La source biblique du colonialisme occidental… Par Steven Newcomb

Mieux comprendre pour mieux agir !

avec Steven Newcomb ;

Issu de la culture native amérindienne (Shawnee, Lenape) ;

Steven Newcomb est un universitaire, chercheur et écrivain Shawnee-Lenape. Il a étudié et écrit au sujet de la loi et de la politique fédérale indienne depuis le début des années 1980, en particulier l’application de la loi internationale aux nations et peuples indigènes. M. Newcomb est le directeur de l’Indigenous Law Institute qu’il a cofondé avec Birgil Kills Straight, un chef traditionnel et ancien de la nation Oglala Lakota. Ensemble, ils ont mené une campagne mondiale pour défier les documents impérialistes du Vatican datant du XVème siècle. Ces documents (bulles) eurent pour résultat la décimation des nations libres et originelles de la Terre-Mère et a ainsi privé la planète de façons de vivre respectueuses des écosystèmes et des enseignements sacrés.

Le livre de Newcomb [NdJBLR71  a traduit l’essentiel du livre original en anglais Pagans in the Promised Land : Decoding The Doctrine of The Christian Discovery que j’ai réuni dans une version PDF N° 4 sur mon blog de 45 pages] Païens en terre promise : décoder la doctrine chrétienne de la découverte (Fulcrum, 2008) se repose sur des trouvailles récentes en théorie cognitive et en analyse sémantique des versions latines et anglaises des documents pontificaux du Vatican du XVème siècle. Il a identifié des schémas (de langage) peu remarqués, trouvés dans ces documents et dans les décisions de la Cour Suprême des États-Unis, affirmant un droit pour un “prince ou peuple chrétien” de découvrir et d’exercer un droit de domination (dominorum christianorum) sur les terres et possessions des païens et infidèles.

Le résultat de l’héritage de la chrétienté en matière de domination et de déshumanisation a été la quasi destruction de milliers d’années de sagesse spirituelle et écologique développée par nos nations originelles.

Le travail de M. Newcomb a aussi servi de puissant contexte pour le documentaire : The Doctrine of Discovery : Unmasking the Domination Code réalisé et produit par Sheldon Wolfchild (Dakota) et coproduit par Newcomb, 2015.

Comprendre le système légal de l’oppression coloniale pour mieux le démonter avec Steven Newcomb, version PDF N° 47 de 106 pages

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La source biblique du colonialisme occidental… (Steven Newcomb)

Décodons la Doctrine Chrétienne de la découverte

Le fondement biblique de la loi et de la politique fédérales indiennes

Steven Newcomb | Février 2018 | Source de l’article original en anglais ► http://originalfreenations.com/the-biblical-basis-of-federal-indian-law-policy/

Traduit de l’anglais par Résistance 71

Je me suis souvent demandé pourquoi les avocats de la Loi Fédérale Indienne n’osent pas mentionner la tradition croisée des États-Unis contre les “païens et les infidèles” et les nommer comme étant les nations natives nord-américaines. La nation Shoshone défie directement cette tradition devant un tribunal et le congrès des États-Unis. Leur défi met en lumière cet étrange et surprenant fait, celui qui établit que la Loi Fédérale Indienne et fondée sur un préjugé religieux.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, les définitions courantes fédérales du titre de propriété et de nation indiens trouvent leur fondement dans la tradition de l’ancien testament (bible). Cette tradition est fondée sur l’idée d’un “peuple élu” possédant un traité, un accord avec leur déité afin de prendre en charge et de coloniser certaines terres que cette déité leur a promis, dans ce cas précis : la terre native et ancestrale indienne.

L’histoire et le narratif historique des États-Unis sont remplis d’exemples de cette tradition croisée qui est profondément enracinée dans l’ancien testament de la bible. Même Thomas Jefferson, pourtant connu pour son soutien à la séparation de l’église et de l’État, proposa que le sceau officiel du pays représente les Israélites en exode vers la “terre promise”, guidés par des nuages et du feu.

En 1987, le président R. Reagan fit un discours à l’Independance Hall de Philadelphie pour commémorer le 200ème anniversaire de la constitution des États-Unis. La constitution a dit Reagan, n’est pas un document ordinaire mais “un pacte avec l’être suprême que nos pères fondateurs appelaient constamment pour son assistance”.

D’après le livre : “A Covenanted People : The Religious Origins of American Constitutionalism”, publié la même année que le discours de Reagan, depuis que les pèlerins établirent la colonie du Massachussetts (NdT : les puritains anglais, eux-mêmes échappant les persécutions de Cromwell pour mieux persécuter les autres peuples sur de nouvelles terres qu’il volèrent… au nom de dieu, on connaît la suite), “les Américains ont cru qu’ils sont le peuple choisi, élu par dieu pour remplir une mission spéciale”, prendre et coloniser la “terre promise” de l’Amérique du Nord. Le président Reagan a expliqué plus avant la tradition du pacte des États-Unis dans son discours lorsqu’il cita George Washington et sa référence à la “main invisible” qui conduit les affaires humaines. “Chaque pas que les Américains ont fait vers leur statut de nation indépendante, a dit Washington, semble avoir été guidé par la divine providence.”

Lorsque Washington a fait cette déclaration, a dit Reagan, il pensait sans aucun doute “à la grande et bonne fortune de cette jeune terre : le continent abondant et fertile qui nous fut donné,” Bien sûr la déclaration de Reagan contient la croyance en un pacte divin par lequel dieu donna la terre indienne du continent en héritage aux États-Unis.

Reagan aurait pu citer une autre déclaration de Washington. On la trouve dans une lettre adressée à David Humphrey et concernant les terres indiennes du Nord et de l’Ouest de la rivière Ohio, le vieux territoire du Nord-Ouest. Washington écrivit : “Plutôt que de se quereller au sujet du territoire, laissons les pauvres, ceux dans le besoin et les opprimés de la terre et ceux qui veulent la terre, se résoudre aux plaines fertiles de notre pays de l’Ouest, la seconde terre promise, et laissons les vaquer en paix dans l’accomplissement de premier et grand commandement de la bible.”

Ce premier et grand commandement auquel se référait Washington était le psaume 1:28 de la Genèse :Croissez et multipliez, renflouez la terre et subjuguez la et dominez les poissons de la mer et la volaille de l’air et les êtres vivants qui bougent sur la terre.

Deux mots-clefs dans ce “premier commandement” sont “subjuguer” et “dominer”, en hébreu, subjuguer veut dire “piétiner” ou “faire prisonnier” et colporte l’image d’un conquérant plaçant son pied sur le cou du conquis. Cela veut aussi dire “violer”. Un mot hébreu pour dominer vient d’un mot qui veut dire “piétiner” ou “presser”.

“Subjuguer” et “dominer” dans le “premier grand commandement” de la bible connote : “pouvoir sans restriction, dominium absolu, seigneurie, tyrannie, despotisme”. Un pouvoir politique acquis de la propriété privée, de dominium, est égal à la domination, dit William Brandon dans son livre “New Worlds for Old” (1987).

En 1823,  en rendant compte du verdict de la Cour Suprême des États-Unis dans l’affaire Johnson contre M’intosh, le juge de la CS John Marshall a dit que les nations de la chrétienté affirmaient avoir “l’ultime dominion” sur les terres “découvertes” qui étaient occupées par “des indigènes qui étaient païens”. Se basant sur l’étymologie ci-dessus, la mention par la CS de l’”ultime dominion” était sa façon de dire que le “premier peuple chrétien” à découvrir “des terres païennes” s’est donné un pouvoir politique absolu sur le continent car fondé sur leur affirmation d’un droit absolu de propriété, qui est un droit affirmé de domination.

En d’autres termes, les “découvreurs” chrétiens se sont donnés le pouvoir de dominium et de souveraineté, ou un droit de domination sur les terres indiennes. Le terme légal actuel plus sympathique à l’oreille pour cette idée ancrée dans la religion et fondamentalement raciste est l’exercice du “pouvoir plénier”.

Dans le film “To Protect Mother Earth,” de 1989 réalisé par Joel L. Freedman au sujet du peuple natif Shoshone, le réalisateur a un entretien avec un assistant procureur fédéral qui lui dit : “Le titre [de propriété] indien n’est pas un titre comme on l’entend habituellement. C’est un titre d’occupation des sols dans le sens de vivre de la terre dans la zone impartie et établi comme étant entre les tribus indiennes mais en aucun cas entre les tribus indiennes et les États-Unis.

