2014, ils ont fourni 80 000 combattants à Daesh. En Turquie, les Naqchbandis ont créé la Millî Görüş dont Recep Tayyip Erdoğan était un des responsables. Ce sont eux qui ont, dans les années 90, organisé aussi bien les mouvements islamistes dans le Caucase russe que dans le Xinjiang chinois.

Plus encore que les Russes, les Chinois ont besoin de renseignements sur cette filière et sur la manière dont Washington et Londres la contrôlent. Ils avaient cru à tort, en 2001, que les Anglo-Saxons avaient changé après les attentats du 11-Septembre et qu’ils collaboreraient avec l’Organisation de coopération de Shanghai pour lutter contre le terrorisme. Ils savent aujourd’hui que la Syrie est un authentique ami de la paix.

~~~~

Et plus que jamais nous devons nous remémorer le 11/09/2001 pour constater que 15 ans après ; La Vérité n’est toujours pas de mise mais avec l’Empire Zunien et les psychopathes aux manettes c’était prévisible, non ?

Sur Reopen 9/11 en complément de lecture au choix ; ici ou .

Sur Agoravox cet excellent dossier par Taïké Eilée = http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/29-pages-declassifiees-sur-le-11-183075

~~~~

Et puisqu’on se pose, à raison, la question sur le Dragon Chinois, ses objectifs avoués et surtout non avoués ou en sous-main, je vous propose de lire la dernière analyse de Pepe Escobar qui rêve tout éveillé de l’inévitable intégration eurasiatique et que traduit et publie Le Saker Francophone ;

Dites bonjour à la coalition ATM

(Ankara-Téhéran-Moscou)

Par Pepe Escobar – Le 26 août 2016 – Source Russia Today

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, dit « le sultan », s’apprêterait donc à effectuer une visite de haut niveau à Téhéran (la date n’a pas encore été fixée), essentiellement pour donner le coup d’envoi à la coalition ATM (Ankara-Téhéran-Moscou) en Syrie.

Quiconque aurait osé prédire une secousse tectonique géopolitique d’une telle ampleur il y a à peine quelques semaines aurait été traité de fou furieux. Mais que s’est-il passé pour que l’impossible se produise ?

C’est qu’un revirement stratégique majeur s’est déjà produit quand la Russie s’est mise à bombarder les djihadistes en Syrie à partir d’un aérodrome en Iran, revirement dont les répercussions ont été magistralement mal interprétées par les suspects habituels dans les médias institutionnels étasuniens.

Le premier ministre de la Turquie, Binali Yildirim, a ensuite déclaré ce qui suit samedi dernier à Istanbul : « La priorité absolue pour nous, c’est de mettre fin au bain de sang [en Syrie] le plus tôt possible. Tout le reste ne constitue que des “détailssans importance. »

La Russie peut-elle faire confiance à la Turquie cette fois-ci ?

Yildirim a ajouté qu’Ankara convient désormais avec Moscou que Bachar al-Assad « peut » − c’est le mot important ici − rester au pouvoir pendant la transition politique (quoique ce soit encore très discutable). La volonté d’Ankara de normaliser ses relations avec Moscou a joué une part importante dans cette volte-face politique.

La volte-face politique découle directement du putsch militaire raté en Turquie. Les as de la cyber-surveillance russe − qui assurent une permanence depuis qu’un SU-24 a été abattu en novembre dernier − auraient apparemment informé les services du renseignement turc quelques heures avant le fait. L’OTAN, comme la documentation le démontre, est restée coite.

De toute évidence, le sultan Erdogan était extrêmement indigné de constater que le coup d’État n’était pas particulièrement mal vu à Washington. Il sait qu’ils sont nombreux à le détester à l’intérieur du périmètre, où on l’accuse d’être de mauvaise foi dans la lutte contre Daesh et de bombarder les Kurdes faisant partie des Unités de protection du peuple (YPG), alliés du Pentagone en Syrie. La documentation indique qu’Erdogan a le plus souvent ignoré Daesh, en laissant les brutes du groupe armé traverser la frontière à qui mieux mieux, tout en permettant à des intérêts commerciaux turcs (sinon à sa propre famille) de tirer profit de la vente de pétrole syrien volé par Daesh.

Au lieu d’adopter l’attitude de Washington, Moscou a pour sa part prévenu au bon moment Erdogan que des faits concrets graves se préparaient sur le terrain. Pour Erdogan, cela a pris une tournure toute personnelle, car les putschistes auraient apparemment envoyé un commando chargé de le tuer lorsqu’il était encore à Marmaris.

Faisons maintenant un saut jusqu’à la visite surprise du ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Zarif à Ankara il y a deux semaines. Zarif et son homologue Mevlut Cavusoglu ont discuté d’options sérieuses à envisager par la coalition ATM naissante pour parvenir à une stratégie de sortie viable en Syrie. Une semaine plus tard, Cavusoglu s’est rendu à Téhéran pour poursuivre les discussions avec Zarif pendant cinq heures.

C’est un parcours du combattant, mais il est faisable. Téhéran sait fort bien que des officiers du Corps des gardiens de la révolution islamique, de même que des membres du Hezbollah et des combattants irakiens et afghans ont perdu la vie sur le théâtre de guerre syrien, et que ces morts ne doivent pas être vaines. Ankara sait pour sa part qu’il ne peut se permettre de rester à jamais coincé dans un cul-de-sac idéologique.

Le Rojava, c’est où et pour qui ?

Venons-en maintenant à là où le bât blesse, à savoir l’insoluble question kurde. L’Iran, contrairement à la Turquie, n’est pas aux prises avec des séparatistes kurdes actifs. Mais toute cette série de rencontres en personne et réunions secrètes par l’entremise de médiateurs passe nécessairement par un dénominateur commun minimum entre Ankara et Téhéran, qui est le maintien d’une Syrie unifiée et centralisée.

Ce qui donne à penser qu’il n’y aura pas de Rojava, c’est-à-dire de mini-État kurde le long de la frontière turque, qui entre dans le plan de balkanisation à peine voilé de Washington et Tel-Aviv. En fait, ce qui fait dorénavant partie de la politique officielle du Pentagone contient un élément de vengeance de la part de Ash Carter, « le pleurnicheur » contre le sultan Erdogan, qui doit payer parce qu’il n’en fait pas assez pour écraser Daesh.

Ce qui nous amène à l’offensive turque en cours (somme toute une invasion) à Jarablus. Il s’agit du dernier fort, de la dernière ville qui permet à Daesh d’aller et venir du sud de la Turquie à Raqqa en y faisant transiter ses brutes et ses armes.

Ankara n’aurait jamais permis aux soi-disantes Forces démocratiques syriennes (FDS) de prendre Jarablus. Après tout, les FDS, qui sont entièrement soutenues par le Pentagone, sont dirigées par les Kurdes nationalistes des YPG, qu’Ankara considère comme une simple extension des séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Imaginez la terreur à Ankara si les YPG s’emparaient de Jerablus. C’est l’ultime ligne à ne pas franchir pour les Turcs. S’ils réussissaient à combler l’écart entre les deux cantons kurdes le long de la frontière, ils créeraient à toutes fins pratiques au nouveau mini-État kurde du Rojava.

Bien qu’un Rojava indépendant soit pour Ankara absolument hors de question, il y a quand même des déclinaisons. Le Rojava pourrait s’avérer pratique pour y larguer les combattants du PKK turc. Le PKK ne se plaindrait probablement pas ; après tout, il aurait son État.

Sauf que personne ne semble se soucier de savoir ce que Damas pense de tout cela.

Puis personne pour le moment n’a la moindre idée des limites géographiques précises d’un Rojava putatif. S’il comprend la ville récemment libérée de Manbij, nous avons là un énorme problème. C’est que Manbij est arabe et non kurde. Les Kurdes semblent une fois de plus se retrouver en plein désarroi, forcés qu’ils sont de choisir s’ils sont alliés de Washington ou de Moscou.

Pour sa part, Moscou est on ne peut plus claire en ce qui concerne Daesh. Son but est d’écraser pour de bon, par tous les moyens nécessaires, tous les militants qui considèrent la Russie comme leur ennemie.

Erdogan a sûrement pris en compte qu’en se rapprochant de la Russie, il devait être plus sérieux dans sa lutte contre Daesh. Le bombardement de dimanche dernier à Ganziatep, qui est très certainement l’œuvre de Daesh, lui fournit une incitation supplémentaire à aller de l’avant.

Le plan directeur d’Erdogan en Syrie revient donc (évidemment!) à un autre miroir aux alouettes. En traversant la frontière jusqu’à Jarablus, Ankara veut créer une enclave sous le contrôle de ce qui reste de l’Armée syrienne libre (ASL). Les Étasuniens ne peuvent s’y opposer, puisque cela se fait à l’encontre de Daesh, bien que ce soit principalement contre la création du Rojava. Les Russes n’en font pas un plat non plus, car Moscou est en faveur de l’unité de la Syrie.

C’est parti pour l’ATM !

L’ancien premier ministre turc Ahmet Davutoglu, celui-là même qui voulait avoir « zéro problème avec nos voisins » pour ensuite n’avoir « rien d’autre que des problèmes avec nos voisins » n’est plus qu’un souvenir. Yildirim est un pragmatique. L’ouverture à la Russie était donc inévitable.

Ce qui nous mène à la fin (prétendue) de l’obsession de l’équipe Obama à vouloir qu’Assad dégage. Il pourrait rester encore un bout de temps. Yildirim a confirmé que cela fait dorénavant partie de la politique officielle turque. Ce qui ne veut pas dire qu’Ankara – et Washington au demeurant –  n’aspirent plus à un changement de régime. Ils maintiendront la pression, mais en changeant de tactique.

Dans l’état actuel des choses, la principale réalité sur le terrain, c’est que le sultan Erdogan semble en avoir soupé des USA (et de l’OTAN aussi, évidemment) et s’est tourné vers la Russie.

D’où l’envoi du Keystone Cop certifié Joe Biden à Ankara, qui a plaidé non coupable pour le putsch militaire (sans succès, car la plupart des Turcs ne croient pas Washington), tout en implorant Erdogan de ne pas poursuivre sa purge massive (il se berçait d’illusions).

Si l’on tient compte du comportement notoirement erratique d’Erdogan, son affection pour la coalition ATM pourrait n’être qu’une gigantesque illusion, ou encore mener à l’ouverture non prévue d’une autre boîte de Pandore. Sauf qu’il y a des signes qui montrent que cette fois, ce pourrait être sérieux.

Cavusoglu a déjà laissé entendre qu’Ankara veut se mettre à jour technologiquement et militairement, ce qui est impossible sous l’égide de l’OTAN. Il s’est exprimé en ces termes : « Malheureusement, nous constatons que des pays membres de l’OTAN sont un peu hésitants en ce qui concerne l’échange de technologie et les investissements conjoints. »

Moscou a toutes les raisons d’agir avec une extrême prudence pour une foule d’aspects liés à la volte-face d’Erdogan. Après tout, les forces armées turques font partie de l’OTAN depuis des décennies. Dans l’état actuel des choses, rien n’indique que Moscou et Ankara ont une vision commune de la Syrie d’après-guerre. Mais en ce qui concerne l’avenir de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), les choses commencent à devenir pas mal intéressantes.

Les USA sont outrés de voir la Turquie se tourner vers l’Est.

La Turquie est déjà un partenaire de discussion de l’OCS, tandis que l’Iran pourrait devenir membre à part entière au début de l’an prochain. Moscou considère sûrement Ankara comme un allié précieux dans le monde sunnite, qui dépasse largement son rôle pour se débarrasser des salafo-djihadistes en Syrie. Comme Ankara et Téhéran discutent ferme aussi, cela pourrait contribuer à déboulonner sérieusement cette idée de clivage apocalyptique entre chiites et sunnites, cette stratégie consistant à diviser pour mieux régner que nous ressassent et déploient sans cesse les USA, Israël et la maison des Séouds.

Cette possibilité alléchante de renforcer l’OCS sème carrément la terreur à Washington. La Russie a amorcé son virage vers l’Est, la Turquie fait pareil, l’Iran l’a déjà fait, et la Chine est maintenant prête à participer à la reconstruction de la Syrie d’après-guerre. Cette reconfiguration géopolitique en Asie du Sud-Ouest mène une fois de plus à l’inévitable : l’intégration eurasiatique.

Traduit par Daniel, édité par Wayan et relu par Catherine pour le Saker francophone

~~~~

Dans ce Rojava là, il n’est bien sûr pas question des Kurdes syriens qui issus du PKK en question on pourtant répondu à l’appel au Confédéralisme Démocratique lancé par Abdullah Ocalan comme cela est parfaitement expliqué dans cet article de R71.

~~~~

D’ailleurs, toujours sur l’excellent LSF cet article de Phil Butler – Le 19 août 2016 – Source New Eastern Outloo qui se pose les bonnes questions sur l’American Way Of Life des Zuniens de papier, entendons-nous bien, dans cet Divine Amérique  qu’il nous est possible de faire tomber, nous les Ordinary People, les colons repentis, les occidentaux affranchis de l’idéologie coloniale et main dans la main avec les Natifs de la Terre ;

http://lesakerfrancophone.fr/lamerican-way-of-life-a-besoin-de-la-guerre-pour-perdurer

[…] Les pubards de l’époque nous rebattaient les oreilles sur l’infinie extensibilité des richesses de notre monde. Nos dirigeants ont mené d’innombrables guerres en se jouant de nos vies, répandant notre sang comme si c’était une ressource inépuisable qu’ils pouvaient gaspiller. Nous avons bâti des monuments à notre propre gloire, gaspillé la nourriture, le pétrole, et nos forêts dans des proportions qui nous auraient permis de survivre dix mille ans si nous les avions consommé raisonnablement.

Revenons maintenant à l’affirmation catégorique de Bush senior sur le caractère non-négociable du Rêve américain. Considérons ainsi que le rôle du 1% de nantis est de permettre la perpétuation de ce Rêve américain, tout en continuant à dégager des dividendes pour les investisseurs.

Nous dirigeons-nous vers une Nuit de Cristal progressiste, ou serons-nous piégés dans une guerre perpétuelle pour mettre fin aux guerres ? Cette question est la cause de l’inconfort que nous ressentons tous. C’est aussi la raison pour laquelle 100% des médias occidentaux nous abrutissent de propagande. C’est aussi la raison pour laquelle on ne nous donne comme choix pour président que deux pantins narcissiques. Nous avons atteint le paroxysme de la consommation ostentatoire et de la croissance, et nous n’avons plus aucune marge de manœuvre.  Le choix qui s’offre à nous est de traîner les responsables de cette situation devant le peuple, ou de continuer à leur remplir les poches dans une lutte vaine contre l’inévitable. Les milliardaires ont peur que nous les traînions dans la rue et vidions leurs coffres pour nourrir les pauvres de ce monde. J’ai, pour ma part, peur que nous ne le fassions pas, et que la Troisième Guerre mondiale qu’ils nous préparent n’épargne que quelques uns d’entre nous, une petite tribu condamnée à être dirigée par ce qu’elle croira être son élite salvatrice. En 1962, je pensais que mon oncle et ses camarades protégeaient un pays qui était le phare du monde. Nous y avons tous cru. Cinquante-quatre ans plus tard, je me demande qui va nous protéger de nous-mêmes. […]

=*=

Ben oui Phil, tu devrais lire plus souvent les blogs alternatifs et je vais pas tous les citer car je vais en oublier et j’ai envie de faire de la peine à personne…

Ce qui est sûr c’est que, perso, grâce à tous ces blogs, j’ai réussi à rédiger ce billet dans lequel j’explique ceci ;

Pourtant nous portons nos chaines de nous-mêmes, tant elles ont été implantées dans nos cortex depuis des générations. Et si cette Matrix de laquelle nous nous débranchons, un par un, lentement mais assurément devient folle paniquée à l’idée de notre volonté à nous émanciper. N’oubliez jamais que de ces cerveaux malades est née l’idée d’un 9/11 et grâce au laisser-faire des biens-zélés persuadés de faire ainsi partie du Club et de bénéficier éternellement d’une riche protection –In Gaz We Trust– et en remerciement de leurs bons et loyaux états de service…

Mais surtout celui-là = Le Futur est proche et dans lequel je précise bien pourquoi nos rêves valent mieux que le cauchemar que vous nous proposez et dont finalement vous vous « éveillez » tant les Zélites ont mis le paquet avec le Potus 2016 ;

Brisons ce dogme, extirpons-le à tout jamais de nos cortex.

Le fait que les puissances européennes aient délibérément exterminé des millions de personnes de peuples indigènes non chrétiens sur le Nouveau Monde est historiquement indéniable, constituant de fait le plus grand génocide de l’histoire de l’humanité.

Qu’attendons-nous pour tendre la main à tous les Natifs oppressés du Monde et en retour ils nous aideront à surmonter notre culpabilité d’avoir réduit ce Monde à ce triste paradigme mercantile et obscène.

Arrêtons de consentir, arrêtons d’être les complices de nos propres bourreaux qui nous assassinent les yeux dans les yeux et en exigeant notre permission en plus…

Phil, Donald ne Trump plus personne mais encore moins que la Killary.

Maintenant, le Dragon Chinois joue un drôle de jeu et figurez-vous que nous ne sommes pas dupes non plus = https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/08/27/changement-de-coquille-en-vue/

La Chine est en train de dévorer le Monde !

Et ce n’est pas Résistance71 qui va me contredire, je pense, car de la même manière il nous appelle à dire NON au Dragon Chinois dans leur toute dernière publication que je vous mets en lien ci-après ;

Technologie, compteurs « intelligents », USA, Chine et Nouvel Ordre Mondial… La dictature technotronique en marche !

Nous l’avons dit et le répétons ; il n’y a pas de solutions au sein du système. L’émancipation des peuples viendra par et pour eux-mêmes et personne d’autre. Inexorablement (si nous continuons à consentir..), la grille de contrôle planétaire des populations et le carcan technotronique se mettent en place… 

Arrêtons de consentir à notre mise en esclavage permanent. Il suffit de dire NON ! ensemble !

¡Ya Basta!   ~ Résistance 71 ~

« Un corps scientifique auquel on aurait confié le gouvernement de la société finirait bientôt par ne plus s’occuper du tout de science, mais d’une toute autre affaire… cette affaire serait celle de s’éterniser en rendant la société confiée à ses soins toujours plus stupide et par conséquent plus nécessiteuse de son gouvernement et de sa direction. […] La science a pour but unique d’éclairer la vie et non de la gouverner ! »
~ Michel Bakounine ~

La Chine veut faire perdre son droit de veto à la France par son projet de l’Union Europe-Russie pour lui imposer ses compteurs intelligents

Lire la suite de l’article = https://resistance71.wordpress.com/2016/08/31/technologie-compteurs-intelligents-usa-chine-et-nouvel-ordre-mondial-la-dictature-technotronique-en-marche/

=*=

L’heure de notre « Éveil » a sonné et ce malgré l’enfumage permanent pour nous égarer dans la brume d’un hiver nucléaire…

JBL1960

 

 

 

Le réveil des « Gens Ordinaires »

Quand les “Ordinary People” mordront le cul des « Sème-la-Mort » :

Y a pas de raison après tout !

Et puis, il est temps non ? L’heure de notre (r)Éveil a sonné… Tic, Tac…

1 Conte de RIEN pour mourir DEBOUT, version PDF de Jo Busta Lally, 13 avril 2021

Résistance71 relaye le texte d’Andre Vltchek traduit et publié par Le Grand Soir ;

L’occident et ses États… Usine à fabriquer la terreur

Il n’y a pas de solutions au sein du système, il n’y en a jamais eu et n’y en aura jamais… La division politique très ancienne de la société qui a mené à l’avènement de l’État est l’outil oligarchique de la domination du vaste nombre par le plus petit nombre. La société humaine s’est épanouie durant des millénaires hors de toute contrainte coercitive de l’État. L’État n’est pas une « évolution » de notre société, il en est le cancer principal. Pour sortir du cercle infernal de la relation dominant/dominé, maître/esclave, nous devons rétablir l’égalité et sortir de la division politique de nos sociétés savamment entretenue pour le plus grand bénéfice du plus petit nombre, retourner au modèle de société où le pouvoir est dilué dans le peuple, là où il est très soluble et nous refonder dans un modèle adapté de société sans pouvoir, de société à chefferie sans pouvoir, c’est à ce prix que nous retrouverons paix et équilibre, tout le reste n’est que pisser dans un violon…

~ Résistance 71 ~

« L’histoire du terrorisme est écrite par l’État, elle est donc éducative. »

« Notre société est bâtie sur le secret, depuis les « sociétés-écrans qui mettent à l’abri de toute lumière les biens concentrés des possédants, jusqu’au « secret-défense » qui couvre aujourd’hui un immense domaine de liberté extrajudiciaire de l’État.. »

~ Guy Debord, 1988 ~

Les États-Unis ne combattent pas le terrorisme musulman ni même l’extrémisme, ils les fabriquent et les sèment partout

Andre Vltchek  |   29 août 2016

 URL de l’article : http://www.legrandsoir.info/les-etats-unis-ne-combattent-pas-le-terrorisme-musulman-ni-meme-l-extremisme-ils-les-fabriquent-et-les-sement-partout-global.html

Si l’Occident en général, et les États-Unis en particulier, pliaient bagages et fichaient la paix au monde arabe et musulman, nous n’aurions probablement jamais eu toutes ces attaques terroristes qui secouent le monde, de l’Indonésie à la France. Il n’y aurait pas eu de Moudjahidin puis sa mutation vers al-Qaida ; ni en Afghanistan ni ailleurs. Il n’y aurait jamais eu un semblant d’ISIS (ou ISIL ou EI ou Daesh ou quelque soit son nom) en Syrie, en Irak, en Libye ou ailleurs.

