ALERTE ROUGE : COMPILATION PDF EN FRANÇAIS (MISES À JOUR, AVRIL 2024) À DIFFUSER SANS PITIÉ…

Pour STOPPER NET la ratification du « TRAITÉ PANDÉMIES » de l’OMS et la mise en place de la dictature nano-biotechnologique institutionnalisée dès mai 2024 ce TOUTES AFFAIRES CESSANTES ► ICIIMMÉDIATEMENT & D’OÙ NOUS SOMMES !

TRAITÉ PLANDÉMIES OMS pour R71 230424

COMPILATION PDF 2022 ⇔ MàJ 2024 SRAS-CoV-2 – COVID19 : L’attaque nano-bio-technologique sur l’Humanité depuis 2019 – Karen Kingston & Autres Traduction Résistance 71 – Création originale en version PDF N° 210424 de 136 pages, complétée sans concession et enrichie par  JBL1960 https://jbl1960blog.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/04/karen-kingston-sras-cov-2-covid19-lattaque-nano-bio-technologique-sur-lhumanite-traduction-r71-compil-avril-2024.pdf

À RETROUVER DANS MA BIBLIOTHÈQUE de PDFs en lecture, téléchargement, impression, diffusion et partage LIBRES & GRATUITS

KILL BILL pour RIEN 220424

SOMMAIRE du PDF publié initialement en décembre 2022 et mis à jour en avril 2024 ;

Page    4       Extraits choisis de Reset de Zénon, mars 2020

Page    5       AVANT-PROPOS de R71

Page    6       COVID-19 crime contre l’humanité : un parasite nano-techno-biologique injecté sciemment aux populations – R71, 30/10/22 ;

Page   20      Covid 19 crime contre l’humanité : un parasite nano-techno-biologique injecté sciemment aux populations — la vidéo – R71, 02/11/22 ;

Page   21      Lire les brevets et documents sur la technologie ARNm utilisée dans les pseudovax COVID19 et convenir qu’il s’agit bien d’armes biologiques de destruction massive – R71, 07/12/22 ;

Page   26      Arrêtons de protéger les criminels génocidaires responsables de l’hécatombe ARNm COVID19 en appelant ces injections de leur nom véritable : ARMES BIOLOGIQUES – R71, 09/12/22 ;

Page   30      Exposer les mensonges COVID19 : Les non-injectés ARNm sont-ils vraiment en sécurité ? R71, 13/12/22 ;

Page   34      COVID-19, Nano Particules Lipidiques, ARNm, le monde de la technologie nanoparticules de Pfizer vu de l’intérieur – R71, 18/12/22 ;

Page   39      COVID-19 : guerre biologique contre l’Humanité… Que s’est-il passé à Wuhan ? R71, 20/12/22 ;

Page   44      APRÈS-PROPOS de R71 & JBL1960

MàJ de JANVIER à AVRIL 2024

Page   45      COVID-19 et injections ARNm crime contre l’Humanité : l’effort de vérité des scientifiques japonais est décisif –  R71– 18/01/24

Page   55      Alerte maximale : J-57 pour la « certification conforme » du Traité dictatorial de l’OMS sur les pandémies… La porte ouverte à la dictature technotronique sous couvert de terreur (nano)biologique R71 – 01/04/24

Page   61      Dictature technotronique : L’oligarque Elon Musk en contrat avec les Agences de Renseignement et Armée américaines pour un Système de Surveillance globale : Starshield R71 – 20/03/24

 Page   66      La menace de la biologie synthétique (nanotechnologie ARNm et autres), fléau #1 pour l’Humanité R71 – 07/04/24

Page   70    Nano-biothechnologie : Fléau #1 de l’Humanité ou l’enfumage total de la « BioRévolution » – R71 – 05/04/24

Page   77      De 7 centres de recherche médicale japonais : les dangers de la transfusion sanguine et de la transplantation d’organes utilisant des donneurs injectés à l’ARNm faux vaccin COVID, véritable arme nano-biotechnologique (VT) – R71 – 29/03/24

Page   85      Science de la Mort : cocktail génétique Sanofi/AstraZeneca d’anticorps chimériques dès la naissance – (Source anonyme)  R71 – 03/02/24

Page   92      COVID/ARNm attaque biologique : étude sur les données françaises d’hospitalisation de + de 4000 femmes – R71 – 11/02/24

Page   95      La nanotechnologie danger #1 pour l’Humanité : des nanoparticules d’Oxyde de Graphène dans les injections armes biologiques anti-COVID et le mensonge sur leur sécurité – R71 – 12/03/24

Page 103       Le danger #1 : la nanotechnologie : Des nanopolymères auto-assembleurs trouvés dans les placentas… Contamination accrue depuis le déploiement des armes biologiques COVID-19  – R71 – 06/03/24

Page 110       Le fléau de la nanotechnologie envahit notre nourriture : le cas de la transformation des laitues – R71 – 16/04/24

Page 115       La priorité : ALERTER sur la nano-bio-technologie à ARNm omniprésente et fléau #1 pour l’Humanité- Il en va simplement de notre survie –  R71– 12/04/24

Page 122       Le fléau de la nano-biotechnologie : COVID-19, nanoparticules lipidiques ARNm ou repenser les armes biologiques – R71 – 19/04/24

Page 130       CONCLUSION de R71  ► URGENCE ABSOLUE pour Stopper le « Traité Pandémies » de l’OMS et la mise en place de la dictature nano-biotechnologique institutionnalisée dès mai 2024

Page 135       La suite sur R71

Page 136       Pour que ce ne soit pas la fin sur JBL1960BLOG

PANGOLIN pour VOTARD par RIEN 190124

Et surtout, parce qu’on ne règlera pas les problèmes avec ceux qui les ont créés !

Vous retrouverez ce tout dernier PDF dans ma page spécialement dédiée DOSSIER SPÉCIAL CORONAVIRUS que je tiens à jour en temps réel, car il est temps d’agir en ARRÊTANT DE CONSENTIR, en LEUR disant NON et en BOYCOTTANT tout ce qu’on peut et NOUS pouvons commencer de suite en boycottant les élections européennes !

Car qui pour encore croire qu’on arrêtera ce bouzin en veautant pour et avec les règles du Système ? SANG DÉCONNER !

Pour les 3 RIENs que NOUS sommes (moi, Zénon et RIEN) tout ayant déjà été dit et/ou dénoncé dans ce  PDF N° 070424 de 14 pages rédigée par 3  et 6 mains    https://jbl1960blog.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/04/jondule-donc-je-suis-jondule-donc-nous-sommes-3-riens-avril-2024.pdf

3 RIENs pour l'éternité pour RIEN 230424

NOUS ne rajouterons RIEN

Et en attendant de se retrouver, NOUS, on continue de semer…

JBL1960

184 réflexions sur « ALERTE ROUGE : COMPILATION PDF EN FRANÇAIS (MISES À JOUR, AVRIL 2024) À DIFFUSER SANS PITIÉ… »

  1. La narration du 7 octobre contredite par l’Histoire – par Thierry Meyssan ► https://www.voltairenet.org/article220821.html

    Nous reproduisons le texte d’une conférence donnée le 4 mai à Boulogne-sur-mer. Thierry Meyssan y explique que le conflit actuel en Palestine n’est pas imputable aux populations arabes et juives. Il a été organisé, dès 1915, par la puissance coloniale avec l’idée que jamais le ou les États à venir ne devaient parvenir à assurer leur sécurité. À leur insu et à leurs dépens, les Palestiniens et les Israéliens, en jouant l’opération du 7 octobre et sa réplique, ne font que mettre en œuvre cette politique. En ne parvenant pas à arrêter le nettoyage ethnique des gazaouis, les Anglo-Saxons ne manifestent pas leur insensibilité, mais le fait qu’ils considèrent les massacres comme de simples variables d’ajustement.

    Bien que les massacres au Soudan et au Congo soient beaucoup plus meurtriers qu’en Palestine, c’est de ces derniers dont je vais vous parler aujourd’hui. En effet, c’est la première fois que l’on assiste, en direct sur nos téléphones portables, à un nettoyage ethnique. Je voudrais revenir sur diverses informations que j’ai déjà traitées dans divers articles, mais que, manifestement, certains médias ne veulent pas intégrer à leurs analyses. Je voudrais vous dire qu’il n’y a pas de fatalité communautaire : ce conflit n’est pas été provoqué par les populations de Palestine, qu’elles soient juives, chrétiennes ou musulmanes, mais par des puissances extérieures qui, depuis un siècle ont souhaité qu’elles ne connaissent jamais la paix.

    Derrière les paravents, le prince de Galles (protecteur des Frères musulmans), voit Dieu et devient le roi Charles III.

    LA CRÉATION D’ISRAËL PAR LES BRITANNIQUES

    Pour me faire comprendre, je vais, avant toute chose, vous parler du Royaume-Uni. Vous avez assisté au couronnement du roi Charles III. Vous vous souvenez qu’au milieu de la cérémonie, il a ôté ses riches habits et s’est habillé d’une toile de lin. Ses pages ont dressé des paravents pour que l’assistance ne soit pas éblouie. Lorsque l’on a ôté les paravents, il était devenu roi. On lui a alors remis les symboles de son pouvoir, le sceptre et et le globe. Que s’était-il passé durant ces quelques instants hors de la vue du public ? Le prince de Galles avait vu Dieu, comme Moïse devant le buisson ardent [1]. Cette explication vous paraît probablement saugrenue et vous vous demandez comme ses sujets peuvent croire un tel conte à dormir debout. En réalité, depuis Jacques VI, au XVI° siècle, les souverains britanniques se déclarent rois d’Israël [2]. C’est contre sa conception du droit divin, qu’Oliver Cromwell renversa son fils Charles et proclama le Commonwealth. Cependant le Lord Protecteur était tout aussi illuminé, il professait qu’il fallait regrouper tous les juifs en Palestine et y reconstruire le temple de Salomon [3]. En définitive, les dynasties se succédèrent en entretenant ce mythe. Elles ont adopté divers rites et en ont imposés d’autres à leurs sujets, comme la circoncision juive, pratiquée d’office dans les maternités au XX° siècle sur tous les nouveaux-nés mâles du Royaume à leur naissance.

    Deux ans avant la déclaration Balfour (1917) qui annonça la création d’un foyer national juif en Palestine, un diplomate juif et futur ministre des Affaires étrangères, Lord Herbert Samuel, rédigea un mémorandum sur le Futur de la Palestine (1915). Il y plaidait pour un État juif qui permettrait de placer toute la diaspora au service de l’Empire. Un peu plus tard, il précisa que ce nouvel État ne devrait jamais pouvoir seul assurer sa sécurité afin d’être éternellement dépendant de la Couronne d’Angleterre. C’est très exactement ce à quoi nous assistons aujourd’hui. C’est le sort qui a maudit la population de Palestine.

