Résumé SOTT MEDIA de décembre 2018
Mis en ligne le 10 janvier 2019
Tous les résumés SOTT depuis décembre 2015 relayés et complétés sur ce blog ; ICI
La démonstration argumentée que la Transition Énergétique, qui prend appui sur la seule théorie du Réchauffement Climatique Anthropique est une escroquerie, une POMPE À FRIC CLIMATIQUE !
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Escroquerie du Réchauffement Climatique Anthropique : Les 5 questions qui tuent (Pr. Roy Spencer, climatologue)
Les cinq questions qui doivent être répondues par la politique sur le réchauffement climatique
Pr Roy Spencer (Ph.D Climatologie, ex-NASA) | 18 décembre 2018 | URL de l’article original ► http://www.drroyspencer.com/2018/12/the-five-questions-global-warming-policy-must-answer/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Ce n’est un secret pour personne que je doute que l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère aura suffisamment d’effets négatifs sur l’environnement planétaire pour justifier l’énorme coût pour l’humanité de réduire substantiellement ces effets. Notez bien que cette prise de position possède deux composants, un scientifique et un concernant la politique énergétique. En fait, avec le “verdissement global”, nous devrions considérer la possibilité des bénéfices nets pour l’humanité.
La perception publique des risques du réchauffement climatique a impliqué un mélange de déclarations exagérées en regard à la fois de la science et de la politique énergétique, à l’instigation par une minorité d’activistes scientifiques et amplifiée par des médias en mal de sensationnel. Dans mon e-book Global Warming Skepticism for Busy People, je fais la liste de 5 questions qui je pense doivent être répondues affirmativement avant de s’embarquer dans une large dé-carbonisation de l’économie mondiale :
Les Cinq Grandes Questions
1) Est-ce que le réchauffement et les changements climatiques associés sont principalement anthropiques, c’est à dire causés par l’Homme ?
2) Est-ce que la portion de réchauffement et changements climatiques associés causés par l’Homme est suffisamment importante pour créer des dégâts ?
3) Est-ce que les modèles climatiques que nous utilisons pour proposer des changements de politique énergétique sont justes à prédire ces changements climatiques ?
4) Est-ce que les changements de politique énergétique proposés réduiront substantiellement le changement climatique et ses dégâts résultant ?
5) Est-ce que ces changement de politique produiront plus de bien que de mal à l’humanité ?
Comme je le dis dans mon livre, il n’est pas du tout évident que la réponses à aucune de ces 5 questions soit un oui résonnant, il est encore plus douteux de le prétendre pour les cinq. Les trois premières questions ont à faire avec la science, les deux dernières avec la politique énergétique.
En ce qui concerne la première question, je peux concéder qu’il soit possible que la plupart du réchauffement causé depuis 1950 soit d’origine humaine. Ceci est une conclusion phare du 5ème rapport d’évaluation du GIEC (AR5).
Et alors ?… Ce que cela reconnaît est assez fade et sans intérêt étant donné (comme nous allons le voir), la lente progression de ce réchauffement global. Comme le pose la seconde question, est-ce que le composant humain est suffisamment conséquent pour causer des dégâts ? Il n’y a pas encore eu de fortes preuves produites montrant que les extrêmes météorologiques sont pires dans les décennies les plus récentes que dans les siècles précédents. Le réchauffement lui-même semble avoir commencé dans les siècles précédents, avant même que l’humain ne puisse être blâmé, avec des preuves de récessions précédentes des glaciers et de minima dans les glaces arctiques (et très étendues durant le petit âge glaciaire), ceci ne faisant que poser les questions évidentes de savoir à quel point tout cela n’a pas de causes naturelles en première instance et quel est l’état de prédilection naturel du système climatique quoi qu’il en soit ?