Et l’islam wahhabite super-conservateur, une version saoudienne rétrograde et monstrueuse, resterait cantonné aux écoles religieuses du royaume ultra-rétrograde au lieu de gagner du terrain partout dans les régions de l’Asie du Sud-Est, du Moyen-Orient et de l’Afrique.

Mais l’Occident a choisi un chemin machiavélique et brutal : il a décidé de détruire l’Islam socialiste – cette version (historiquement) modérée, compatissante et progressiste. Il a détruit l’Égypte, jadis laïque ; il a renversé le gouvernement socialiste de l’Iran puis la quasi-communiste Indonésie, pour implanter dans tous ces lieux des concepts religieux terriblement dégénérés et totalement rétrogrades. Il a utilisé des extrémistes pour détruire le patriotisme bon teint et le socialisme. Comme les Britanniques au 19ème siècle ( « Vous pouvez contrôler le cerveau des gens, tant que nous contrôlons vos ressources naturelles »), l’Occident s’est rallié à l’enseignement wahhabite, parce ce dernier était en mesure de garantir une obéissance totale, une gouvernance dictatoriale (et pro-occidentale) et une féodalité oppressive .

Islam a été utilisé, manipulé et pratiquement dépouillé de son essence. Le processus est allé si loin que deux éminents spécialistes iraniens, lors de ma visite l’année dernière à Téhéran, m’ont déclaré : « Dans de nombreuses régions du monde, l’Occident a créé une religion absolument nouvelle. Nous ne la reconnaissons plus. Cela n’a rien à voir avec l’islam ».

Si l’Occident en général, et les États-Unis en particulier, pliaient bagages et fichaient la paix au monde arabe et musulman, nous n’aurions probablement jamais eu toutes ces attaques terroristes qui secouent le monde, de l’Indonésie à la France.

Exact. Comme un enfant gâté et méchant, l’Occident, après avoir détruit l’Union soviétique, a minutieusement construit son nouvel ennemi – « l’Islam militant » – afin de pouvoir continuer à se livrer à son activité préférée : le conflit perpétuel, les guerres sans fin et le pillage.

C’est aussi simple que ça.

Les plus grands oppresseurs des peuples musulmans, ceux de l’Arabie Saoudite, de Bahreïn et de l’Indonésie ont tous été étroitement liés à l’Occident. Les organisations terroristes « musulmanes » les plus terribles, d’Al-Qaida à Daesh, ont toutes été créées, armées et soutenues par l’Occident et ses acolytes.

En Europe et aux États-Unis, la « peur des terroristes » est pleinement exploitée par l’Occident. Le pouvoir y tient encore principalement grâce à une cette peur implantée dans le cerveau des « gens ordinaires ».

Et que dire de la « guerre contre le terrorisme » ? Oui, une telle guerre existe, mais ce n’est pas l’Occident qui la livre. Au moment d’écrire ces lignes, la guerre contre le terrorisme est livrée par la Russie, l’Iran, la Chine, la Syrie, le Hezbollah et leurs alliés.

***

L’Occident continue de collaborer étroitement avec les terroristes. Comme par miracle, il « rate ses cibles » lorsqu’il les « attaque » ; il finance les uns et dispense une formation aux autres. Il critique et s’oppose à ceux qui sont réellement en train de combattre les groupes militants extrémistes.

Les extrémistes ont été lâchés tels des Pitbulls de combat contre presque tous les gouvernements progressistes du Moyen-Orient, mais aussi contre la Chine et la Russie. Des extrémistes musulmans, mais également des extrémistes chrétiens et même des extrémistes bouddhistes !

En retour, les politiciens aux États-Unis sont régulièrement soutenus, financièrement, par les régimes (dont l’Arabie Saoudite, Bahreïn, etc.) qui diffusent, sans relâche, à travers le monde, les concepts religieux les plus intolérants et grotesquement violents.

En dépit de leur servilité et lâcheté intrinsèque, certains grands médias nord-américains discutent actuellement de divers programmes impliquant le financement de la Fondation Clinton par l’Arabie Saoudite (aux côtés de plusieurs grandes sociétés transnationales et les plus grandes banques de Wall Street).

Dès 2008, CNN avait rapporté, dans son émission « Breaking News » :

Les dons à la Fondation William J. Clinton comprennent des montants de $10 millions à $25 millions du Royaume d’Arabie Saoudite, de la Fondation Bill et Melinda Gates et du magnat de l’immobilier Stephen Bing, un ami personnel de Clinton.

Les Clinton ont subi une pression intense pendant la campagne de Hillary Clinton pour l’investiture démocrate pour révéler les noms des donateurs à la Fondation et à la bibliothèque présidentielle Clinton dans l’Arkansas.

Bill Clinton a finalement accepté de publier la liste après que le président élu Barack Obama ait nommé Hillary Clinton au poste de secrétaire d’État.

Les gouvernements du Koweït et du Qatar figurent également sur la liste, tout comme l’homme d’affaires saoudien Nasser Al-Rashid qui a des liens étroits avec la famille royale saoudienne. Le Saoudien Sheikh Mohammed H. Al-Amoudi, réputé pour être l’un des hommes les plus riches du monde, figure aussi parmi les bailleurs de fonds. Les deux Saoudiens ont contribué à hauteur de $1 million à $5 millions. Un groupe appelé les Amis de l’Arabie Saoudite et la Fondation Dubaï apparaissent également dans la même catégorie.

Aussi récemment que le 20 Août, 2016, le New York Times a écrit quelque chose de similaire, essentiellement reconfirmant la validité des articles précédents, tout en ajoutant beaucoup plus de détails et en ajustant les chiffres :

Le royaume d’Arabie Saoudite a fait don de plus de $10 millions. Ainsi que le beau-fils, par l’intermédiaire d’une fondation, d’un ancien président ukrainien dont le gouvernement a été largement critiqué pour corruption et l’assassinat de journalistes. Un homme d’affaires libano-nigérian avec de vastes intérêts commerciaux a contribué jusqu’à hauteur de $5 millions.

Pendant des années, la fondation de Bill, Hillary et Chelsea a prospéré en grande partie grâce à la générosité des donateurs et personnalités étrangères qui ont donné des centaines de millions de dollars. Mais maintenant que Mme Clinton est dans la course à la Maison Blanche, le financement de la philanthropie tentaculaire est devenu un « talon d’Achille » pour sa campagne et potentiellement aussi, en cas d’élection, pour son futur gouvernement.

Huma Abedin, qui fut longtemps la principale assistante de Clinton, (et qui a passé une partie de son enfance en Arabie Saoudite) a servi d’intermédiaire entre l’ancien secrétaire d’État et les intérêts pro-saoudiens. Elle a également négocié un soutien financier à Mme Clinton de M. Chagouri et d’autres individus, organisations et entreprises du Moyen-Orient.

Les accusations et les preuves continuent d’affluer, de différents médias, à gauche comme à droite. Le 1er Août, 2016, le conservateur Breitbart News a écrit :

Khizr Khan, le père musulman et médaillé de guerre « Gold Star » que les grands médias et l’ancien secrétaire d’État Hillary Clinton ont utilisé pour critiquer Donald J. Trump, a des liens étroits avec le gouvernement de l’Arabie Saoudite – et avec des investisseurs internationaux islamistes à travers son propre cabinet d’avocats. En plus de ces liens avec la riche nation islamiste, Khan a également des liens avec des programmes d’immigration controversés grâce auxquels des étrangers riches peuvent essentiellement acheter leur entrée aux États-Unis, et aussi des liens profonds avec la « Clinton Cash » à travers la Fondation Clinton.

La dépendance de Hillary Clinton envers ses sponsors saoudiens a fortement influencée sa décision de maintenir une politique étrangère au service de Riyad et de soutenir divers groupes terroristes contrôlés par l’Arabie Saoudite et le Qatar, et au-delà de la région du Moyen-Orient.

En réalité, Clinton représente tout simplement la « continuité » d’une tendance dangereuse préexistante. Le régime est en « évolution » depuis des décennies, mais surtout depuis les années Reagan. Républicains ou Démocrates, cela importe vraiment très peu. Les deux partis sèment la terreur partout dans le monde. Certes, George W. Bush a envahi l’Irak, mais des gens comme Bill Clinton sont des amis proches et des partisans de Paul Kagame, le « boucher du Congo » Rwandais, avec le sang de quelque 10 millions de personnes sur les mains. Le Démocrate et « modéré » Bill Clinton a également été responsable de l’agression criminelle et la destruction de la Yougoslavie socialiste. Et ainsi de suite…

Mais sous le règne de Barack Obama, le dernier espoir pour un Moyen-Orient indépendant et le monde arabe s’est pratiquement évaporé. La Libye a été détruite ; la guerre civile syrienne [guerre civile ? – NdE] a été lancée depuis Washington, Londres et Paris. Les Saoudiens ont noyé le Yémen dans le sang à l’aide d’armes fabriquées au Royaume-Uni et aux États-Unis. Pratiquement toutes les « révolutions du printemps arabe » ont été infiltrées et détournées. Et à Bahreïn, la majorité chiite a été littéralement violée par l’Arabie Saoudite et ses propres dirigeants impitoyables sous le regard bienveillant de conseillers britanniques.

Les États-Unis et l’Europe continuent de vendre des armes dans le Golfe, tout en construisant de nouvelles bases militaires et de soutenir les régimes les plus effroyables et sanguinaires.

L’« Ère Obama /(Hillary) Clinton » a considérablement « amélioré » la symbiose entre l’impérialisme occidental, les entreprises multinationales et les régimes fascistes pro-occidentaux dans le monde entier, mais particulièrement au Moyen-Orient et en Afrique.

Cette étreinte mortelle s’est révélée fatale pour des millions de personnes dans ces deux régions du monde. Les espoirs d’auto-gouvernance ont été ruinés. Les cadavres continuent de s’empiler en Syrie, en Irak, en Libye, au Yémen, au Soudan du Sud, en Somalie, en République démocratique du Congo (RDC), et ailleurs.

L’Occident n’en a cure, tant qu’il reste aux commandes du « spectacle », et aussi longtemps que les fabricants d’armes gagnent des centaines de milliards de dollars. Même si des millions meurent, il y a encore un flux ininterrompu de matières premières vers l’Occident et le Japon. Par conséquent, c’est « business as usual ». La vie des « non-gens » ne vaut rien.

***

À un moment donné, la Russie, l’Iran, la Chine et d’autres se sont dit « ça suffit ; nous allons combattre les vrais terroristes ! Luttons contre Daesh et d’autres bigots ! Soutenons les patriotes dotés d’une conscience sociale et indépendants ».

Ce qui a provoqué une indignation totale à Washington, Londres et Paris (et Tokyo). La désobéissance et la rébellion contre l’ordre mondial (occidental) ne peuvent être tolérées ! Il faut les écraser, même au prix d’une nouvelle et meurtrière guerre mondiale.

L’OTAN, Washington, l’Europe, le Japon et la Corée du Sud se sont tous lancés dans une politique de confrontation directe avec la Russie, la Chine, l’Iran, la Corée du Nord (RPDC) et d’autres membres de la « Coalition de ceux qui osent ». Le Brésil, un membre important du BRICS, a récemment été détruit par un coup d’état d’extrême-droite soutenu par l’Occident.

Même le candidat républicain Donald Trump, dans ses rares moments de lucidité, est clairement conscient du danger. Il ne veut pas affronter la Russie. A l’évidence, il n’est pas prêt à sacrifier des dizaines de millions de vies humaines pour des rêves grotesques de domination totale du monde par le fondamentalisme de marché soutenu par les dogmes blancs (ou occidentaux) de suprématie.

Mais les moments de lucidité de Trump sont qualifiés de « folie » par la propagande dominante. Sans surprise. Comme l’a dit à juste titre Arundhati Roy, il y a quelques années : « désormais la guerre est appelée la paix et le noir est appelé blanc ».

***

La campagne de Clinton tourne à plein régime. Elle tente de détourner l’attention de ses propres scandales de financement, en accusant les assistants de Donald Trump de recevoir un financement de l’étranger. Trump est maintenant décrit comme un « agent Russe ».

Ce n’est qu’un jeu égoïste, qui n’a rien à voir avec les intérêts du monde, ni même les intérêts des « américain ordinaires ».

Tant qu’il n’y aura pas de changement dans la ligne politique générale de l’Occident, ou tant que l’Occident ne sera pas arrêté par des forces extérieures, les guerres sans fin se poursuivront. Les génocides monstrueux en Afrique, la destruction d’États et de régions entières dans le Moyen-Orient, tout cela pourrait facilement se propager à d’autres parties de la planète.

Note de Résistance 71: Nous pensons que l’occident ne peut pas, ne doit pas être stoppé par des “forces de l’extérieur”, mais par son peuple, par la conscience politique retrouvée et la réappropriation du pouvoir par les peuples qui le dilueront en eux, comme l’humanité a fonctionné pendant des millénaires. Le pus grand terroriste est l’État, pas de solution tant que ce parasite des peuples subsiste.

Il est clair maintenant que s’ils sont provoqués et agressés, des pays comme la Chine, la Russie et l’Iran n’hésiteront pas à riposter. Ils peuvent aussi se battre pour d’autres – pour leurs alliés agressés.

Les implants et copains l’Occident, Moudjahidin / Al-Qaida et consorts, ont déjà détruit l’Afghanistan et l’Union soviétique. Daesh, un autre mutant crée par l’Occident et ses alliés, a dévasté l’Irak, la Syrie, la Libye et ce qui reste de l’Afghanistan.

Ces « mouvements » n’ont vraiment rien à voir avec l’Islam. Ils ont été fabriqués à Washington, Riyad, Londres et Doha (et très probablement même à Tel-Aviv), à plusieurs fins très concrètes, et toutes nauséabondes.

Ils veulent assurer la destruction de la nature socialiste de l’Islam, en insistant exclusivement sur des interprétations fondamentalistes rétrogrades.

***

La mère de Huma Abedin, le Dr Saleha Mahmood Abedin, est l’une des membres fondatrices de Muslim Sisterhood et présidente du International Islamic Committee for Woman and Child [Comité international islamique pour la femme et l’enfant – IICWC). Elle est aussi une écrivaine bien connue et éditrice basée en Arabie Saoudite. Son organisation (IICWC) a fait valoir à plusieurs reprises qu’il fallait abroger les lois qui interdisent l’excision, de même que les lois qui interdisent le mariage des enfants et le viol conjugal. Au cours de sa visite à KSA, Hillary Clinton a parlé au collège islamique de Dar El-Hekma (où le Dr Saleha Abedin a été vice-doyenne) aux côtés de son assistante préférée – Huma Abedin.

S’agit-il d’un simple épisode anecdotique ? À l’instar de ces millions de dollars de financement de l’Arabie Saoudite  pour  la  fondation de Clinton ? À l’instar de la « politique étrangère » des États-Unis dans le Golfe et le Moyen-Orient, à l’instar de la propagation des groupes extrémistes musulmans aux quatre coins du monde, en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie du Sud et même en Chine ? A l’instar du déchaînement d’un l’islam conservateur contre les pays musulmans socialistes ?

Il y a trop d’ « épisodes anecdotiques » ! Trop de sang … Il est temps de dire ce qui paraît désormais évident : « L’establishment des États-Unis ne combat pas le « terrorisme musulman », ni même« l’extrémisme » ; il les fabrique et les sème partout.

Le seul véritable ennemi de Washington, de Londres et de Paris est, depuis des décennies, et même depuis des siècles, la lutte anti-colonialiste et le désir ardent des peuples du monde entier de mettre fin à la dictature mondiale de l’Occident.

Andre Vltchek

Traduction « on s’en lasse pas de remettre quelques pendules à l’heure, même s’il est trop tard » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

Andre Vltchek est un philosophe, romancier, cinéaste et journaliste d’investigation. Il a couvert les guerres et les conflits dans des dizaines de pays. Ses derniers livres sont : Exposing Lies Of The Empire et Fighting Against Western Imperialism. – Discussion with Noam Chomsky : On Western Terrorism. Point of No Return est son roman politique acclamé par la critique. Oceania – un livre sur l’impérialisme occidental dans le Pacifique Sud. Son livre provocateur sur l’Indonésie : Indonesia – The Archipelago of Fear.

MàJ du 11/05/2021

Le 22 septembre 2020, Andre Vltchek a été retrouvé mort dans une voiture à Istambul ICI. Je fais cette mise à jour, car le 6 mai 2021, Hassan Nashrallah a fait la déclaration suivante : “Israël sait qu’il disparaîtra… Que les colons quittent l’entité avant qu’il ne soit trop tard” Source French Al Manar ► https://french.almanar.com.lb/2058674

Qu’aurait pu dire Andre Vltchek sur l’état du monde, aujourd’hui ?

La lecture de certaines infos, plus que d’autres, nous font nous poser ce genre de question. Même si je n’étais pas toujours d’accord avec Vltchek, ces analyses reviennent à notre mémoire et percutent, par-delà l’espace et le temps, notre réalité d’aujourd’hui. Elles nous rappellent, entre autres, que nous avons absolument le choix d’inverser cette réalité totalement luciférienne comme de faire foirer le PROJEEEET de Macron et sa bande, c’est entre nos mains, et c’est à NOUS de choisir, et à personne d’autre ;

Soit, nous montons marche par marche l‘escalier de la Grande Réinitialisation jusqu’au N.O.M. et c’est fin de partie pour l’Humanité telle que nous l’avons toujours connue depuis ces 200 000 dernières années.

Soit nous décidons ENSEMBLE d’être et d’incarner la RÉSISTANCE, pour l’ÉMANCIPATION vers la Société des sociétés et c’est fin de partie pour l’Oligarchie, ce 0.001%, qui nous exploitent ET nous exterminent depuis des millénaires !

La RÉSISTANCE POLITIQUE & la RÉBELLION = C’est la vie !

Puisque la révolution violente a historiquement montré ses limites. Il conviendra mieux de remplacer les institutions par les associations libres confédérées et créer la base de la société des sociétés, sans haine, ni armes, ni violence.

HORS ÉTAT & SES INSTITUTIONS pour une Société des sociétés façonnée PAR & POUR NOUS  !

La soumission… C’est la mort !

NON à l’instinct de mort (État et capitalisme) et OUI à la Vie (société organique) !

▼▼▼

Je me permets ici de vous conseiller la lecture du dernier article de l’excellent Georges Stanéchy sur son Blog = A contre-courant ; http://stanechy.over-blog.com/2016/08/bataille-d-alep-le-commencement-de-la-fin.html