La logique derrière l’argument que le titre indien n’est qu’un titre de déplacement et d’occupation des sols et non pas un titre plein de propriété de la terre, n’est pas valide contre les États-Unis, elle est celle qui dit que le supposé droit de domination de la chrétienté est fondé sur le livre de la Genèse 1:28: “je vous donne les païens en héritage et la grande partie de la terre pour être votre possession.”

Un héritage est une forme de propriété. Ainsi dans les psaumes 2:8 on trouve l’idée biblique du “peuple élu” ayant le droit divin de posséder les nations “païennes” et leurs peuples en propriété héritée, avec le mandat divin de saisir et de posséder toutes les terres de la terre en tant que “terres promises” ou dans ce cas précis des États-Unis, les terres indiennes de toute l’Amérique du Nord.

La lutte actuelle des Shoshone pour garder leur terre ancestrale est peut-être l’exemple moderne le plus visible pour voir comment la tradition de l’ancien testament continue de fonctionner comme une couverture du pouvoir des États-Unis. La lutte des Shoshone est très symbolique de ce que les nations indiennes ont dû endurer et continueront à endurer aussi longtemps que la tradition de pacte de l’ancien testament raciste demeure intégrée et vivace dans la “loi” et la politique des États-Unis.

Bien que ces arguments archaïques soient intellectuellement nuls et non avenus et moralement indéfendables, ils continuent de servir comme prétexte caché et comme rationalisation des politiques de conquêtes des États-Unis. Ce que de tels arguments ignorent est notre existence propre en tant que nations complètement distinctes et indépendantes depuis des milliers et des milliers d’années, sur nos propres terres ancestrales et notre droit inhérent d’être libres tout comme nos ancêtres l’étaient.

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Comme le soulignait R71 hier : Steven Newcomb est un de ceux qui ont été à la racine profonde de toute l’affaire et surtout, qui garde le cap et ne se laisse pas pervertir. Il est l’antithèse des « grands chefs » dont parle K. dans le dernier billet de Mohawk Nation News que nous avons traduit et publié ► Hé Grand Chef ! Quel est ton prix ? MNN

Il est dans l’esprit de Crazy Horse et son « Little Big Horn » est dans les archives et les textes.

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Avec le Dr. Ashraf EZZAT ;

Et en prenant connaissance, ICI & MAINTENANT, des travaux de recherches, extraits de son livre « L’Égypte antique n’a connu ni Pharaons ni Israélites » et de toutes les publications en français du Dr. Ashraf Ezzat que j’ai réunis dans ce PDF N° 3 de 64 pages intitulé « Traduction de la bible & Falsification historique » et que j’agrémente au fur et à mesure avec ses dernières publications ;

D’où-nous sommes, nous, la minorité  ;

Nous serons alors en capacité d’agir comme des petits détonateurs supplémentaires pour faire péter à la tronche de la malfaisance régnante, le fameux 0.0001%, soit ; Le Vatican, la City de Londres et Washington D.C.Les dogmes, doctrines, mensonges et falsifications historiques, scientifiques…

Sans armes, ni haine ni violence ;

Car ça c’est leur truc depuis le début ► PETITS SOLDATS DE PLOMB…

Et ainsi FAIRE TOMBER L’EMPIRE anglo-américano-christo-sioniste…

JBL1960

 

Hé Grand Chef ! Quel est ton prix ? MNN

Oui, combien pour le prix de ta trahison ???

Le grand Sitting Bull avait prévenu ;

Mais dans le même temps, les visages pâles affirmaient, eux, partout et en tous lieux qu’il fallait « Tuer l’indien pour sauver l’homme » blanc et de surcroit chrétien…

Puis l’immense Russell Means a affirmé ceci : “Vous ne serez et ne demeurerez que des commodités aussi longtemps que l’empire existera…” ~ Russell Means, Oglala, Lakota ~

Résistance au colonialisme : de la communauté des traîtres (MNN)

Chaque communauté, face au système de l’inhumanité achevé étatico-capitaliste dans lequel nous vivons depuis trop longtemps, ourdit ses traîtres, ses collabos et ses rascals. Nous avons les nôtres, la traîtrise par apathie générale étant devenue la traîtrise collaborationniste par défaut.
Tout cela n’est fort heureusement pas irrémédiable. Nous vous proposons quelques lectures complémentaires sous l’article.
~ Résistance 71 ~

Hé grand chef, quel est ton prix ?

Mohawk Nation News | 25 avril 2018 | URL de l’article original en anglais ► http://mohawknationnews.com/blog/2018/04/25/hey-chief-whats-your-price/

Traduit de l’anglais par Résistance71

Les Indiens vendus au système font tout pour de l’argent et du prestige bidon. Récemment dans un tribunal, Joe Norton de Kahnawake (NdT : territoire mohawk près de Montréal) a dit au juge : “Ne m’appelez pas Mr Norton. Appelez-moi grand chef Norton !” Nous l’appelons “gros chef dégueulasse”. Dès que les chefs ont une opportunité, ils filent sous les feux de la rampe de Las Vegas, où on les engraisse et fait boire en veux-tu en voilà et où ils se font caresser dans le sens des plumes par les Affaires Indiennes et où sévissent les loups du monde affairiste toujours à l’affût de voler terres et ressources.

Les parachutés politiques agitent leurs mains alentour, montrant les lustres, les sols en marbre, les grosses limousines et les groupies à la solde qui couinent : “Chef, vous pourriez avoir tout çà un jour. Signez ce contrat de vente de terres, de municipalisation, d’imposition, d’extraction minière ou de ressource, d’implantation de casino. Eh eh eh eh…

(*)

Le chef apoplexique, verre de champagne et jetons de casino en mains, s’écrie : “Vite ! Donnez-moi le contrat que je le signe…” le tout en buvant son verre de champagne Bollinger. Les Affaires Indiennes pourraient les titiller pour corruption, dérangement sexuel, pédophilie, quelque chose pour eux devenir les caïds à l’Assemblée des Nations Premières (ANP) ou quelque autre association gouvernementale coloniale bidon. Les traîtres autochtones veulent la belle vie sans bosser, le pognon, la plus grosse TV à écran plat et une position politique avec un gros titre bien clinquant. La plupart se vendent pour des queues de cerises. Certains sont très bien payés pour amener les bonnes personnes à bord du navire entrepreneurial colonial.

Les chefs adorent se déguiser avec des bottes et des chapeaux de cow-boy, portent de la bijouterie en argent sertie de turquoises et des gadgets futiles, bien sûr déambulant avec la blonde de service en trophée pendue à leur bras [bisou, bisou]. Ils ne résistent pas parce qu’ils n’ont absolument aucune éthique. Pour ces quelques babioles, ils sont heureux de vendre tout le monde. Les prédateurs et les psychopathes n’ont aucune conscience.

Pendant l’attaque par l’OTAN de la Yougoslavie par le régime de Bill Clinton, il y avait cette femme journaliste [serbe] qui luttait très efficacement pour son peuple et disait la vérité, on lui offrit alors 5 millions de dollars pour écrire deux articles faisant la promotion de la vision américaine des choses et donc trahissant son peuple. Elle a pris le fric et s’est barrée, le forfait accompli. La vaste majorité des “chefs” coloniaux et des escrocs Injuns font ça tous les jours.

Des millions de gens de nos peuples ont été et continuent à être appauvris et assassinés avec l’aide de ces monstres sans foi ni loi. La nature a ses remèdes ! Le premier ministre canadien se pointe à leurs réunions pour leur tapoter les plumes, il les embrasse, les étreints, leur donne des récompenses, les nomme à des positions importantes, distribuent les chèques, les sièges dans des commissions coloniales indiennes pour couper des rubans d’inauguration. Il met un bonnet de guerre et pose pour les photos d’usage avec eux.

Personne ne sait ce qui va se passer afin de gérer cet amour à sens unique pour les autochtones manifesté par les traîtres.

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(*) Ce dessin, issu de l’article original, fait référence à l’affaire Bundy à Malheur dans l’Oregon à laquelle j’ai consacré de nombreux billets qui trouve sa conclusion dans ce dernier intitulé ► Oregon de Malheur

Et qui a été traité aussi bien par Steven Newcomb que Peter d’Errico ; Ces deux légistes du nouveau monde, Peter D’Errico, issu de la culture colonisatrice et Steven Newcomb, issu de la culture native amérindienne (Shawnee, Lenape), ont dévoué leur carrière légale à la recherche et au décorticage des textes fondateurs de l’empire anglo-américano-christo-sioniste actuel pour mieux pouvoir le démonter et l’éradiquer. Il est intéressant de noter que la complémentarité de leur culture et recherche respectives mène à une union, à un renforcement de la validation de tout mouvement de résurgence indigène pour mettre définitivement fin au marasme politico-économique que cet état de fait a forcé non seulement sur les populations locales, mais à terme, sur le monde entier.

