« Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Horatio, que n’en rêve votre philosophie. »
Shakespeare – Hamlet
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À la mémoire d’Alain Gossens
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J’aimerais vous parler du jour inévitable où s’effacera la raison. Ce moment de la vie où, devant la disparition de tous nos acquis et présupposés, l’effilochement progressif de l’univers de certitudes dans lequel nous nous sommes laissés enfermer, nous abdiquons enfin toute rationalité pour ouvrir la porte à l’inconnu. Nous observons alors les choses d’un regard neuf. Et pour la première fois depuis le commencement de notre existence : nous voyons.
Nous percevons les êtres non plus seulement sous leur forme physique, mais aussi leurs couleurs et ondulations énergétiques. Nous contemplons le chatoiement particulier de chaque pensée, chaque intention ou désir qui les anime, et découvrons encore, ébahis, la flottaison dans l’atmosphère qui nous environne d’entités tout aussi réelles que nous le sommes, bien que dénuées d’organisme.
Pareille expérience ne relève pas de l’hallucination ni ne résulte d’une quelconque prise de substance, mais peut devenir à chacun le fruit d’un long et patient travail d’activation de nos capacités en sommeil.
De toutes les espèces peuplant notre planète, beaucoup naissent et meurent avant même que nous n’ayons eu l’occasion de les découvrir. Il en va ainsi également de la plupart de ce qui vit hors de notre champ de perception ordinaire. Les instruments de mesure nous permettent d’affirmer l’existence des rayons infrarouges et ultraviolets ou des ultrasons, bien que leurs gammes de fréquences soient étrangères à nos sens. Tout ce qui compose le vide apparent de notre univers n’est que longueurs d’ondes se répercutant à l’infini du plus minuscule atome jusqu’au tourbillon des galaxies.
De même qu’il existe une chaîne alimentaire sur le plan terrestre, nous nourrissons sans cesse de nos émotions et de nos pensées des entités immatérielles apparues sur le plan astral bien avant notre ère, au moment du développement de la conscience individuelle, ou ego. Leur existence nous est intimement liée, car ces êtres, surnommés “prédateurs” par les chamans ou “archontes” par la gnose antique, se sustentent en permanence des énergies que nous consacrons à entretenir l’illusion du « moi », cette paroi auto-réfléchie par le mental et servant de façade entre l’Être véritable et l’Univers avec lequel nous ne sommes qu’un.
Ces créatures se délectent des égrégores religieux, politiques, militaires ou sportifs. Elles s’ingénient à cultiver en nous les instincts les plus grégaires afin de faciliter les récoltes massives d’énergie. Elles nous inculquent un attachement immodéré à tout ce qui peut mener à un sentiment d’appartenance, car c’est ainsi qu’elles entendent nous posséder.
Nos vibrations les plus basses, qu’elles soient de souffrance, de peur, d’envie ou de haine, constituent leurs mets privilégiés. Aussi ces entités nous entretiennent-elles dans la plus douloureuse condition intérieure pour nous soutirer le plus de substance vitale possible. Les expériences traumatiques, qu’elles soient individuelles ou collectives, participent au grand festin, à la grande moisson quotidienne que ces prédateurs ou archontes réalisent. Telle est entre autres la raison des rituels pratiqués par les loges noires des puissants de ce monde : notre sueur, notre sang et nos larmes sont la monnaie d’échange leur offrant un pouvoir presque absolu sur la matière.
Bien que nous soyons les proies de ces créatures, il existe un moyen de nous soustraire à leur emprise. Il s’agit de la connexion à notre double spirituel ; non plus cet écran mental où nous projetons notre représentation des choses, mais l’étincelle de lumière immuable à travers laquelle la perception intuitive nous est révélée. Cette reconnaissance de notre être éternel est réalisable par l’action de la glande pinéale, le sixième chakra représenté par l’Œil d’Horus ou par le Tilak sur le front des Hindous. Elle se produit naturellement à l’instant de notre venue au monde, à chaque fois que nous rêvons ainsi qu’au moment du passage dans l’au-delà.
Il est également possible d’atteindre cet état de conscience en demeurant lucide, au prix d’une pratique assidue et de beaucoup de persévérance. Mais celui-ci se manifeste à tous quoique de manière fugace, par exemple sous forme d’impressions de « déjà-vu », ou par les pressentiments plus ou moins nets d’évènements à venir. Ceux-ci résultent de brèves rencontres entre l’être incarné et son double intemporel, pour qui tout a lieu sur un plan simultané. Le temps, comme l’espace, est relatif à cette dimension. Une illusion basée sur la perception du mouvement dans la matière, et dont la mesure est d’ailleurs donnée par les rotations terrestres. Ce qui explique les talents de divination des maîtres dans l’art de vivre reliés aux plans spirituels.
La première étape de ce processus est de parvenir à faire cesser ce perpétuel monologue intérieur par lequel nous entretenons notre idée de nous-mêmes et du monde. Car celui-ci nous limite aux frontières étroites de nos croyances. Il nous faut atteindre l’intuition à l’état pur, antérieure à toute interprétation de l’intellect. Apprendre à mourir et renaître, puis mourir de nouveau jusqu’à se débarrasser de toute notion et de tout souvenir. Alors s’ouvre à nous la sensation des mondes subtils : ceux que nous percevions enfants, avant que l’éducation et la société nous apprennent à devenir de faux adultes.
Derrière le voile des apparences, nous entrons en interaction avec l’esprit de l’eau et des éléments, captons les énergies des minéraux et des plantes. Nous comprenons le langage des animaux et découvrons la profondeur avec laquelle leur regard nous pénètre. Il nous devient enfin possible de deviner les contours sombres ou lumineux des formes-pensées dispersées au vent par les êtres incarnés ou immatériels.