Est-ce le commencement de la fin ?…

 Du moins de la bataille d’Alep. Le contrôle total de cette ville, par leurs mercenaires, étant un objectif majeur des membres de l’OTAN ; sa perte : inconcevable pour eux.

~~~~

Également le billet de Maxime Chaix tant c’est lucide et lève le voile sur la guerre perpétuelle qui nous est imposée comme modèle de « civilisation » par l’Empire = http://maximechaix.info/?p=3583

Maxime Chaix se définit lui-même comme ; Journaliste indépendant, traducteur de Peter Dale Scott, être humain engagé.

________________________________________________________________

Et c’est précisément ce que nous devrions être de simples êtres humains engagés.

Terrien avant tout ;  Juste Terrien !

À la lecture de l’analyse de Vltchek, m’est venue spontanément à l’esprit cette image de nous, gens ordinaires, modifiant volontairement notre comportement conscients qu’il nous faut rompre le cycle mortifère dans lequel nous tournons de notre naissance à notre mort.

Affinant notre façon de penser, poussant notre réflexion aussi loin que possible et par notre cheminement personnel faire évoluer et « éveiller » notre conscience.

Ajoutons-nous, ne nous soustrayons-plus !

La somme de nos réflexions, notre mutualisation, notre ré-union, notre organisation sera notre ciment, notre force.

Tous, nous sommes nécessaire à ce changement qui s’en vient. Réfléchissons jour et nuit, soyons actif même au travail que pour le moment nous ne pouvons pas quitter et pour ceux qui en ont. Rien ne nous empêche, penchés sur nos machines à l’usine, répétant les mêmes gestes 7 H 50 durant de laisser vagabonder notre esprit. Nos mains répétant mécaniquement les mêmes gestes sur des machines infernales…

Aucun Macron de Rothschild, Valls, Hollande, Le Pen, Sarkozy, Juppé, Fillon, Lemaire, NKM, Mélenchon, Asselineau, ne sauront jamais la force d’esprit qu’il faut pour, tout en maintenant la cadence des machines, utilisant ces 2 mains pour des rendements inhumains, rêver la société idéale à l’hombre des ruelles du village anarchiste ; Germinal de La Sierra et trouver un nouveau souffle

Je le sais, vous aussi, unissons nos idées et suivant l’allégorie du Bernard L’Hermite mordons lui le cul à cet empire et ne le lâchons plus et même sans les dents !

Mordons le au moment unique où il changera de coquille en forme de pagode ou de datcha, ou quoi que ce soit d’autre, nous avons là un moyen de l’éliminer, de nous en débarrasser et non pour prendre sa place ;

Mais pour l’éliminer physiquement afin qu’il ne revienne plus jamais…

Cela se précise car nombreuses tombent les preuves patentes de leurs actions, passées et récentes, pour nous mener où nous sommes.

Toujours plus nombreux, conscients de notre complicité passive, commençons à nous organiser pour retirer notre consentement, d’un coup sec, sous les pieds de l’Empire et ainsi le faire tomber

Comme je l’ai déjà exprimé en long en large et en travers dans ce billet :

Le futur est proche…

Et c’est là qu’il faut, tout de suite, développer et pratiquer 3 choses essentielles au niveau local, puis en associations libres et volontaires :

  1. L’autosuffisance ; Contrôle des ressources pour défier les institutions ;
  2. La réorganisation ; Canaliser les énergies ;
  3. Le repositionnement ; Comprendre qu’il est vain et futile de coopérer avec toute autorité institutionnelle. L’État et les institutions font parties intégrantes du problème et non pas de la solution.

Nous avons une chance, en nous interconnectant, en nous coordonnant, d’impulser la poussée primordiale, non-violente, pour initier un changement de paradigme ici & maintenant et d’où nous sommes.

Nous le devons aux générations à venir, à charge pour elles ensuite d’entretenir ce feu allumé par  nos esprits clairvoyant et notre volonté tenace et par-delà le temps et l’espace…

JBL1960

Source de l’image = publicdomainpictures.net

DONALD NE TRUMP PERSONNE…

KILLARY NON PLUS REMARQUES !

Pourtant il avait parfaitement raison sur ce coup là ;

« Oui, Obama et Clinton ont crée Daech »

Tout le monde connait la connexion Oblabla/Killary/Daesh ;

Mais chuuuttt !

Comment ça chut ? Ah non ! Ouvrons-la justement, tous !

______________________________________________________

Mondialisation-ca | 27 août 2016 | url de l’article = http://www.mondialisation.ca/oui-obama-et-clinton-ont-cree-daech-dommage-que-trump-soit-incapable-dexpliquer-comment/5542857

Oui, Obama et Clinton ont crée Daech – dommage que Trump soit incapable d’expliquer comment.

Par Glen Ford | le 17 août 2016 | Source : Black Agenda Report

C’est un fait historique que le États-Unis et l’Arabie Saoudite ont créé, il y a près de quarante ans, le réseau djihadiste international duquel Al-Qaïda et Daech ont jailli. […] Soyons clairs sur un point : ce ne sont pas les États-Unis qui ont rejeté la secte macabre djihadiste qui est devenue Daech ; c’est Daech qui s’est dissocié des Etats-Unis et leurs alliés européens et royaux.

Donald Trump a fait marche arrière – en quelque sorte – sur son affirmation que le président Obama et Hillary Clinton étaient les « fondateurs » de Daech, ou les « joueurs les plus précieux » de l’équipe Daesh. « Évidemment, je suis sarcastique, » a dit le soi-disant avocat des  « USA avant tout » – en ajoutant aussitôt « mais pour être honnête, pas tant que ça ».

Trump ne peut pas formuler ou saisir toute la vérité horrible contenue dans sa déclaration initiale parce que cela exigerait de prononcer un acte d’accusation beaucoup plus fondamental de la politique américaine impériale dans le monde musulman depuis la fin de 1979, lorsque Zbigniew Brzezinski a convaincu le président Jimmy Carter de lâcher les chiens djihadistes en Afghanistan. Comme indiqué dans ses mémoires From the Shadow, Brzezinski a conseillé Carter d’aider la résistance musulmane de droite contre le gouvernement laïque de gauche en Afghanistan afin de « provoquer une intervention militaire soviétique » et entraîner l’URSS dans un bourbier de type Vietnamien. Brzezinski voyait les soi-disant Moudjahidin comme des fantassins potentiels de la politique globale des Etats-Unis. « Qu’est-ce qui est le plus important pour l’histoire du monde ? Les Talibans ou la chute de l’Empire soviétique ? Quelques musulmans agités ou la libération de l’Europe centrale et la fin de la Guerre Froide ? » demanda Brzezinski, de façon rhétorique, quelques décennies plus tard.

Zbigniew Brzezinski en discussion avec Oussama Ben Laden [NdJBL = Zbig c’est celui-là !]

JPEG - 35.2 ko

Ayant suivi les conseils de Brzezinski, le président Carter peut à raison être décrit comme un « père fondateur » d’Al-Qaïda, avec son camarade et autre « joueur le plus précieux », Ronald Reagan, dont la CIA en partenariat avec l’Arabie Saoudite dépensèrent des milliards pour attirer des musulmans du monde entier dans la guerre en Afghanistan. Ensemble, les États-Unis et les Saoudiens ont donné naissance au mouvement djihadiste islamique internationale – un phénomène qui n’avait jamais existé auparavant dans l’histoire du monde. Les djihadistes allaient devenir une arme essentielle dans l’arsenal impérial US, un outil horrible pour accomplir des changements de régime dans le monde musulman et qui sert également à justifier, depuis la disparition de l’épouvantail soviétique, la quête sans fin des États-Unis d’une domination mondiale,.

« En 2011, Obama a lancé la Mère de toutes les guerres par procuration. »

Brzezinski est devenu le gourou de la politique étrangère de Barack Obama, avec des conséquences qui auraient dû être prévisibles pour la politique US au Moyen-Orient, mais ont été largement ignorés par les libéraux et les soi-disant progressistes dans leur euphorie à virer George W. Bush.

De toute évidence, l’opinion publique états-unienne n’allait pas tolérer une nouvelle intervention massive directe de troupes dans la région. Ce n’était plus une option. Mais quelle force, alors, était disponible pour mettre en œuvre l’ordre du jour toujours inachevé de Washington de conquérir cette partie du monde ? En 2011, Obama lança la Mère de toutes les guerres par procuration, d’abord contre le gouvernement de Mouammar Kadhafi en Libye, pour ensuite mobiliser rapidement la totalité du réseau jihadiste international qui avait été créé de toutes pièces sous Carter et Reagan près de 30 ans auparavant. Washington et ses partenaires de l’OTAN dans l’agression contre la Libye, en étroit concert avec l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis, ont transformé la Syrie en un chaudron de la mort, en canalisant des milliards de dollars d’armes à des centaines de salafistes et de milices ouvertement mercenaires avec, à leur centre, Al-Nosra, l’affiliée régionale d’Al-Qaida. C’est l’idée d’Obama d’une guerre « intelligente » : une offensive terroriste frénétique drapée dans le mensonge et la manipulation.

La politique étrangère criminelle menée par Obama et la secrétaire d’Etat US Hillary Clinton est enracinée dans la même vision arrogante du monde formulée par Brzezinski lorsqu’il raillait tous ceux qui s’inquiétaient d’éventuels retours de manivelle qui pourraient résulter d’un déploiement de « musulmans agités » comme autant de fantassins de l’impérialisme. Tandis que les États-Unis et leurs alliés se livraient littéralement concurrence pour inonder la Syrie avec des armes, des fonds, des ressources en renseignement et une couverture médiatique et diplomatique pour faire tomber le gouvernement de Damas, ils ont collectivement créé à la fois une base matérielle et un espace politique pour les djihadistes pour poursuivre leurs propres objectifs idéologiques. Daesh a émergé pour établir son propre califat en Syrie et en Irak. Personne ne devrait feindre la surprise.

C’est l’idée d’Obama d’une guerre « intelligente » : une offensive terroriste frénétique drapée dans le mensonge et la manipulation.

En Juillet 2014, nous avons décrit la montée de Daesh en signalant « l’effondrement final de la stratégie impérialiste des États-Unis dans le monde musulman – certainement, dans les régions arabes de l’Islam ». Nous avons écrit :

« Pensez-y comme une déclaration d’indépendance salafiste … des monarchies arabes et des agences de renseignement occidentales qui ont nourri le réseau djihadiste international depuis près de deux générations. Le Califat menace non seulement ses adversaires immédiats des gouvernements dominés par des Chiites en Syrie et en Irak, mais aussi les potentats des Emirats arabes, du Qatar, du Koweït ainsi que la Mère de Toute la Corruption Monarchiste du Monde Sunnite, la famille royale saoudienne. La menace est pas virtuelle, mais réelle, contre « tous les émirats, groupes, États et organisations » qui ne reconnaissent pas Daech comme la nouvelle incarnation de l’islam en guerre. »

Daech n’existait pas lorsque le président Obama a pris ses fonctions et nommé Hillary Clinton au Département d’État. Son changement de régime en Libye (qui est aussi celui de Hillary) et son pivot terroriste massif en Syrie ont « créé » Daech. Soyons clairs sur un point : ce ne sont pas les États-Unis qui ont rejeté la secte macabre djihadiste qui est devenue Daech ; c’est Daech qui s’est dissocié des États-Unis et leurs alliés européens et royaux. Il a fallu l’intervention russe en Syrie en septembre dernier pour pousser Washington à effectuer des raids aériens plus que symboliques contre Daesh. Avant, les Etats-Unis voulaient éviter de tuer trop de combattants de Daesh dans l’espoir qu’il en resterait suffisamment pour rejoindre les troupes jihadistes approuvés par les États-Unis lorsque cela commencerait à sentir le roussi pour Daech. (Al-Nosra a changé de nom et s’est dissocié d’Al-Qaïda – avec la bénédiction de la direction d’Al-Qaïda au Pakistan – afin de mieux se fondre dans les feuilles de paie des autres troupes djihadistes de l’Occident.)

« Le renseignement militaire US a clairement prévu la montée imminente de Daesh, »

Nul besoin de croire Donald Trump sur parole lorsqu’il dit qu’Obama et Clinton ont été « les joueurs les plus précieux » de Daech. Le service de renseignement de l’armée US (DIA) était arrivé à la même conclusion, dès 2012. Le rapport des barbouzes militaires, déclassifié l’année dernière, montre que le DIA avait averti que « les pays occidentaux, du Golfe et la Turquie [qui] soutiennent l’opposition [syrienne] » croient « à la possibilité d’établir une principauté salafiste déclarée ou non dans l’est de la Syrie (Hasaka et Der Zor), ce qui est exactement ce que les puissances qui soutiennent l’opposition veulent, afin d’isoler le régime syrien. »

Le DIA était alarmé que

« … La détérioration de la situation a des conséquences désastreuses en Irak et ce sont les suivantes :

« Une situation idéale est créée pour AQI [Al-Qaïda en Irak, devenu Daech] pour retourner à ses anciens bastions à Mossoul et Ramadi, et fournira un élan renouvelé en vertu de la présomption d’unification du djihad parmi les sunnites en Irak et Syrie, et le reste des Sunnites du monde arabe contre ce qu’ils considèrent comme leurs ennemis, les dissidents [c’est-à-dire les musulmans chiites]. AQI pourrait également déclarer un État islamique par son union avec d’autres organisations terroristes en Irak et en Syrie, ce qui poserait un grave à l’unification de l’Irak et la protection de son territoire ».

Ainsi, un an après qu’Obama et ses amis européens et arabes aient renversé Kadhafi et déplacé leur guerre par procuration de changement de régime vers la Syrie, le renseignement militaire US a clairement vu la montée imminente de Daech – et que « c’est exactement » ce que « l’Occident, les pays du Golfe et la Turquie … veulent, pour isoler le régime syrien »,

Oui, Obama a créé Daech, avec l’aide enthousiaste de Hillary Clinton, et il soutient encore al-Nosra, l’ex-filiale d’Al-Qaïda, qui a vu le jour grâce à Jimmy Carter et Zbigniew Brzezinski. Au fil du temps, les jihadistes sont devenus indispensables à la politique impérialiste des Etats-Unis, mais surtout depuis la défaite de George W. Bush en Irak, qui a rendue l’opinion publique états-unienne réticente aux guerres « stupides » – ce qui, dans le jargon d’Obama, signifie des guerres dans lesquelles un grand nombre de soldats US meurent. Les guerres par procuration sont idéales – « intelligentes », parce que seuls meurent les Arabes et les Africains et tous ceux dont les états-uniens n’ont jamais entendu parler. La Libye n’était même pas une guerre, selon Obama, car aucun soldat US n’y a péri.

« Les djihadistes sont devenus indispensables à la politique impérialiste des Etats-Unis.  »

La vérité sur Daech et l’administration Obama est tellement évidente que même Donald Trump a une vague idée de ce qui s’est passé en Syrie et en Libye. Mais l’enfant-gâté blanc nationaliste milliardaire de Queens est incapable de placer la connexion Obama / Clinton / Daech dans le contexte historique de la politique impérialiste des États-Unis. Malheureusement, la plupart des « libéraux » et beaucoup trop de « progressistes » (y compris les noirs) sont atteints de la même maladie que Trump : le chauvinisme impérial extrême – qui est pratiquement inséparable du suprématisme blanc. Le chauvinisme impérial extrême permet aux États-uniens d’envoyer à la Maison Blanche des personnes qui méritent d’être envoyés à la potence ou devant un peloton d’exécution (après un procès, bien sûr). Il permet aux États-uniens qui se disent « de gauche » de reculer d’horreur devant Donald Trump (qui, à notre connaissance, n’a tué personne, et qui dit qu’il ne se livrerait à aucun changement de régime s’il était Président), tout en votant pour une femme dont la carrière est couverte du sang de centaines de milliers de personnes au Moyen-Orient et dans la corne de l’Afrique, et dont le mari a mis en branle un génocide qui a coûté la vie à six millions de personnes en République Démocratique du Congo.

Un candidat, Trump, ressemble plus au feu gouverneur de l’Alabama, George Wallace, qui prônait la négociation en matière de politique étrangère. L’autre, Clinton, est une maniaque génocidaire, dont les crimes en tant que Présidente seront à l’échelle hitlérienne. [1 point Godwin – NdT]

Plus effrayant que Clinton ou Trump est l’absence d’aversion viscérale des États-uniens pour le génocide (des peuples non blancs). A moins d’être vert ou d’une nuance de rouge, le génocide n’est même pas un enjeu électoral.

Glen Ford

Traduction par VD pour le Grand Soir

___________________________________________________

Donc, pour Oblabla il n’y a pas eu de guerre en Lybie en 2011 tout simplement parce qu’il n’y a eu aucun soldat mort US !

O soldat mort ; C’est pas une guerre, y’a pas de guerre…

=*=

Plus effrayant que Clinton ou Trump est l’absence d’aversion viscérale des États-uniens pour le génocide (des peuples non blancs). A moins d’être vert ou d’une nuance de rouge, le génocide n’est même pas un enjeu électoral.

C’est effrayant, certes, mais tout à fait logique car la « civilisation américaine » porte en elle la genèse d’un crime contre l’humanité par le génocide du monde non-chrétien

« …pour envahir, traquer, capturer, vaincre et subjuguer tous les Sarrasins, païens et autres ennemis du Christ où qu’ils soient et de réduire leur personnes en esclavage perpétuel… »

Extrait de la Bulle Pontificale Romanus Pontifex, autorisant la conquête et le génocide  du monde non-chétien (1455)

Texte des Bulles en question = https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/01/29/les-bulles-de-la-discorde/

Et ici comme nous savons pourquoi le « génocide » n’est surtout pas un enjeu électoral ;

Page 13 et 14 de la traduction partielle en français faite par Résistance71 de « Murder By Decree » le contre-rapport de la Commission Vérité & Réconciliation dont la version PDF est disponible ici sous l’intitulé MEURTRE PAR DÉCRET – Le crime du génocide au Canada

Le problème de l’intentionnalité et le cas exceptionnel de crime de groupe

 Le gouvernement canadien et les églises, comme toutes les parties prenantes prises au piège de leur propre crime, ont fait confiance au vide juridique inséré dans la section 2 de la convention sur le génocide de l’ONU qui stipule que le génocide est l’intention de commettre le crime, pas le crime lui-même. Ce vide a permis à des régimes coupables de génocide, d’échapper aux poursuites en justice, ceci inclut le Canada, car il est presque impossible de découvrir une intention spécifique derrière tout un barrage d’actions historiques commises par un état.

 […] Ainsi, la définition originale de Michael Lemkin du génocide ne faisait aucune mention de “l’intentionnalité” en regard du crime. Pour lui, l’intention n’était pas le facteur, le génocide était simplement une action, “la destruction d’un groupe” et cet acte de destruction en lui-même démontrait et impliquait l’intention de commettre un crime simplement parce que bien des personnes y participaient de manière consistance avec un résultat meurtrier évident.

[…] A la fois les gouvernements canadien et américain travaillèrent d’arrache-pied pour faire réviser la définition originale de Lemkin afin de se protéger eux-mêmes de toute inculpation quant à leurs propres crimes de guerre domestiques. Ils accomplirent cela principalement en insérant la phrase suivante dans la version écrite de la définition du génocide:

“Le génocide veut dire l’intention de détruire en totalité ou en partie, tout groupe national, ethnique, racial ou religieux…”

Bref, le génocide fut retranscrit comme étant non pas une action, mais une intention une position absurde tout autant que légalement insupportable, que d’affirmer que lorsqu’un homme tue quelqu’un puis le vole, le crime n’a pas été le meurtre en lui-même mais l’intention de l’homme de tuer. Cette redéfinition auto-gratifiante fut adoptée dans la mouture finale de la Convention sur le Crime de Génocide de l’ONU en 1948. Depuis ce temps, les gouvernements et les églises impliqués dans l’acte de génocide se sont lourdement reposés sur cette “pirouette légale intentionnelle” comme barrière de sécurité contre leur propre mise en accusation, spécifiquement en Amérique du Nord (Canada, États-Unis, Mexique).

[…] Faisant écho du précédent établi au procès de Nuremberg, il n’est pas aujourd’hui nécessaire de prouver l’intentionnalité derrière le génocide canadien, car de par sa nature même, un tel crime a pour intention d’éliminer un peuple indigène non-assimilable. Ce crime n’a pas émergé d’actes isolés perpétrés par des individus esseulés (NdT: des “moutons noirs” du système), mais bien plutôt de programmes bien planifiés et de leurs idéologies sous-jacentes qui sont basiques au Canada chrétien. De fait, quelque crime de groupes que ce soit prouve sa propre intentionnalité et peut, doit être poursuivi en justice sur cette base.

=*=

C’est la clef contre l’empire… Le retour à la terre. Priver l’empire de son territoire usurpé au gré de la loi canonique raciste et destructrice, c’est le rendre impuissant. Retirer le territoire à un empire, c’est l’effondrer sans espoir de retour.

Les Amérindiens ont ce pouvoir légal et nous devons les soutenir. Là est la clef du succès, nous l’avons dit et le répèterons sans cesse. A cet effet, la résurgence indigène est en train de prendre actuellement une autre dimension…

— Résistance 71 —

Nous pouvons ici et maintenant, interconnectés, main dans la main avec les Natifs du Monde, nous, les colons repentis de la Terre, les occidentaux affranchis de l’idéologie coloniale initier un nouveau paradigme et pour le moins impulser, de notre vivant, la poussée primordiale…

Après Steven Newcomb  ; La source biblique du colonialisme occidental… Par Steven Newcomb

Mohawk Nation News appelle tout le monde à se tenir « Debout comme une pierre » (traduction & publication R71)

Tout le monde se tient debout comme une pierre à Standing rock. La création nous rappelle de notre instruction originelle en tant qu’êtres humains lorsque nous fûmes placés ici. Nos instructions sont de survivre et de co-exister avec la Nature en tant que frères et sœurs sur notre terre-mère. Nous nous dressons ensemble où que ce soit dans le monde contre l’entreprise, qui n’est pas humaine et qui a plus de droits que les êtres humains et le monde naturel !

En 1917, lorsque le peuple de Russie en a eu assez et s’est dressé en protestation contre l’entreprise, le tsar Nicolas II envoya la police pour attaquer le peuple. Après quelques mois, la police a dit “Nous faisons partie du peuple” et elle le rejoignit, puis l’armée rejoignit également le peuple et ils tuèrent le tsar (entreprise corporatiste)

Le peuple se dresse fortement à Standing Rock, La police l’affame, stoppant les apports en ravitaillement de nourriture, d’eau, de nécessités de base et menace notre liberté. Le temps viendra où la police réalisera qu’elle fait partie du peuple, cela signalera la fin de l’entreprise coloniale corporatrice et nous retrouverons la paix ici sur l’Île de la Grande Tortue.

Thahoketoteh chante au sujet de la rébellion: “I speak to you now, proud and brave, remembering the lessons my ancestor gave. About acknowledgement and respect, and the four races as they intersect. … Power to the people, real people. Power to the people, all people. Power to the people, onkwe’hon:weh”.

Disons leur ce que nous pensons :

Energy East Pipeline Ltd. [EEPL] and Energy East Pipeline Ltd. [EEPL]; 517 Tenth Avenue SW, Calgary, Alberta, T2R 0A8;

National Energy Board, Marc-Andre Plouffe, Montreal Office, 505 De Maisonneuve Blvd., West, Suite 230, Montreal, Québec H3A 3C2;

Montreal Mayor Denis Coderre, City Hall, 275 Notre Dame St. E., Montreal QC H2Y 1C8, 514-872-3101 Fax 514-872-4059; Hon. Justin Trudeau,

Prime minister, Parliament of Canada
Ottawa, Ontario K1A 0A9 [email]; Carolyn Bennett,

Minister Aboriginal Affairs and Northern Development Canada,
10 Wellington, Ottawa, Ontario
K1A 0H4 [email]; Governor General, Rideau Hall, 1 Sussex Drive, Ottawa, Ontario K1A 0A1 [email]; Queen Elizabeth, Buckingham Palace +44 303 123 7300;

Band & Tribal Councils and sell-outs that are cooperating with pipeline companies;

ENERGY TRANSFER PARTNERS OF HOUSTON http://energytransfer.com/contact_us.aspx

~~~~

Dans les mots de Zénon, j’écris mon nom !

Nos vies ne doivent plus jamais entrer dans leurs urnes…

Tout simplement debout comme une pierre, fort comme un roc…

AUX COLONS REPENTIS DE LA TERRE

Aux occidentaux affranchis de l’idéologie coloniale ;

Et en dépossession volontaire ;

Et en récusation de la Doctrine Chrétienne de la Découverte ;

Faisons tomber l’Empire en phase métamorphique, celle offerte par l’embryon de l’empire chinois latent.