De plus, ce qui est remarquable dans cet article, c’est qu’une fois de plus, les Natifs, ici la Nation Mohawk, démontrent leur parfaite lucidité à reconnaitre parmi eux les traitres qui acceptent de se placer sous le joug colonialiste et ont accepté au N.O.M. du Fric, du Flouze et de l’Oseille de vendre leur âme au Diable ► Les colons

De même, ce ne sera que lorsque nous, les occidentaux, reconnaitrons les criminels de guerre parmi les nôtres et que nous arrêterons de nier la vérité que le sang commencera à sécher… Un peu…

JBL1960

LECTURES CONNEXES en version PDF ;

Taiaiake Alfred (Ph.D)

Professeur de Sciences Politiques (chaire de gouvernance indigène) à l’université de Victoria, Colombie Britannique, Canada. Le professeur Alfred est membre de la Nation Mohawk (Kahnawake, clan de l’ours)

LE GRAND DÉSAPPRENTISSAGE ;

Résistance au fléau de l’Humanité ► Solutions anticoloniales pour une décolonisation de l’empire ;

PAIX, POUVOIR & RECTITUDE, un manifeste indigène ;

KaianerekowaLa Grande Loi de la Paix de la Confédération Iroquoise, texte politique fondateur ; Plus ancienne « constitution » ou charte confédérale active au monde, puisqu’elle date de 1142.

Et pour retrouver toutes les versions PDF POLITIQUES, cette page de mon blog ► LES PDF DE JBL1960 et c’est à lire, télécharger, s’imprimer gratos. Tant qu’on peut et comme on veut !

Source de l’illustration de ce billet ► APTNNEWS.ca

 

 

 

Avec les vrais chiffres du chômage de Mars 2018 = Pensez Printemps !

Comme dirait notre Zident…

Et dans le même esprit que ceux du mois dernier !

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Vrais chiffres chômage mars 2018, 93800 chômeurs de plus malgré 300200 radiations ce mois de mars

Par Patdu49 | le mercredi 25 avril 2018 | Source de la DARES Via AGORAVOX

Toujours + de 11 millions de chômeurs et précaires en France.

Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, moyenne mensuelle (basée sur 1 trimestre) de Mars 2018 :

–  Défauts d’Actualisation (bugs informatiques + oublis + des découragés non indemnisés) : 213 400.

– Radiations Administratives (les punis) : 43 500.

– Autres Cas (morts, suicidés, emprisonnés, expulsés etc) : 43 300

soit 300 200 radiés des listes ce mois (moyenne mensuelle sur 1 trimestre) pour autres motifs que :

–  Stages parking : 48 400

– Arrêts maladie, maternité, départs en retraite : 47 000

– Reprises d’emploi déclarées : 108 600, ne représentent que 20 % environ des sorties des listes de pôle emploi.

Demandeurs d’emploi par catégories :

  • A : 3 808 100
  • B : 782 900 : travailleurs pauvres moins de 78 heures.
  • C : 1 393 200 : travailleurs pauvres de + de 78 heures.
  • D : 318 300 : les stages parking, occupationnels etc.
  • E : 388 700 : contrats aidés etc.

TOTAL : 6 691 300 soit 93 800 chômeurs de plus, par rapport à février.

1 chômeur inscrit à pôle emploi sur 2 (50,05 % derniers chiffres connus) ne perçoit AUCUNE INDEMNITÉ, ni ARE (allocation retour à l’emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER)

Le + scandaleux, LE CHÔMAGE INVISIBLE, complètement en dehors des statistiques :

Ne sont pas comptés dans ces 6 691 300 demandeurs d’emploi et travailleurs pauvres occasionnels :

997 500 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 1 820 000 environ de foyers (dernier chiffre connu de décembre 2017), seuls 822 500 sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d’autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu’un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d’un demandeur d’emploi en son sein, donc si on parle en nombre d’individus c’est pire.

1 300 000 de foyers bénéficiaires de la prime d’activité (qui remplace le RSA activité qui sont donc sortis des statistiques RSA) environ, sur les 2,67 millions au total (dernier chiffre connu) de bénéficiaires (158€ en moyenne par foyer) , sont en recherche d’emploi stable et non précaire.

+ encore 1 100 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l’AAH ou d’une pension d’invalidité, qui ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d’accès à un emploi adapté.

+ encore 1 500 000 de SANS-DROITS, qui sont principalement :

–  des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d’emploi, qui comme vous le savez n’ont même pas droit au RSA. (quasi unique en Europe), favorisant délits, crimes, trafics, prostitution, esclavagisme moderne, radicalisations etc.

– des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 700€ d’allocation chômage, ou 810,89€ d’allocation adulte handicapé, vous n’aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 687€ par mois, si vous êtes NON SDF.

– des bénéficiaires de pensions de reversions ( veufs, veuves ) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA ( 473,50€ pour une personne seule ), et qui n’ont pas l’âge pour prendre leur propre retraite ou pour percevoir le minimum vieillesse ( 65 ans ) qui s’appelle aujourd’hui « A-S-P-A » (allocation solidarité aux personnes âgées), qui est récupérable sur le patrimoine, au décès.

– des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, une véritable honte)

– des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d’emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voire gratuits).

– des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d’emploi en parallèle.

– on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable.

Faites le calcul vous même, on arrive au total, à + de 11 MILLIONS de demandeurs d’emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.

Sources : Rapports de la DARES : http://dares.travail-emploi.gouv.fr/dares-etudes-et-statistiques/

Rendez-vous le mardi 29 mai 2018, pour avoir les vrais chiffres du chômage de avril 2018.

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N’importe quel bénévolat vaut mieux que le RSA

Vous la sentez bien venir ?…

La haine contre tous les « SANS »…

Faut-il durcir les sanctions contre les chômeurs qui refusent « deux offres raisonnables d’emploi » ?

51046 votants
 

75% Oui

 

25% Non

Source Le Figaro du 19/03/2018
Rappelons juste, comme le fait à chaque fois Patdu49 que :

1 chômeur inscrit à Pôle Emploi sur 2

ne perçoit AUCUNE indemnité !

«N’importe quel travail vaut mieux que pas de travail du tout» (Bill Clinton, 1998.)

Page 6 du Manifeste contre le travail et ses lois, groupe Krisis, 1999

III. L’Apartheid du néo-État social (Page 4 & 5)

Les fractions anti-néo-libérales du camp du travail, qui englobe toute la société, auront peut-être du mal à se faire à cette perspective, mais ce sont justement elles les plus ferventes adeptes de l’idée qu’un homme sans travail n’est pas un homme.

Nostalgiques, obnubilées par le travail de masse fordiste de l’après-guerre, elles n’ont à l’esprit que de ranimer cette époque révolue de la société de travail. Que l’État se charge une fois de plus de ce que le marché n’est plus à même de garantir ! Les «programmes pour la création d’emplois», le travail obligatoire dans les communes pour les demandeurs d’aides sociales, les subventions régionales, l’endettement public et autres mesures politiques doivent simuler encore et toujours la «normalité» de la société de travail. Cet étatisme du travail, ranimé sans grande conviction, n’a certes pas l’ombre d’une chance, mais il reste le point de repère idéologique de larges couches de la population menacées par la déchéance. Et c’est précisément parce qu’elle est sans espoir que la pratique qui en résulte se révèle tout sauf émancipatrice.

La transformation idéologique du «travail devenu rare » en premier droit du citoyen exclut par le fait même tous ceux qui n’ont pas le bon passeport. La logique de la sélection sociale n’est pas mise en cause,  mais simplement définie d’une autre manière : les critères ethniques et nationalistes sont censés désamorcer la lutte pour la survie individuelle. «Les turbins nationaux aux nationaux», crie la vox populi qui, dans l’amour pervers du travail, retrouve encore une fois le chemin de la Nation. C’est l’option du populisme de droite, et il ne s’en cache pas. Sa critique de la société de concurrence ne vise qu’au nettoyage ethnique des zones de richesse capitaliste qui se réduisent comme peau de chagrin.

Quant au nationalisme modéré, d’obédiences social-démocrate ou écologiste, il veut bien accorder le statut de nationaux aux immigrés de longue date et même en faire des citoyens s’ils ont donné des gages de leur caractère parfaitement inoffensif et de leur absolue servilité.

Il n’est pas question de faire l’éloge de la paresse comme modèle de société, mais juste d’envisager le travail autrement, considérant que c’est un cadavre qui domine la société ; Le cadavre du travail.