    La déclaration de Lord Arthur Balfour a été suivie des 14 points du président états-unien Woodrow Wilson. Il y décrit les objectifs atteints par son pays durant la Première Guerre mondiale. Le point 12 est étrangement rédigé, mais lors de la Conférence de Paris qui rédigea le Traité de Versailles, il précisa par écrit ce qu’il fallait comprendre : la création de l’État d’Israël en Palestine (et du Kurdistan en Turquie). La Guerre mondiale avait provoqué un rééquilibrage des forces, de sorte que désormais, Washington travaillait aux côtés de Londres dans la défense d’intérêts communs.

    Durant l’entre-deux-guerres, l’immigration juive dans la Palestine mandataire se passa bien. Les propriétaires terriens arabes vendirent sans problème une partie de leurs terres aux juifs. Cependant, dès 1920, des terroristes arabes assassinèrent des juifs. Parmi les assassins, Mohammed Amin al-Husseini fut condamné par les Britanniques à 10 ans de prison, mais ils ne les lui firent jamais exécuter. Bien au contraire, Lord Herbert Samuel (celui qui avait écrit qu’il ne devait jamais avoir de sécurité en Palestine), qui était devenu le haut-commissaire britannique en Palestine, le gracia et le nomma grand mufti de Jérusalem, prétendument pour maintenir un équilibre entre les deux grandes familles locales.

    Survint un salafiste (c’est-à-dire un musulman souhaitant vivre comme les compagnons du Prophète au VII° siècle), Izz al-Din al-Qassam, qui avait déjà organisé une révolte contre les Français en Syrie et qui devint imam à Haïfa. Il décida le jihad, non pas contre l’occupant britannique, mais contre les immigrés juifs. Il s’en suivit divers attentats et pogroms de juifs. Pour maintenir la paix civile, les Britanniques tuèrent al-Qassam, ce personnage a donné son nom aux actuelles Brigades al-Qassam du Hamas.

    La mort d’al-Qassam n’avait rien résolu du tout. Les Britanniques, fidèles à leur technique coloniale du « Diviser pour régner », ont toujours développé d’une main ce qu’ils combattaient de l’autre. En 1936, Lord Willam Peel, à la tête d’une commission officielle assura que l’on ne pourrait rétablir la paix qu’en séparant les populations arabes et juives en deux États distincts. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui la « solution à deux États ».

    Durant la Seconde Guerre mondiale le grand mufti de Jérusalem est devenu l’allié du chancelier Adolf Hitler. Il a notamment levé les musulmans des Balkans pour les engager dans la SS et a soutenu la « solution finale de la question juive ». De leur côté, les fascistes juifs (les « sionistes révisionnistes ») de l’Ukrainien Vladimir Jabotinsky, combattirent aux côtés de l’Axe contre les Britanniques. Les sionistes quant à eux, se battirent aux côtés des Alliés tout en contestant les limites que les Britanniques imposèrent en théorie à l’immigration juive ; en théorie seulement.

    L’historien fasciste Benzion Netanyahu et son fils, Benjamin Netanyahu.Source : Office du Premier ministre

    Ils se réunirent en mai 1942 à l’hôtel Baltimore de New York, sous la présidence de David Ben Gourion. Ils fixèrent les principes du futur État d’Israël. Jusqu’à présent, on nous a assuré que Ben Gourion était un homme de bonne volonté. Or, il avait été le compagnon de Jabotinsky durant l’entre-deux-guerres et s’était prononcé pour le nettoyage ethnique de la Palestine. Un livre, paru hébreu en Israël il y a deux semaines et publié par une grande maison d’édition, assure qu’il était tenu au courant des négociations du Hongrois Rezső Kasztner avec Heinrich Himmler et Adolf Eichmann qui durèrent jusqu’à la chute du Reich. Kasztner prétendait acheter la fuite d’un million de juifs hongrois. En réalité, il n’a sauvé que sa famille et et ses amis. Surtout, il a extorqué 8,5 millions de francs suisses en or (une somme colossale à l’époque) aux familles juives riches de Hongrie leur faisant accroire à une possible fuite [4]. Si les documents cités dans ce livre sont exacts, David Ben Gourion serait lui aussi un escroc, ayant trompé son propre peuple.

    Les Nations unies proposèrent
     de ne pas diviser la Palestine (et non pas la « solution Peel à deux États ») ;
     d’instaurer un régime républicain, démocratique et représentatif ;
     de garantir les cultures des différentes minorités ;
     de garantir la liberté religieuse des juifs, des chrétiens et des musulmans.

    Les conférences et négociations se succédèrent en vain. Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies (qui ne comprend alors que 56 États membres) approuve le plan de partage élaboré par une commission spéciale [5]. Il est immédiatement rejeté par tous les pays arabes.

    Le 14 mai 1948 (c’est-à-dire deux mois et demi avant la fin du mandat britannique), David Ben Gourion coupa court aux discussions et proclama unilatéralement l’indépendance de l’État d’Israël. Le lendemain de ce coup de force, alors que les 100 000 soldats britanniques commençaient à se retirer, l’Égypte, la Jordanie, l’Irak, la Syrie, le Liban, l’Arabie saoudite et le Yémen du Nord envoyèrent leurs troupes pour défendre les arabes de Palestine. La confrérie égyptienne des Frères musulmans envoya également un groupe de combattants, sous le commandement de Saïd Ramadan (gendre du fondateur Hassan el-Banna et père de Tariq Ramadan), se joindre à eux. Cependant, à ce moment-là, aucun de ces pays ne disposait d’armée digne de ce nom. Elles sont rapidement défaites. Le mythe de l’invincibilité de Tsahal est né.

    Or, ainsi que me l’a raconté mon ami libanais Hassan Hamade, cette narration est mensongère. En réalité, les chefs d’État arabes étaient déjà acquis à Israël et les juifs n’étaient pas plus vaillants que les arabes. Ainsi l’émir Majid Arslan, qui était le ministre de la Défense libanais, a conduit ses troupes sans rencontrer grande résistance jusqu’à Bethléem, qu’il a libéré. Le président libanais, Béchara el-Khoury, lui ordonna immédiatement d’abandonner le champ de bataille, ce qu’il refusa de faire. Il le destitua, mais celui-ci continua la guerre en tant que simple officier. En définitive, ses troupes ne furent pas vaincues par les juifs de Palestine, mais par l’armée « jordanienne » commandée par un général britannique, John Bagot Glubb (dit « Glubb Pacha ») et une centaine d’officiers britanniques. En réalité, la Jordanie n’avait aucun soldat, mais la Légion arabe composée par les Britanniques durant la Seconde Guerre mondiale, avait le premier jour de la guerre changé de nom en « armée jordanienne », tout en conservant ses officiers britanniques. Ce sont les Anglais et les Jordaniens qui ont sauvé Israël dès sa création, comme ils viennent de le sauver à nouveau lorsque l’Iran l’a attaqué le mois dernier. Cette guerre n’était pas une tentative d’écraser Israël, mais la première manifestation du sionisme arabe.

    Les Nations unies, inquiètes de ces développements dépêchèrent un envoyé spécial, le Suédois Folke Bernadotte, pour récupérer la situation après le coup de force israélien et la guerre israélo-arabe. Dès son arrivée, il comprend que la Commission spéciale qui a élaboré le plan de partage ignorait les réalités démographiques : les israéliens revendiquent un territoire disproportionné à leur nombre et bénéficient du soutien de gouvernements arabes sionistes qui ont d’abord prétendu jouer les bons offices et ensuite mener une guerre.

    Le 17 septembre 1948, les « sionnites révisionnistes » (c’est-à-dire les fascistes juifs) assassinent Folke Bernadotte et le chef des observateurs de l’Onu, le colonel français André Serot. Mon grand-père maternel, Pierre Gaïsset, se trouvait dans la voiture suivante. Il n’a pas été blessé et a remplacé le colonel Serot dans ses fonctions. L’assassin, Yehoshua Cohen, ne sera pas inquiété. Il deviendra deux ans plus tard, le garde du corps attitré du Premier ministre David Ben Gourion. Le chef des « sionnites révisionnistes », Yitzhak Shamir, est immédiatement nommé à la tête d’un département du Mossad. Il mènera des actions secrètes pour le compte du Royaume-Uni et des États-Unis durant toute la Guerre froide, du Guatemala au Congo, puis il deviendra Premier ministre (1983-84 et 1986-92).

    Le 29 novembre 1948, le gouvernement Ben Gourion, qui prétend rechercher les assassins de Folke Bernadotte et d’André Serot, dépose une demande d’adhésion aux Nations unies assortie d’une lettre déclarant « que l’État d’Israël accepte par la présente, sans réserve aucune, les obligations découlant de la charte des Nations unies et qu’il s’engage à les observer du jour où il deviendra Membre des Nations Unies ». Convaincue, le 11 mai 1949, l’Assemblée générale des Nations unies accepte [6]. Plusieurs États demandent aujourd’hui, au vu du nom respect systématique par Israël de son engagement, que son adhésion soit « suspendue ».L’OPÉRATION « DÉLUGE D’AL-AQSA »

    Venons-en à la période actuelle. Le 7 octobre 2023, la Résistance palestinienne, à l’initiative du Hamas, a lancé une vaste opération contre une base militaire israélienne et également contre des civils. En droit international, les arabes de Palestine forment une « population occupée », au sens des Conventions de Genève Ils ont donc le droit d’attaquer Israël. Cependant, ils ne peuvent attaquer que des cibles militaires, pas des Kibboutz, ni des raves. Le but de l’opération était de faire des prisonniers militaires, et éventuellement aussi des otages civils, afin de négocier la libération des otages palestiniens en Israël, c’est-à-dire des prisonniers administratifs. On ignore le nombre de prisonniers et d’otages qu’ils ont pris, et encore plus la répartition des civils et des militaires. Selon le Hamas, plus de 30 officiers seraient retenus.

    Cette opération, « Déluge d’al-Aqsa », a été préparée durant les trois dernières années au vu et au de tous [7]. Des centaines de kilomètres de tunnels ont été creusés au moyen de tunneliers qui n’ont pu entrer à Gaza qu’avec l’approbation des douanes israéliennes. Au moins 1 million de mètres cubes de terre et de gravois ont dû être évacués sous les yeux des services de sécurité israéliens. Plusieurs camps d’entraînement ont été construits et des entrainements de deltaplane ont été réalisés. Non seulement les services de Renseignement israéliens ont observé tout cela, mais d’autres puissances aussi, comme l’Égypte et les États-Unis. De très nombreux rapports ont été envoyés au Premier ministre, Benjamin Netanyahu. Pourtant, celui-ci n’a pas réagi. Pire, il a révoqué son ministre de la Défense, le général Yoav Galland, en août 2023, parce que celui-ci se plaignait de cette absence de réaction en conseil des ministres. Cependant, compte tenu des réactions du public à ce limogeage, il préféra le réintégrer plutôt que d’avoir à en expliquer le motif.