Ceci mène à la troisième question, qui a trait au fait de ce que les derniers modèles climatiques produisent, en moyenne, environ deux fois plus de réchauffement en comparaison des ratios de températures observés pour les températures de l’air et des océans globales et leur réchauffement, avec la toute dernière étude pour le budget énergétique (qui fait les mêmes suppositions de forçage climatique sur les 100 dernières années + et les modèles informatiques), suggérant une augmentation de 1,6oC de réchauffement éventuel en doublant le CO2 atmosphérique, plutôt qu’un 3,2oC projeté en moyenne par les modèles climatiques informatiques. (Cela assume même que TOUT le réchauffement est de cause HUMAINE !!!)
Ces 40 dernières années, l’erreur entre les modèles et l’observation empirique pour la température globale moyenne de l’atmosphère inférieure ressemble à ceci :
[voir les graphiques dans l’article original en anglais]
Comment de tels modèles, qui sont de plus en plus dépeints comme étant imprécis, peuvent-ils être sérieusement défendus afin de prendre des décisions énergétiques valides ? La quantité de réchauffement produite par ces modèles n’est pas basée sur des principes premiers de physique comme cela est souvent affirmé. Dire qu’une certaine quantité de réchauffement se produise est fondé sur des principes solides, mais la quantité de réchauffement due à l’augmentation de CO2 est totalement sujette à débat.
Le sale petit secret résidant derrière tout cela est que les modèles sont fabriqués de telle façon que seule l’augmentation de CO2 induit un réchauffement, car les sources variées incertaines de changement climatique naturel ne sont soit pas connues suffisamment pour les inclure, ou ne sont pas programmées de manière volontaire dans les modèles. (Comment est-ce que je le sais ? Parce qu’AUCUN des flots naturels d’énergie entrant et sortant du système climatique ne sont connus de manière suffisante pour blâmer le réchauffement récent seulement sur l’augmentation du CO2 atmosphérique, plutôt que dame Nature. Ces flots énergétiques naturels sont simplement forcés en équilibre dans les modèles ce qui a pour effet dans les modèles informatiques de ne considérer que la cause anthropique. Ainsi les modèles créé ne sont que des systèmes de raisonnement en boucle ne servant qu’à établir une cause humaine à l’évènement).
Les 4ème et 5ème questions sont au sujet de savoir si nous pouvons vraiment réduire les émissions de CO2 aussi longtemps que l’humanité doit utiliser des produits pétroliers pour réduire la pauvreté et créer de la prospérité. Je n’ai absolument rien contre les sources d’énergies alternatives per se, aussi loin qu’elles soient pratiques, efficaces et économiques. Tout ce que fait l’humanité a besoin d’énergie et aussi longtemps que la Chine et l’Inde réduisent la pauvreté avec une augmentation croissante d’énergie issue des hydrocarbures, les émissions de CO2 mondiales vont continuer d’augmenter et ce indépendamment de ce que font les États-Unis. Avec plus d’un milliard de personnes dans le monde toujours sans électricité, je pense que c’est immoral de priver ces gens d’un accès économique à l’électricité.
De ces 5 grosses questions, lesquelles sont les plus importantes ? De manière ultime, les affaires économiques sont celles qui régissent la vie quotidienne des gens. La pauvreté tue et forcer les gens à utiliser des sources d’énergie plus chères renforcera la pauvreté.
En France, nous sommes les témoins du violent rejet populaire de la politique énergétique “verte” (essentiellement des problèmes économiques) et nous n’avons pas encore atteint le stade où les mesures politiques réduiront les futures émissions de CO2 pour en mesurer les effets avant la fin de ce siècle. Alors si vous pensez que les manifestations et émeutes de Paris sont une mauvaise chose, attendez de voir la réponse publique sur les politiques qui vont réduire les émissions de CO2 de disons… 50%.
Mais nous ne pouvons pas ignorer la science. Et si la science était absolument certaine que nous nous dirigeons vers un réchauffement de 20 degrés Celsius avec une montée des eaux des océans de 60m ? Alors l’humanité ferait les sacrifices pour se sauver. Donc la science est importante… la question est : peut-on lui faire confiance ?
Au vu de l’observation du réchauffement global (qui est trop infime pour un individu le ressentir au cours de sa vie) et les échecs des projections des modèles climatiques informatiques, je dois dire que l’état actuel de la science n’est pas encore prêt pour les feux de la rampe.