Aussi, créons une chaine de diffusion par nos échanges, nos relayages car c’est en se donnant à lire et par nos lectures combinées que nous affutons notre propre réflexion, dans l’espoir et notre capacité, nous la minorité, ceux d’en bas à gauche, de faire de 2018L’Année Zéro d’une prise de conscience politique collective et de créer cette SOCIÉTÉ des SOCIÉTÉS, HORS ÉTAT et ses institutions, CONTRE LE TRAVAIL & SES LOIS ; et dans UN MONDE SANS ARGENT !

JBL1960

Vous pouvez lire, télécharger, imprimer, partager, diffuser sans modération et gratuitement les 56 PDF politiques réunis dans cette page de mon blog ► LES PDF DE JBL1960 et tant qu’on peut et surtout comme vous voulez, c’est vous qui choise !

Source de l’illustration ► Contrôle des chômeurs par Mykolas

 

Soyons des petits détonateurs supplémentaires…

Pour faire exploser les dogmes, les doctrines, les mensonges et les falsifications…

À la tronche de la malfaisance régnante ► Le Vatican, la City de Londres et Washington D.C. !…

Qui ne représente que 0.0001%….

Chercher l’E.R.R.E.U.R.  !

Résistance au colonialisme : le leurre de la « loi des nations » et de la domination chrétienne (Steven Newcomb)

Quand nos nations originelles vivaient libres et indépendantes des idées de la chrétienté

Steven Newcomb | Février 2018 | URL de l’article original en anglais ► http://originalfreenations.com/when-our-native-nations-were-living-free-and-independent-of-the-ideas-of-christendom/

Traduit de l’anglais par Résistance71

Avant l’invasion de Christophe Colomb sur notre partie de la terre-mère, nos nations de l’Île de la Grande Tortue (Amérique du nord) vivaient dans un endroit géographique qui était totalement libre et indépendant du système de domination chrétien occidental (européen). Ce qui veut dire que les chrétiens européens pouvaient inventer quelques idées ou arguments qu’ils désiraient, mais à des milliers et des milliers de kilomètres de là, dans l’endroit géographique où résidaient nos ancêtres, les idées et arguments du monde chrétien n’avaient absolument aucun impact, aucune influence sur nos nations de quelque manière que ce soit.

Ainsi donc, basé sur cette observation, il y a un argument potentiel que nos nations originelles libres et indépendantes n’ont, semble t’il , jamais utilisé en réponse au système de domination de la chrétienté, nos nations étaient véritablement libres et totalement indépendantes de tout ce que Francisco de Vitoria* ou tout autre penseur chrétien avaient à dire. Lorsque Vitoria a dit dans une de ses allocutions, que toutes les nations du monde sont sujettes à un standard universel, comme “la loi des nations” (ou “ius gentium”), nous sommes capables de faire remarquer que cela n’était que l’opinion de Vitoria en tant que théologien catholique, une opinion qui n’avait aucune connexion et était totalement étrangère à nos nations parce qu’elle vivaient à des milliers de kilomètres de l’Espagne et de Francisco de Vitoria. L’affirmation péremptoire “d’universalité” de l’église catholique n’est juste que cela : une affirmation péremptoire et rien d’autre.

(*) Francisco de Vitoria (1483-1546), théologien catholique espagnol considéré comme le “père fondateur” du “droit des nations”, suiveur des préceptes de St Thomas d’Aquin. Il fut un des rares défenseurs des populations autochones martyrisées par les Espagnols et reconnu le droit natif à la propriété de la terre contre les préceptes pontificaux. Il nia le bienfondé du document du “requerimiento” qui était lu à tout peuple non chrétien avant la saisie des territoires par la couronne espagnole au nom du pape et donc de dieu.

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Avec Steven Newcomb ;

Issu de la culture native amérindienne (Shawnee, Lenape) ;

Steven Newcomb est un universitaire, chercheur et écrivain Shawnee-Lenape. Il a étudié et écrit au sujet de la loi et de la politique fédérale indienne depuis le début des années 1980, en particulier l’application de la loi internationale aux nations et peuples indigènes. M. Newcomb est le directeur de l’Indigenous Law Institute qu’il a cofondé avec Birgil Kills Straight, un chef traditionnel et ancien de la nation Oglala Lakota. Ensemble, ils ont mené une campagne mondiale pour défier les documents impérialistes du Vatican datant du XVème siècle. Ces documents (bulles) eurent pour résultat la décimation des nations libres et originelles de la Terre-Mère et a ainsi privé la planète de façons de vivre respectueuses des écosystèmes et des enseignements sacrés.

Le livre de Newcomb [NdJBLR71  a traduit l’essentiel du livre original en anglais Pagans in the Promised Land : Decoding The Doctrine of The Christian Discovery que j’ai réuni dans une version PDF N° 4 sur mon blog de 45 pages] Païens en terre promise : décoder la doctrine chrétienne de la découverte (Fulcrum, 2008) se repose sur des trouvailles récentes en théorie cognitive et en analyse sémantique des versions latines et anglaises des documents pontificaux du Vatican du XVème siècle. Il a identifié des schémas (de langage) peu remarqués, trouvés dans ces documents et dans les décisions de la Cour Suprême des États-Unis, affirmant un droit pour un “prince ou peuple chrétien” de découvrir et d’exercer un droit de domination (dominorum christianorum) sur les terres et possessions des “païens et infidèles”.

Le résultat de l’héritage de la chrétienté en matière de domination et de déshumanisation a été la quasi destruction de milliers d’années de sagesse spirituelle et écologique développée par nos nations originelles.

Le travail de M. Newcomb a aussi servi de puissant contexte pour le documentaire : The Doctrine of Discovery : Unmasking the Domination Code réalisé et produit par Sheldon Wolfchild (Dakota) et coproduit par Newcomb, 2015.

Comprendre le système légal de l’oppression coloniale pour mieux le démonter avec Steven Newcomb, version PDF N° 47 de 106 pages

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Comprendre le système légal de l’oppression coloniale pour mieux le démonter avec Peter d’Errico, version PDF N° 46 de 29 pagesPeter d’Errico, issu de la culture colonialiste, a travaillé pour le bureau des Navajo Legal Services entre 1968 et 1971 et a défendu les Navajos dans des affaires judiciaires.

Présentation de ce travail en commun avec Résistance71 qui traduit de l’anglais, dans ce billet de blog ► Comprendre le système légal de l’oppression coloniale pour mieux le démonter ! en versions PDF

Ces deux légistes du nouveau monde, Peter D’Errico, issu de la culture colonisatrice et Steven Newcomb, issu de la culture native amérindienne (Shawnee, Lenape), ont dévoué leur carrière légale à la recherche et au décorticage des textes fondateurs de l’empire anglo-américain actuel pour mieux pouvoir le démonter et l’éradiquer. Il est intéressant de noter que la complémentarité de leur culture et recherche respectives mène à une union, à un renforcement de la validation de tout mouvement de résurgence indigène pour mettre définitivement fin au marasme politico-économique que cet état de fait a forcé non seulement sur les populations locales, mais à terme, sur le monde entier.

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En leur retirant notre consentement d’un coup sec, nous serons en capacité de FAIRE TOMBER L’EMPIRE anglo-américano-christo-sioniste, tels des petits détonateurs supplémentaires placés aux bons endroits pour faire péter les verrous, cracker les codes secrets de la domination et ainsi vaincre l’inertie de départ et nous permettre d’enclencher un nouveau paradigme en lien avec les peuples autochtones de tous les continents, nous, les peuples occidentaux émancipés de l’idéologie et de l’action coloniales et pour instaurer l’harmonie de la société des sociétés sur Terre !