    Israël a accusé le journaliste qui a publié des photographies du 7 ocotbre, bien avant que les services de sécurité n’interviennent, d’être un membre du Hamas.

    Les différentes factions palestiniennes (Jihad islamique, FPLP et Initiative nationale) ont été réveillées par le Hamas à 4h30 pour participer à une opération débutant à 6h30 (c’est-à-dire avant le lever du soleil). Elle a débuté par la destruction de tous les robots de surveillance du Mur de séparation. Donc, dès 6h30, l’alarme était donnée. À 8h00, les agences de presse du monde entier commençaient à diffuser des images de l’attaque [8]. Pourtant, les forces de sécurité israéliennes ne sont pas intervenues avant 9h45.

    Dès le début de leur intervention, les Forces de Défense israéliennes (FDI) ont appliqué la « directive Hannibal » ; une instruction qui ordonne de tuer ses propres militaires plutôt que de les voir faits prisonniers par l’adversaire. Les chiffres des victimes israéliennes diffusées par le gouvernement israélien ne distinguent pas celles qui sont imputables aux attaquants de celles qui le sont aux défenseurs. Identiquement, le gouvernement israélien a fait état d’exactions que des combattants n’ont en principe pas le temps de perpétrer durant une attaque surprise. La Mauricienne Pramila Patten, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les violences sexuelles, a auditionné les victimes et les témoins de l’opération Déluge d’al-Aqsa. elle a conclu que quelques exactions sexuelles ont pu être commises, mais que les accusations les plus graves (notamment la castration de soldats) n’étaient pas crédibles [9]. Les rapports de décapitation de bébés ont été retirés après une enquête d’Al-Jazeera.

    L’opposition israélienne se refuse pour le moment à aborder la question du rôle éventuel du Premier ministre dans l’organisation de cette opération. Elle doit pourtant être posée : Benjamin Netanyahu est le fils du fasciste Benzion Netanyahu, secrétaire particulier de Vladimir Jabotinsky (l’allié de Benito Mussolini, mort au début de la Seconde Guerre mondiale). Il a toujours exprimé son admiration pour ces deux hommes.

    Benjamin Netanyahu a toujours soutenu le Hamas, comme un allié tactique permettant de combattre le Fateh de Yasser Arafat. Or, jusqu’en 2017, le Hamas s’affichait comme la « branche palestinienne de la Confrérie des Frères musulmans ». Cette organisation a été restructurée en 1949 par les services secrets britanniques sur le modèle de la Grande Loge Unie d’Angleterre [10]. En 1950, elle a été intégrée au dispositif anglo-saxon de la Guerre froide. C’est à ce moment-là que Sayyed Qutob, le théoricien du jihad, en est devenu la vedette. Certes, en 2017, des gazaouis qui souhaitaient défendre leur pays y ont adhéré, mais ils ont réclamé que le Hamas rompe avec les Frères musulmans et les Britanniques. En définitive, les deux courants ont coexisté [11]. Le 19 octobre 2022, le président syrien, Bachar el-Assad a reçu Khalil Hayya, leader du courant révolutionnaire du Hamas. Mais il a refusé de recevoir Ismaël Haniyeh et Khaled Mechaal, leaders du courant frériste du Hamas [12]. D’un point de vue arabe, il n’y a donc pas un Hamas, mais deux. En effet, durant toute la guerre en Syrie, le Hamas s’est battu aux côtés d’Al-Nosra (la branche syrienne d’Al-Qaïda), des FDI et des forces spéciales de l’Otan, contre la République arabe syrienne. Le 9 décembre 2012, des éléments du Hamas étaient notamment venus assassiner à Yarmouk (banlieue de Damas) des leaders du Front de libération de la Palestine (FPLP), dont un de mes amis [13].

    Non seulement il est faux d’attribuer l’attaque du 7 octobre au seul Hamas, mais il est également faux d’ignorer qu’il y a deux Hamas. Ces mensonges permettent de présenter l’opération « Déluge d’al-Aqsa » comme un vaste pogrom antisémite, selon les mots du président Emmanuel Macron, alors qu’il s’agit d’un acte de Résistance, ainsi que l’a souligné Francesca Albanese, rapporteuse de l’Onu sur les Droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé.LE MASSACRE DES GAZOUIS AVEC LES ANGLO-SAXONS

    Nous sommes témoins du massacre de 35 000 personnes, de la disparition sous les décombres de 13 000 autres, des graves blessures physiques de 120 000 encore. Toute personne ayant des sentiments humains ne peut qu’être horrifiée. Ceci n’a aucun rapport avec l’identité des victimes, c’est juste une question d’humanité.

    Selon le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, il s’agit juste d’une opération de police visant à arrêter les assaillants du 7 octobre, mais tout le monde a compris qu’il n’y aucun rapport entre cette attaque et l’opération israélienne actuelle. Celle-ci vise juste à rendre la vie des gazaouis insupportable jusqu’à ce qu’ils partent d’eux-mêmes. Ce programme était celui de Vladimir Jabotinsky et de son secrétaire, Benzion Netanyahu. Il avait validé par, le négociateur avec les nazis et néanmoins fondateur d’Israël, David Ben Gourion.

    Tout au long de ce massacre et aujourd’hui encore, les Anglo-Saxons fournissent des armes à Israël pour le perpétrer.

    Cependant, alors que des manifestations ont commencé dans des universités états-uniennes contre le sang versé et qu’elles se généralisent dans le pays puis en France, l’Administration Biden a envisagé de démettre Benjamin Netanyahu au profit du général Benny Gantz. Certes, en droit cette décision ne lui appartient pas, mais Washington a un long passé de coups d’État et de révolutions colorées. Le secrétaire d’État, Antony Blinken, l’a donc invité pour « échanger sur la situation ». Benny Gantz a accepté tout en organisant une entrevue avec l’Administration Sunak durant son voyage de retour. Mais les choses se sont mal passées [14] : Benny Gantz a parfaitement compris que Washington lui demandait d’arrêter le massacre, ce qu’il approuvait, mais il a tenu à informer ses interlocuteurs de sa volonté de protéger son pays en détruisant le Hamas. Ses interlocuteurs interloqués comprirent que ce n’était pas « un fils de pute, mais notre fils de pute », selon l’expression du président Franklin D. Roosevelt. Ils prévinrent immédiatement le Premier ministre britannique, Rishi Sunak. Lorsque Benny Gantz arriva à Londres rencontrer le conseiller spécial de Sécurité, Sunak s’invita à leur réunion. Il tenta d’expliquer à Benny Gantz, à son tour interloqué, qu’on ne devait pas toucher aux « fils de pute » du Hamas, parce que certains d’entre eux sont « nos fils de pute ». Les Anglo-Saxons n’ont donc pas renversé Benjamin Netanyahu.

    Le premier ministre britannique, Rishi Sunak, est venu dire à Benny Gantz de ne pas toucher à notre Hamas.

    Vu de Londres et de Washington, les massacres de civils sont déplorables, mais ne sont que des variables d’ajustement. Dans l’état actuel, Israël est un État indispensable. S’il était pacifié et devenait normal, il ne servirait plus à rien. Comme la République des Corsaires au XVIII° siècle, Israël permet les plus vastes opérations de blanchiment d’argent et sert de refuge à certains des plus grands criminels de la planète.

    Un responsable de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) m’a raconté avoir été serveur au bar de l’hôtel King David à Jérusalem. Un jour, il a été témoin de l’arrivée de quelques diamantaires, venus sans passer par les douanes et véhiculés sous escorte militaire. Ces hommes et quelques clients ont échangé des diamants et de l’argent liquide, puis sont repartis incognito. Ce genre de deal ne pourrait avoir lieu dans aucun autre État.

    Thierry Meyssan

    J’aime

    1. Alors si vous avez encore un petit doute… Tenez, en ce moment le Kerry brame partout que l’Iran doit cesser de fournir une aide militaire au Yémen ; Ici.Alors qu’en début d’année grâce à Ilfattoquotidiano.fr on apprenait ceci ;

      Le premier groupe de mercenaires de la compagnie militaire privée américaine DynCorp est arrivé dans le sud du Yémen pour prêter main-forte à l’offensive menée par l’Arabie saoudite

      Lire la suite dans ce billet = Terminator 2016

      Les Zunies sont en état de guerre perpétuelle, c’est leur façon d’être y se sont construits comme ça ; C’est l’Exceptionnalistan depuis des siècles et pour des siècles, enfin, si nous n’y prenons pas garde…

      Ben Gourion aura été plus courageux pour l’avoir avoué ;

      La Paix n’est pas notre principal intérêt.

      Tu m’étonnes, tenez c’est .Killary qui est bave au dentier pour être la première femme à appuyer sur les boutons, et pas ceux de son tailleur, préfère dire « Nous sommes l’Amérique » ; Traduction nous sommes Dieu ! Et pour ma part je comprends ; Nous sommes le Diable ! Mais j’ai un mauvais esprit sans doute ? Quoique…Alors je sais pas vous, mais perso, ça me tente pas du tout d’attendre et de voir, comme je le lis souvent, et je crois qu’on est au moins 3 avec John Pilger et R71

      Ni wait, ni see ;

      JBL1960 août 2016 !

      J’aime

    1. Formi -N-dable transhumanisme en marche !

      Suffit d’être très très KÔN et de t’identifier à un intelligent et te voilà transgénie !

      Pauvre Gosse ! Fruit et victime de cette crasse marchandisation !

      J’aime

      1. J’ai pensé très fort à Olivia Maurel, qui dans son malheur n’a pas eu à subir ce que subit ce petit bout de chou qui lui se retrouve peau à peau avec cette chose…

        J’aime

    2. Olivia Maurel : « Non la GPA n’est pas un progrès ! »

      Dans cet épisode, Éric Morillot et Olivia Maurel discutent de la GPA (Gestation pour autrui), en se concentrant sur le statut juridique en France et à l’étranger. Olivia, née par GPA, partage son histoire personnelle, ses réflexions sur la maternité et les droits des enfants. Ils examinent également le marché de la GPA au Canada et aux États-Unis, ainsi que les défis auxquels sont confrontés les enfants adoptés et ceux nés de la GPA. Ils terminent par une discussion sur le tweet de Marion Maréchal et les accusations d’homophobie.