Maintenant, la science soutient le fait d’un réchauffement modeste et sans conséquence majeure, mais en aucun cas un réchauffement suffisant pour justifier des réductions drastiques d’émissions de CO2 qui détruiraient l’économie, empirerait la pauvreté mondiales et qui n’ont aucun effet mesurable sur les températures globales et n’en auront aucun à la fin de ce siècle quoi qu’il en soit.
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Vous pouvez consulter mon dossier sur la Théorie du Réchauffement Climatique Anthropique constitué, de fait, dans mon blog.
En complément, les PDF que j’ai réalisés sur le sujet dans cette page spécialement créée de ce blog ► LES PDF DE JBL1960
Retrouvez dans L’ESSENTIEL DE RÉSISTANCE 71 de 2010 à décembre 2018 dans sa dernière mise à jour, en version PDF à la page 23 ► Média & Propagande : l’énigme Wikileaks
C’est pourquoi, on décrédibilise, systématiquement toutes celles et ceux (celleux) qui critiquent le GIEC et remettent en cause la théorie du RCA, même de manière argumentée et documentée ;
– Le manuel du sceptique de JoAnn Nova, journaliste scientifique australienne qui démonte le dogme pour nous dans ses deux versions complémentaires :
– L’Organisme international indépendant et compétent en la matière : le NIPCC (par opposition au IPCC=GIEC)
- Rapport PDF de 24 pages en français : Le NIPCC contre l’IPCC (le GIEC) – Analyse des désaccords entre les modèles du climats et les observations : test des hypothèses du réchauffement climatique anthropique (RCA) et pour permettre à chacun de se faire sa propre opinion. Source fp4earth
Et pourquoi on diabolise celles et ceux qui proposent d’étudier une autre théorie russo-ukrainienne, celle de l’origine abiotique profonde du pétrole ;
Théorie Russo Ukrainienne de l’Origine Abiotique Profonde du Pétrole, version PDF N° 26 de 68 pages sur ce blog
Cette théorie élaboré en 1951 a été soumise au feu ouvert de la science en Russie et en Ukraine et n’est plus contestée depuis le milieu des années 1980… Elle fait véritable consensus. Et il y a eu des milliers d’articles scientifiques publiées (en russe et ukrainien) à ce sujet.
Parce que ça les dérange qu’on n’adhère pas à leurs mensonges et surtout qu’on refuse de payer sans broncher une taxe carbone alors que les vrais pollueurs en sont exonérés…
En France, les très riches émettent 40 fois plus de carbone que les pauvres, mais les pauvres paient plus de 4 fois plus de taxe carbone en % de leurs revenus !
Jean Gadrey | 21/11/2018 URL de l’article ► https://blogs.alternatives-economiques.fr/gadrey/2018/11/20/en-france-les-tres-riches-emettent-40-fois-plus-de-carbone-que-les-pauvres-mais-les-pauvres-paient-plus-de-4-fois-plus-de-taxe-carbone-en-de-leurs-revenus
Et pour finir, ce rappel, à lire : Livre : L’urgence climatique est un leurre, de François Gervais
Le physicien français François Gervais vient de publier un livre intitulé L’urgence climatique est un leurre (Éditions Le Toucan) dans lequel il confirme ce qu’il avait écrit dans son précédent ouvrage (L’Innocence du carbone), à savoir que le gaz carbonique n’est ni un poison, ni le principal responsable du réchauffement de 0,6 °C qui a eu lieu entre 1975 et 1998 ► http://www.bvoltaire.fr/livre-lurgence-climatique-est-un-leurre-de-francois-gervais/?fbclid=IwAR27iy2pMMCLOTSbVNUioK_AcIGgAwR
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Gardez un esprit critique – Vérifiez (tout) par vous-mêmes
Alex Jones, auteur du remarquable documentaire “EndGames, Blueprint for Global Enslavement” [VIDÉO COMPLÈTE EN VOSTFR ►ICI] à l’époque…
JBL1960