Exercer cette faculté permet d’apprendre à se mouvoir dans les sphères supérieures, où tout est lié et où n’existe aucune distinction entre “intérieur” et “extérieur”. Ceci offre également l’opportunité de reconnaître l’origine des influences, la nature et la puissance des courants, le potentiel absolument sans limite des intentions télépathiques ou encore les répercussions sur la matière de chacune de nos pensées… L’expérience implique une responsabilité toujours plus grande à mesure que s’élargit l’horizon de notre conscience.
Cette pratique confère encore une plus grande aptitude à différencier nos propres élans de ceux qui nous sont communiqués à notre insu. À reconnaître en nous-mêmes l’œuvre des prédateurs et à la chasser hors du champ de notre volonté. Cet effort est nécessaire à la préservation de notre énergie vitale sur le plan physique, mais davantage encore pour éviter le danger de se laisser envahir et littéralement absorber par des forces maléfiques au niveau psychique.
Faire au cours de l’incarnation l’expérience de la mort à soi-même est la pierre angulaire de la délivrance. L’on cesse alors de s’identifier à l’ego pour vivre pleinement dans l’être. On se déleste de tout attachement, de toute passion ou vanité. On respire tranquillement l’éternité chaque seconde. On devine la permanence dans l’éphémère. Et l’on sanctifie de tout notre amour les indénombrables merveilles de la création. Enfin, surmonter la mère de toutes les peurs nous rend inaccessibles à toutes les menaces, à tous les chantages, au chant de toutes les sirènes vendeuses d’espoir et permet de devenir véritablement libres et souverains.
À l’heure où de plus en plus de personnes alimentent l’égrégore d’une guerre mondiale, il devient plus important que jamais de considérer que du point de vue spirituel, celle-ci a commencé depuis l’aube des temps, et que notre époque est sur le point d’en connaître le dénouement : soit qu’elle aboutisse à notre disparition pure et simple, soit qu’elle voie s’accomplir notre émancipation réelle et définitive.
Rien ne se manifeste dans la matière qui n’ait été auparavant acté sur le plan psychique. Nous en faisons tous au quotidien l’expérience individuelle. Il en va rigoureusement de même au niveau collectif. Quoiqu’il advienne : ne laissons rien ni personne nous aliéner l’extraordinaire pouvoir créateur de notre esprit.
Notre espèce est à la croisée des chemins de son histoire. Nous ne survivrons guère plus longtemps au matérialisme des siècles écoulés. Car nous sommes infiniment plus que la simple enveloppe à laquelle notre intellect et la science nous ont limités. Nous sommes à la fois enfants de la glaise et poussières d’étoiles. Une vibration nouvelle est à l’œuvre et nous invite à redécouvrir notre vraie nature sous les oripeaux de nos identités. Prêtons attention à ce murmure qui nous traverse, et nous fera demain nous joindre à l’éternelle symphonie des univers. Toutes nos croyances nous apparaîtront comme fétus de paille. Nous nous retrouverons dans la nudité des premiers jours, sortis une fois pour toutes de la caverne pour enfin vivre en pleine lumière.
Zénon – mai 2022
Les Chroniques de Zénon ► Version PDF N° 260522 de 9 pages ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2022/05/karmapolis-de-zenon-mai-2022-pagination-jbl-le-260522.pdf
Nouvelle et dernière invitation à un voyage intérieur au plus profond de notre être afin de s’ouvrir aux autres et s’interconnecter dans cet ici et ce maintenant pour Être et incarner la résistance aux forces de l’ombre qui nous refusent et nous restreignent l’accès à la connaissance de nous-mêmes…
Ces quelques mots purs et tellement justes qui nous pénètrent, nous font réaliser que la plus grande peur des zélites régnantes et leurs Biens-Zélés totalement déjantés, dégenrés et dégénérés est que NOUS les peuples de la Terre comprenions qu’il nous suffit de faire société ENSEMBLE, SANS GUERRE, car ainsi leur matrice s’autodétruirait d’elle-même…
Karmapolis prolonge la réflexion commencée avec la lecture du premier roman de Zénon « Fin de Règne » en ravivant et nourrissant nos petites flammes intérieures qui nous guident dans cette obscurité savamment orchestrée et dans laquelle nous maintient l’oligarchie régnante.
Instinctivement et en parfaite synchronicité, sans se connaitre et gageons que nous saurons nous reconnaitre le moment venu, de plus en plus nombreux nous convergeons vers notre propre point de basculement, non pour plonger dans l’abîme comme nous y poussent nos gouvernants. Mais au contraire, en embrassant notre nature profonde faite de solidarité, d’égalité politique et économique et d’anti-autoritarisme d’État pour un retour aux sources adapté PAR et POUR nous au monde moderne dans un saut quantique insufflé par toutes nos lectures combinées et nos échanges par-delà l’espace et le temps… C’est bien parce que nous sommes tous conscients que nous sommes arrivés à la croisée des chemins que nous avançons pour nous rejoindre au temps zéro / ZEP TEPI ou encore TEP ZEPI = Temps Nouveau(Zéro), guidés par notre lumière intérieure.
Et dans une parfaite unicité et complémentarité, dans un souffle totalement synchrone d’un lâcher prise collectif, nous avons conscientisé que tout ce que nous avons à faire, c’est d’éclairer la voie qui est déjà là depuis des millénaires et qui n’attend plus que NOUS, pour être, à nouveau, empruntée…
Pour y parvenir et ainsi devenir QUI nous sommes ► BIBLIOTHÈQUE PDF et les CHRONIQUES DU PRESQUE Dr. T’CHÉ-RIEN indissociables finalement…
+ tout le reste avec tout notre ♥