      0:00 Introduction et présentation de l’invitée Olivia Maurel

      5:23 Discussion sur la GPA, ses formes et sa légalité

      19:00 Olivia Maurel partage ses expériences personnelles et sa position sur la GPA

      27:14 Discussion sur la GPA à l’échelle internationale

      34:10 Discussion sur le processus de la GPA et le cas de Paris Hilton

      44:15 Résultats du test ADN d’Olivia Maurel et discussion sur la première GPA commerciale aux États-Unis

      1:00:12 Discussion sur les traumatismes chez les enfants nés par GPA et les conséquences émotionnelles de la GPA

      1:07:14 Discussion sur le don d’ovocytes, les contrats de mère porteuse et les restrictions imposées

      1:21:28 Réaction à un tweet controversé de Marion Maréchal et discussion sur l’utilisation politique de la GPA

      J’aime

  2. L’entretien complet entièrement sous-titré en français du porte-parole d’Israël piégé par Piers Morgan (combien de civile m*rts?) – @caissesdegreve6573 – 09/05/24

    Pour mener l’entretien de la sorte Piers doit avoir des infos sur le vent qui est entrain de se lever et qui emportera tout sur son passage… Et il n’a pas envie de se faire tondre, pour le moins, à la Libération !

    J’aime

  3. L’OTAN s’apprête à rejeter officiellement toute intervention en Ukraine

    Après les récentes menaces des pays “occidentaux” d’intervenir avec leurs propres troupes dans la guerre en Ukraine, la Russie a réagi en révélant une menace mortelle :

    La Russie a également annoncé un exercice spontané de déploiement d’armes nucléaires tactiques :

    La Russie a menacé de frapper les installations militaires britanniques et a déclaré qu’elle organiserait des exercices simulant l’utilisation d’armes nucléaires sur le champ de bataille en réponse à l’utilisation d’armes britanniques par l’Ukraine pour frapper son territoire.

    C’est la première fois que la Russie annonce publiquement des exercices impliquant des armes nucléaires tactiques, bien que ses forces nucléaires stratégiques organisent régulièrement des exercices.

    Les exercices seront organisés par le groupe sud des forces russes, qui participe également à l’opération militaire spéciale en Ukraine.

    Cela devrait pour l’instant faire taire les grandes voix qui rêvent de vaincre la Russie en Ukraine.

    Il semble maintenant que le traitement ait atteint son objectif.

    Le journal italien Corriere Della Serra rapporte (en italien, traduction automatique éditée) :

    Pas de bottes sur le terrain“. Selon le Corriere, il s’agit de l’une des phrases clés contenues dans le projet original du document et qui sera approuvée au sommet de l’OTAN qui se tiendra à Washington du 9 au 11 juillet. La référence est faite à l’Ukraine : l’Alliance de l’Atlantique Nord n’enverra pas de soldats au combat (“no boots on the ground“). La stratégie, dictée par les Etats-Unis, ne change pas. Mais dans le même temps, les dirigeants occidentaux se préparent à un changement de rythme.

    La décision officielle de l’OTAN de ne pas envoyer de soldats en Ukraine est une garantie pour la Russie. C’est aussi une tentative de bloquer certains présidents, en l’occurrence le Français Emmanuel Macron, pour qu’ils ne contredisent pas cette stratégie. C’est du moins ainsi que l’interprètent le média ukrainien Strana et le correspondant en Russie Gilbert Doctorow. Strana (traduction automatique) :

    Selon le journal italien Corriere della Sera, l’OTAN prévoit d’adopter une déclaration lors du sommet de juillet, qui fixera le refus d’envoyer des forces en Ukraine. “Pas de bottes sur le terrain” – selon le journal, il faut lire ce point.

    Il convient de noter que l’Alliance a déclaré à plusieurs reprises qu’elle ne combattrait pas en Ukraine. Si ce point est officiellement fixé, cette approche problématisera grandement les efforts de pays tels que la France, qui n’excluent pas l’introduction de troupes.

    Il convient de noter que les informations relatives à la préparation d’une déclaration officielle de l’OTAN sur la non-participation de ses troupes à la guerre en Ukraine sont apparues littéralement immédiatement après l’ultimatum de la Fédération de Russie, qui faisait allusion à l’utilisation d’armes nucléaires en cas d’entrée des troupes de l’OTAN.

    En théorie, une telle déclaration n’empêcherait pas les pays de l’OTAN de déployer des troupes de manière unilatérale. Toutefois, dans ce cas, la question se pose de savoir si l’ensemble de l’Alliance viendra en aide à ce pays si la Fédération de Russie commence à frapper son territoire.

    Dans une interview accordée à Sputnik International, Gilbert Doctorow soutient cette interprétation :

    La raison d’être de la nouvelle stratégie de l’OTAN “pas de bottes sur le terrain” en Ukraine est de faire taire les “grandes gueules” belliqueuses en Occident, a déclaré à Sputnik l’analyste des relations internationales Gilbert Doctorow.

    La décision de l’alliance a été conçue pour “faire taire Monsieur Macron, faire taire le premier ministre lituanien et d’autres grandes gueules qui ont appelé à l’envoi de troupes de l’OTAN en Ukraine pour sauver le régime de Kiev d’une défaite militaire imminente“, a déclaré Doctorow.

    Selon le journal italien Corriere della Sera, l’expression “pas de bottes sur le terrain” en Ukraine est une phrase clé contenue dans un projet de document qui devrait être approuvé par le sommet de l’OTAN à Washington, en juillet.

    Je suis prudemment d’accord avec cette interprétation. Mais je n’ai encore trouvé aucune mention de cette décision dans d’autres médias “occidentaux“. Cette décision est donc encore trop officieuse pour être considérée comme un fait avéré.

    En outre, selon le Corriere Della Serra, l’OTAN prendra en charge la collecte et la livraison d’armes pour l’Ukraine. Cette tâche incombait jusqu’à présent aux États-Unis, dans le cadre des réunions régulières d’un groupe de contact composé de mandataires et d’alliés américains à Ramstein.

    L’administration Biden abandonne ainsi aux mains des Européens son projet raté sur l’Ukraine, qui était censé “affaiblir la Russie” mais qui a abouti à l’inverse. (C’est quelque chose que j’avais prédit au cours du premier mois de guerre).

    Moon of Alabama

    Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone

    J’aime

  4. En même temps… Tout le monde s’en bra*le, en Frankistan…

    J’aime

  5. 10 Laurent Scwhartz – Le bleu de méthylène, molécule oubliée et redécouverte – Laurence Muller-Bronn – 11/04/24

    Le Dr Laurent Scartz est oncologue et radiothérapeute à l’APHP. Il a publié en 2016 « Cancer : un traitement simple et non toxique », préfacé par le Professeur Luc Montagnier.

    Raison pour laquelle il a été récemment interdit, non ? Hein mon RIEN ?

    J’aime

  6. Petit rappel ;

    Dont tout le monde se fout apparemment, mais bon…

    J’aime

    1. + CE RAPPEL également ;

      Rudy Reichstadt : « Le coronavirus SARS-CoV-2 n’est pas “sorti” du laboratoire de Wuhan » ► https://www.lelibrepenseur.org/rudy-reichstadt-le-coronavirus-sars-cov-2-nest-pas-sorti-du-laboratoire-de-wuhan/

      Il est toujours très intéressant de revenir sur les déclarations des un et des autres pour démontrer à quel point la propagande, le mensonge et la tromperie ne viennent pas du camp des citoyens alerteurs mais bien du camp de la presse officielle et des vérificateurs de l’information, agents du système, de la propagande et de la Doxa ! Ils ont osé affirmer dès le début que le virus ne pouvait pas sortir du laboratoire alors qu’ils n’en savaient absolument rien. Aujourd’hui, grâce aux nombreuses commissions d’enquête américaines, tout le monde sait que le virus s’est bien échappé du laboratoire de Wuhan et qu’il a bien été modifié de manière totalement illégale par la technique du “gain de fonction” ! Tout le reste n’est que propagande et mensonge.

      J’aime

  7. L’invasion de Rafah a pour objectif de rafistoler par la violence un projet sioniste en déshérence – 10/05/24 – Par Qassam Muaddihttps://www.chroniquepalestine.com/invasion-rafah-objectif-rafistoler-par-violence-projet-sioniste-en-desherence/

    Alors que les forces israéliennes commençaient à pénétrer à l’est de Rafah le 6 mai, dans la partie la plus méridionale de la bande de Gaza, plus de 100 000 Palestiniens fuyaient vers la zone d’al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younis, d’où les forces israéliennes s’étaient retirées en mars.

    Nombre d’entre eux fuyaient pour la huitième ou la neuvième fois depuis le début de l’assaut israélien en octobre dernier.

    Les dirigeants israéliens insistent depuis des mois sur l’invasion de Rafah, malgré la pression internationale croissante exercée sur Israël pour qu’il y renonce.

    Environ 1,5 million de Palestiniens se sont réfugiés dans les interminables villes de tentes de Rafah et de ses environs, la plupart déplacés du centre et du nord de Gaza. Les Nations unies ont mis en garde contre une catastrophe humanitaire si les troupes israéliennes envahissaient la ville.

    Pourtant, Benjamin Netanyahu s’est engagé à envahir Rafah depuis des semaines. Selon le Premier ministre israélien, l’invasion de Rafah est cruciale pour atteindre les objectifs déclarés de la guerre, en particulier pour forcer le Hamas, par la « pression militaire », à faire des concessions dans le cadre d’un accord d’échange de prisonniers.

    L’attaque de Rafah résulte d’un consensus dans la politique israélienne. Les deux principaux alliés fascistes de Netanyahu, Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich, ont menacé de se retirer de la coalition gouvernementale s’il ne procédait pas à l’invasion, au risque de la voir s’effondrer. Mais tous les autres responsables israéliens ont exprimé leur soutien à une sorte d’opération à Rafah, y compris le chef de l’opposition Yair Lapid, qui a répété l’affirmation de Netanyahu selon laquelle quatre bataillons du Hamas se trouveraient encore à Rafah.

    Malgré cet accord, les objectifs réels de l’invasion ne sont pas clairs. Les objectifs déclarés d’Israël ne reflètent pas la réalité sur le terrain, ce qui a conduit les analystes à conclure que le véritable objectif de l’invasion de Rafah est d’achever le nettoyage ethnique de Gaza, et peut-être de présager de futures attaques qui tenteront de restaurer une crédibilté en matière de dissuasion qui a été brisée à jamais le 7 octobre.Une invasion sans objectifs clairs

    Les dirigeants israéliens affirment qu’une invasion de Rafah est nécessaire parce que les derniers combattants du Hamas y seraient basés et qu’une telle action obligerait le Hamas à négocier. Mais aucune de ces affirmations ne semble fondée sur la réalité sur terrain.

    Tout d’abord, rien n’indique que la capacité de combat du Hamas ait été réduite aux quatre bataillons « restants » qui seraient acculés à Rafah.