Tout comme Zénon nous appelle à ne plus consentir et à ne plus rien accepter en notre nom ;

Nous le savons : les puissants ne tiennent leur autorité que par la somme des pouvoirs que nous acceptons de leur concéder. D’abord par le vote, lequel ne fait qu’entretenir aux yeux du bon peuple l’illusion démocratique par le biais de la fausse alternance. Le « suffrage universel » est un leurre : tous les prétendants aux mandats publics sont cooptés au sein des écoles et autres think-tanks à la solde néolibérale. De fait, voter revient à légitimer les décisions d’une caste politicienne de métier, dont la collusion d’intérêts, entre eux ainsi qu’avec les pontes de l’industrie et de la finance, n’est que trop flagrante. Quelles que soient leur résultat, les élections ne visent jamais qu’à assurer les différentes sphères d’influence que surtout, rien ne changera.

Texte intégral de Zénon « En notre nom » version pdf = https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2016/11/ennotrenomzenon0720161.pdf

Plus aucun mensonge, plus aucune folie, nos vies valent mieux que leurs profits.

Enlevons le voile qui nous couvre les yeux, et regardons-nous, reconnaissons-nous et agissons, ensemble, côte à côte, colons repentis, Natifs, Indigènes, Autochtones.

Et pour vous convaincre que nous pouvons agir en ce sens, je relaye ci-dessous et dans son entier l’article de Steven Newcomb que traduit et publie Résistance71 ;

Résistance au colonialisme: Sioux Standing Rock contre le viol de leurs terres ancestrales au nom du sacro-saint pétrole

 La nation Sioux Standing Rock contre l’oléoduc

 Steven Newcomb |  23 août 2016 |  url de l’article original : http://indiancountrytodaymedianetwork.com/2016/08/23/standing-rock-sioux-nation-vs-pipeline

Mon amie Navajo Valerie Taliman a écrit un excellent article au sujet du blocage en cours de l’oléoduc du Dakota Access et la récente arrestation du président de l’association contre l’oléoduc Dave Archambault II de la nation Sioux Standing Rock: Standing Rock Sioux Nation at the pipeline protest.

Lorsque j’ai vu l’info de son arrestation, cela m’a fait penser à quelque chose que notre grand leader Shawnee Tecumseh avait dit durant une audience avec le peuple natif:

“Le Grand Esprit dans sa sagesse vous a placé ici et vous a donné cette terre, à vous et à vos enfants pour que vous la défendiez. Mais hélas ! la race qui s’en vient, comme un grand serpent, vous enserre de plus en plus dans ses anneaux.”

Au sujet de l’oléoduc, Archambault dit : “Nous ne voulons pas de ce serpent noir au sein des frontières de notre traité.” Continuant : “Nous devons stopper cet oléoduc qui menace notre eau. Nous l’avons dit encore et encore que nous n’en voulons pas ici. Nous voulons que le corps du génie de l’armée honore les mêmes droits et les mêmes protections qui furent accordés aux autres, des droits qui ne nous furent jamais accordés concernant nos territoires. Nous demandons un arrêt de la construction de cet oléoduc et que celui-ci soit maintenu en dehors des frontières de notre traité.

Cette proposition d’oléoduc va transporter des millions de barils de pétrole brut. Il suffit d’une seule fuite et une quantité massive d’hydrocarbures va empoisonner les eaux sacrées de la nation Sioux Standing Rock par sa toxicité. Les Hunkpapa Standing Rock savent que l’eau est la base fondamentale de la vie et doit être traitée avec le plus grand des respects.

Mlle Taliman dit que le conflit se situe en “territoire Hunkpapa près de Cannon Ball”. En fait, tout en arrive à savoir: à qui appartient ce territoire ? Quelles valeurs doivent prévaloir sur ce territoire ? Les valeurs de l’empire américain ? ou les valeurs spirituelles et écologiques des nations originelles comme celles de la nation Sioux Standing Rock ?

Article connexe sur le rachat de la Louisiane à la France et la doctrine chrétienne de la « découverte »:

https://resistance71.wordpress.com/2014/03/12/france-et-colonialisme-quand-une-boutade-entre-obama-et-hollande-remet-la-doctrine-chretienne-de-la-decouverte-sur-la-table/

La nation Hunkpapa, qui inclut les Sioux Standing Rock, fait partie du plus vaste Oceti Sakowin ou conseil des sept feux de la nation Teton, parfois connue sous le nom de “Grande Nation Sioux”. Les États-Unis regardent la totalité géographique de la zone Dakota, Lakota et Nakota (Oceti Sakowin) et leur territoire comme partie du territoire national des États-Unis.

Les États-Unis se voient comme une nation qui possède le territoire des nations natives originelles “avec pleine souveraineté et dominion” et comme l’a dit la juge Sandra Day O’Conner de la cour suprême des États-Unis en 1988 dans l’affaire Lyng v. Northwest Indian Cemetery Protective Association en ce qui concerne la valeur spirituelle de la place des nations originelles sur la terre: “Quelques soient les droits qu’ont les Indiens d’utiliser l’endroit, ceux-ci quoi qu’il en soit, n’empêche pas le gouvernement d’utiliser ce qui est, après tout, sa terre.

L’argument du gouvernement, ceci incluant également le corps du génie de l’armée, peut faire ce qu’il veut sur une terre qu’il affirme être le territoire national des États-Unis parce que prendre de telles décisions lourdes de conséquences est une prérogative de la “souveraineté nationale” américaine, qui va au-delà de la “souveraineté tribale”. Dans son livre “Captives of Sovereignty”, Jonathan Havercroft liste un bon nombre de philosophes de la politique qui ont conclu qu’une telle “souveraineté” est une “forme injuste de domination qui limite la liberté humaine.

On doit ici refaire un peu d’histoire: La France, par voie du traité de vente de la Louisiane en 1803, est dite avoir transféré aux États-Unis les droits que la France affirmait sur cette très vaste zone (NdT: le territoire de la “Louisiane” s’étendait bien au nord et dans toutes les directions, jusqu’aux montagnes rocheuses…)

La France déclara dans ce traité de cession de terre qu’elle “cédait aux États-Unis, au nom de la République Française, à perpétuité et en pleine souveraineté, le dit territoire avec tous ses droits, privilèges et prérogatives.”

Cette zone inclut le territoire de l’Oceti Sakowin, dont Standing Rock, qui est maintenant dressé contre l’affirmation par les Etats-Unis d’un droit d’ascendance et de domination en relation à la terre. La décision de l’affaire Johnson contre M’Intosh de 1823, qui est vue comme la pierre angulaire de la loi foncière des États-Unis, appelle ceci “le pouvoir de donner la terre pourtant toujours en possession des Indiens.” Étendez cela au pouvoir de donner la permission à des projets comme ceux du Dakota Access Pipeline, un projet d’investissement de 3,7 milliards de dollars.

Une fois que la France eut prétendûment cédé aux États-Unis une zone considérée inclusive des territoires d’Oceti Sakowin, les Etats-Unis ont alors considéré qu’ils avaient le droit de clamer la “souveraineté”, et par là-même une domination injuste, sur le territoire et les ressources inhérentes d’Oceti Sakowin et ce comme étant “le territoire des États-Unis” sur la base de la doctrine chrétienne de la découverte et de la domination.

Le président Thomas Jefferson lui, considérait le territoire de l’achat de la Louisiane comme étant principalement espagnol d’origine, car possession coloniale sur un continent entier clamé par l’Espagne. La couronne espagnole est dite avoir eu possession du territoire de la Louisiane de 1762 à 1800, territoire qui fut ensuite rétrocédé à la France. Nous parlons d’une période d’environ 40 ans sous la couronne d’Espagne, fondée sur le don du pape Alexandre VI (Rodrigo Borgia) à la couronne de Castille de terres “non-chrétiennes découvertes et à découvrir.

Ce à quoi le président Archambault II et la nation Sioux Standing Rock doivent maintenant faire face est, en d’autres termes, un système de langage de la domination qui est maintenant utilisé par les États-Unis. Le système de langage remonte à l’affirmation des Français sur le continent, ainsi que celle des Espagnols basées sur la fondation de documents pontificaux émis par des papes au XVème siècle.

Le différent au sujet de l’oléoduc est un conflit causé en 2016 par la tradition occidentale de la chrétienté de dominer ces nations et ces peuples considérés être “païens” et “infidèles”. L’Oceti Sakowin est une nation originellement libre et indépendante. Elle est une des nations que le juge de la cour suprême Marshall caractérisa dans le rendu de l’affaire Johnson vs M’Intosh comme “indépendante de fait” dans le territoire de la Louisiane.

Mais, comme le fit remarquer un autre juge de la cour suprême, Joseph Story, du point de vue du monde chrétien, les Amérindiens étaient vus comme “des animaux brutaux” et n’étaient pas “permis” de demeurer des nations libres et indépendantes. “En tant qu’infidèles, païens et sauvages, les Indiens ne sont pas autorisés à posséder les prérogatives (supériorités) appartenant aux nations absolues, souveraines et indépendantes.”

Ce raisonnement préalable religieux au sujet des “païens et infidèles” démontré dans cette citation du juge Story, est la base sur laquelle se fonde le gouvernement des États-Unis et son corps du génie militaire pour affirmer maintenant un droit supérieur sur le territoire et les eaux de la nation Oceti Sakowin. L’histoire du système de référence qui est utilisé contre la nation Sioux Standing Rock peut être tracée à la mentalité même de la chrétienté.

Cette mentalité a clamé que le “peuple chrétien” (comme cité dans Johnson contre M’Intosh) a le droit divin de “diminuer” et de “soumettre” les nations non-chrétiennes “païennes” et “barbares” et de les forcer sous un système de domination prévalent “chrétien” et “humain”. Dans ce cas, ce système, par euphémisme, est appelé la “civilisation américaine”. C’est ce que Tecumseh appela “un énorme serpent” et il a un appétit insatiable pour le pétrole…

____________________________________________________________

C’est la clef contre l’empire… Le retour à la terre. Priver l’empire de son territoire usurpé au gré de la loi canonique raciste et destructrice, c’est le rendre impuissant. Retirer le territoire à un empire, c’est l’effondrer sans espoir de retour.

Les Amérindiens ont ce pouvoir légal et nous devons les soutenir. Là est la clef du succès, nous l’avons dit et le répèterons sans cesse. A cet effet, la résurgence indigène est en train de prendre actuellement une autre dimension…

— Résistance 71 —

Je vous ai expliqué dans ce billet que la « civilisation américaine » avait servi de modèle à Adolf Hitler lui-même dans la mise en œuvre d’une solution finale à échelle industrielle et dans celui-ci les conséquences de notre complicité passive jusqu’à aujourd’hui.

Une occasion nous est donnée de nous unir et de nous organiser autour d’un projet commun ; Un changement de paradigme.

Ici et Maintenant, interconnectés, et d’où nous sommes nous pouvons impulser la poussée primordiale ;

Aux générations futures de consolider cette initiative et de la faire vivre au-delà des mots dans l’espace et le temps…

JBL1960

Source de l’image = 1wallpaper.net

Changement de coquille en vue !

Oh pétard ! Affutons nos idées car ça va être à nous de jouer !

Et il va falloir la jouer fine, parce que le Bernard il est super entrainé

Je me permet de vous conseiller la lecture de ce billet = Le Futur est proche car j’ai essayé de décrire le processus qui devrait nous conduire vers un changement de paradigme, avant que le cœur de l’Empire se transfère dans une plus grande « coquille » ; Celle offerte par l’embryon de l’Empire chinois latent…

Prise de conscience individuelle => prise de conscience collective => boycott et organisation parallèle => désobéissance civile => réorganisation politico-sociale => changement de paradigme

Si, de plus en plus de gens sont en train de passer en phase de contestation, ils n’ont pas encore une vision panoramique de l’affaire, ni une conscience politique pour le faire dans l’action radicale du changement de paradigme politique. Plus que jamais l’information et la pratique servant à montrer aux gens qu’il faut nécessairement sortir du système pour créer (sans rien avoir à inventer), sachant que quasiment tout a été dit et fait dans le passé, suffit de savoir où se trouve l’info, en prendre connaissance, la divulguer au plus large et l’adapter au monde moderne dans la pratique. L’action révolutionnaire n’est qu’un retour à la matrice sociale originelle, celles du communisme primordial qui fait partie de la nature (sociale) humaine. Le mot « révolution » implique un mouvement cyclique rotatif, jusqu’ici, dans l’histoire, les forces révolutionnaires n’ont que peu de fois essayé de renouer avec la matrice sociale primordiale, au moment de conclure, là est à notre sens toute la subtilité, il faut être capable de « sortir », de désaxer le mouvement politique hors du moule pour retourner dans un cycle vertueux, qui se situe dans un cercle tangent ; Si on n’y arrive pas alors le système, dernièrement, depuis 1789 et la révolution incomplète, le capitalisme, happera de nouveau le mouvement politique et le phagocytera. Lorsque la société dans sa totalité passe dans le cercle sociétal vertueux tangent (la société anarchiste), sa trajectoire quitte la circularité et devient plus linéaire, carrément linéaire même s’étendant sur un axe progressiste infini. Nous pensons que l’État et les institutions, la division politique de la société est ce qui incurve la trajectoire de la société humaine et plus ces contraintes sont fortes et plus on retourne en rond, jusqu’à ce qu’une nouvelle fois, après une période de temps Ω, les conditions soient réunis pour sortir du cercle et « prendre la tangente ». Il est possible de sortir en tout point du cercle pourvu que les conditions qualitatives et quantitatives de sortie soient réalisées.

Nous devons prendre la tangente à l’instant T et pour moi c’est au moment ou le Bernard l’Hermite changera de coquille parce que celle qu’il habite est trop petite – Oui c’est nous sa vieille coquille, le Bernard il est chez lui partout chez nous vu comment y nous la met en permanence – Alors c’est pas que le temps presse, non c’est juste que ça urge, un peu tout de même et alors que notre futur pourrait être si simple

▼▼▼▼

Organismes Génétiquement Modifiés pour un contrôle totalitaire planétaire

Ou la métamorphose chinoise de l’empire anglo-américain

 Résistance 71| 26 août 2016 | Url de l’article : https://resistance71.wordpress.com/2016/08/26/organismes-genetiquement-modifies-pour-un-controle-totalitaire-planetaire/

 “Si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez les nations ;

si vous contrôlez la nourriture, vous contrôlez les peuples.”

    ~ Henry Kissinger ~

 

 “Nous possédons environ 50% de la richesse mondiale, mais nous ne représentons que 6,3% de la population… Notre véritable tâche dans la période à venir est de mettre en place un système de relation qui nous permettra de maintenir cette position de disparité sans détriment à notre sécurité nationale. Pour ce faire nous devrons nous départir de tout sentimentalisme et de tout rêve éveillé et nous devrons concentrer toute notre attention sur nos objectifs nationaux. Nous ne devons pas nous tromper et penser que nous pouvons nous permettre aujourd’hui le luxe de l’altruisme et de faire bénéficier le monde.”

~ George Kennan, planificateur en chef du ministère des affaires étrangères des États-Unis, 1948 ~

 

“En fait, l’histoire des OGM est celle de l’évolution du pouvoir aux mains d’une élite déterminée quel qu’en soit le prix, à amener le monde sous sa coupe.”

~ F. William Engdahl ~

=*=

Les choses ces derniers mois, se sont particulièrement accélérées en faveur de l’oligarchie mondialiste en quête d’avènement de son Nouvel Ordre Mondial fasciste supra-national ; de sa grille de contrôle gérée via la structure (provisoire) existante de l’ONU et de l’OTAN, pour une fusion des états impérialistes (USA, UE et affiliés) avec la grande entreprise transnationale (industrielle et financière), remplissant ainsi la pure définition du fascisme édictée par Mussolini.

Nous avons publié en détail le cheminement de la doctrine eugéniste depuis plus d’un siècle à plusieurs reprises et surtout à l’occasion de cet exposé (publié en premier lieu sur le blog du “Gaulois Déchaîné” en Avril 2010): “L’élite globaliste, l’eugénisme et le contrôle des populations”. Cet article fournit un grand nombre de détails et nous encourageons nos lecteurs à lire ou relire cette analyse pour mieux comprendre ce qui suit. Nous n’entrerons plus ici dans les détails, mais dans le vif du sujet.

La génétique est le nouveau terme de l’eugénisme et il devrait-être alarmant pour tout le monde de voir que ce secteur particulier de la science est totalement sous contrôle d’une clique de milliardaires qui jouent en ce moment au très dangereux jeu de l’apprenti sorcier. Que des Rockefeller, Bill Gates, et autres fondations, banques et grosses entreprises industrielles de l’agro-business et de la chimie, issues des crimes de capitalistes monopolistes forcenés au fil du temps, puissent contrôler le patrimoine génétique de la planète, devrait être quelque chose placardé en une de tous les journaux possibles et imaginables, les peuples demandant de sérieux comptes à ces psychopathes mégalomaniaques aux mains sales et… bien trop libres.

L’eugénisme, domaine appliquée de “l’amélioration génétique de l’espèce humaine et le contrôle de la population” (sous des critères le plus souvent totalement arbitraires édictés par une pseudo-élite qui a acheté la science pas à pas depuis le début du XXe siècle) n’est pas une chose récente. Il a toujours existé depuis qu’une soi-disant élite (auto-proclamée) sévit, mais il a pris un essor particulier depuis la seconde moitié du XIXe siècle et l’avènement du darwinisme-social mâtiné de malthusianisme, deux doctrines pseudo-scientifiques fondamentalement erronées.

Ainsi donc, au travers de la recherche génétique s’est établi un nouveau dogme de “perfectionnement” du vivant dans l’intérêt particulier du plus petit nombre.

Dans cette course effrénée au contrôle du vivant par sa génétique, course au profit et par delà, à la main mise sur les ressources alimentaires de l’humanité pour une mise sous tutelle des plus totalitaires du vaste nombre, l’empire hégémonique qui a émergé de la seconde guerre mondiale pour devenir l’empire anglo-américain, pesant sur le terrain de tout son poids coercitif pour ses maîtres banquiers de la City de Londres et de sa banque d’Angletrre/Vatican, est en train de fusionner avec son modèle structurel de contrôle: la Chine, supposée “communiste”, marxiste et donc capitaliste d’état.

L’empire donne accès à la Chine à de vastes zones géographiques d’exploitation minière, énergétique (1er élément de la doctrine Rockefeller/Kissinger) en Afrique et au Canada par exemple et maintenant met en place une convergence d’intérêt sur le contrôle des ressources alimentaires chimériques et mortifères que sont les OGM.

Les Fondations Rockefeller, Gates, Carnegie, Ford possèdent des stocks de graines naturelles planqués dans des dépôts en zones froides et de gros investissements dans les géants des OGM, de la chimie et de l’agro-business tels Monsanto, Dow Chemical, Dupont de Nemours et viennent de permettre une collaboration avec la Chine, dont la vaste entreprise capitaliste d’état China Chem, vient d’acquérir en début d’année, le géant suisse des OGM: Syngenta pour plus de 43 milliards de dollars.

Tout comme l’industrie de l’énergie pétrolière et gazière est partagée entre quatre cavaliers de l’apocalypse (Exxon-Mobil, Chevron-Texaco, intérêts Rockefeller, BP-Amoco, Rockefeller/Rothschild et Royal Dutch-Shell, intérêts Rothschild), l’apocalypse des OGM possède aussi ses quatre cavaliers de la désolation:

  • Monsanto de St Louis dans le Missouri est le leader mondial des semences génétiquement modifiées et producteur du poison herbicide universellement répandu dans le monde, le glyphosate, appelé commercialement le RoundUp. Le PDG de Monsanto a établi une stratégie globale en 1999 qui est de fusionner les trois plus grosses industries au monde: l’agriculture, l’alimentaire et la chimie, qui jusque là opérait en trois entités séparées. Monsanto, fondée en 1901, manufacturier de produits chimiques comme l’acide sulfurique à échelle industrielle, a produit la quasi totalité des Polychlorinated Biphenyls ou PCBs, responsables de dégâts cérébraux multiples, d’infirmités de naissance et de cancers. Bardé de ces exploits criminels, comme son association dans la productin du tristement célèbre “Agent Orange”, défoliant utilisé durant la guerre du Vietnam, Monsanto est entré dans l’ère de la transformation génétique et se moque comme d’une guigne de la santé humaine et publique…
  • DuPont (de Nemours) Pioneer Hi-Bred International Inc. a émergé à la fin des années 1990 dans le monde de la génétique. DuPont à cet effet, fusionna avec un protégé des Rockefeller: Pioneer Hi-Bred, fondé dans les années 1930 par Henry Wallace, qui devint un collaborateur des Rockefeller et leur fondation dans la criminelle “révolution verte” des années 1960. Pioneer Hi-Bred fut racheté par DuPont (Delaware) en 1999. A cette époque, Pioneer Hi-Bred était propriétaire de la plus grande banque de graines au monde. L’entreprise se spécialisait dans les graines de maïs. Pioneer s’engagea dans la recherche génétique dans les années 1980. Dès 1999, DuPont créa un complexe industriel chimique de graines investissant dans la recherche génétique.
  • Dow AgroSciences est le 3ème géant de la génétique, conglomérat à la valeur de 3,5 milliards de dollars actif dans 66 pays du monde. Créé en 1997 après l’achat par Dow Chemical du labo pharmaceutique Dow Elanco. Dow Chemical est la seconde industrie chimique au monde au chiffre d’affaire modial de 24 milliards de dollars (chiffre du début des années 2000) et opérant dans 168 pays.
    A l’instar de ses alliés dans le crime planétaire Monsanto et DuPont, Dow possède une triste réputation en ce qui concerne la santé publique. Dow est le responsable de nombreuses pollutions et intoxications à la dioxine, un des pires composants chimiques jamais utilisé pas l’Homme. La dioxine est présente en grande quantité dans l’agent orange (défoliant) utilisé en quantité industrielle lors de la guerre du Vietnam. Dow est à l’origine de la création du napalm, utilisé à profusion contre des populations civiles au Vietnam et pour la première fois dans l’histoire dans le bombardement de la ville de Royan en France par les alliés (et oui) en 1945 (cf le témoignage de l’historien Howard Zinn qui fut un des personnels navigant des bombardiers durant la guerre en mission au dessus de la ville..).
    Dow AgroSciences a pour mission avec les OGM de “protéger les cultures de manière innovative, ainsi que les semences et d’apporter des solutions biotechnologiques au service de la croissance de la population mondiale…
  • Enfin, le 4ème cavalier de l’apocalypse génétique est le géant suisse de Bâle Syngenta, qui s’est développé à partir de la fusion en 2000 des divisions agricoles de la firme Novartis et d’AstraZeneca, pour devenir un complexe agro-chimique de 7 milliards de dollars. En 2005, Syngenta était la plus grosse entreprise agrochimique et la 3ème entreprise semencière au monde. Bien que basée en Suisse, Syngenta était en bien des aspects comtrôlée depuis le Royaume-Uni, son PDG et ses directeurs exécutifs venant de ce pays. Syngenta est devenue tristement célèbre suite à l’affaire en 2004 du maïs génétiquement modifié Bt-176, qui fut inventé pour produire une toxine du Bacille thuringiensis (Bt), avéré mortel pour bien des insectes (dont les abeilles). Le maïs Syngenta Bt-176 fut responsable de la contamination de bétail en Allemagne à partir de 1997. Une longue procédure judicaire s’en est suivie.
    En 2005, Syngenta commença à développer des semences dites “terminator”, empêchant les agriculteurs de collecter les graines pour semences alors que celles-ci s’auto-détruisaient par induction génétique. Syngenta est impliqué dans la production OGM des riz dits “riz dorés” et Syngenta siège comme membre consultant du Consultative Group on International Agricultural Research (CGIAR).
    [Source : “Seeds of Destruction”, F. William Engdahl, Global Research, 2007]

En mars 2016 donc, China Chem a acheté Syngenta pour un peu plus de 40 milliards de dollars… La Chine est donc entrée de plein pied dans la production et le contrôle des OGM en devenant propriétaire du second semencier OGM au monde, d’aucuns disent aujourd’hui, le premier.