JBL1960

Gratuitement, vous pouvez lire, télécharger, imprimer, partager et diffuser les 56 PDF POLITIQUES que j’ai déjà réalisés dans cette page spéciale de mon blog ► LES PDF DE JBL1960 et tant qu’on peut encore et surtout comme vous voulez…

Illustration de ce billet, source ► La pensée du jour

C’est la City de Londres qui pilote le Gouvernement Zunien, pas l’inverse…

C’est pourquoi Dean Henderson nous avait déjà expliqué que ;

La marche des Rothschild (nous menait) vers la 3ème guerre mondiale ► WWIII AU N.O.M. DU FRIC, DU FLOUZE ET DE L’OSEILLE…

Ce qui m’avait permis d’introduire le PDF de Géopolitique N°54 de 34 pages « La City de Londres ; Au cœur de l’Empire » que j’ai réalisé et complété en étroite collaboration et à la demande de Résistance71 et dans lequel figure à partir de la page 25, le dossier constitué par Dean Henderson « Le Cartel de la Réserve Fédérale : Les Huit Familles » Source Global Research – Traduction R71 du 1er juin 2011…

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Empire et alliance : quand la City de Londres gouverne les États-Unis

« Si mes fils ne voulaient pas de guerre, il n’y en aurait pas.”
~ Gutle Schnaper, épouse de Mayer Amschel Rothschild et mère de ses 5 fils ~

“Ceux, peu nombreux, qui comprennent le système seront ou bien si intéressés dans ses profits ou trop dépendants de ses faveurs, qu’il n’y aura aucune opposition de cette classe, tandis que d’un autre côté, la plus grande partie du corps social, mentalement incapable de saisir l’énorme avantage que le capital tire du système, subira sans se plaindre et peut-être même sans suspecter que le système est hostile à ses intérêts.”
~ Les frères Rothschild de Londres écrivant à leurs associés de New York en 1863 ~

Le bulldog de la couronne attaque la Syrie

Dean Henderson | 14 avril 2018 | URL de l’article original en anglais ► https://hendersonlefthook.wordpress.com/2018/04/14/crown-bulldog-attacks-syria/

Traduit de l’anglais par Résistance 71

Voulez-vous bombarder ce pays de retour à l’âge de pierre ? Un pays qui était un des pays les plus développés du Moyen-Orient, il y  a encore quelques années. Nous avons noté que les États-Unis refusent d’aider à reconstruire les zones où les combats ont cessé.” Cette déclaration, faite ce matin par l’ambassadeur russe aux Nations-Unies, Vassily Nebenzia, résume à elle seule pourquoi les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont lancé de nouvelles attaques sur la Syrie hier soir (NdT : dans la nuit du 13 au 14 avril)

Fort utilement, les frappes aériennes ont eu lieu juste avant qu’une équipe d’enquête de l’OPCW viennent sur le terrain à Douma pour y déterminer si l’attaque au gaz avait déjà bien eu lieu. Pris dans un nouveau mensonge, alors qu’une fois de plus les forces syro-russes ont mis en déroute les terroristes sponsorisés par la couronne (City de Londres) dans la Ghouta orientale, les psychopathes en charge ont décidé de balancer plus de 100 missiles en direction de zones très peuplées de la ville de Damas. De plus, cette attaque permet aux mercenaires “djihadistes” des banquiers de se regrouper après avoir été laminés par les raids aériens syriens, russes et turcs depuis des mois.

D’après des sources militaires russes, les forces syriennes ont intercepté 71 des 103 missiles tirés.

Parlons du plus grand mensonge.

Hier, et ce pour la première fois, un général de l’armée russe a percé ce mensonge sur RT lorsqu’il a déclaré qu’il y avait des preuves tangibles que la GB fusse derrière cette attaque “bidon à l’arme chimique” bien orchestrée à Douma.

Et oui, vous avez bien lu. Pas les États-Unis, pas Israël, pas l’Arabie Saoudite mais la Grande-Bretagne. Ceux qui sont familiers avec mes écrits savent que je désigne constamment du doigt la City de Londres et ses mensonges, sa tromperie et les guerres qui dominent les manchettes de presse de leurs sbires propagandistes médiatiques.

Les mensonges sont si constants et omniprésents qu’il est difficile de faire un tri. Mais il semblerait que les Russes commencent à comprendre le plus grand de tous les mensonges, celui qui veut faire croire que quelque part dans la relation américano-britannique si “spéciale”, les États-Unis sont le gros partenaire qui commandent le jeu. C’est tout juste l’opposé. La couronne, City de Londres mène la danse. Même  ce portrait de Tony Blair toujours cité par la gogoche anti-guerre comme le laquais de George W. Bush, était un mensonge bien placé. Bush jouait en fait le rôle habituel de tout président américain, celui d’un bulldog bien rémunéré protégeant ses maîtres francs-maçons plus hauts placés dans le repère banquier de la couronne, City de Londres.

Le schéma est toujours le même.

Le MI6 britannique de la couronne, City crée le prétexte, que ce soit une histoire de “yellow cake” à l’uranium en Irak qui mena à l’invasion américaine de 2003, ou “l’empoisonnement” des Skripal à Salisbury ou la création des “casques blancs” en Syrie qui affirment qu’il y a eu des attaques au gaz sarin ou chloré en Syrie.

Une fois le prétexte de la couronne mis en pratique (le plus souvent en utilisant des sous-traitants du Mossad israélien), leur bulldog américain est ensuite lâché sur la cible, toujours un pays socialiste ou socialisant comme Assad, qui a passé sa vie politique à exposer ce grand mensonge. La dernière des choses que désire la couronne de la City c’est de voir s’établir de bonnes relations entre les USA et la Russie. Ceci ferait complètement dérailler leurs commerces lucratifs d ‘armes, de pétrole et de drogue et relèguerait la GB au rang de denrée périssable et donc jetable.

Les États-Unis sont et ont toujours été une force mercenaire hessianisé pour ce cartel banquier emmené par la famille Rothschild et basé à la City de Londres. Nous avons accumulé une dette nationale de 24 000 milliards de dollars, une très mauvaise réputation et des milliers de morts (essentiellement des soldats pauvres, des noirs ou basanés ), chair à canon pour protéger ce panier d’ordures.

Il est plus que temps que le monde comprenne enfin ce plus grand des mensonges. Faute de quoi, il y aura en permanence des prétextes inventés et des mensonges éructés pour toujours accumuler plus de dette, de mort et de destruction. Lorsque nous comprendrons, tout prendra fin et les révolutionnaires américains qui combattirent ces salopards il y a plus de 250 ans pourront mieux reposer sachant que cette victoire aura été vraiment accomplie.

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De la même manière que les Rockefeller ont toujours été les obligés des Rothschild et non l’inverse !

Voilà pourquoi en France et bien avant que ne soit décidé que ce serait Macron, directement pucé par Rothschild,  qui trônerait dans le fauteuil Élyséen comme un véritable cheval de Troie américain = bien mieux que Sarko l’américain totalement imprévisible et moins malléable que ce Baby MacDeRoth ! Nous sommes parfaitement légitimes et comme l’avait définit Résistance 71 en préambule d’un de ses articles ;

La mission de chacun est de démonter la pyramide du pouvoir pierre par pierre, c’est en changeant notre relation à la société que nous changerons de paradigme, que chacun voit l’intérêt commun et la machine du changement réel se mettra en place. C’est ça la révolution, elle est organique dans un changement de relation à la société des individus collectivement unis. C’est ainsi que tombera l’État, la grande partie de l’humanité ira de l’avant autrement, il tombera en désuétude. Nous vivons à notre sens les premiers moments de l’agonie du système étatique. C’est la fin, c’est un moment historique, même s’il n’est pas encore perçu comme tel. Ce que les « zélites » appellent le N.O.M correspond aux derniers soubresauts de l’ignominie étatico-capitaliste. Sa fin est proche, mais cela prendra un certain temps pour que la relation à la société change. L’humain est fondamentalement bon, il y parviendra… Les générations du futur apprendront notre histoire avec effarement… Elles seront incrédules de tant de veulerie et de stupidité induite combinées.

Et non par suivisme comme certains l’ont prétendus, mais plutôt parce que j’ai toujours été en accord avec cette idée force que tous ensemble nous serions capable d’éradiquer la malfaisance régnante ► Le Vatican, la City de Londres et Washington D.C. !…

FAIRE TOMBER L’EMPIRE anglo-américano-christo-sioniste, à mon sens et depuis toujours, c’est faire tomber tous les empires…

Mon objectif et mon idée première en créant ce blog en décembre 2015 était de connecter les énergies, les électrons libres pour donner l’exemple d’associations toutes aussi libres et par-delà l’espace et le temps. Et en créant une chaine de diffusion de toutes ces pépites de vérité historique, qui surgissent tant bien que mal du fatras idéologique qu’est devenu la société du spectacle, entretenue par les peuples eux-mêmes, en acceptant, par démission de leur pensée critique, les fadaises proposées par une oligarchie désormais aux abois pour faire péter les verrous des dogmes et en faisant émerger la vérité historique par le truchement des travaux des historiens, archéologues comme Sand, Pappé, Herzog qui rejoignent Newcomb, d’Errico, Morris, Dunbar-Ortiz, Zinn, Means dans le même combat ► Celui de la mise à jour de l’usurpation historique par la falsification et l’imposition d’une vision unique et dominatrice de justification du colonialisme. Tout cela a une racine religieuse à la base, qui s’est sécularisée par la suite (quoique…) mais le dogme fantasmagorique pourtant appliqué depuis des millénaires issu de la bible, du « peuple élu » de la « Terre promise » et de « droit divin » transformés séculairement dans le temps en « droit de domination » et aujourd’hui en « droit d’ingérence » {humanitaire bien sûr !} n’en est pas moins la source factice, induite du mécanisme de l’exploitation de l’Homme par l’Homme qu’est le colonialisme intra et extra muros… Et placer son origine dans le religieux a décuplé son impact sur des générations et nous entrevoyons le bout du tunnel en explosant tous les mensonges, tous les verrous, tous les dogmes, doctrines et codes…