    Les opérations de résistance menées par tous les groupes armés palestiniens, en particulier les brigades al-Qassam du Hamas, se sont poursuivies sans interruption du nord au sud de la bande de Gaza.

    Deux jours avant le début de l’invasion de Rafah, des combattants du Hamas ont pris pour cible les troupes israéliennes dans le « corridor de Netzarim », la zone tampon qu’Israël a créée au sud de la ville de Gaza, divisant de fait la bande de Gaza.

    Israël a admis jusqu’à présent que quatre soldats avaient été tués et dix autres blessés, dont trois sont dans un état critique.

    Ensuite, à la veille de l’invasion de Rafah, le Hamas a annoncé qu’il avait accepté un accord soutenu par les États-Unis et proposé par l’Égypte et le Qatar, qui prévoyait un échange de prisonniers.

    Même les familles des prisonniers israéliens ont préféré accepter l’accord plutôt que d’envahir Rafah, et sont descendues dans les rues de Tel-Aviv le soir même. Pourtant, Netanyahu était déterminé à poursuivre l’invasion, laissant le véritable objectif de l’attaque ouvert aux spéculations.

    L’invasion a commencé le 7 mai et s’est limité au début au point de passage de Rafah reliant Gaza à l’Égypte et l’est de Rafah. Le quotidien israélien Haaretz a rapporté qu’Israël s’était engagé à limiter l’invasion de Rafah à la partie orientale de la ville et à confier le contrôle du poste-frontière à une société privée américaine.

    La portée prévue de l’invasion reste donc inconnue.Rafistoler le projet sioniste

    Un certain nombre d’analystes ont proposé différentes explications sur les véritables intentions qui sous-tendent l’invasion de Rafah. La plupart ont tendance à souligner que le principal moteur de l’invasion est Netanyahu et ses alliés du courant ouvertement fasciste : Netanyahu parce qu’il a intérêt à prolonger la guerre pour éviter de rendre des comptes sur les échecs du 7 octobre, et le courant fasciste parce que ses représentants veulent que toute la bande de Gaza soit rasée et ethniquement nettoyée.

    D’autres pensent que Netanyahu est dans une impasse et qu’il essaie de calmer les deux parties de son cabinet de guerre – il envoie donc une équipe de négociation au Caire pour satisfaire les prétendus « pragmatiques » Benny Gantz et Gadi Eizenkot, tout en lançant l’invasion pour satisfaire les partisans de la ligne dure comme Smotrich et Ben-Gvir.

    Toutes ces explications contiennent des éléments de vérité, mais elles sont loin d’expliquer les véritables intentions qui se cachent derrière l’invasion de Rafah. Plus important encore, elles ignorent le fait que l’ensemble de l’establishment politique israélien est également engagé dans l’invasion, et que les seuls points de divergence résident dans le calendrier de l’invasion et la place de l’échange de prisonniers dans ce calendrier.

    La véritable raison de l’incapacité d’Israël à faire marche arrière réside dans sa peur que les performances militaires de l’armée israélienne au cours de la guerre ne déterminent l’avenir de l’expérience sioniste, en particulier à la lumière du coup dévastateur qui a été porté à sa force de dissuasion le 7 octobre.

    Selon Khaled Odetallah, professeur d’études coloniales et fondateur du projet d’Université populaire de Palestine, l’invasion de Rafah est une façon pour Israël de « reculer ».

    « L’entité sioniste est confrontée à des choix difficiles de tous les côtés », a déclaré Odetallah à Mondoweiss. « Elle n’a pas de vision claire pour la guerre, elle n’a pu atteindre aucun de ses objectifs déclarés, et il n’y a pas d’objectifs réalisables à Rafah. Compte tenu de l’effet des événements du 7 octobre, cela a un effet profond sur la société sioniste dans son ensemble ».

    « Netanyahu n’est qu’une petite partie du tableau », explique Odetallah. « Toute la société sioniste est confrontée à une réalité difficile – elle s’est construite ces dernières années autour de l’idée qu’elle n’avait plus de menaces extérieures sérieuses. Même les divisions internes qui avaient commencé avant le 7 octobre faisaient partie du projet d’Israël pour atteindre un certain sentiment de supériorité et de stabilité, qui a volé en éclats ».

    Tout cela a poussé « Israël » à essayer de se réinventer et de réinventer l’ensemble du projet sioniste, comme en 1948 », explique Odetallah, qui soutient qu’Israël essaiera de « régénérer sa propre société », dont l’armée est le reflet, « en projetant de la force » sur ses ennemis, ce qui signifie en pratique « déplacer un grand nombre de Palestiniens ».

    Le déplacement des Palestiniens a été une préoccupation majeure tout au long de la guerre actuelle, en particulier lorsque l’invasion de Rafah a commencé à se profiler au cours des dernières semaines.

    L’Égypte a refusé à plusieurs reprises d’accueillir sur son territoire des centaines de milliers de Palestiniens déplacés. Pour sa part, l’UNRWA a annoncé le 6 mai qu’elle ne participerait pas à l’évacuation des Palestiniens de Rafah.

    Pendant ce temps, Israël continue de refuser le retour de tous les Palestiniens déplacés sur les ruines de leurs maisons dans le nord du territoire assiégé, tandis que les groupes de colons israéliens font pression pour la réinstallation de Gaza, avec le soutien véhément de Ben-Gvir.

    Le déplacement des Palestiniens en tant que précurseur d’une réinstallation de colons à leur place, ainsi que la projection de la supériorité militaire sur la région, sont deux éléments essentiels de la façon dont « Israël » se définit, a déclaré Odetallah à Mondoweiss.

    « Pourtant, l’atmosphère régionale et internationale ne semble pas prête à accepter le déplacement massif de la population de Gaza. À la lumière de cette nouvelle réalité, et sans aucun moyen d’y échapper, l’entité sioniste n’a pas d’autre choix que de poursuivre la guerre, en avançant sans horizon. »

    Entre-temps, des fuites ont indiqué que la proposition d’accord acceptée par le Hamas était essentiellement la même que celle que les États-Unis avaient précédemment adoptée. Mardi, les États-Unis ont annoncé qu’ils avaient suspendu une livraison d’armes offensives à Israël en réaction à l’invasion de Rafah.

    « Les États-Unis semblent plus intéressés par la fin de la guerre actuelle afin de restaurer une atmosphère propice à la reprise des accords de normalisation israélo-arabes, en particulier avec l’Arabie saoudite », argumente Odetallah. « Mais ce moment est un défi à la nature même de l’expérience sioniste qui dure depuis un siècle. C’est pourquoi elle doit se remettre sur pieds, et c’est pourquoi la guerre ne s’arrêtera pas, même si un cessez-le-feu est conclu à Gaza ».

    « L’entité sioniste poursuivra très probablement cette guerre sous différentes formes », conclut Odetallah. « Elle ne se limitera pas à Gaza, mais l’étendra à son front nord avec le Liban, et même à d’autres parties de la géographie palestinienne, comme la Cisjordanie. »

    Odetallah s’attend à ce que « la guerre prenne différentes formes, mais toutes seront aussi sanglantes les unes que les autres. L’entité est désormais incapable de restaurer son ancien sentiment de sécurité et de supériorité. »

    « Le seul choix qui s’offre à l’entité semble être le sang, le sang et encore le sang. »Auteur : Qassam Muaddi

    Qassam Muaddi est un journaliste palestinien basé à Ramallah. Il couvre l’actualité palestinienne : événements politiques, mouvements sociaux, questions culturelles … Il écrit pour les quotidiens libanais Assafir et Al Akhbar, le site Middle East Eye et The New Arab, ainsi que pour les journaux électroniques palestiniens Metras et Quds News Network. Son compte twitter.

    J’aime

  8. C’est fini, pour l’instant. Le traité sur les pandémies a échoué.

    Les amendements du RSI ont 7 jours pour parvenir à un accord. Nous gagnons !!!

    Par Meryl Nass

    Le traité qui était censé aider le tiers monde n’était qu’une nouvelle prise de pouvoir. Les 100 pays payés par les États-Unis pour participer à la préparation à la pandémie n’ont pas suffi à sauver le traité.

    Les négociations sur le traité relatif à la lutte contre la pandémie s’achèvent sans qu’un texte ait été adopté ; la prochaine étape doit être débattue.1*

    Par Jennifer Rigby

    Les négociations en vue de l’élaboration d’un pacte mondial pour aider à lutter contre les futures pandémies se sont achevées sans projet d’accord, ont déclaré vendredi des sources proches du processus.

    Les négociateurs des 194 Etats membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) espéraient parvenir à un projet d’accord final avant la fin de la journée de vendredi, en vue de l’adoption du texte juridiquement contraignant lors de l’Assemblée mondiale de la santé qui se tiendra à la fin du mois.

    Mais ils ont cessé de négocier sur le texte à l’heure du déjeuner et ont plutôt cherché à déterminer la meilleure façon de poursuivre les travaux sur le traité, que ce soit dans les prochaines semaines, les prochains mois ou même les prochaines années, a déclaré un fonctionnaire.

    L’objectif du document, qui s’ajoute à une série de mises à jour des règles existantes en matière de lutte contre les pandémies, est de renforcer les défenses de la planète contre les nouveaux agents pathogènes après que la pandémie de grippe aviaire COVID-19 a tué des millions de personnes.

    Toutefois, de profonds désaccords sont apparus tout au long du processus de négociation, notamment en ce qui concerne l’équité, et le calendrier fixé pour parvenir à un accord a toujours été ambitieux, selon les experts. L’accord, communément appelé traité, a également été politisé dans certains pays.

    Partage des vaccins

    Certains des éléments les plus controversés du traité, notamment les détails relatifs à un «système d’accès aux agents pathogènes et d’avantages», ont déjà été repoussés à des discussions ultérieures, l’échéance étant fixée à deux ans à compter d’aujourd’hui. Ce système vise à codifier le partage du matériel présentant un potentiel pandémique, tel que les nouveaux virus ou les nouvelles souches, et à garantir que tous les pays bénéficient équitablement des vaccins, des médicaments et des tests mis au point grâce à ce système.

    Le projet de traité actuel comprend une clause demandant aux fabricants de produits pharmaceutiques de réserver 10% de ces produits à l’OMS, et 10% à l’agence pour qu’elle les achète à des prix abordables afin de les distribuer dans les pays les plus pauvres en cas d’urgence sanitaire.

    Selon un article paru en début de semaine dans le journal britannique Telegraph, le Royaume-Uni ne signerait pas un traité qui, selon lui, l’obligerait à donner un cinquième de ses vaccins.

    Un fonctionnaire ayant participé aux pourparlers a déclaré que si la plupart des pays étaient favorables à un engagement en faveur d’un accès plus équitable aux vaccins, aucun pourcentage fixe n’avait été arrêté.