Ainsi, l’industrie des OGM, contrôlée mondialement par quelques entreprises multi-milliardaires, œuvrant la main dans la main avec leurs commanditaires tout aussi milliardaires des fondations de tout poil, et maintenant de l’entreprise capitaliste d’état chinoise China Chem/Syngenta, a pour mission eugéniste extrême, le contrôle de la population mondiale, par l’orchestration de famines, le pouvoir de décision du plus petit nombre de qui mangera et qui ne mangera pas, c’est à dire de qui vivra et qui mourra. De ceux qui seront autorisés à vivre, ce ne sera que pour remplir les fonctions assignés par les “maîtres” de céant et au prix d’une lente agonie dûe aux ingestions répétées de produits génétiquement modifiées hautement toxiques et carcinogènes à terme. Ceci est un autre sujet, mais il est intéressant de noter la courbe exponentielle galopante de la pandémie mondiale de cancers en relation avec la malbouffe générée par l’agro-business dopé aux OGM.

Si nous devions gérer le danger de l’intérieur du monde occidental en mettant sous pression les géants criminels de l’agro-génétiques les plus connus, aujourd ‘hui donc, un des cavaliers de l’apocalypse OGM est chinois avec Syngenta, c’est à dire que cela échappe totalement au relatif contrôle encore en possession des peuples occidentaux en la matière. Une fois les traités criminels oligarchiques et monopolistes transatlantique et transpacifique signés et mis en application, China Chem-Syngenta et Monsanto vont inonder de plus belle et sans restriction désormais, le marché mondial de leurs saloperies transgéniques mortifères, sans que nous n’ayons plus aucun recours légal tant les corporations dicteront leur loi dans les tribunaux administratifs prévus à cet effet et contrôlés par elles-mêmes, éradiquant de facto tout pouvoir légal des états-nations devenus définitivement obsolètes.

Pour terminer cette analyse des plus alarmantes s’il en est, laissons la parole à l’excellent William Engdahl qui écrivait en 2007 déjà :

La poursuite sans relâche du contrôle global sur le pétrole a été la marque de fabrique du gouvernement Bush-Cheney. Peu ont réalisé que la poursuite du second objectif de la doctrine Kissinger, le contrôle sur la nourriture, était déjà bien avancé et à un point devenu dangereux pour le futur de la population mondiale. Peut-être que l’outil le plus efficace dans l’effort de cette élite arrogante derrière l’expansion des OGM par l’agro-business , était leur calcul du mythe dangereux que la “science” dans l’absolu, est toujours un “progrès”. La croyance populaire naïve dans l’idée du progrès scientifique comme axiome du progrès en général, a été un des outils essentiels dans le processus de prendre le contrôle sur la nourriture mondiale alors que la première décennie de ce nouveau millénaire touche à sa fin… La réduction de la population et les cultures génétiquement modifiées font partie de la même large stratégie: une réduction drastique de la population mondiale comme objectif principal, un génocide, l’élimination systématique de groupes entiers de la population, ceci est le résultat d’une politique volontariste, promulguée sous le vocable de la ‘résolution du problème de la faim dans le monde.’… Rappelons-nous des mots de Kissinger: ‘contrôlez le pétrole et vous contrôlez une terre, contrôlez la nourriture et vous contrôlez les peuples.”…

Monsanto/USA + Syngenta/Chine = Grand Bond en Avant

Vraiment ? Qui peut-y croire ? Surtout quand on nous fait miroiter la “rivalité” entre les USA et la Chine. Poudre aux yeux et mascarade. Copains comme cochons…

En 1980, à Elbert County dans l’état de Georgie aux États-Unis, à 140km à l’Est de la ville d’Atlanta, furent érigées par un ou des anonymes, des pierres guides sur lesquelles 10 commandements furent gravés. Le premier de ces commandements lit:

Maintenir l’humanité à une population de moins de 500 millions de personnes en état d’équilibre avec la nature.

Ceci représente une réduction de plus de 90% de la population mondiale actuelle… De là à penser aux OGM comme arme de destruction super-massive, il n’y a qu’un pas.

Y a t’il un psychopathe dans la salle ?

… de nombreuses mains se lèvent…

(Rideau)

=*=*=

“Quel que soit le prix de la révolution chinoise, elle a été manifestement remplie de succès pas seulement en produisant une administration plus efficace et plus motivée, mais aussi en poussant haut le moral et en accomplissant un objectif de communauté. L’expérience sociale en Chine sous la conduite du président Mao est une des plus importantes et réussies de l’histoire de l’humanité.

~ David Rockefeller, New York Times, 1973 ~

Note de Résistance 71 : David Rockefeller envoya son protégé et homme de terrain géopolitique Henry Kissinger dès 1971 en Chine pour préparer la reconnaissance officielle de la RPC par l’admnistration Nixon. Cet évènement (la visite officielle de Nixon en Chine) vint à point pour entériner ce que l’empire avait aidé à créer, puisque les États-Unis larguèrent les nationalistes de Chang Kaï Chek (Kuomintang) en rase campagne vers 1946, lui laissèrent Formose (Taïwan) pour refuge et le fric du trafic de drogue dont le Kuomintang était responsable pour l’OSS (prédécesseur de la CIA), les Etats-Unis soutinrent Mao et la révolution d’état, voyant un plus grand potentiel pour le futur impérialiste. Ceci ne devrait surprendre personne, car étant dans la continuité du financement de la révolution bolchévique en Russie (Lénine et Trotsky) par la City de Londres et sa succursale de Wall Street (cf. les recherches de l’historien Antony Sutton).

La réalité, que bon nombre refuse toujours aujourd’hui par dissonance cognitive, est la suivante : les banquiers, les grandes familles de la finance ont toujours financé les régimes dictatoriaux et les dictateurs, des monarques européens au XVIIIème siècle aux pires dictateurs du XXe siècle (Lénine, Trotsky, Staline, Mussolini, Hitler, Mao, Pinochet, Videla, Pol Pot, monarchies rétrogrades du Golfe, en passant par l’entité sioniste, nos pseudo-démocraties libérales, dictatures douces, se durcissant à volonté pour faire place au totalitarisme monopoliste étatico-industrio-financier, le véritable fascisme répondant à la définition même émise par Mussolini.

La Chine ne fait que suivre le cursus que lui a imposé la City de Londres depuis les deux guerres de l’opium du XIXe siècle, qui l’ont dévastée. Elle a été érigée en modèle pour l’infrastructure de contrôle des populations à étendre à l’humanité. L’ingénierie sociale élitiste et eugéniste est une fois encore à l’œuvre derrière le “modèle” chinois.

Cela ne veut bien évidemment pas dire que l’ensemble du peuple chinois est derrière ce projet comme l’ensemble du peuple américain n’est pas derrière le projet du Nouvel Ordre Mondial hégémonique ; mais l’ensemble de ces populations est suffisamment distrait, suffisamment endoctriné, pour ne pas vraiment se rendre compte de ce qui se passe et de ne réagir que par “patriotisme” pavlovien..

Espérons pour l’humanité que la Chine finisse par s’éveiller… dans le bon sens…

▼▼▼

Oui espérons ; Et entraidons-nous un peu !

Et comme me le fait remarquer R71 en commentaire de son article ;

Nous sommes en phase métamorphique, c’est la seconde phase de poussée vers l’acceptation volontaire des peuples du N.O.M. : Dans un premier temps, l’empire crée des croquemitaines que les peuples peuvent haïr ; L’URSS, le « communisme » étatique, le nazisme puis Ben Laden, Al Qaïda et donc par amalgame « l’Islam » pour ce « choc des civilisations » crée de toutes pièces, et tutti quanti !

Puis à la fin de cette 1ère phase, le public commence à se rendre compte qu’il a été et est toujours manipulé. Les stratèges aident alors en partie la dissidence à crier haro sur le baudet impérialiste en acceptant que l’État-nation responsable, en l’occurrence les État-Unis, soit vilipendé et passe pour le nouveau croquemitaine en prenant garde de diriger la vindicte populaire sur des épouvantails (généralement des politiciens, idiots et fusibles utiles) et la détourner des vrais responsables (banquiers, haute finance et corporations transnationales), qui continuent de se gaver sur le dos des populations en bon parasite qu’ils sont.

Nous sommes en tout début de seconde phase, où les marionnettistes de cet empire glissent d’une réalité à une autre… C’est ça la métaphore du Bernard l’Hermite !

Le cœur de l’Empire se transfère dans une plus grande « coquille » : celle offerte par l’embryon de l’Empire chinois latent.

Le plus redoutable est à venir, si on les laisse faire, et ce sera la fusion (en cours) de la haute finance impérialiste totalitaire et eugéniste occidentale avec son homologue chinoise, qui elle possède une infrastructure coercitive plus dévouée que celle de l’occident à l’heure qu’il est !

Et comme je le dis souvent « Ça craint grave non » ?

En lisant le dernier article de John Pilger (traduit par R71) intitulé « Provoquer une guerre nucléaire via les médias » ici ; On comprend comment l’empire dirige la haine des « peuples » vers les croquemitaines qu’ils choisissent et le rôle des Merdias qui servent, consciemment, les objectifs de l’Empire vu que c’est lui qui leur file à bouffer…

Vous pouvez également lire l’excellente analyse faite par Les amples Thalamèges « Delenda USA » sur cette montée en puissance de la phase métamorphique dont nous parlons et prendre la mesure du danger, et comme je l’ai déjà expliqué ici et !

L’embryon de l’Empire chinois latent, s’explique notamment par de nombreux signes ; La fin du modèle de l’enfant unique ; Ici. Et la mise en place d’un nouveau « scoring« .

Et pour compléter cette thèse qui se déroule sous nos yeux, vous pouvez lire le dernier article de R71 ;

Technologie et Nouvel Ordre Mondial… Les nouveaux « smartphones » super espions à l’insu de votre plein gré que nous amènent la CIA/NSA et la Chine (Lenovo)

C’est officiel, la Chine et la CIA travaillent ensemble pour surveiller la population mondiale et pouvoir accuser faussement n’importe quel habitant sur terre.

https://resistance71.wordpress.com/2016/08/27/technologie-et-nouvel-ordre-mondial-les-nouveaux-smartphones-super-espions-a-linsu-de-votre-plein-gre-que-nous-amene-la-ciansa-et-la-chine-lenovo/

Alors bien sûr, personne ne vous empêche de roupiller en regardant « Secret Story saison des nazes, mais ils le sont tous non ? ». Non !

Pourtant même le Xi-Jinping a du mouron à se faire avec la dissidence qui monte, qui monte et qui s’appelle, ici « Le Mouvement des Branleurs » !

Si si, tenez tout est là ;

Après la corruption, le Parti communiste chinois a un nouvel ennemi : les « branleurs », en chinois les diaosi (littéralement « poil de bite »). Dans un article publié le 2 décembre, le très sérieux Quotidien du peuple, la voix du Parti communiste, dont le titre de « une » a été calligraphié par le président Mao en personne, s’inquiète de cette « mode ». « Beaucoup de jeunes se désignent désormais comme branleurs (…). Hommes ou femmes, qu’ils aient un peu de succès ou soient paresseux et décadents, tous se battent consciemment ou inconsciemment pour décrocher cette étiquette. Si vous ne l’êtes pas, c’est comme si vous vous détachiez des masses », s’inquiète le journal.
▼▼

Ici ou , on ne vous invite pas à devenir paresseux et décadents, mais juste à se secouer les méninges et à ouvrir nos yeux, nos oreilles et notre bouche, car nous avons un angle d’attaque pour mordre le Bernard l’Hermite au moment où il sort de sa coquille, trop petite, pour en trouver une plus grande, car à ce moment là ; Il est à poil !

Œuvrons détachés, sans but ni gloriole personnelle, pour les générations non-nées, nous leur devons, nous leur devons une vie libre et décente que l’oligarchie leur refusera comme elle nous la refuse aujourd’hui comme hier.

Dans cette optique, on ne peut plus lâcher le morceau…

Comme certaines espèces animales, nous avons deux mécanismes de défense :
1- On mord l’hydre et on la lâche plus
2- On pond nos œufs dedans et notre progéniture se nourrira de sa chair avant d’éclore au dehors et de mordre sans plus lâcher (et ainsi de suite..)

À terme, l’hydre ne peut pas gagner ! Enfin on l’espère, c’est le but en tout cas…

Affutons nos idées pour mordre le cul du Bernard l’Hermite avant qu’il ne se trouve une nouvelle coquille en forme de pagode

JBL1960

 

L’illustration est une création de Romain Larchandet ; « Cité Bernard L’Hermite »

http://bureau21.net/romain-lardanchet/636-cite-bernard-l-hermite.html

 

 

 

La guerre perpétuelle !

Via les Merdias…

Et en aucun cas la paix, malheureux…

JAMAIS ! Ou alors, avec des bombes…

La preuve par John Pilger :

Résistance71 traduit et publie l’article de John Pilger intitulé « Provoquer une guerre nucléaire via les médias » que je reproduis entièrement ci-dessous ;

Provoquer une guerre nucléaire via les médias

 John Pilger  |  23 août 2016

  Url de l’article original : http://johnpilger.com/articles/provoking-nuclear-war-by-media

L’exonération d’un homme accusé du pire des crimes, celui de génocide, n’a pas fait les manchettes des journaux, Ni la BBC ni CNN n’ont couvert l’information. Le Guardian de Londres a juste fait un bref commentaire. Une telle admission officielle, si rare en soi, a été enterrée ou supprimée, de manière tout à fait compréhensible. Cela expliquerait bien trop du comment les dirigeants du monde dirigent.

Le Tribunal Pénal International (TPI) pour l’ancienne Yougoslavie de La Haye a lavé subrepticement l’ancien président serbe décédé, Slobodan Milosevic, de tous crimes de guerre commis durant la guerre de Bosnie entre 1992 et 1995, incluant le massacre de Srebrenica.

Loin de conspirer avec le leader serbo-bosniaque condamné Radovan Karadzic, Milosevic a, quant à lui, “condamné le nettoyage ethnique”, s’est opposé à Karadzic et a essayé d’arrêter la guerre qui démantelait la Yougoslavie.

Enterrée vers la fin d’un rendu de jugement sur Karadzic long de 2590 pages en février dernier, cette vérité démolit plus avant la propagande qui justifia l’assaut illégal de l’OTAN sur la Serbie en 1999.

Milosevic est mort d’une crise cardiaque en 2006, seul dans sa cellule de La Haye, pendant ce qui s’avéra être un procès bidon fait par un “tribunal international” inventé par les Américains. Une opération cardiaque qui aurait pu lui sauver la vie fut refusée, ses conditions de santé empirèrent, il fut surveillé et maintenu au secret par les officiels américains, comme l’a révélé depuis Wikileaks.

Milosevic était la victime d’une propagande de guerre, qui aujourd’hui ruisselle à torrents sur nos écrans et dans nos journaux et nous apporte un très grand danger, à tous autant que nous sommes. Il fut le démon prototype, vilifié par les médias occidentaux comme étant le “boucher des Balkans”, responsable d’un génocide, spécifiquement dans la province sécessionniste yougoslave du Kosovo. Le premier ministre britannique Tony Blair l’avait affirmé, avait invoqué “l’holocauste” et avait demandé une intervention contre ce “nouvel Hitler”. David Sheffer, l’ambassadeur américain, en fuite pour crimes de guerre (sic), avait déclaré que plus de 220 000 Albanais ethniques mâles de 14 à 59 ans “auraient été massacrés par les forces de Milosevic.”

Ceci fut la justification des bombardements de l’OTAN, emmenés par Clinton et Blair, qui tuèrent des centaines de civils dans les hôpitaux,, les écoles, les églises, les jardins publics, les studios de télévision et qui détruisirent l’infrastructure économique de la Serbie. Ce fut ouvertement idéologique ; dans une célèbre “conférence de paix” à Rambouillet en France, Milosevic fut confronté par Madeleine Albright, la ministre américaine des affaires étrangères, qui plus tard perpétra l’infamie avec sa remarque que la mort de plus d’un demi million d’enfants irakiens “en valait la peine”. [NdJBL : Cette vidéo est incluse dans ce billet ici]

Albright fit une “offre” à Milosevic, une de celle qu’aucun leader national ne pourrait accepter. A moins qu’il n’accepte l’occupation militaire étrangère de son pays, avec des “forces d’occupation” se tenant en dehors de toute procédure légale et l’imposition de mesures économiques libérales de “libre-échange”, la Serbie serait bombardée. Ceci était contenu dans un “Appendice B”, que les médias ne retranscrire pas ou supprimèrent purement et simplement. L’objectif était d’écraser le dernier des états socialistes indépendants d’Europe.

Dès que l’OTAN commença les bombardements, il y eut une précipitation de réfugiés kosovars “fuyant l’holocauste”. Lorsque ce fut terminé, des équipes de police internationale allèrent au Kosovo pour exhumer les victimes de “l’holocauste”. Le FBI échoua à y trouver une seule fosse commune et retourna à la maison. L’équipe d’experts légistes espagnole fit de même, son patron dénonçant en colère : “une pirouette sémantique de la part des machines propagandistes de guerre.” Le décompte final des morts au Kosovo fut de 2788 personnes ; ceci incluaient les combattants des deux côtés ainsi que les Serbes et Roms assassinés par le Front de Libération du Kosovo pro-OTAN. Il n’y avait pas eu de génocide. L’attaque de l’OTAN était à la fois une fraude et un crime de guerre.

Mis à part une toute petite fraction des tant vantés missiles de “haute précision” américains, ceux-ci ne touchèrent pas de cibles militaires mais des cibles civiles, incluant les nouveaux studios de la télévision serbe à Belgrade. Seize personnes y furent tuées, incluant un caméraman, des producteurs de programmes et des maquilleuses. Blair décrivit profanement les morts comme étant partie d’un “centre de commandement et de contrôle” serbe. En 2008, la procureure du TPI pour l’ancienne yougoslavie, Carla Del Ponte, a révélé qu’elle avait subi d’énormes pressions pour ne pas faire enquêter sur les crimes de l’OTAN.

Ce fut le modèle dès lors des futures invasions par Washington de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Libye et par procuration de la Syrie. Tout ceci, sous les conventions de Nüremberg, constitue des “crimes importants”, mais tout dépend de la propagande des médias. Tandis que le journalisme de tabloïde/presse de caniveau a joué son rôle traditionnel, ce fut le journalisme sérieux, crédible et le plus souvent de gauche libérale qui fut le plus efficace, comme la promotion évangélique des guerres de Blair par le Guardian de Londres, les mensonges incessants au sujet de Saddam Hussein et ses armes de destruction massive non-existantes, dans l’Observer et le New York Times (NdT: la voix de la CIA) et le martèlement des tambours de guerre sans discontinuer de la part de la BBC ainsi que le silence assourdissant de ses omissions.