Et c’est en réalisant le tout premier PDF politique en juin 2016 en collaboration étroite avec R71 qui a traduit de manière inédite, en français, l’essentiel du Contre-rapport de la Commission Vérité & Réconciliation « MEURTRE PAR DÉCRET/MURDER BY DECREE » Le Crime du génocide au Canada (dans les pensionnats pour Indiens) qui porte d’ailleurs le N° 1 dans mon blog et que j’ai mis à jour le 30/05/2017 pour en proposer une version réactualisée. Que ce format s’est imposé à nous comme un véritable outil pour créer une société parallèle, celle des associations libres fédérées, boycotter le système et institutions de manière exponentielle au nombre de gens rejoignant les associations libres. Et pour ensuite en permettre une diffusion, la plus large possible, sur nos différents réseaux et lectorat car nous pensons, les uns et les autres, que tout ce qui participe du développement de l’humanité DOIT être accessible à tous et gratuitement, pas plus de «droits d’auteurs» et de «propriété intellectuelle» que de beurre en branche !

Et cela s’est révélé aussi vrai et juste que nécessaire, lorsque j’ai décidé de réunifier toutes les publications du Dr. Ashraf Ezzat dans ce PDF {N°3} Traduction de la Bible & Falsification historique que je fais évoluer au fur et à mesure de ses publications que je traduis moi-même parfois.

La possibilité d’échange, de partage de l’info à l’infini et gratuitement, m’a tellement séduite que j’ai décidé d’ouvrir une page de mon blog dédiée à tous les textes de Zénon (plus quelques inédits de l’auteur) que j’ai tout naturellement mis en format PDF tous approuvés par l’auteur et pour proposer une lecture différente d’un simple reblog, ce que d’ailleurs je ne fais jamais puisque et pour le moins, je donne toujours mon avis ou je produis une analyse que je complète avec mes propres recherches sur le sujet traité.

J’ai toujours pris soin en présentant chacun de ces PDF POLITIQUES de donner mes raisons et éventuellement souligner mes points de désaccord, comme avec Malatesta qui avait la conviction que rien ne pourrait se faire sans une insurrection qui mettra à bas le système. En faisant élire dans le programme de l’UAI en 1920 que « la seule voie qui reste au peuple qui veut s’émanciper est d’opposer la force à la force »

De même, lorsque j’ai proposé à R71 de réaliser un PDF de leur traduction partielle du livre de Naïm Quassem « Hezbollah, son histoire de l’intérieur » car il n’était pas question d’en faire l’apologie mais juste mieux comprendre qui est le Hezbollah et quelles sont ses relations avec la politique internationale. Et pour l’apostat que je suis en précisant bien que : toute religion est une aliénation et un frein à la pensée humaine et la liberté intrinsèque de l’Homme et de son être générique. Estimant, néanmoins, qu’il est sectaire d’ignorer les réalités culturelles et religieuses du monde dans lequel nous vivons tous et qu’on appelle à changer.

Et, le tout dernier PDF POLITIQUE {N° 56} que j’ai réalisé à la demande de R71 sur L’anarchisme africain, l’histoire d’un mouvementPar Sam Mbah et I.E. Igariwey permet de comprendre, pour qui veut, toute l’importance de savoir ce qu’est l’anarchisme, mais aussi l’importance de savoir ce qu’il n’est pas afin de désamorcer les non-sens le plus souvent commis de manière délibérée, ainsi que les déformations pathétiques que les marxistes et les groupies du capitalisme propagent au sujet de l’anarchisme.

Aux côtés de Kropotkine, de Bakounine mais aussi de Clastres et encore de Sahlins… On comprend que le « communisme » de l’anarcho-communisme tel que le voyait Kropotkine vient du mot « commun« , c’est à dire choses en commun, entraide et partage, puis bien sûr au sens de « commune » et même communalité, ou communalisme. C’est cela qu’il faut entendre, je pense, lorsqu’on parle de « communisme originel » , et qui fait partie intégrante de la nature humaine ; L’Humanité a vécu des centaines de milliers d’années de la sorte et certaines sociétés continuent de vivre comme cela aujourd’hui, ce qui fait imaginer aux gens qu’on ne peut vivre comme cela que dans la précarité et le dénuement technologique, cependant que rien n’est plus faux !

J’ai toujours pensé que toutes ces invitations à voyager par ces lectures combinées, nous permettraient assurément, le moment venu, de nous reconnaitre, guidés par nos petites flammes intérieures, car nous savons bien qu’il nous faudra écrire la suite de l’histoire à l’encre du réel et comme nous en discutions avec R71 hier encore : sans gizmos électroniques !!!  À un moment donné, la désobéissance civile, donc la confrontation avec l’État sera inévitable. Si nous, la minorité faisons déjà tourner localement en ignorant l’État et le système politico-économique qui nous sont imposés, l’ébauche, les prémices de la société des sociétés, l’obsolescence de ces entités ne fera que croître et elles tomberont quasiment d’elles-mêmes ou avec un petit coup d’épaules « non-violent ».

C’est d’ailleurs cette synchronicité qui parfois confine au surnaturel avec R71 qui nous permet de dépasser nos points de désaccord, qui m’a permise et pour en avoir été la toute première lectrice, de réaliser le PDF de leur Manifeste Politique « Manifeste pour la société des sociétés » mais aussi d’en toucher du doigt l’Unicité de l’Universalité, et je sais que je n’ai vraiment pas été la seule à l’avoir ressenti ainsi, loin s’en faut…

C’est grâce à toutes ces lectures, traductions, PDF que j’ai pu affiner ma réflexion et admettre qu’elle tendait vers l’anarchie voire l’anarcho-indigénisme comme Gustav Landauer, le premier, s’en était approché au plus près avec son Appel au socialisme, pour la société des sociétés, 1911.

Et que je suis en capacité de rédiger aujourd’hui et de la manière la plus complète et le plus sincèrement possibles ce 1000ème petit billet de blog

Au prochain voyage de lecture par PDF interposé (qui est déjà en projet)  ; Vous pouvez retrouver dans cette page spéciale de mon blog les 56 déjà réalisés ► LES PDF DE JBL1960 à lire, télécharger, partager, diffuser et/ou s’imprimer gratos tant qu’on peut encore et comme on veut !

Au plaisir de se lire ou de se donner à lire, et d’échanger !

JBL1960

MàJ de dernière minute !

Mais pour ce 1000ème petit billet, l’occase était trop belle !

Jean-Loup Izambert me transmet sa toute dernière interview parue ce jour sur FRANCE-IRAK ACTUALITÉ ► http://www.france-irak-actualite.com/2018/04/syrie-briser-le-mur-du-silence-impose-par-les-puissances-occidentales.html

Syrie – Jean-Loup Izambert :  » il faut briser le mur du silence imposé par les puissances occidentales »

France-Irak Actualité : La presse mainstrean boude vos derniers ouvrages d’investigation. Pourquoi?

Jean-Loup Izambert : La censure s’est exercée sur les deux tomes de 56 et sur Trump face à l’Europe. L’envoi systématique de communiqués à près de 600 journalistes de médias français, la présentation du contenu des ouvrages afin de faciliter leur travail et, pour certains, l’envoi des livres par IS Edition comme à L’Humanité, Le Monde diplomatique, plusieurs chaînes de France Télévisions, RMC, BFM TV ou Russia Today et Sputniknews n’ont pas suffi à briser totalement le « mur du silence ». Mais ils ne pourront pas dire que d’octobre 2015 à janvier 2018 ils n’ont pas été informés par mon éditeur de la parution de ces ouvrages d’actualité. Plusieurs raisons expliquent cette censure. La propriété économique et la dépendance financière en sont les principales parmi d’autres. D’une part, je mets en cause le pouvoir politique français en prouvant que 56 dirigeants parmi les principaux ont soit protégé soit soutenu des groupes terroristes des années 1990 à ce jour ; et, d’autre part, je montre comment la plupart de ces médias ont trompé l’opinion publique en se contentant de reproduire les communiqués officiels du pouvoir sans même chercher à vérifier les faits. Ce ne sont plus des journalistes mais des chargés de communication de l’Elysée-Matignon. Ils ont la vérité sous les yeux mais se refusent à la voir car ils sont, volontairement ou non, impliqués dans le mensonge d’Etat. Le rôle des journalistes est de rapporter la vérité vraie, les faits que je dénonce sur les amitiés franco-terroristes, et non de broder un roman en fonction de leurs préjugés ou des communiqués d’un pouvoir politique, quel qu’il soit.