    L’accord existant qui régit la grippe pandémique comporte également une clause relative à la vente de vaccins à des prix abordables ou à leur don à l’OMS. Il prévoit un pourcentage compris entre 5% et 20% pour les deux options, afin de permettre une certaine souplesse dans les négociations avec les fabricants.

    Ce cadre serait mis en place si la souche H5N1 de la grippe aviaire, qui a suscité l’inquiétude après avoir été identifiée chez des vaches aux États-Unis ainsi que chez d’autres animaux et oiseaux, devenait facilement transmissible entre humains.

    L’OMS estime actuellement que cette menace est faible, car il n’y a pas de preuve de propagation entre humains.

    Des experts externes ont déclaré que la perte de l’élan politique en faveur de l’accord sur la pandémie risquait de se produire en cas de retard prolongé, en particulier au cours d’une année électorale pour de nombreux pays. Ils ont toutefois estimé qu’il valait la peine de se battre pour le traité.

    «Il y a des propositions sur la table qui, si elles allaient jusqu’au bout, pourraient faire la différence», a déclaré Michelle Childs, directrice du plaidoyer politique à l’Initiative sur les médicaments pour les maladies négligées (Drugs for Neglected Diseases Initiative, DNDi).

    «Notre santé et notre sécurité mondiales collectives seraient peut-être encore plus vulnérables si l’accord échouait que si le processus n’avait jamais commencé», a déclaré Alexandra Phelan, experte en droit de la Santé mondiale à l’Université Johns Hopkins de Baltimore.

    (Reportage de Jennifer Rigby ; Rédaction de Bill Berkrot et Alex Richardson)

    Source : Meryl’s Covid via Marie-Claire Tellier

    NOUS GAGNONS… POUR L’INSTANT…

    Donc ne rien lâcher et poursuivre l’objectif ► https://jbl1960blog.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/01/tract-pdf-jbl1960-a-connerie-universelle-boycott-universel-r71-240124.pdf

    Œuvrons ensemble, unis, pour l’avènement de la société des sociétés, celle des associations libres confédérées, pour la mise en place de communes libres solidaires dans l’entraide et inter-reliées de manière non coercitive, sans les obstacles que sont le rapport marchand et les frontières. Cessons de jouer le jeu truqué de la différence, de ne noter que ce qui nous sépare, pour nous concentrer sur ce qui nous rapproche et nous unit. Peur, zizanie haine, racisme, nationalisme, ostracisme, dirigisme, hiérarchie, État, argent, salariat, gouvernement, religion, conflit, guerre, économie, marché, valeur marchande, valeur d’échange, taux de profit, famille, mariage, classes sociales, tout cela n’est que construction sociale ; une construction faite par l’humain et qui peut donc se défaire comme on tricote un pull et qu’on peut le détricoter. C’est certes un peu plus compliqué, mais il n’y a aucune raison que cela ne puisse se faire. En disant cela, bien comprendre qu’il ne s’agit pas de “retourner en arrière”, mais de continuer ce qui fut commencé il y a bien longtemps, avant que l’Humanité ne prenne le mauvais tournant. On a loupé des mailles dans le tricotage de notre pull, détricotons jusqu’aux mailles défaillantes et reconstruisons la fabrique organique et naturelle de la société humaine, qui est en nous de manière permanente, enfouie sous un fatras de concepts et pratiques inutiles et incohérentes, et qui ne demande qu’à ressurgir, joyau resplendissant de notre humanité vraie et totale, celle de l’organisation de nos vies pour l’Amour du Bien Commun, tout simplement.

    La croisée des chemins est là… Cessons d’avoir peur de notre ombre et avançons ensemble vers notre humanité enfin réalisée en la Commune Universelle, hors État, hors marchandise, hors argent et hors salariat.

    Nous n’avons aujourd’hui absolument plus rien à perdre, il est plus qu’évident que le système et son oligarchie nous emmènent à notre perte, il suffit donc de LÂCHER PRISE de toutes ces imbécilités notoires et d’embrasser notre destin commun…

    STOP WAR RIEN 090124

    Nous avons le sentiment profond que la cause palestinienne qui éclabousse le monde de sa puissance unificatrice par-delà toutes les frontières fictives, depuis octobre dernier, devient une sorte de phare balisant le chemin, celui qui, comme dit le poète, ne se fait qu’en marchant… 

    Ainsi donc marchons, marchons, qu’une âme pure abreuve nos sillons.

    Fraternellement à toutes et tous

    Vive la Commune Universelle de notre humanité enfin réalisée !

    Résistance 71, 24 janvier 2024 – Version PDF de JBL1960

    J’aime

  9. RIONZUNPEU les occases sont rares ;

    La réponse LUNAIRE de Macron à une question sur la guerre en Ukraine… par Le Zapping du Covid – 12/05/24

    Bon, mais on vous avait prévenu dès 2016 !

    J’aime

  10. Témoignage de la réalité de terrain ;

    Arié Alimi Avocat « En découvrant la réalité palestinienne, j’ai renoncé à mon identité sioniste» – Au poste 9 mai 2024 – «En découvrant la réalité palestinienne, j’ai renoncé à mon identité sioniste» Arié Alimi, lors du débat #auposte

    «Être juif et de gauche dans la France d’aujourd’hui» avec Simon Assoun (porte-parole de Tsedek!)

    J’aime

    1. « Je passe d’ailleurs une partie de ma vie en Israël, mais étudiant, j’ai un regard plus critique. Je rencontre des gens en Israël, et notamment je rencontre des Palestiniens à Jérusalem, qui ont un statut très particulier. Le samedi, je suis dans un café avec un patron de café qui s’appelle Hadil, avec qui on discute toute la journée, et qui m’explique la réalité des Palestiniens. Et c’est à ce moment-là que je me rends compte – parce que j’ai eu une construction particulière, je faisais déjà du droit, j’avais appris ce qu’était la laïcité à la française, l’universalisme, l’égalité – et évidemment la réalité israélienne est venue se confronter à tout ce que j’apprenais moi et à ma réalité française, et au franco-judaïsme, qui était aussi très particulier. Et donc ces identités qui se confrontent, à savoir qu’en Israël, les Palestiniens ont un statut discriminé, les Palestiniens Israéliens comme les Palestiniens de Jérusalem, qui ont un statut encore différent, qu’ils n’ont pas les mêmes droits, qu’ils sont regardés dans une discrimination et un racisme particulier, qu’ils ont été dépossédés de leur terre, évidemment, et qu’il y a eu une injustice historique et fondamentale qui s’est forgée au moment, en 1947 et avant même, au moment des colonisations de peuplement. Eh bien je me dis, il ne m’est plus possible de venir vivre dans un pays qui pourtant m’avait été destiné. Et je me dis, je ne peux plus être sioniste. Mais vous voyez, l’évolution historique rejoint aussi les évolutions personnelles. Et à ce moment-là, je me dis, je ne peux vivre qu’en France, qui correspond à mes possibilités d’articulation de mes identités. Et le sionisme s’oppose à mon identité juive et française, qui relève de l’universalisme et de l’impossibilité de concevoir qu’il y ait une inégalité, une injustice historique, l’impossibilité de concevoir que les Palestiniens ne puissent pas avoir leur terre, leur Etat, l’impossibilité de concevoir qu’il n’y ait pas d’autodétermination pour les Palestiniens, et donc je renonce à mon idée sioniste et à mon identité sioniste. »

      J’aime

  11. L’hommage de Norman Finkelstein aux étudiants mobilisés pour Gaza ► https://www.mondialisation.ca/lhommage-de-norman-finkelstein-aux-etudiants-mobilises-pour-gaza/

    Par Norman Finkelstein – Mondialisation.ca, 11 mai 2024 – Le blog d’Alain Marshall

    « Ce que vous faites, ce que vous avez réalisé, et le fait que vous mettiez votre avenir en jeu est très émouvant. Beaucoup d’entre vous viennent de milieux défavorisés où il a fallu se battre pour arriver là, à l’université de Columbia. Je respecte le courage, l’incroyable conviction et la ténacité de votre génération, qui à bien des égards est plus impressionnante que la mienne. »

    Le 21 avril, Norman Finkelstein, fils de survivants d’Auschwitz et du ghetto de Varsovie, et autorité mondiale sur le conflit israélo-palestinien, est allé soutenir les étudiants de l’Université de Columbia (New York) qui manifestent contre la guerre génocidaire à Gaza. Son intervention et celles des étudiants sont très intéressantes et révélatrices de la polarisation qui se joue dans l’opinion publique occidentale depuis le 7 octobre : bien que le Professeur Finkelstein ait lui-même été banni de toutes les universités américaines pour son soutien à la cause palestinienne, une partie de la jeunesse actuelle va au-delà de ses positions.

    Si elle est dénigrée comme « politisée » (le mot de Macron au sujet des étudiants de… Sciences Po !) voire « radicalisée » (sans parler des accusations éculées d’antisémitisme et de l’intimidation policière et judiciaire qui va avec, la répression étant en fin de compte le seul « argument »), cette jeunesse est peut-être tout simplement engagée, car se dresser contre le discours politico-médiatique dominant à l’heure du génocide télévisé de Gaza est un acte indispensable d’humanité, et lucide, la solution illusoire à deux Etats étant largement décriée, jusqu’au cœur même de l’ONU. Le directeur du bureau de New York du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, Craig Mokhiber, le soulignait dans sa Lettre de démission : « Le mantra de la ‘solution à deux États’ est devenu une plaisanterie ouverte dans les couloirs de l’ONU, à la fois pour son impossibilité absolue dans les faits [du fait de la colonisation israélienne qui a sciemment déchiqueté la continuité territoriale des territoires palestiniens] et pour son incapacité totale à tenir compte des droits de l’homme inaliénables du peuple palestinien [notamment le droit au retour de millions de Palestiniens, descendants des victimes du nettoyage ethnique de 1948 et de 1967 que le gouvernement fasciste de Netanyahou souhaite parachever]. »

    Aux Etats-Unis mêmes, des sondages d’opinion révèlent qu’une partie de la population de plus en plus large soutient la Libération complète de la Palestine, qu’exprime le slogan décolonial critiqué par Norman Finkelstein (« Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre »). Bruno Drweski résumait la situation en ces termes : « L’opinion bascule, et la solution à deux Etats commence à prendre l’eau dans le monde entier. La critique et la dénonciation du Hamas sont fallacieuses, car il y a 12 organisations de Résistance palestinienne qui fonctionnent ensemble, parmi lesquelles deux organisations marxistes-léninistes et des organisations laïques, qui se battent main dans la main aux côtés du Hamas. Que ça plaise ou non, il faut le savoir. On n’est plus dans le discours ‘Hamas, Hamas, Hamas…’ Ca c’était en novembre. Essayons de voir plus loin. »

    Le slogan ci-dessus brandi à Columbia, affirmant « Quiconque est solidaire de nos cadavres mais pas de nos roquettes est un hypocrite et n’est pas des nôtres. » Jusqu’à la Victoire !, est représentatif de l’état d’esprit d’un grand nombre d’étudiants de bien des Universités occidentales, qui rappellent que le droit à la résistance armée d’un peuple colonisé est reconnu par le droit international, et que la Cour Internationale de Justice nie à une puissance occupante un quelconque « droit » à la « légitime défense ». Malheureusement, ces vérités élémentaires restent largement mises de côté, y compris par des organisations historiquement internationalistes comme la CGT, dont certains responsables nient au peuple palestinien le droit de se libérer par les armes que lui accordent les Conventions internationales, ce que dénonce cette pétition.