Au pic des bombardements, la journaliste de la BBC Kirsty Wark s’entretint avec le général chef des opérations de l’OTAN, Wesley Clark. La ville serbe de Nis venait juste d’être arrosée par des bombes à fragmentation américaines, tuant des femmes des enfants et des personnes âgées dans un marché et dans un hôpital. Wark ne posa aucune question à ce sujet, ni au sujet des morts de civils en Serbie. D’autres furent bien plus éhontés. En février 2003, le jour d’après la mise à feu de l’Irak par le tandem Bush et Blair, la patron du service politique de la BBC, Andrew Marr, se tenait au 10 Downing Street et y faisait un véritable discours de victoire. Il dit à ses auditeurs que Blair avait dit “être capable de prendre Bagdad sans bain de sang et qu’à la fin les Irakiens célébreraient l’évènement et en ces deux points, il a été prouvé vrai.” Aujourd’hui, avec plus d’un million de morts et une société en ruine, les entretiens de Marr sont recommandés par l’ambassade des États-Unis à Londres.

Les collègues de Marr firent la queue pour laver Blair plus blanc. Le correspondant de la BBC à Washington, Matt Frei a dit: “Il ne fait aucun doute que le désir d’amener le bien, d’amener les valeurs américaines au reste du monde et spécifiquement au Moyen-Orient… est maintenant lié de manière croissante au pouvoir militaire.”

Cette obéissance aux États-Unis et leurs collaborateurs comme force sans importance “amenant le bien” est profondément ancrée dans le journalisme de l’Establishement occidental. Elle assure que la catastrophe actuelle en Syrie n’est exclusivement blâmée que sur Bachar Al-Assad, contre lequel l’occident et Israël ont conspiré à renverser depuis longtemps, non pas pour des raisons humanitaires, mais pour consolider le pouvoir agressif d’Israël dans la région. Les forces djihadistes qui ont été lâchées, armées par les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Turquie et leur “coalition” par procuration, servent leur rôle à merveille. Ce sont ces forces qui distillent la propagande et les vidéos diffusées en occident, donnent un accès aux journalistes et garantissent une couverture médiatique à sens unique des médias de la guerre en Syrie.

La ville d’Alep fait les manchettes. La plupart des lecteurs ne seront pas au courant que la vaste majorité de la population d’Alep vit dans la partie occidentale de la ville contrôlée par le gouvernement syrien. Que ces gens souffrent de tirs d’artillerie quotidiens de la part de groupes d’Al Qaïda financés et soutenus par l’occident n’est pas nouveau. Le 21 juillet, les bombardiers français et américains ont attaqué un village tenu par le gouvernement dans la province d’Alep, tuant 125 civils. Ceci fut rapporté en page 22 du journal the Guardian, sans aucune photographies.

Ayant créé un djihadisme sous-jacent en Afghanistan dans les années 1980 comme une partie de l’Opération Cyclone, une arme de destruction de l’URSS, les États-Unis font la même chose en Syrie. Tout comme les “moudjahidines” afghans, les “rebelles” syriens sont les fantassins des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Beaucoup se battent pour Al Qaïda et ses multiples variantes ; Certains comme le Front Al Nosra, ont changé de nom pour être en accord avec les sensitivités américaines de l’après 11 septembre. La CIA les gère, avec difficulté, comme elle gère tous les djihadistes dans le monde.

Le but immédiat est de détruire le gouvernement de Damas, qui d’après un sondage des plus crédibles (YouGov Siraj), est soutenu par la majorité des Syriens, ou du moins considéré comme une protection légitime, nonobstant le barbarisme se tenant dans son ombre. Le but à long terme est de refuser à la Russie un allié clef au Moyen-Orient, comme partie d’une guerre d’attrition de l’OTAN contre la Fédération de Russie, qui éventuellement la détruira.

Le risque nucléaire est évident, bien que supprimé par les médias du “monde libre”. Les éditorialistes du Washington Post, après avoir promu la fiction des armes de destruction massive en Irak, demandent qu’Obama attaque la Syrie. Hillary Clinton, qui s’est réjouie publiquement de son rôle de bourreau au cours de la destruction de la Libye, a indiqué de manière répétitive que, comme présidente, elle “irait plus loin” qu’Obama (NdT: Elle a publiquement dit il y a plusieurs années: “moi présidente, nous bombarderons l’Iran !”, la Syrie n’est pas seule dans le collimateur de la harpie laquais des financiers…)

Gareth Porter, un journaliste samizdat (NdT : dissident en URSS) rapportant récemment depuis Washington, a révélé les noms de ceux ayant toutes les chances d’être incorporés dans le cabinet Clinton planifiant d’attaquer la Syrie. Tous ont un historique belligérant datant de la guerre froide. L’ancien directeur de la CIA, Leon Panetta, dit que le prochain président des États-Unis devra “considérer ajouter des forces spéciales sur le terrain”. Ce qui est le plus remarquable maintenant avec la marée propagandiste actuelle, c’est son absurdité et sa familiarité patentée. J’ai regardé un certain nombre de films propagandistes d’archives américains des années 1950 lorsque des diplomates, des fonctionnaires, des journalistes étaient victimes d’une “chasse aux sorcières” sous le régime du sénateur McCarthy, après avoir défier la paranoïa et ses mensonges au sujet de la Russie et de la Chine. Comme une tumeur tenace, le culte anti-russe a ressurgit.

En Grande-Bretagne, Luke Harding du Guardian mène la haine anti-Russie du journal au gré d’un flot de parodies journalistiques qui assignent à Vladimir Poutine tous les défauts du monde. Lorsque les fuites dites des documents du Panama furent publiées, la une du Guardian mentionnait Poutine et il y avait une photo de Poutine, même si Poutine n’était nulle part mentionné dans ces fuites.

Comme Milosevic, Poutine est devenu le démon en chef. Ce fut Poutine qui fit abattre l’avion de ligne malais au dessus de l’Ukraine. Titre : “Aussi loin que je sois concerné, Poutine a tué mon fils.” Aucune preuve requise. Poutine fut aussi responsable du renversement par Washington (documenté et acheté) du gouvernement de Kiev en 2014. La sévère campagne russophobe qui s’en suivie, menée par des milices fascistes, contre les populations parlant russe ne fut que le résultat de “l’agression” de Poutine. Empêcher la Crimée de devenir une base de missiles de l’OTAN et protéger une population essentiellement russe qui avait positivement votée dans un referendum pour rejoindre la Fédération de Russie, de laquelle la Crimée fut enlevée et annexée, étaient toujours plus d’exemples de “l’agression” de Poutine. La diffamation par les médias devient immanquablement une guerre par les médias. Si une guerre se déclenche avec la Russie, par design ou par accident, les journalistes en porteront une énorme responsabilité .

Aux États-Unis, la campagne anti-russie a été élevée à un niveau de réalité virtuelle. Le colonniste du New York Times, Paul Krugman, un économiste avec un Prix Nobel, a appelé Donald Trump le “candidat sibérien” parce que dit-il, Trump est l’homme de Poutine. Trump a osé suggérer, dans un très rare moment de lucidité, qu’une guerre avec la Russie pourrait bien être une mauvaise idée. En fait, il a été plus loin et a enlevé les livraisons d’armes américaines à l’Ukraine de la plateforme républicaine. “Ne serait-ce pas excellent si nous nous entendions bien avec la Russie ?” a t’il lâché.

Voilà pourquoi l’establishment libéral va t’en guerre américain le déteste. Le racisme de Trump et sa démagogie hurlante n’ont rien à voir là-dedans. Les archives de Bill et Hillary Clinton sur le racisme et l’extrémisme battent Trump à plate couture à n’importe quel moment (cette semaine est le 20ème anniversaire de la “réforme” clintonnienne de la sécurité sociale qui lança de facto une guerre contre les africains-américains). Quant à Obama : tandis que la police américaine abat à coup de flingues ses compatriotes noirs, le grand espoir siégeant à la Maison Blanche n’a rien fait pour les aider, rien fait pour soulager leur appauvrissement, le tout en menant quatre guerres rapaces et une campagne d’assassinats (par drones) sans précédent.

La CIA a demandé que Trump ne soit pas élu ; les généraux du Pentagone ont fait de même, le New York Times va t’en guerre, soufflant un peu de ses diffamations de basse classe sur Poutine, demande qu’il ne soit pas élu. Il se passe quelque chose. Ces tribunes de la “guerre perpétuelle” sont terrifiées que les affaires rapportant des milliards de dollars avec la guerre, par laquelle les États-Unis maintiennent également leur domination, seront amoindries si Trump arrive à un accord avec Poutine, puis avec Xi Jinping de la Chine. Leur panique à la possibilité que la plus grande puissance du monde puisse parler de paix, même si cela a peu de chances d’arriver, serait la farce la plus noire, si les choses n’étaient pas si tendues.

“Trump aurait adoré Staline!” a gémi le vice-président Joe Biden lors d’un rally pour Clinton. Clinton hochant de la tête, il cria “Nous ne courbons jamais l’échine. Nous ne nous agenouillons jamais. Nous n’abandonnons jamais. La ligne d’arrivée nous appartient. Voilà ce que nous sommes. Nous sommes l’Amérique !”

En GB, Jeremy Corbyn a aussi excité une hystérie collective de la part des faiseurs de guerre du parti travailliste ainsi que des médias dévoués à le laminer. Lord West, ancien amiral de la flotte et ministre travailliste l’a bien dit. Corbyn prenait une position anti-guerre jugée “inconcevable” “parce que cela amène les masses non pensantes à voter pour lui.”

Dans un débat avec celui qui défi le leadership Owen Smith, le modérateur demanda à Corbyn: “Comment agiriez-vous devant la violation par Poutine de l’intégrité d’un état membre de l’OTAN?” Corbyn répondit: “Vous devriez en première instance éviter cela. Vous construiriez un bon et durable dialogue avec la Russie… Nous essaierions d’introduire une démilitarisation de la zone frontière entre la Russie, l’Ukraine et les autres pays frontaliers de la Russie en Europe de l’Est. Ce que nous ne pouvons pas permettre, c’est une série d’escalades militaires calamiteuses de chaque côté, ce qui ne peut mener qu’à un grand danger.”

Acculer pour savoir s’il autoriserait la guerre contre la Russie, Corbyn répliqua: “Si vous le devez, je ne veux pas entrer en guerre, ce que je désire est un monde où nous n’aurions pas besoin d’entrer en guerre.”

La ligne qu’emprunte le questionnement des médias doit beaucoup à la montée en flèche des faiseurs de guerre libéraux en Grande-Bretagne (NdT: Idem en France, ce qui démontre bien que tout ceci est planifié ailleurs et transmis aux rouages politiques à la botte de l’agenda oligarchique). Le parti travailliste et les médias leur ont offert de longue date des opportunités de carrière. Pendant un certain temps, le tsunami moral du grand crime commis en Irak les a laissé quelque peu en suspend, leurs inversions de la vérité étant un embarassement temporaire. Nonobstant Chilcot et la montagne de faits incriminant, Blair demeure leur inspiration, parce qu’il fut un “vainqueur”.

Le journalisme ou l’érudisme dissidents ont depuis été systématiquement bannis ou vus comme inappropriés, les idées démocratiques vidées de leurs sens et remplies par une “politique identitaire” qui méprend le genre pour le féminisme et l’angoisse publique avec la libération et ignore volontairement l’état de violence et le profit généré par les armes qui détruisent un nombre incalculable de vies dans des endroits reculés comme le Yémen ou la Syrie et acquiesce pour une guerre nucléaire en Europe et dans le monde.

Le brassage de gens de tous les âges autour de la montée spectaculaire de Jeremy Corbyn contre tout cela dans une certaine mesure. Sa vie a été passée à mettre les feux de la rampe sur les horreurs de la guerre. Le problème de Corbyn et de ses supporteurs, c’est le parti travailliste. En Amérique, le problème des dizaines de milliers de suiveurs de Bernie Sanders fut le parti démocrate, sans mentionner la trahison ultime de leur grand espoir blanc. Aux États-Unis, patrie des grands droits civiques et des mouvements anti-guerre, c’est le mouvement Black Lives Matter et ceux comme Codepink qui sont en train de poser les jalons de la version moderne.

Car seul un mouvement qui grossit dans toutes les rues et au travers des frontières, sans abandonner, peut arrêter les va t’en guerre. L’an prochain, il y aura un siècle depuis que Wilfred Owen écrivit ce qui suit. Chaque journaliste devrait le lire et surtout, s’en rappeler.

If you could hear, at every jolt, the blood

Come gargling from the froth-corrupted lungs,

Obscene as cancer, bitter as the cud

Of vile, incurable sores on innocent tongues,

My friend, you would not tell with such high zest

To children ardent for some desperate glory,

The old lie: Dulce et decorum est

Pro patria mori.

Note de Résistance 71 : Ce petit “poème en prose”, comme tout texte de ce style, est très difficile à traduire sans en trahir le style et la teneur, nous nous y essayons, mais gardons le texte original ci dessus en référence…

Cela pourrait se traduire comme suit:

 “Si tu pouvais entendre, à chaque décharge, le sang

Gargouillant depuis les poumons viciés de spume,

Obscène comme un cancer, amer comme un surillon

D’aphtes vils et incurables sur des langues innocentes,

Mon ami, tu ne parlerais pas avec un tel enthousiasme

Aux enfants ardents de quelque gloire désespérée,

Du vieux mensonge: Qu’il est doux et bienséant de mourir pour la patrie*.”

(*) traduction du latin dans le texte: Dulce et decorum est pro patria mori.

Les vrais chiffres de M. Plus !

Donc M. Plus, Moi Zident, est content !

C’est ! Vous le voyez pas mais c’est !

Mais si, chaussez mes lunettes roses ! Ah ? C’est mieux hein ?

Euhhhh ! Non

Bon voici les vrais chiffres du chômage de Juillet 2016 que Patdu49 travaille chaque mois et restitue sur Agoravox ;

Pour comprendre voici ceux du mois dernier ici et ceux du mois d’avant !

Janvier 312 100 radiés, en Février 314 200 radiés, en Mars 323 400, Avril 337 700, Mai 339 400, et en Juin 340 200, Juillet 326 100 … sans commentaire.

6 513 900 privés d’emploi et travailleurs occasionnels officieux, toutes catégories confondues, + 4 500 000 environ d’invisibles qui n’entrent pas ou plus dans les statistiques officieuses ( chiffres détaillés bas de page ).

Total : + de 11 MILLIONS de chômeurs en France (fourchette basse), et autant de pauvres largement sous les seuils de pauvreté.

Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, moyenne mensuelle (basée sur 1 trimestre) de Juillet 2016 :

- Défauts d’Actualisation (bugs informatiques + oublis + des découragés non indémnisés) : 222 400, 40,1 % des sorties des listes. (+ 11,4 % sur 1 an)

- Radiations Administratives (les punis) : 52 000, 9,4 % des sorties. (+ 27,8 % sur 1 an)

- Autres Cas (morts, suicidés, emprisonnés, expulsés etc) : 51 700 et 9,3 % des sorties. (- 0,4 % sur 1 an)

soit 326 100 radiés des listes (58,8 % des sorties) ce mois (moyenne mensuelle sur 1 trimestre) pour autres motifs que :

- Stages parking : 88 000, 15,9 % des sorties. (+ 95,6 % sur 1 an)

- Arrêts maladie, maternité, départs en retraite : 39 800, 7,2 % des sorties. (+ 12,4 % sur un an)

- Reprises d’emploi déclarées : 100 200, ne représentent que 18,1 % des sorties des listes de pôle emploi. ( + 3,8 % sur 1 an )

Demandeurs d’emploi par catégories :

A : 3 506 600 -0,5 % ( – 1,2 % sur 1 an ).
B : 735 500 + 2,3 % ( + 4 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
C : 1 200 000 + 0,8 % ( + 4,8 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures.

D : 308 900 + 1,6 % ( + 10,7 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc.
E : 431 300 + 0 % ( + 7 % sur 1 an ) contrats aidés etc.

TOTAL : 6 182 300 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 1,6 % sur 1 an, 12 700 chômeurs de plus, par rapport à Juin.

TOTAL, dom-tom compris : 6 513 900

Quelques chiffres qui parlent :

Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : – 1,4 % sur 1 an.
Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 6,1 % sur 1 an.

Chômage des 50 ans et +, + 4,8 % sur 1 an.

1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (49,48 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l’emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER)

Offres d’emploi disponibles, dernier chiffre connu : 519 798, environ 150 000 collectées via pole emploi, les autres via des « partenaires » privés, certaines pouvant apparaitre 7 fois, d’autres sont fictives et/ou mensongères (remplissages de candidatures de boites d’intérim, annonces faussement classées en CDI, etc).

Le + scandaleux, LE CHÔMAGE INVISIBLE, complètement en dehors des statistiques :

Ne sont pas comptés dans ces 6 513 900 demandeurs d’emploi et travailleurs pauvres occasionnels :

1 000 000 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 1 900 000 environ de foyers (dernier chiffre connu), seuls 900 000 environs sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d’autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu’un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d’un demandeur d’emploi en son sein, donc si on parle en nombre d’individus c’est pire.

1 000 000 de bénéficiaires de la prime d’activité (qui remplace le RSA activité qui sont donc sortis des statistiques RSA) environ, sur les 2 millions au total (dernier chiffre connu) de bénéficiaires de cette prime, sont en recherche d’emploi stable et non précaire.

+ encore 1 100 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l’AAH ou d’une pension d’invalidité, qui ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d’accès à un emploi adapté.

+ encore 1 400 000 de SANS-DROITS, qui sont principalement :

- des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d’emploi, qui comme vous le savez n’ont même pas droit au RSA. (quasi unique en Europe), favorisant délits, crimes, trafics, prostitution, esclavagisme moderne, radicalisations etc.

- des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 700€ d’allocation chomage, ou 807€ d’allocation adulte handicapé, vous n’aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 660€ par mois, si vous êtes NON SDF.

- des bénéficiaires de pensions de reversions ( veufs, veuves ) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA ( 462€ pour une personne seule ), et qui n’ont pas l’âge pour prendre leur propre retraite ou pour percevoir le minimum vieillesse ( 65 ans ) qui s’appelle aujourd’hui « A-S-P-A » (allocation solidarité aux personnes âgées), qui est récupérable sur le patrimoine, au décès.

- des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, une véritable honte)

- des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d’emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voire gratuits).

- des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d’emploi en parallèle.

– on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable.

Faites le calcul vous même, on arrive au total, à + de 11 MILLIONS demandeurs d’emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.

Sources : Rapport complet de la DARES de 13 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) : http://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/pi-mensuelle-kaarpfd3e0.pdf

Rendez-vous mardi 27 septembre 2016, pour avoir les vrais chiffres du chômage de aout 2016.

=*=

Et donc, Moi Zident ; Mon véritable adversaire, toussa toussa ; Laisse tomber mec on a compris depuis un moment et l’autre là « Tout pour ma Gueule » qui revient la bouche en cœur ; Idem !

Et tous les autres , Montebourg, Hamon, Dufflot, Macron de Rothchild, Juppé, Lemaire j’en passe et des pas meilleures ; Itou !!!

Dans ce billet ; Les Princes contre les Peuples, j’explique le sentiment actuel ;

Les gens en ont plus que ras-le-bol de la fange politicarde actuelle, ils se détournent à raison de cette impasse politico-sociale qu’est le consensus du statu quo oligarchique, mais le mécontentement populaire est souvent détourné au profit des communautarismes et patriotismes stériles de tout poil entretenus par la peur de l’Autre.

Cette phase historique sera-t-elle différente, les peuples embrasseront-ils leur nature profonde faite de solidarité, d’égalité politique et économique et d’anti-autoritarisme ?

Procéderons-nous enfin à ce retour aux sources adapté à notre monde moderne ?

L’intérêt est là, nous pouvons le constater en première main, de plus il faudra faire des choix rapides, car une fois la pantalonnades des « élections » Zuniennes terminée…

L’accélération vers la répression globale et le bouclage de la grille de contrôle mondiale va s’opérer avec l’un ou l’autre des deux gugusses psychos et incompétents aux manettes ou avec toujours l’autre en place, ce qui est une possibilité non négligeable.

Nous comprenons bien que le processus dans ce Système là est toujours le même ;

Ouvrons-la au lieu de la fermer et réfléchissons, franchement  y’a de quoi faire de nombreux blogs (R71, LME, Mondialisation-ca, RI, OD, Agoravox, Alterinfo…) nous donnent du grain à moudre pour assembler une réflexion, les Natifs nous adressent des signaux construits et sensés et rien ne nous empêche de nous en saisir.  RIEN !

Ne comptons que sur nous-mêmes ;

Ils sont à la manœuvre depuis si longtemps et toutes les preuves nous sont mises sous les yeux, jour après jours, toujours plus…

N’attendons plus ;

JBL1960

Source de l’image ; création du crayonvengeur

Révolution-nous d’abord !

C’est en faisant évoluer notre réflexion ;

Que le Système tombera.

C’est notre complicité passive qui le nourrit ;

Et il se rit de nous

En premier lieu, je vous propose la traduction faite par Résistance71 d’Howard Zinn ;

[NdJBL : dans le Howard Zinn ci-dessus, liens vers R71 1ère & 2ème partie de Christophe Colomb et la civilisation occidentale]

Ceci correspond à la traduction de larges extraits du chapitre 4 du livre de Zinn, “Declarations of Independence, cross-examining the American ideology”, Harper Perennial, 1990, qui n’a pas été traduit en français à notre connaissance.

Cet ouvrage, de notre point de vue, est le second meilleur ouvrage de Zinn juste après son célèbre “Une histoire populaire des États-Unis de 1492 à nos jours” (1980). [NdeJBL : lien vers les Mutins de Pangée et leur dossier H. Zinn sur « Une histoire populaire » ici]

“Être ignorant de l’histoire, c’est comme être né hier.”

“On ne peut pas être neutre dans un train en marche.”