« Une nouvelle fois la religion sert de prétexte pour diviser les peuples. »

FIA : Ne craignez-vous pas d’apporter de l’eau au moulin de la vague islamophobe en focalisant vos recherches sur les activités d’organisations extrémistes salafistes ou les Frères musulmans ?

J-L.I. : Non. Je suis athée et je ne crois pas en un quelconque sauveur suprême. Je respecte les croyants si leur foi peut les aider à franchir des moments difficile ou éviter la mort, du moment qu’ils n’essaient pas d’imposer leur croyance. Concernant les pays arabes, je dénonce la collusion entre les Frères musulmans et les dirigeants occidentaux avec d’autant plus de fermeté que cette organisation est la collaboratrice des puissances colonialistes depuis les années 40. Comme vous le savez, après avoir collaboré avec les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants de cette organisation financée par les dictatures du golfe persique sont devenus les idiots utiles de services occidentaux, principalement étasuniens, anglais et français. Ils sont aujourd’hui la principale organisation collaborant avec l’axe de la mort Washington-Londres-Paris qui met le monde arabe en pièces pour s’approprier ses richesses. Une nouvelle fois la religion sert de prétexte pour diviser les peuples.

Pour lire l’intégralité de l’interview ► http://www.france-irak-actualite.com/2018/04/syrie-briser-le-mur-du-silence-impose-par-les-puissances-occidentales.html

L’Anarchisme africain, histoire d’un mouvement par Sam Mbah et I.E. Igariwey – Version PDF gratuite

Nouvelle invitation à un voyage de lecture ;

Extraits traduit de l’anglais par Résistance 71, en juin 2015, en quatre parties, du livre “African Anarchism, the History of a Movement”, éditions See Sharp Press, 1997.

Note des traducteurs : Avant d’en arriver à une étude des sociétés traditionnelles africaines, leur relation avec l’anarchisme, le type de socialisme pratiqué en Afrique et le pourquoi de son échec jusqu’ici, les auteurs définissent l’anarchisme pour leurs lecteurs dans le chapitre 1. Le chapitre 2 est consacré à une petite histoire de l’anarchisme. Leur approche et les auteurs cités sont intéressants, nous en traduirons quelques extraits pertinents.

Ce petit livre (108 pages) prend toute sa valeur à notre sens dans son analyse des sociétés traditionnelles africaines et la relation que l’on peut faire et qui est faite du reste par les auteurs, avec la pratique anarchiste. Ceci prend corps à partir du chapitre 3 et suivants.

Dans leur conclusion, les auteurs disent ceci : “la relevance de l’anarchisme à la société humaine n’a sans doute jamais été plus évidente qu’en Afrique…”

Nous vous invitons maintenant à savoir pourquoi…

L’Anarchisme africain, histoire d’un mouvement – Par Sam Mbah et I.E. Igariwey, version PDF N° 56 de 43 pages

Aux côtés de Kropotkine, de Bakounine mais aussi de Clastres et encore de Sahlins, etc. ;

On comprend toute l’importance de savoir ce qu’est l’anarchisme, mais aussi l’importance de savoir ce qu’il n’est pas afin de désamorcer les non-sens le plus souvent commis de manière délibérée, ainsi que les déformations pathétiques que les marxistes et les groupies du capitalisme propagent au sujet de l’anarchisme.

Et là, encore ;

Le « communisme » de l’anarcho-communisme tel que le voyait Kropotkine vient du mot « commun« , c’est à dire choses en commun, entraide et partage, puis bien sûr au sens de « commune » et même communalité, ou communalisme. C’est cela qu’il faut entendre, je pense, lorsqu’on parle de « communisme originel » , et qui fait partie intégrante de la nature humaine ; L’Humanité a vécu des centaines de milliers d’années de la sorte et certaines sociétés continuent de vivre comme cela aujourd’hui, ce qui fait imaginer aux gens qu’on ne peut vivre comme cela que dans la précarité et le dénuement technologique, cependant que rien n’est plus faux !

Avec ce texte puissant, lumineux preuve est faite et lien est fait, que l’ÉVEIL de nos consciences c’est réaliser et abattre le plus grand fléau de l’Humanité : le COLONIALISME et ce par quoi il arrive, toujours, l’ÉTAT.

Et comme il est précisé en page 6 de ce  PDF : L’instrument de cette petite élite, l’État, est simultanément la violence organisée de la classe dominante et propriétaire et le système de sa volonté exécutrice. Comme le dit plus avant le groupe Dielo Trouda : “L’État et l’autorité retirent l’initiative des masses, tuent l’esprit créatif et de la libre activité et cultive en elles la psychologie servile de la soumission.

Retrouvons cet esprit créatif et soyons les petits détonateurs supplémentaires afin d’impulser la poussée primordiale, vaincre l’inertie de départ et enclencher ce nouveau paradigme en lien avec les peuples autochtones de tous les continents, nous les occidentaux émancipés de l’idéologie et de l’action coloniales pour instaurer l’harmonie de la société des sociétés sur Terre…

JBL1960

Pour retrouver toutes les autres versions PDF à lire, télécharger et/ou s’imprimer gratos que j’ai déjà réalisées, cette page de mon blog ► LES PDF de JBL1960 tant qu’on peut et comme on veut !

Jo

 

Quand assez est-il assez ?…

Qu’est-ce que l’Empire, les colons de papier ou encore le 0.0001% ne comprennent pas dans NON ?

NON n’a jamais voulu dire OUI… JAMAIS ; Non…

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Résistance au colonialisme : Les agents doubles de l’entreprise coloniale et la trahison organisée (MNN)

Le caucus iroquois bidon se réunit les 17 et 18 avril 2018 à Akwesasne

Mohawk Nation News | 12 avril 2018 | URL de l’article original en anglais ► http://mohawknationnews.com/blog/2018/04/12/fake-iroquois-caucus-getogether-apr-17-18-akwesasne/

Traduit de l’anglais par Résistance 71

La caucus (assemblée) iroquois bidon va se réunir à la grande épicerie de distribution IGA sur la route US 37, en face du casino d’Akwesasne les 17 et 18 avril courant. Ce sont des légumes de l’entreprise coloniale des tribus et des bandes américano-canadienne qui paradent et se déguisent en Confédération Iroquoise rotinoshonnionwe. Ce sont des agents doubles payés et dirigés par les envahisseurs étrangers sis à Ottawa.

D’abord, le public fut invité pour y discuter de l’affiliation entrepreneuriale coloniale, de la citoyenneté et la vente de notre terre. La réunion a lieu sur notre terre et dans notre bâtiment. Nous n’avons jamais renoncé à notre droit de naissance. Ces agents de gouvernements étrangers en revanche, ont renié le leur et s’alignant sur la loi illégale sur les Indiens (NdT : Indian Act au Canada). Ils ont violé la Grande Loi de la Paix (kaianerekowa) et le Wampum Deux Rangées, pas nous. Notre invitation à toute réunion concernant notre destin est kaianerekowa, la Grande Loi de la Paix. Absolument rien ne doit être caché au peuple. Ces vendus, ces traîtres tentent de réduire le vérité au silence, celle qui sort de la bouche du peuple. Ils ne nous représentent en rien, ils ne se représentent qu’eux-mêmes… Et nos ennemis.

Leur mission consiste à accomplir ce que paraissait conseiller Frank L. Baum en 1900 en éliminant les peuples autochtones une bonne fois pour toute. Lorsque cet écrivain d’histoires pour enfants a entendu parler du massacre de Wounded Knee (NDT : en 1890), il a écrit des éditoriaux  se faisant l’écho de l’idée d’exterminer tous les Indiens jusqu’au dernier. L’auteur du “Magicien d’Oz” conseillait :

“Le fier esprit des propriétaires originaux de ces vastes prairies héritées au fil de siècles de guerres farouches et sanglantes pour leur possession, s’est terminé sous la responsabilité de Sitting Bull. Avec sa chute s’est éteinte la noblesse peau-rouge, et ce qu’il en reste n’est qu’une bande de pleurnichards qui lèchent la main qui les gifle. Les Blancs, par la loi de la conquête, par la justice de la civilisation, sont les maîtres du continent américain et la meilleure des sécurités pour les colonies du Far West ne sera assurée que par l’annihilation totale des quelques Indiens demeurant. Et pourquoi pas l’annihilation ? Leur gloire est passée, leur esprit, leur virilité sont effacés, il est mieux qu’ils meurent tous plutôt que de vivre dans la misère qui leur incombe.”

https://www.npr.org/sections/thetwo-way/2010/10/27/130862391/l-frank-baum-advocated-extermination-of-native-americans

Ces sacs à merde aident le Canada à mettre en place les quatre murs des prisons coloniales du futur :

  1. le Canada,
  2. la province,
  3. les municipalités et ;
  4. les municipalités indiennes pour le massacre final des autochtones.