    Intervention de Norman Finkelstein à l’université de Columbia 

    Traduit par Alain Marshal depuis Youtube

    Norman Finkelstein : Merci de m’avoir invité. Je suis heureux d’être ici. Je ne suis pas vraiment un orateur de rallye (capable de galvaniser les foules), je ne suis pas comme mon ami Cornel West ; je suis plutôt un orateur de séminaire universitaire. Je n’ai donc pas l’intention de faire un discours d’encouragement. En fait, je voudrais simplement faire quelques commentaires basiques et ensuite, je l’espère, entendre ce que vous avez à dire. J’imagine que certains d’entre vous, voire la majorité, connaissent mes opinions, et si vous souhaitez me poser des questions sur l’une d’entre elles, je pense que c’est l’occasion pour nous d’avoir un dialogue substantiel et productif.

    Je n’ai pas d’autre connaissance de la situation à Columbia que celle que l’on peut avoir en lisant les journaux, et j’ai regardé le témoignage de la présidente Nemat Shafik durant son audition au Congrès. Je sais donc ce qu’elle a dit. Évidemment, ce fut une déception. Je pense pour ma part qu’elle s’est retrouvée dans une situation totalement impossible. Je ne cherche pas à excuser ce qu’elle a dit, mais je ne sais pas comment elle aurait pu s’en tirer dans cette situation. C’était, à mon avis, une situation impossible, même si je reconnais que ce qu’elle avait à dire était tout à fait inacceptable. On pourrait également dire que c’était lâche et qu’elle avait certainement une obligation minimale, une obligation minimale de défendre le principe de la liberté académique et qu’elle ne l’a pas fait. Un commentateur a souligné que les deux mots que l’on n’entendait jamais au cours de cet interrogatoire étaient « liberté académique », et le fait qu’elle ait choisi de ne pas aller dans ce sens était, à mon avis, tout à fait inacceptable.

    En ce qui concerne votre mouvement lui-même, je ne veux pas prétendre à une quelconque expertise, et je dois toujours faire attention à ne pas paraître condescendant, donneur de leçons, ou à jouer les « vieux sages » sur ces questions. Je dirais simplement, sur la base de mon expérience, que les éléments les plus importants d’un mouvement quelconque sont l’organisation, le leadership et le fait d’avoir à l’esprit des objectifs clairs. Et avoir des objectifs clairs signifie essentiellement deux choses. D’une part, des slogans qui vont unir et non diviser. Dans ma jeunesse, quand j’avais à peu près votre âge, ou plutôt exactement votre âge, j’étais ce qu’on appelait à l’époque un maoïste, un partisan du président chinois Mao. L’un de ses slogans les plus connus était « Unir le plus grand nombre pour vaincre le plus petit nombre ». Cela signifie qu’à tout moment d’une lutte politique, vous devez déterminer comment unir le plus grand nombre et isoler la minorité en ayant un objectif clair à l’esprit. Il est évident que vous ne voulez pas unir le plus grand nombre pour un but qui n’est pas le vôtre. Vous devez donc déterminer, en gardant votre objectif à l’esprit, quel est le slogan qui fonctionnera le mieux pour unir le plus grand nombre et vaincre le plus petit nombre.

    J’ai été heureux de constater que le mouvement dans son ensemble, peu après le 7 octobre, a spontanément, intuitivement, saisi, à mon avis, le bon slogan, et ce slogan était « Cessez-le-feu immédiat ». Rétrospectivement, certains d’entre vous pourraient se demander ce qu’il y avait de si brillant dans ce slogan. N’était-il pas évident ? Mais en fait, les slogans politiques ne sont jamais évidents. Il y a toutes sortes d’itinéraires, de voies et de chemins que les gens peuvent emprunter et qui peuvent être, à mon avis, très destructeurs pour le mouvement. Il me semble qu’il ne s’agissait pas d’une décision émanant d’en haut, mais d’une intuition spontanée de la part des manifestants. Le bon slogan en ce moment est « Cessez-le-feu immédiat ».

    Je dirais également qu’à mon avis… J’essaie de parler de choses concrètes, pas de faire de la haute théorie. À mon avis, les slogans doivent être aussi clairs que possible, ne laissant aucune place à l’ambiguïté et à la mauvaise interprétation, une mauvaise interprétation qui est exploitée pour discréditer un mouvement. Ainsi, si vous prenez l’histoire des luttes, il y a eu le célèbre slogan qui remonte déjà à la fin des années 1800, la « Journée de travail de 8 heures ». C’était un slogan clair : nous voulons une journée de travail de 8 heures. Et plus récemment, dans votre propre mémoire, malgré toutes les déceptions, à mon avis, de la candidature de Bernie Sanders, je crois que l’un des génies de sa candidature, malgré toutes les déceptions, était qu’il avait 40 à 50 ans d’expérience de la gauche et de la politique [et qu’il a su trouver les bons slogans]. Vous vous demandez peut-être ce qu’il y a de si intelligent dans ces slogans. C’étaient de très bons slogans. Il savait qu’il pouvait atteindre, pour reprendre le concept du président Mao, la perspicacité politique du président Mao, il savait qu’il pouvait atteindre 80 % des Américains avec ces slogans. Ces slogans allaient trouver un écho auprès de 80 % du peuple américain. Il savait que « Abolir la dette étudiante », « Gratuité des frais de scolarité à l’université », tout cela trouverait un écho auprès d’une grande partie de son électorat potentiel. Il n’est pas allé au-delà de ce qui était possible à ce moment précis. Il n’est pas allé au-delà. Mais je pense qu’il a atteint ce que l’on pourrait appeler la limite politique, la limite à ce moment-là de sa candidature, c’est-à-dire à peu près : « L’emploi pour tous », « Programme de travaux publics », « New Deal vert », « Système de santé pour tous », « Abolir la dette étudiante » et « Gratuité des frais de scolarité à l’université ». C’étaient les bons slogans. Et comme je l’ai dit, cela peut sembler banal, mais ça ne l’est pas. Il faut beaucoup de travail et une grande sensibilité à l’électorat que vous essayez d’atteindre pour trouver les bons slogans.

    J’ai mon propre point de vue, et je vais m’arrêter sur ce point. Je pense que certains des slogans du mouvement actuel ne fonctionnent pas parce qu’ils laissent, à mon avis… Mais c’est à vous que l’avenir appartient, pas à moi. Et je suis un fervent partisan de la démocratie avec une petite [inaudible]. C’est à vous de décider, mais à mon avis, vous devez choisir des slogans A/ qui ne sont pas ambigus, qui ne laissent aucune marge de manœuvre pour une mauvaise interprétation et B/ qui ont la plus grande probabilité, à un moment politique donné, d’atteindre le plus grand nombre de personnes. C’est mon… Je ne veux pas parler de conseils, car je ne suis pas là pour en donner. C’est mon expérience politique et, à ce stade, je suis heureux de vous entendre et d’obtenir quelques éclaircissements (de première main) sur ce qui se passe actuellement à l’université de Columbia, puisque, comme je l’ai dit, tout a été formulé à travers les médias, à l’exception des auditions, que j’ai suivies du début à la fin. Je vous remercie. [Applaudissements]

    [Question d’une étudiante] Je voulais juste vous demander, parmi tous nos slogans, quel est celui qui vous a le plus marqué et qui, selon vous, trouve un écho chez de nombreuses personnes ?

    Norman Finkelstein : Évidemment, comme je l’ai dit, je pense que le slogan « Cessez-le-feu immédiat » est le plus important. Je dirais que sur un campus universitaire, ce slogan devrait être jumelé avec celui de la « Liberté d’expression » (Free speech), qui trouve un écho sur un campus universitaire. Donc, si j’étais dans votre situation, je dirais : « Free Gaza, Free speech ». Ce devrait être le slogan, car je pense que sur un campus universitaire, les gens ont vraiment du mal à défendre la répression de la parole. Maintenant, je reconnais que ces dernières années, en raison de l’émergence de l’atmosphère des politiques d’identités [de race, de genre, d’orientation sexuelle, etc.] et de cancel culture (culture de l’annulation) sur les campus universitaires, toute la question de la liberté d’expression et de la liberté académique a été sérieusement, disons-le, obscurcie par ce mouvement. Je me suis opposé à toute restriction de la liberté d’expression et à la cancel culture découlant des politiques d’identité, ce au nom de la préservation de la liberté d’expression. Et je dirai simplement, non pas par orgueil ou égoïsme ou pour dire « Je vous l’avais bien dit », mais simplement comme un fait, que dans le dernier livre que j’ai écrit [Je brûlerai ce pont quand j’y arriverai ! Réflexions hérétiques sur les politiques d’identité, la cancel culture et la liberté académique] j’ai explicitement dit que si vous utilisez la norme des sentiments blessés pour étouffer ou réprimer la liberté d’expression, lorsque les Palestiniens protestent contre ceci, cela ou autre chose, les Israéliens n’auront qu’à utiliser l’argument de leurs sentiments blessés, de leurs émotions douloureuses (pour censurer les discours pro-palestiniens), et tout ce langage et ce vocabulaire qui se retournent si facilement contre ceux qui les ont initiés au nom de leur propre cause. C’était un désastre à venir. J’ai écrit à ce sujet parce que je savais ce qui allait se passer, même si je n’aurais évidemment pas pu prédire l’ampleur de la situation après le 7 octobre, mais ce qui allait se passer était parfaitement évident.

    À mon avis, l’arme la plus puissante dont vous disposez est celle de la vérité et de la justice, et vous ne devriez jamais créer une situation où vous pourriez être réduits au silence (et discrédités) sur la base de sentiments et d’émotions. Si vous lisez, si vous écoutez les remarques de la présidente de Columbia Nemat Shafik au Congrès, il n’était question que de sentiments blessés, de sentiments de peur [qu’auraient certains étudiants juifs de Columbia face aux manifestants pro-palestiniens]. Ce langage a complètement corrompu la notion de liberté d’expression et de liberté académique. Vous avez maintenant cette expérience, et j’espère qu’à l’avenir, ce langage et ces concepts seront écartés d’un mouvement qui se disait appartenir, si je peux utiliser cette expression, à une tradition de gauche. C’est une catastrophe totale lorsque ce type de langage (« woke ») s’infiltre dans ce qui est, vous savez, vous pouvez l’appeler, je déteste l’expression, mais « discours de gauche ». Lorsque ce langage s’infiltre, c’est, à mon avis, une catastrophe, comme vous le voyez aujourd’hui.