~ Howard Zinn ~

L’utilisation et la spoliation de l’histoire

 Howard Zinn | Traduit de l’anglais par R71 | Août 2016

https://resistance71.wordpress.com/2016/08/23/corruption-cognitive-sciences-et-sciences-sociales-sous-tutelle-ideologique-lhistoire-abusee-howard-zinn/

Avant que je ne devienne un historien de profession, j’ai grandi dans la saleté et l’humidité des bas-fonds de New-York, j’ai été mis KO par un policier alors que je tenais une banderole dans une manif’ ouvrière, j’ai travaillé trois ans sur un chantier naval, et j’ai participé à la violence de la guerre. Ces expériences, parmi d’autres, m’ont fait perdre tout désir “d’objectivité”, que ce soit dans ma vie ou en écrivant l’histoire.

Ce que je viens de dire trouble un certain nombre de personnes et je dois m’en expliquer. Je veux donc dire par là qu’au moment où j’ai commencé à étudier l’histoire de manière formelle via le cursus universitaire, je savais que je ne le faisais pas parce que c’était “intéressant” ou parce que cela représentait une carrière “solide et respectable”. J’avais été touché à bien des égards par la lutte des travailleurs ordinaires pour survivre, par le côté glamour et hideux de la guerre et par mes propres lectures entreprises pour essayer de mieux comprendre le fascisme, le communisme, le capitalisme et le socialisme. Je ne pouvais décemment pas étudier l’histoire d’un point de vue neutre. Pour moi, l’histoire ne pouvait être qu’un outil de compréhension et de changement (et oui, une ambition extravagante) de ce qui n’allait pas dans le monde.

Ceci ne voulait pas dire de rechercher des faits historiques pour soutenir et renforcer les croyances que j’avais déjà. Cela ne voulait pas dire d’ignorer des données qui changeraient ou compliqueraient ma compréhension de la société. Cela voulait dire de poser les questions importantes pour qu’un changement social finisse par s’opérer, des questions au sujet de l’égalité, de la liberté, de la justice, de la paix, mais en demeurant ouvert à toute réponse suggérée en étudiant l’histoire.

J’avais très tôt décidé que je serais biaisé, partial dans le sens de demeurer vrai à certaines valeurs fondamentales comme le droit égal pour tout être humain, quelque soit la race, la religion, la nationalité, le sexe, le droit égal à la vie, la liberté et la poursuite incessante du bonheur sur terre, bref les idéaux décrits par Thomas Jefferson. Il me semblait que dédier sa vie à l’étude de l’histoire en valait la peine seulement si l’objectif était ces idéaux.

[…] Ainsi lorsque les troupes soviétiques envahirent la Hongrie (1956) puis la Tchécoslovaquie (1968) pour écraser des rébellions, il était clair pour moi que l’URSS violait des valeurs marxistes fondamentales, en réalité, un principe universel, celui de la solidarité internationale qui réside bien au-delà du marxisme.

Ma foi dans l’idéal d’une société égalitaire, d’une communauté mondiale coopérante, dans un monde sans frontières nationales, est demeurée saine et sauve ; simplement mon idée que l’URSS puisse représenter ce nouveau monde pouvait être d’emblée mise à l’écart. Je devais appeler un chat un chat alors que je voyais les choses au gré de ma lecture de l’histoire de l’Union Soviétique ; dans le même temps je voulais que ceux qui avaient une vue romantique des États-Unis soient aussi capables d’appeler un chat un chat au gré de leur découverte du passé américain. Je savais aussi qu’il était tentant de se raccrocher à de vieilles croyances, d’ignorer les faits inconfortables (NdT: appelée dissonance cognitive) parce qu’on devait rester attaché à des idéaux et que je devais me préserver de la tentation et faire particulièrement attention aux écrits des autres historiens.

La forte croyance en certaines valeurs d’un historien peut mener à la malhonnêteté ou à la déformation de l’histoire. Mais ceci est évitable si l’historien(ne) comprend la différence entre la solidité de valeurs ultimes et ouverture d’esprit en regard du fait historique.

Il y a une autre forme de malhonnêteté qui souvent n’est pas remarquée, à savoir quand les historiens échouent à reconnaître leurs propres valeurs et prétendent à “l’objectivité”, se trompant ainsi eux-mêmes et leur lectorat.

Tout le monde est partial, biaisé, que vous le sachiez ou pas, par le fait de posséder des buts, objectifs fondamentaux et des fins à réaliser. Si nous comprenons cela, nous pouvons alors être proprement sceptiques de tous les historiens, journalistes et de quiconque rapporte sur le monde et nous pouvons vérifier si leur partialité provoque leur emphase sur certains faits historiques plus que d’autres et s’ils omettent ou donnent moins d’importance à d’autres.

[…] Quiconque lisant de l’histoire devrait comprendre depuis le départ qu’il n’y a pas d’histoire impartiale. Toute histoire écrite est partiale en deux sens. Partiale parce qu’elle ne représente qu’une petite portion de ce qui s’est vraiment passé. Ceci constitue une limite qui ne pourra jamais être dépassée. Et elle est partiale parce qu’elle prend inévitablement partie par le simple fait de ce qu’elle inclut et ce qu’elle omet, ce sur quoi elle insiste et ce sur quoi elle passe. Ceci peut-être fait ouvertement ou subrepticement, consciemment de la part de l’historien(ne) ou inconsciemment.

Le problème majeur en ce qui concerne l’honnêteté historique n’est pas le mensonge de but en blanc. C’est l’omission ou le passage sous silence de données très importantes sur un fait historique. La définition du mot “important”, bien sûr, dépend des valeurs de chacun.

Un excellent exemple dans l’histoire (américaine) est celui d massacre de Ludlow.

J’étais à l’université étudiant en histoire (NdT: après la seconde guerre mondiale donc puisque Zinn fut un des nombreux bénéficiaires de la GI Bill ou loi des “études contre service militaire”..), lorsque j’entendis pour la 1ère fois une chanson Folk de Woody Guthrie appelé “The Ludlow Massacre”, une ballade sombre et intense, accompagnée par les accords lents et hantés de sa guitare. Sa chanson raconte l’histoire de femmes et d’enfants qui périrent brûlés vifs lors de la grève des mineurs contre les mines de charbons des Rockefeller dans le sud-Colorado en 1914.

Je fus très curieux de ce fait. En effet, dans aucune de mes classes d’histoire américaine, aucun de mes livres d’école, ne figurait ne serait-ce qu’une mention de ce massacre de Ludlow dans le Colorado. Ceci me mea à un livre écrit non pas par un historien mais par un prof d’anglais du nom de Samuel Yellen: “American Labor Struggles” ou “Les luttes ouvrières américaines”. Ce livre contient des dizaines de narrations excitantes sur les conflits du travail de l’histoire des États-Unis, dont la très vaste majorité ne sont jamais mentionnées dans les livres d’histoire des écoles. Un de ces chapitres détaillait la grève du charbon du Colorado en 1913-14.

Note de Résistance 71: s’ensuit ici une description et résumé de trois pages des évènements de Ludlow, montrant la collusion entre les Rockefeller et le pouvoir politique régional et fédéral dans la sanglante répression ouvrière.

[…] La grève minière du Colorado de cette époque ne rentre pas bien dans le moule créé par les livres d’histoire des bahuts vantant la perfection du développement économique américain. Peut-être qu’un compte-rendu des évènements et des dessous de l’affaire de Ludlow feraient poser quelques questions pertinentes aux jeunes élèves tout comme cela se produisit pour moi. Ces questions indubitablement menaceraient le pouvoir dominant de ce pays, ceci rentrerait en conflit avec l’orthodoxie (doxa) dominante. Les questionneurs, les enseignants et les membres des comités éducatifs pourraient faire face à des problèmes majeurs.

[…] Une observation rapprochée de la grève du charbon dans le Colorado révèlerait que non seulement le gouvernement de l’état du Colorado mais aussi le gouvernement fédéral de Washington, sous la présidence d’un présumé “libéral”/homme de gauche Woodrow Wilson, étaient du côté des corporations, des grosses entreprises. Tandis que les mineurs étaient battus, jetés en prison et assassinés par la police privée armée des Rockefeller ou par la Garde Nationale, le gouvernement ne fit absolument rien pour préserver les droits constitutionnels de son peuple. Il y a en effet un statut fédéral, Titre 10, section 333, qui donne le pouvoir au gouvernement fédéral de défendre les droits constitutionnels des citoyens si les autorités locales ne le font pas.

Ce ne fut qu’après le massacre, après que les mineurs ne se soient armés et déferlèrent contre les propriétés minières et leurs gardes que le président Wilson appela la troupe pour mettre fin aux émeutes dans le Colorado.

[…] Il n’y a pas de façon “objective” de gérer le massacre de Ludlow Il y a la décision subjective (biaisée, opinionâtre) de l’omettre du narratif historique, basé sur un système de valeurs qui ne le considère pas comme étant important ni même digne d’intérêt. […] mais c’est aussi une décision subjective, biaisée d’en parler et de narrer les évènements (bien documentés). Ma décision personnelle de couvrir cet évènement historique (NdT: Zinn le couvre en détail dans un des chapitres de son ouvrage séminal: “Une histoire populaire des États-Unis de 1492 à nos jours”…) est fondée sur ma croyance qu’il est important que les gens sachent l’extension et l’implication des conflits de classes dans notre histoire, de savoir quelque chose au sujet du comment les ouvriers et classes laborieuses ont dû lutter âprement, pied à pied pour changer leurs conditions d’existence et aussi de comprendre le rôle du gouvernement et des médias dans les luttes de classes de notre passé.

On doit inévitablement omettre une large portion de ce qui est disponible en tant qu’information historique ; mais ce qui est omis est critique dans le type d’éducation historique que les gens obtiennent, ceci peut les faire bouger d’un côté ou de l’autre, ce qu’ils semblent accepter par leur passivité. Ma propre intention est de sélectionner des sujets et insister sur des aspects de ceux-ci qui feront bouger les citoyens vers des activités répondant aux besoins de base des droits de l’Homme: égalité, paix, démocratie et un monde sans frontières nationales. Ceci sans leur cacher des faits mais en ajoutant au magasin de l’orthodoxie de la connaissance, en ouvrant plus large le grand marché de la connaissance.

Le problème de la sélection dans les faits historiques est montré de manière confondante avec l’histoire de Christophe Colomb et la “découverte” du nouveau monde. Cette histoire apparaît dans tous les livres d’histoires américains et ce à tous les niveaux, de l’école élémentaire jusqu’à l’université. Elle est toujours narrée comme une histoire de technique, de grand courage, menant à la découverte du continent des Amériques (NdT: que les États-Uniens appellent le “Western Hemisphere” ou l’hémisphère occidental.).

Pourtant quelque chose est omis dans cette histoire et ce dans quasiment tous les bouquins d’histoire utilisés dans toutes les écoles au travers des États-Unis. Ce qui est omis est la veulerie, la soif d’or de Colomb, son intérêt bassement matériel et que ce penchant pour la fortune lui a fait commettre des crimes de mutilation, de mise en esclavage et d’assassinats purs et simples sur les Indiens venus à sa rencontre dans une parfaite innocence amicale. Ceci fut fait par lui et ses hommes à une telle échelle que cela mérite le vocable de “génocide”, de la destruction d’un peuple entier.

Cette information était parfaitement à la disposition des historiens. Dans les carnets et journaux de bord de Colomb lui-même, il décrit son attitude dès le départ.

Ils feraient de bons serviteurs… Avec 50 hommes on pourrait tous les subjuguer et faire d’eux ce que nous voulons.

[…] Dans son livre plus succinct “Christopher Colombus, Mariner”, l’historien Samuel Eliot Morison dit: “la cruelle politique initiée par Colomb et poursuivie par ses successeurs a résulté en un génocide complet.” Mais cette déclaration se situe sur une page totalement enterrée dans un livre qui n’est presque exclusivement qu’une éloge de Colomb.

[…] Est-ce que mon emphase sur Colomb et le traitement qu’il réserva aux Indiens est biaisée ? Sans aucun doute. Je ne nierais pas et concéderais la technique et le courage à Colomb, qu’il fut un excellent marin (NdT: qui s’est quand même paumé pour en arriver aux Caraïbes…), mais je veux révéler quelque chose à son sujet qui fut omis de l’éducation historique de la plupart des Américains.

Mon biais est celui-ci: Je veux que mes lecteurs pensent à deux fois au sujet de nos “héros” traditionnels, qu’ils réexaminent ce que nous chérissons (compétence technique) et ce que nous ignorons (conséquences humaines). Je veux qu’ils pensent à quel point il est facile d’accepter la conquête et le meurtre parce que ces deux choses vont avancer le “progrès”. Le meurtre de masse pour “une bonne cause” est une des sévères maladies de notre temps. Il y a eu ceux qui ont défendu Staline et ses assassinats en disant ‘Bon, il a quand même rendu la Russie au niveau de grande puissance”. Il y a aussi ceux qui justifièrent les bombes sur Hiroshima et Nagasaki en disant: “Il fallait bien qu’on gagne la guerre.”

[…] Si les Américains recevaient une meilleure éducation historique , s’ils apprenaient à regarder et à gratter sous la surface de ces étiquettes faciles qu’on leur met sous les yeux comme “L’ère de la bonne volonté” ou “L’âge de la prospérité” etc ; s’ils comprenaient que notre orthodoxie nationale préfère cacher certains faits perturbants au sujet de notre société, ils pourraient alors dans ces années 1980 et 1990, regarder au-delà de la scintillance factice et du luxe et réagir enfin avec colère à la vue des gens SDF, de la pauvreté galopante et du désespoir qui ronge des millions de personnes dans ce pays.

Les historiens, comme les journalistes, sélectionnent ce qu’ils pensent être important ou ce qu’ils pensent que leur éditeur, maison d’édition vont trouver important ou ce qu’ils pensent ensemble être l’intérêt du public. Parfois ils vont rapporter sur un sujet précis parce que tout le monde avant eux l’a fait, et ils omettront quelque chose de l’histoire simplement parce que cela a toujours été omis dans les narratifs précédents.

En d’autres termes, il y a un biais conservateur à l’histoire et une tendance à insister sur ce que des générations d’historiens ont insisté avant. Le motif de ceci est souvent la sécurité, parce que l’historien qui brise le moule attire les regards et les suspicions.

[…] Nous avons besoin d’apprendre l’histoire, le type qui ne va pas insister sur savoir qui sont les présidents des républiques et les statuts de la cour suprême des États-Unis, mais une histoire qui va inspirer une nouvelle génération à résister à la folie destructrice des gouvernements qui essaient de modeler le monde et nos esprits dans leurs sphères d’influence.

=*=

Et en incise, vous pouvez lire ce billet = 12 boîtes qui ne laisse aucun doute sur la capacité des Zélites à influer l’histoire, à l’écrire pour son seul profit et dans un unique but = L’Or, ou l’argent, la richesse quoi et toute la puissance qu’elle procure…

=*=

Concernant Thomas Jefferson auquel Zinn se réfère R71 m’apporte la précision suivante ;

Dans son « Histoire populaire des États-Unis », Zinn dit ceci sur Jefferson :
« Thomas Jefferson avait écrit un paragraphe de la déclaration [d’indépendance] accusant le roi d’Angleterre de faire transporter des esclaves depuis l’Afrique vers les colonies et de « supprimer toute tentative législative d’interdire ou de restreindre ce commerce exécrable ». Le dégoût personnel de Jefferson pour l’esclavage devant être mis en parallèle du fait qu’il a lui-même possédé des centaines d’esclaves et ce jusqu’au jour de sa mort.. »
[édition anglaise p.72]
La convention constitutionnelle des tous nouveaux États-Unis d’Amérique sous la houlette des « pères fondateurs » dont Jefferson, entre autre, faisait partie, avait laissé 4 groupes de personnes hors du coup : les esclaves, les serviteurs contractés, les femmes et les hommes sans propriété… Ainsi la constitution n’a pas représenté les intérêts de ces groupes.
Il dit aussi ceci de Jefferson (p.126) :
« Quand Jefferson doubla la taille de la nation avec le rachat des territoires de Louisiane à la France en 1803, étendant ainsi la frontière occidentale des Apalaches au-delà du Mississippi et jusqu’aux montagnes rocheuses, il pensa que les Indiens pourraient bouger là-bas. Il proposa au congrès que les Indiens soient encouragés à aller s’installer sur de plus petits lopins de terre et de commencer l’agriculture et qu’ils devraient être encouragés à faire du commerce avec les blancs et ainsi les forcer à la dette, pour qu’ils puissent payer ces dettes au moyen de leurs terres… »
C’était çà Jefferson, et la très vaste majorité des « pères fondateurs ».
De plus durant la guerre de sécession entre 1861 et 1865, jamais autant de terres ne furent volées aux natifs que durant cette période, ce fut l’hallali… Tout cela se fit sous le soi-disant « gentil » Lincoln…

D’ailleurs, R71 me transmet cette précision essentielle  ;

Voici ce que dit Zinn au sujet de la constitution des États-Unis (source : Ibid, p.99)
« Ainsi, la constitution illustre la complexité du système américain : elle sert les intérêts d’une riche élite, mais aussi en fait suffisamment pour les petits propriétaires terriens, les artisans et fermiers aux revenus moyens, afin de construire une large base de soutien. Les gens assez prospères qui constituent cette base de soutien sont des tampons contre les noirs, les Indiens, et les blancs pauvres. Ils permettent à l’élite de maintenir le contrôle en exerçant le minimum de coercition, un maximum de loi, le tout rendu agréable au palais par la fanfare patriotique et la notion d’unité. »

Vous pouvez en complément de lecture sur ce sujet et pour comprendre la mécanique qui anime depuis le tout début l’Empire Zunien, lire ce billet ici et celui-.

Et à ce moment précis dans l’histoire des Zunies lire cet article ; ici et avec lequel je ne suis pas d’accord car il sous entend qu’il n’y a pas d’autre solution que d’en découdre et je prétendrais toujours le contraire.

Mais également, celui de Pepe Escobar sur LSF dont voici un extrait ;

C’est sous cette dynamique que Trump a été diabolisé avec une ferveur médiévale par les médias de masse américains. Son bagout non-stop – et ses turbo-tweet – ne l’aident certainement pas, contribuant à véhiculer l’impression qu’il passe son temps à provoquer les multitudes, sans relâche. Pour l’establishment, ses milliards ne signifient rien ; il est traité comme un clochard. Peut être est-il imperméable à l’empathie, mais d’autre part, ce genre de traitement continue de lui valoir une grande sympathie parmi les sans-dents, les masses blanches en colère non instruites à l’université. [NdJBL : les blancs pauvres dont parle Zinn plus haut !]

Et n’oubliez jamais que c’est nous  la cible !

=*=

D’où notre nécessité, à tous, pour faire tomber le Système et prendre la tangente et cela sans arme, ni haine, ni violence.

Dans un premier temps, nous pouvons réfléchir et organiser notre pensée sur ce que nous voulons devenir. Et rien ne nous empêche de consigner nos idées sur des bouts de papier. Pour ma part, des billets, comme pour d’autres des articles.

Et dans celui-ci ; DÉPOSSESSION VOLONTAIRE ; J’exprime l’idée que nous aurons à nous défaire du superflu et de toute « envie » de posséder ce qui n’est pas vital à nos besoins d’hommes et de femmes concentrés sur un bien-être commun et un respect total de la nature.

Aussi, vous pouvez lire l’extrait du livre de Bernard Weber « Livre du Voyage » via Les Moutons Enragés et proposé par Benji – Source : positivr.fr

Je ne suis pas totalement d’accord, car il y a une réalité à prendre en compte c’est qu’il nous faut vraiment extirper les racines du mal sur lesquelles s’appuie profondément le « Système » vouloir le démoder comporte un risque, celui de le voir repartir ; Donc plutôt que de le démoder même si c’est un bon début, visons plutôt à le démonter à tout jamais…

En cela il convient de lire les communiqués du mouvement Zapatiste qui depuis le début nous rappelle que « Demain, se plante ; Aujourd’hui » et que rien nous empêche de semer les graines du futur.

Bien sûr, rien ne vous empêche de continuer à roupiller ;

Mais faudra pas venir chouiner après…

Parole d’une rien du tout ;

D’un grain de sable ;

JBL1960

Ouvrons-la !

Avant qu’on nous la ferme !

Et parce que la vérité nous libérera !

« Les Américains sont un peuple libre qui sait que la liberté est le droit de chaque personne, l’avenir de chaque nation.

La liberté que nous chérissons n’est pas un don de l’Amérique au monde ;

C’est le cadeau que Dieu fait à l’humanité ! »

Discours de Georges W. Bush en juillet 2003

Plus nous avançons et plus l’Empire qui veut dominer le monde et qui se nomme lui-même la Nation Exceptionnelle et Indispensable se révèle tel qu’il est ;

Un Empire failli, faussaire et sans terre ;

Et un Empire sans terre est un empire à terre…

N’admettons plus jamais qu’aucun « Messager » soit bâillonné et pire ; Tué comme ils savent si bien le faire depuis… Toujours !

Devenons tous des Messagers, des Passeurs d’idées et des Lanceurs d’alertes, car Nul ne sera Chef de ce Changement qui vient

Je vous propose, grâce à Galaxien, de voir ou revoir, l’histoire de Sibel Edmonds ce qui permet en ce 21 août 2016, de comprendre les derniers événements comme en Turquie sous un jour complètement différent. Mais également, 15 ans après le 11/09/2001 de se remémorer certaines choses ;

Ouvrez bien vos yeux et vos oreilles et renseignez-vous bien sur l’ATC ; l’American Turkish Council et comment on le qualifie, suivez bien les pointillés car il est question ici d’un « marché noir nucléaire ».