    Je vais être franc avec vous, je ne suis pas d’accord avec l’un de vos slogans, « From the River to the Sea, Palestine will be free » (Du fleuve [Jourdain] à la Mer [Méditerrannée], la Palestine sera libre). Je ne prétends pas à l’infaillibilité, mais j’affirme simplement, sur la base de ma longue expérience en politique, que je ne suis pas d’accord avec ce slogan. Il est très facile de l’amender et de dire simplement « Du fleuve à la mer, les Palestiniens seront libres », et ce simple amendement, ce petit amendement, réduit considérablement la possibilité d’être mal interprété de manière malhonnête et manipulatrice.

    Mais lorsque j’entends (Nemat Shafik et d’autres) prétendre que ce slogan provoquerait la douleur, l’angoisse, la peur (chez certains étudiants juifs), je me pose une question simple : qu’en est-il du slogan (des pro-israéliens), « Nous soutenons les FDI (Tsahal) » ? Qu’est-ce que cela signifie ? Les Forces de Défense Israéliennes sont une armée génocidaire. Pourquoi peut-on soutenir publiquement ce qui est, du moins en ce moment, un État et une armée génocidaires ? D’accord, le langage ne semble pas aussi provocateur dans le slogan « Nous soutenons les FDI », mais le contenu, le contenu est 10 000 fois plus offensant et scandaleux pour tout esprit et cœur civilisé que le slogan « Du fleuve à la mer ». La seule raison pour laquelle ce slogan suscite un débat, même si je ne suis pas d’accord avec le slogan – mais c’est est une question distincte – c’est parce que nous avons légitimé l’idée que les sentiments blessés justifient de restreindre la liberté d’expression. Pour moi, cela est totalement inacceptable et étranger à la culture de la liberté académique. Certains pourraient rejeter cela comme une notion bourgeoise ou socialement construite, mais je ne suis pas d’accord. Les défenses les plus convaincantes de la liberté d’expression viennent de personnes comme Rosa Luxemburg, une révolutionnaire remarquable qui n’aurait jamais accepté de compromettre ce principe.

    La liberté d’expression est cruciale pour deux raisons : premièrement, aucun mouvement radical ne peut progresser s’il n’est pas clair sur ses objectifs et sur ce qu’il pourrait faire de mal. Tout le monde commet des erreurs, il faut constamment rectifier le tir et, à moins d’avoir la liberté d’expression, on ne sait pas ce que l’on fait de mal. Deuxièmement, la vérité n’est pas un ennemi. La vérité n’est pas une ennemie à mes yeux, elle n’est pas une ennemie pour les peuples opprimés, et elle n’est certainement pas une ennemie pour la population de Gaza. Nous devrions donc maximiser notre engagement en faveur de la liberté d’expression afin de maximiser la diffusion de ce qui est vrai sur ce qui se passe à Gaza, et ne permettre aucune excuse pour réprimer cette vérité. C’est ainsi que je vois les choses. [Applaudissements]

    [Question d’une étudiante] Pour reprendre ce que vous venez de dire, les termes ne sortent pas de nulle part et les phrases et les significations évoluent avec le temps, n’est-ce pas ? Quand j’étais en première année ici, lors du référendum sur le mouvement BDS, on scandait déjà le slogan « Du fleuve à la mer », et ce n’était pas pénalisé ou criminalisé, et c’était compris pour ce que c’était : cette phrase était comprise comme une déclaration expressive qui suscite l’émotion et qui a une signification profonde pour une communauté, et elle est également utile pour protester maintenant, c’est en quelque sorte l’aspect humain de la chose. J’ai l’impression que si nous nous concentrons tout le temps sur la communication d’un message politiquement correct au gouvernement des États-Unis, ce qui, franchement, est peine perdue, nous réprimons intrinsèquement l’aspect humain et émotionnel de la protestation. Alors, je ne sais pas, pourquoi pensez-vous que « Libérer (toute) la Palestine » n’est pas un slogan adapté ? « Libérer la Palestine » est assez simple, et les gens qui sont éduqués sur le sujet et qui croient en cette cause comprennent ce que cela signifie. Cela signifie décoloniser, libérer, ne pas rejeter la faute sur les gens qui n’ont rien fait… Ma question est la suivante : ne pensez-vous pas que conditionner le discours de cette manière en bannissant ces slogans, même s’ils ont une signification et un pouvoir pour la communauté qui se bat pour ses propres droits, ne déshumanise pas toute la lutte ? Cela ne devrait-il pas aussi faire partie du discours des étudiants ? [Applaudissements]

    Norman Finkelstein : Je suis heureux qu’on me remette en cause ; je pense que c’est une chose utile. Et je n’aime pas être complaisant (ce qui m’amènerait à dire ce que vous voulez entendre). Vous faites 10 000 choses bien, et ce que vous avez réalisé, ce que vous avez accompli, et le fait que beaucoup d’entre vous mettent leur avenir en jeu, c’est profondément émouvant et très impressionnant. Je me souviens du mouvement anti-guerre du Vietnam, c’était évidemment une autre époque, et je me souviens qu’il y avait des jeunes qui voulaient aller à l’école de médecine, et si vous vous faisiez arrêter (dans ces manifestations), vous n’alliez pas à l’école de médecine une fois que vous aviez cela sur votre casier. Et je me souviens que de nombreuses personnes ont dû choisir entre se faire arrêter pour la cause, et la cause n’était pas abstraite : à la fin de la guerre du Viêt Nam, on estime —uniquement pour les Vietnamiens, nous laisserons de côté les Laotiens et les Cambodgiens— qu’entre 2 et 3 millions de Vietnamiens avaient été tués. C’était un spectacle d’horreur qui se déroulait tous les jours, et les gens se demandaient s’ils allaient risquer leur avenir. Beaucoup d’entre vous viennent de milieux (défavorisés) où il a fallu se battre pour arriver là où vous êtes aujourd’hui, à l’université de Columbia. Je respecte donc profondément votre courage, votre conviction, et chaque fois que j’ai l’occasion de prendre la parole, je reconnais l’incroyable, vraiment incroyable conviction et ténacité de votre génération, qui à bien des égards est plus impressionnante que la mienne, pour la simple raison que dans ma génération, nous ne pouvons pas nier le fait, je ne crois pas que ce soit le cas dans son ensemble, mais c’est un aspect significatif, un aspect, je ne vais pas dire significatif, c’était un aspect du mouvement anti-guerre, à savoir le fait que l’enrôlement pesait sur un grand nombre de personnes. Il était possible d’obtenir un sursis pour les quatre années d’université, mais une fois ce sursis écoulé, il y avait de fortes chances que l’on soit envoyé au Viêt-Nam et que l’on revienne dans un sac mortuaire. Il y avait donc un élément d’égoïsme, pas dans le mauvais sens du terme, mais un élément, disons, de préoccupation personnelle, alors que vous, les jeunes, vous le faites pour un petit peuple apatride à l’autre bout du monde, et c’est profondément émouvant, profondément impressionnant et profondément inspirant. Et chaque fois que je viens, que je me joins à l’une des manifestations, je suis vraiment, comme je l’ai dit, très ému par l’énergie, la ténacité de votre génération.

    Après cette longue introduction, venons-en à la question, qui me ramène à mes remarques initiales. J’ai dit que tout mouvement doit se demander quel est son but, quel est son objectif, ce qu’il essaie de réaliser. Maintenant, comme la jeune femme l’a dit, il y a quelques années, « Du fleuve à la mer » était un slogan du mouvement. Je me souviens que dans les années 1970, l’un des slogans était « Tout le monde devrait savoir que nous soutenons l’OLP », ce qui n’était pas un slogan facile à crier sur la Cinquième Avenue (de New York) dans les années 1970. Je me souviens très bien d’avoir regardé les toits et d’avoir attendu que le sniper m’expédie dans l’éternité, alors que j’étais encore très jeune. Cependant, il y a une très grande différence lorsque vous êtes essentiellement une secte politique et que vous pouvez crier n’importe quel slogan parce qu’il n’a aucune répercussion publique. Vous parlez essentiellement à vous-même, vous installez une table sur le campus, vous distribuez de la documentation pour la Palestine, vous obtenez peut-être cinq personnes intéressées. Il y a une très grande différence entre cette situation et la situation dans laquelle vous vous trouvez aujourd’hui, où vous disposez d’un très grand nombre de personnes que vous pouvez potentiellement et de manière réaliste atteindre. Vous devez donc vous adapter à la nouvelle réalité politique, à savoir qu’un grand nombre de personnes, probablement une majorité, sont potentiellement réceptives à votre message.

    Deuxièmement, je comprends tout à fait ce que vous dites, à savoir que parfois un slogan galvanise ceux qui sont impliqués dans le mouvement, et qu’il faut alors trouver le bon équilibre entre l’esprit que vous voulez inspirer à votre mouvement et le public ou l’audience qui ne fait pas partie du mouvement et que vous voulez atteindre. Si vous me dites que je suis un rabat-joie en disant ceci, que si nous modifions un peu le slogan, ce n’est pas aussi amusant, je comprends. Cependant, je crois qu’il faut exercer, non pas dans un sens conservateur, mais dans un sens radical, il faut exercer dans un moment comme celui-ci, ne serait-ce que pour la population de Gaza, une responsabilité maximale, une responsabilité maximale pour sortir de son nombril, pour sortir de son ego, et pour toujours garder à l’esprit la question : qu’essayons-nous d’accomplir à ce moment précis ? C’est mon point de vue.

    [Une étudiante prend le micro et crie, reprise en chœur par la foule : « Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre »]

    ***

    Documentaire sous-titré en français sur Norman Finkelstein

    American Radical est un documentaire approfondi sur le politologue juif américain Norman Finkelstein. Fils dévoué de survivants de l’holocauste, ardent critique d’Israël et de la politique américaine au Moyen-Orient, Finkelstein est resté fermement au centre de nombreuses controverses insolubles, y compris le refus de sa titularisation part l’Université DePaul. Qualifié de juif fou et haineux par certains et de révolutionnaire inspirant du combat de rue par d’autres, Finkelstein est une figure profondément polarisante. De Beyrouth à Kyoto, les cinéastes suivent Finkelstein à travers le monde alors qu’il tente de négocier une voix parmi ses partisans et ses critiques.

    J’aime

Laisser un commentaire