On aperçoit Ray McGovern près de S. Edmonds un moment, et cet homme nous a récemment demandé de « Rester Humain » et c’est ce que je m’efforce de faire en ouvrant ma bouche autant que je le peux…

~~~~

11/9. SIBEL EDMONDS, une femme à abattre

Publié le 1 novembre 2010 par Galaxien

Canal+ & Zadig Production avec la participation de Planète

Une femme à abattre, est un documentaire (1h21) sur l’histoire de Sibel Edmonds, une femme qui a été recrutée par la FBI pour collaborer dans la lutte anti-terroriste et qui au final va se retrouver au centre d’une affaire d’état de première importance. 

Quelques jours après les attentats du 11 septembre 2001, Sibel Edmonds, jeune femme d’origine turque, est embauchée par le FBI. Elle est chargée de la traduction des écoutes téléphoniques, des interrogatoires et des documents dans le cadre de la lutte anti-terroriste.
En décembre de la même année, elle est contactée par une collègue du FBI qui tente de la recruter pour le compte d’une mystérieuse organisation économique turque. En dénonçant ce cas manifeste d’espionnage et en révélant que le FBI cache des informations sur le 11 septembre, Sibel Edmonds va être alors au cœur d’une incroyable affaire d’état.

En exclusivité, Sibel Edmonds a accepté qu’une équipe de cinéma suive son combat et pénètre au plus près de son secret. « Une femme à abattre », est un vrai thriller d’espionnage sur la seule citoyenne américaine ayant osé défier le FBI pour que la vérité éclate, et assurer aux américains une sécurité que leur gouvernement leur doit.

Prenant pour point de départ l’affaire Edmonds, avec ses imbroglios judiciaires et politiques, les auteurs prennent soin de mettre en évidence les dessous politico-financiers, le trafic d’armes nucléaires à l’échelle mondiale orchestré par une partie néo-conservatrice de l’administration George W. Bush, les mensonges de la politique étrangère américaine et de certains de ses alliés.

Des révélations effarantes concluent ce documentaire, dont certains agents du renseignement américain, mettant sur le banc des accusés une administrations Bush, sans équivoque possible.
~~~~

Vous ne rêvez pas en fin de vidéo, c’est bien BHL qui félicite Sibel Edmonds…

Mais vous ne rêvez pas non plus lorsqu’on parle d’un véritable pont entre les USA la Turquie et Israël et moins encore lorsqu’on entend que tout les intéresse, surtout si c’est nucléaire.

Et donc, j’ai choisi d’intégrer ici la dernière traduction faite par Résistance71 de Mohawk Nation News qui atteste que l’Amérique ; Son gouvernement, l’État profond et les Néocons et les larbins des larbins et une partie du peuple n’a jamais été une grande Démocratie mais un État fasciste et cela est d’autant plus avéré dans ce billet = 12 Boites.

Le tribunal véreux de l’état de New York

Mohawk Nation News |  19 août 2016 |  url de l’article original : http://mohawknationnews.com/blog/2016/08/19/nys-kangeroo-court/

Le juge Frederick J. Scullin de Syracuse dans l’état de New York, juge fédéral nommé à vie par le président des États-Unis, entre comme un briseur de gang. Il claque des talons et s’assoit à l’avant de ce navire pirate appelé “Tribunal Fédéral de District”, avec 10 minutes de retard.

“Ceci est mon tribunal et tout le monde doit obéir à mes règles !” Cinq pro se plaignants/victimes de l’assaut par l’escadron de la mort de la police de l’état de New York en date du 18 Mai 1997, appelé le “l-81 DETAIL INDIEN”, avaient quelques minutes de retard. Après avoir retardé le processus judiciaire pendant près de 20 ans, Scullin les jeta promptement hors de l’affaire. La sécurité les retenait en bas ; après bien des objections verbales, ils furent réinstaurés.

Scullin, votre tribunal de pacotille n’a aucune juridiction sur les affaires internationales qui doivent toujours être résolues. Votre tribunal a induit nos avocats Terrance Hoffman, Robert Anello et Jodi Peikin (et quelques autres), à nous abandonner.

Juge Scullin, vous êtes partial, irrespectueux et en aucun cas neutre dans cette affaire qui devrait vous être retirée. Le transcript et l’enregistrement de la session le démontrera parfaitement. Nous ne pouvons pas obtenir un procès juste et équilibré dans un tribunal de l’amirauté parce que ces tribunaux n’ont cours que pour les banques et les entreprises et ne sont toujours qu’au sujet de l’argent.

Nous n’avons pas provoqué, ni causé l’attaque de mai 1997, ni le retard judiciaire. Scullin a demandé si nous voulions toujours un procès par jury ou un jugement de cour devant sa personne. L’assistant avocat général pour l’état de NY, Tim Mulvey, a rapidement sauté sur l’occasion et hurla “oui, oui, oui”. Nous avons dit: “Non ! Nous voulons une audition juste et impartiale devant un jury”, ainsi le jury pourra juger sur preuves.

Mulvey a une motion pour faire retirer 35 flics de l’affaire. Ils faisaient tous partie de l‘escadron de la mort qui a mené la bastonnade qui aurait pu mener à des morts d’hommes, de femmes, d’enfants et de personnes âgées, qui s’étaient paisiblement réunis sur une propriété privée. Nous voulons une audition des évidences et des faits devant un jury dans cette affaire. Chaque flic ayant participé doit passer en jugement et ne peut pas utiliser la sempiternelle phrase du “j’exécutais les ordres” comme défense, puis que cette méthode fut invalidée par le tribunal de Nüremberg en 1946.

Beaucoup des 76 victimes recevant des compensations n’étaient pas là. Quelques unes d’entre elles soutiennent le retrait de 35 policiers et de les exempter de toute malversation parce qu’elles ne les ont pas vu faire quelque chose utilisant la force. Quoi ? On nous réduisait en bouillie ! Ils veulent aussi que nous identifions ces flics qui avaient retiré leurs badges et s’étaient déguisés. Ils faisaient tous partie de la maudite détresse émotionnelle que nous avons tous ressentie ce jour là.

Nous avons refusé d’accepter les compensations achetant notre silence. Après que Scullin eut quitté le tribunal, Mulvey a dit que nous pouvions expliquer notre histoire à un juge et il nous offrit une petite somme compensatoire. Nous avons refusé. Nous voulons que le monde sache que nous luttons pour obtenir justice depuis près de 20 ans maintenant dans ce système de tribunal de l’amirauté (colonial) fait pour les entreprises (coloniales).

Puis Mulvey a remis ses mains dans ses poches et nous a dit qu’il allait faire objection à tout ce que nous allons présenter, spécifiquement les vidéos de police montrant l’attaque. Tout le monde peut voir ces vidéos, elles sont partout sur internet depuis longtemps.

Les flics de l’état de NY James Parmley et George Beach ont plannifié et exécuté cette mission l-81 du détail indien de 1997, qui fut ordonnée depuis le bureau du président Clinton. Parmley a pris sa retraite. Le gouverneur de l’état de NY Cuomo a promu le Lt. Colonel George Beach comme le superintendant de la police de l’état de New York.

Scullin a démontré un irrespect absolu ; il est venu pour intimider. Nous allons rechercher une aide de la communauté internationale afin de mener cette affaire devant un tribunal de résolution ne dépendant de l’amirauté (coloniale) et où nous pourrons obtenir un procès juste. Il n’y avait aucun journaliste durant l’audition à ce tribunal. Eux et les médias sont tous contrôlés par le “Cercle Indien”.

Demandez de quoi il retourne à ces officiels :

Angela C. Winfieldawinfield@barclaydamon.com; Brittany E. Aungier baungier@barclaydamon.com; Carol L. Rhinehart crhinehart@ongov.netdkarle@ongov.net; Devin M. Caindcain@maglaw.com; Elkan AbramowitzEAbramowitz@maglaw.com; Gabriel M. Nugent gnugent@barclaydamon.com Fax 1-315-425-2836; Joanna Gozzi Joannagozzi@ongov.net, denisekarle@ongov.net; Jodi M. Peikin JPeikin@Maglaw.com, CSeel@Maglaw.com, RAnello@Maglaw.com; Robert J. Anello ranello@magislaw.com; Terrance J. Hoffman tjhoffman@cnymail.com; Timothy P. Mulvey timothy.mulvey@ag.ny.gov Fax 1-315-448-4800; Judge Scullin’s assistant Nicole Eallonardo Nicole_eallonardo@nynd.uscourts.gov Fax 1-315-234-8501. Please let us know what you find out.

=*=

Et dès lors, nous le savons bien, c’est pourquoi il ne peut y avoir Ni Vérité ; ni Réconciliation tant que le 0.0001% sera aux manettes !

Mais partout dans le Monde, même aux Zunies, de plus en plus de gens s’éveillent, déchirent le voile qui couvrait leurs yeux et se sortent les doigts du nez !

Ici ou ; Nous avons compris pourquoi rien ne sera possible sans modifier durablement et profondément notre façon de penser, d’avoir et d’être et d’envisager notre avenir commun en changeant de paradigme côte à côté avec les Peuples originels.

JBL1960

Vous reprendrez bien un peu de Chaos ?

Avant de partir ?

Un p’tit dernier pour la route ?

NON MERCI !

Ce billet est la suite logique de celui-ci = Le Chaos ou le Chaos ?

Comme Howard Zinn l’aura démontré ; Notre plus gros problème n’est pas la « désobéissance civile » non. Mais bien « l’obéissance civile » et notre complicité passive.

Et d’une manière ou d’une autre, à un moment donné, se posera pour tout citoyen, le choix de la désobéissance civile, c’est la masse pacifique des peuples qui refusera d’obéir à la fange étatico-entrepreneuriale et ses institutions obsolètes et criminelles, qui fera tomber l’empire et ses oligarques eugénistes…

Et la difficulté majeure c’est d’atteindre la masse critique de 10% de la population mondiale avec une véritable conscience politique ad hoc. Cette masse une fois en capacité d’exercer la désobéissance civile et c’est fin de partie pour l’oligarchie !

Cette population (c’est nous bien évidemment) pourra alors s’organiser en confédération de communes libres, autogérées et autonomes.

=*=*=

Bon pour le moment, une bonne partie roupille et James Howard Kunstler le 8/08/2016 via Le Saker Francophone qui traduit et publie, livre une analyse très juste, intitulée ;

Zzzz..Rrrrron..Zzzz – Mais réveillez-vous, bordel !

Aujourd’hui, nous passons du pantomime sordide de l’élection 2016, aux mystères déplorables de la finance et de l’économie tapis derrière nos politiques malades.

La plupart des commentaires dans les médias traditionnels des masses besogneuses sont basés sur la notion erronée que la disponibilité actuelle des choses continuera certainement, et donc tout ce que nous avons à faire est de gérer la dynamique familière du système économique en place. Par exemple, le Grand Vizir Paul Krugman, dans le New York Times d’aujourd’hui, faisant le trottoir pour les États-Unis, demande d’émettre toujours plus de dette afin de réparer les infrastructures du pays. Est-ce-que ça a l’air d’être une bonne idée ? Emprunter des tonnes d’argent supplémentaires pour enclencher la marche arrière qui nous ramènera la croissance économique − pour un peu on y verrait même du brillant Trump.

Voici le pot au rose : l ‘ « économie de croissance » dont ils parlent est morte. Vous pouvez l’enterrer. La fantaisie techno-industrielle tire sa révérence. Nous nous dirigeons vers une contraction à long terme de l’activité, de la productivité et de la population. La question principale est d’imaginer l’ampleur du désordre qui accompagnera la nécessité du voyage vers un nouvel arrangement des choses.

L’envie de garder tous nos rackets en cours est compréhensible. Ils ont fourni beaucoup de confort, de commodité et de luxe. Mais nous ne sommes plus dans le monde d’Alexander Hamilton, à l’époque de la corne d’abondance américaine, où il suffisait juste d’emprunter un peu sur l’avenir, pour profiter des richesses gargantuesques d’une immense jungle. Nous y sommes passés et l’avons fait, et notre souhait techno-narcissique actuel de remplacer toute cette abondance matérielle disparue par une économie de réalité virtuelle style Pokemon Go, nous conduira sans aucun doute à une désillusion civilisationnelle.

Tirer des traites sur l’avenir ne fonctionne que lorsque vous avez une perspective réelle de remboursement. Les institutions qui régissent les emprunts prétendent depuis toujours que nos dettes peuvent être remboursées. L’origine de la fausseté de cette affirmation peut facilement être retrouvée. Elle remonte à la révocation, en 2009, de la règle 157 du  FASB − le Financial Accounting Standards Board − qui a déclaré que les banques n’étaient plus obligées de comptabiliser leurs prêts à la valeur de marché, mais pourraient les maquiller selon leurs besoins. En d’autres termes, le FASB a décidé que les normes étaient facultatives. Mais il s’agit seulement d’un rouage dans la grande roue de la fraude qui a tourné impitoyablement, saison après saison, depuis l’automne 2008.

Nous faisons face à la discontinuité, à la fin de vieilles dynamiques usées et nous sommes au début d’une nouvelle dynamique. La déflation monétaire est en cours depuis des années, parce que ce qui se passe quand les dettes ne peuvent pas être remboursées, c’est que l’argent disparaît. Maintenant, nous allons affronter les autres dimensions de la déflation : la contraction de l’industrie manufacturière, du commerce, des salaires, et de tous les marqueurs familiers de l’expansion à l’ère techno-industrielle du déclin. Les nombreuses esquives et les stratagèmes tentés par les banquiers centraux suprêmes, pour s’accommoder de la contraction, ne font que produire toujours plus de distorsions sur les marchés, les devises, et la distribution d’un capital évanescent, ce qui conduit à une grande bataille pour l’appropriation des résidus de l’histoire, à savoir la montée du radicalisme politique dans le monde entier, y compris le djihadisme islamiste, et la réponse occidentale avec Trump, Le Pen, et l’extrême-droite germanique naissante. Ces manifestations actuelles peuvent être des versions adoucies de ce qui va venir.

Aucune puissance ne peut venir à bout de la réalité de notre situation. Nous devons sauver ce que nous pouvons et devenir plus humbles, avoir une présence plus modeste, ou bien la planète elle-même va se débarrasser de nous. Il y a des frottements contre la religion actuelle du progrès, qui a remplacé les autres anciennes pratiques cultuelles. Le choix est maintenant entre mi-temps ou fin de partie, et le débat sur ces sujets est absent de l’arène politique.

Les distorsions, évoquées plus haut, sur les marchés, les monnaies, et le capital sont prises dans un tourbillon centrifuge toujours plus vaste, ce qui coïncide, comme par hasard, avec l’élection la plus particulière des temps modernes. L’incohérence et la tromperie des deux côtés est bien au-delà des normes américaines intrépides de connerie politique. Nous n’avons littéralement aucune idée de ce que nous faisons dans ce pays, ou de ce que nous sommes en train de souhaiter. Les structures financières de la vie quotidienne semblent plus fragiles que jamais.

Les forces de la gravitation gagnent toujours.

=*=*=

Alors, pour ma part, j’appelle juste à la dépossession volontaire, depuis un bail et donc je ne roupille pas et j’ai les yeux grands ouverts et c’est vrai que je me sens encore un peu seule à bramer billet après billet qu’il y a une autre voie possible !

=*=*=

Et d’ailleurs, Norman Pollack toujours sur Le Saker Francophone source CounterPunch le 10/08/2016 lui aussi nous gratifie d’une excellente analyse que voici ;

La psalmodie Trump-Clinton : l’unité hégémonique par une domination globale

Hermann Goering Trump et Ilsa Koch Clinton forment un couple charmant. Ils sont irascibles dans leurs protestations d’américanisme, dans la variété de leurs styles et de leurs tempéraments. Néanmoins, ils convergent dans leur engagement pour le fascisme plébiscitaire et le capitalisme monopolistique le militarisme patriotique comme véhicule idéologique de la grandeur nationale.

Leur lien commun, au-delà d’une propension excessive au ressentiment indifférencié et à la haine, est la capacité − dans leur fonction de représentants politiques de grands partis − à mobiliser une réponse massive au fond xénophobe (la Russie, la Chine) et ethnocentrique (dissidents, radicaux, défenseurs de la paix). Pour Trump, les musulmans jouent le rôle que les juifs ont tenu pour Hitler ; pour Clinton, socialistes et pacifistes remplissent la même fonction historique. Les travailleurs, y compris les syndicats − d’où la dimension plébéienne du fascisme, contrairement à l’histoire et aux vœux pieux marxistes − sont devenus les troupes de choc qui poussent en avant les deux candidats vers la formule politique suivante : préparation à la guerre et, en ce qui concerne les intérêts de classe, auto-castration.

Le fascisme n’a jamais été aussi en forme en Amérique : qui a besoin d’un guttural Joe McCarthy, lorsque les spécimens qui ont la main sont prêts et disposés à mener ? La conversation a à peine changé. La caractérisation de l’anticommunisme irréductible, quel qu’en soit le nom −  aujourd’hui terrorisme, hier radicalisme, anarchisme, ou socialisme −, le discours national sur l’insécurité et l’agression, est facilement converti en un cloaque de phobies généralisées. Celles-ci sont prises en charge à tous points de vue par les actions concrètes de la politique étrangère des États-Unis, où l’intervention et le changement de régime tiennent le reste du monde en respect.

Donc nous sommes ici, en attendant une autre élection présidentielle, qui, à vrai dire, ne fait qu’esquisser et redéfinir des thèmes qui prévalent depuis soixante-dix ans, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il y a eu peu d’exceptions chez les dirigeants, dans l’un ou l’autre des partis, à l’adhésion au Principe du Leadership : la fusion de la personne, de la structure sociale, et de l’économie politique ; peu d’orientations politiques et de mesures programmatiques pour entraver le cours imminent de l’enfermement fasciste ; peu ou pas de percées contre l’embrigadement des pensées sociales, caractérisé maintenant par la promotion généralisée de la surveillance voulue par Obama ; peu d’actes de résistance de la part des travailleurs contre la guerre, la concentration des richesses, le statut privilégié des intérêts particuliers, du secteur bancaire au Big Oil, à la médecine, aux produits pharmaceutiques, la liste peut se prolonger quasi-indéfiniment.

Où est l’Amérique ? La démocratie, depuis le XVIIe siècle, n’a jamais été l’un de ses points forts. La dialectique marxiste se distingue par son absence, la progression sans nuance d’une similitude en constante expansion. La Cité sur la colline se limite à un marécage d’absolutisme moral et d’indifférence à l’humanité. En prenant du recul, on voit Trump-Clinton comme l’expression singulière du mépris pour la démocratisation de la société, de l’économie et de la culture, un processus qui coïncide avec la valorisation des modèles autoritaires dans les affaires mondiales. Trump-Clinton ne sont qu’une seule voix lorsqu’il s’agit d’articuler et de projeter le pouvoir mondial, et cette voix se fait plus stridente − si c’est possible − lorsqu’on ajoute à un tel pouvoir l’universalité du capitalisme, comme seul système mondial légitime.

Malgré tous mes efforts, je ne vois pas entre eux l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette. Les groupes dominants sont sacro-saints, ce sont les meilleurs citoyens, ils doivent être vus comme les générateurs et les protecteurs de la richesse nationale, avec Trump-Clinton se partageant le gouvernail. Wall Street et les entreprises américaines en général, ne pourraient être plus heureux en voyant cette façon de tracer les frontières de la politique. Grattez un peu le vernis du candidat, que ce soit l’un ou l’autre, vous découvrirez le monde souterrain de la puissance militaire pratiquement illimitée, en portée et en taille, attendant avec impatience le moment de bondir. Que l’autarcie soit conçue comme nationaliste (Trump) ou internationaliste (Clinton), son message d’autosuffisance par la militarisation de l’exceptionnalisme est entendu haut et fort.

Que sont devenus les principaux partis politiques de l’Amérique, sinon des agents de consensus interne, supprimant le changement politique pendant que l’exercice du pouvoir est canalisé dans le système élitiste du Grand Capital Monopolistique, dans lequel l’armée est accueillie à bras ouverts. Trump rivalise avec Clinton en vantant les vertus de la force et de la grandeur nationale, qui se résument à l’autorité auto-accréditée pour définir et réglementer la politique internationale dans le but, entre autres choses, de la purification idéologique mondiale. C’est comme si l’impérialisme, centré sur la pénétration du marché, avait cédé la place à la domination pour elle-même. Et en complément, nous voyons un réveil de la violence pour détourner l’attention du peuple des échecs du capitalisme, désarmer ainsi la critique et en même temps serrer les vis du cadre de la distribution inégalitaire de la richesse et des revenus.

Novembre approche, républicains, démocrates, Trump, Clinton, qui s’en soucie ? Les partis politiques ont tracé la route vers le déclin depuis si longtemps, qu’un atterrissage en douceur de plus ne sera guère remarqué. Avec un aplomb orgueilleux, nous appelons cela la normalisation de la pratique démocratique. Avec le temps qui passe, de moins en moins d’Américains voient encore la mascarade. Dans ce contexte, le fascisme rencontrera peu de résistance quand son moment sera venu, pavoisant même avec des confettis jetés depuis les balcons.

Norman Pollack

=*=*=

Forrest Trump ou Killary 007 le fait est que le fascisme est dans la place depuis bien longtemps et en nous « éveillant » les preuves nous sont apparues très clairement.

Alors ce n’est pas faute d’appeler à se sortir les doigts du nez ;

Ici et maintenant, et d’où nous sommes…

De très nombreux appels sont lancés ; par le mouvement Zapatiste, par la Nation Mohawk, les Kurdes syriens de la Vallée du Rojava entre autres à se bouger car c’est l’affaire de toutes et de tous…

Le but de l’Hydre est de nous diviser, de nous diluer, de nous pulvériser car ils en ont parfaitement conscience ;

Union + Organisation = Actions Directes Efficaces

Oui, c’est aussi simple que cela…

JBL1960