Tous répondent aux banquiers de la City de Londres.

Las Vegas est l’endroit où ces cafards vont pour célébrer leurs crimes, tout ça financé par notre fond fiduciaire. Pour toutes ces sorcières qui pensent que signer quelques papiers va nous faire disparaître… Le karma est une salope !

Lectures connexes ;

La Voie Lakota & L’Aventure Crazy Horse

Comprendre le système légal de l’oppression coloniale pour mieux le démonter ;

Avec Steven Newcomb et avec Peter d’Errico

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NON ! STOP ! ASSEZ ! ÇA SUFFIT…

Hé Ho ! Les colons de papier de par le Monde !

La fête est finie…

JBL1960

 

Résumé SOTT 03/2018 + rappel de la tragédie à Lac Mégantic de 07/2013

La vidéo SOTT du mois de mars 2018

Mise en ligne par SOTT MEDIA le 12/04/2018

Tous les RÉSUMÉS SOTT depuis décembre 2015 ► NON CLASSÉ + Articles, PDF ad hoc

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Explosion ferroviaire le 6 juillet 2013 à Lac Mégantic

Qui a trouvé un semblant de conclusion judiciaire le 20 janvier 2018 ;

Encore que parodie de justice serait plus exact !

SHERBROOKE | L’explosion d’un train qui a fait 47 morts au centre-ville de Lac-Mégantic, le 6 juillet 2013, n’était pas un geste criminel, a conclu un jury après neuf jours de délibérations, vendredi au palais de justice de Sherbrooke. 

Les trois ex-employés de la Montreal, Maine & Atlantic (MMA), Tom Harding, Jean Demaître et Richard Labrie étaient émus et soulagés d’être acquittés des accusations de négligence criminelle qui pesaient sur eux depuis quatre ans. Mais ils n’oublieront pas les 47 morts causés par l’explosion du train dont ils avaient la responsabilité le 6 juillet 2013 ► Source Le Journal de Montréal et comme d’hab !

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Lac-Mégantic : le drame en images

L’horreur s’est invitée par une belle nuit d’été à Lac-Mégantic, vers 1 h du matin, samedi. Un train hors de contrôle transportant du pétrole brut a déraillé en plein centre-ville, ce qui a provoqué une série de violentes explosions. La boule de feu a avalé la moitié du centre-ville, qui grouillait d’activité.

Les images de ce drame n’ont pas tardé à faire leur apparition sur les réseaux sociaux. Elles font maintenant le tour du monde. Source ICI.RADIO-CANADA.CA (incluant vidéo avant/après l’explosion ferroviaire).

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Néolibéralisme et négligence (?) : Explosion d’un train de transport pétrolier au Québec…

Une affaire loin d’être claire dans un milieu des plus glauques. Un bon point, les Mohawks sont sur le coup. Cela aura sûrement plus de résultats que les enquêtes de la Sûreté du Québec ou la Gendarmerie Royale du Canada (police montée), qui vont devoir fouiller la fange concernant les entreprises impliquées dont celle de la famille milliardaire du Nouveau Brunswick : Irving…

Accident, négligence, crime, attentat ? Une question simple : À qui profite vraiment un tel… accident ? En attendant, environ 60 personnes ont été tuées et des dommages écologiques énormes font suite à cet évènement.  Résistance 71

Meurtres à Mégantic

Mohawk Nation News | 9 Juillet 2013 | URL de l’article original en anglais ► http://mohawknationnews.com/blog/2013/07/09/murder-at-megantic/

Traduction Résistance 71

Samedi matin 6 Juillet, une bombe a soufflé le centre de la petite ville de Lac-Megantic au Québec en territoire Mohawk. Plus de 60 des colons français dont nous sommes responsables ont été assassinés et ont “disparus”.

D’après la grande paix de 1701, Montréal est sous la protection de la constitution du conseil de la Grande Loi de la Paix (NdT : Constitution de la Confédération des Nations Iroquoises). Nous avons le devoir de protéger tout les êtres vivants. Nous demandons une enquête sérieuse sur cet acte criminel des corporations multinationales. Montreal, Maine & Atlantic Railway Ltd., avait affrété 73 wagons citernes n’étant plus aux normes et leurs locomotives pour transporter du pétrole brut toxique pour l’entreprise Irving Oil à Saint John Nouveau Brunswick et ce à destination du marché américain. Chaque train qui passe à travers nos villes et villages est chargé avec assez de munitions pour créer une véritable “zone de guerre”.

Le train fut garé à Nantes. Il n’y avait personne dans la locomotive. Le machiniste avait fermé et était parti dormir dans un hôtel voisin. À 23:30, les freins d’une des locomotives se sont mystérieusement relâchés. Celle-ci a pris feu et a dégagé de grosses volutes de fumée. Les pompiers furent appelés pour éteindre le feu. Les autres wagons ne furent pas inspectés. À une heure du matin, le restant du train a commencé à se déplacer vers le centre ville de Lac-Megantic en bas de la colline, distant d’environ 11km. Il y avait un évènement social en ville (festival). Le train a accéléré vers la ville et a fini par dérailler en dehors de la voie ferrée, s’arrêtant près du centre-ville et explosa comme une bombe atomique. Le centre-ville et les gens qui s’y trouvaient furent incinérés. Les produits pétroliers toxiques s’échappèrent dans le lac.

Le Canada envoie pour 73 milliards de dollars de pétrole aux États-Unis chaque année, les faisant passer à travers villes et villages. Les régulations gouvernementales concernant le transport et l’environnement sont toujours changeantes ou ignorées. Toujours plus de transport de pétrole brut est prévu pour les côtes Est et Ouest.

Les wagons-citernes utilisés au Canada et aux États-Unis sont vieux et dangereux. Suite à la dérégulation du marché et de ses conditions, ils n’ont pas à être remplacés. Des pipe-lines encore moins sécures sont même planifiés. Quelqu’un a eu un très bon motif pour relâcher ces freins… Nous, les peuples indigènes devrions superviser toute enquête sur de tels actes criminels sur notre territoire.

Les entreprises étrangères généralement couvrent leur criminalité en achetant les politiciens et les législateurs corrompus. Ils recherchent des perpétrateurs avant de choisir leurs boucs-émissaires. Les victimes sont oubliées. Nous arrêteront la destruction de notre terre-mère causée par leur économie toxique. Ces chemins de fer, ces pipe-lines, des routes et canaux créent des problèmes écologiques et la destruction de notre terre. Nous sommes tous à risque d’en pâtir.

Il doit y avoir une interdiction immédiate sur le transport de tous ces matériaux de guerre sur Onowagareh (Ile de la Grande Tortue). Ceci est en violation de la Loi de la Grande Paix du conseil des six nations et de la loi sur la terre.

Néolibéralisme et négligence (?) : Explosion d’un train de transport pétrolier au Québec… Suite

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Ceci est un juste rappel des choses, car bien évidemment, rien n’a changé, RIEN…

Le DAPL qui passe par Sioux Standing Rock, fuit…

Ce DAPL que finance 4 grandes banques et un grand assureur français !!!

MNN pose ici la question devenue classique du quand assez est-il assez ? Le monde colonial occidental est un monde de domination et d’oppression, de coercition et de rapports de force. Son outil coercitif majeur, l’État et ses institutions de la domination, ne connait que la force et la violence dont il monopolise la soi-disant “légitimité”, même quand il viole et bafoue traités et loi internationale et faveur de transnationales qui à terme paient les États pour garantir leur pérennité.

La question posée par MNN est simple : que fait-on quand on a épuisé l’action non-violente pour rétablir une situation fondée à la base sur une usurpation et un abus de pouvoir par les autorités, reconnus par l’analyse des traités légiférant dans le système même impliqué ? On plie les gaules, on dit “tant pis…” et on laisse faire ? Ou on passe à autre chose ? Extrait de STOPPER LE SERPENT NOIR !

Quand assez est-il assez ?

C’est la seule question qui vaille au jour d’aujourd’hui. Car, des Mégantic, il y en a partout en puissance. Boum ! Big BadaboumVIDÉO

Le Dakota Access Pipeline est un tronçon de ce qui était appelé avant le Keystone XL de TransCanada, Enbridge, Chevron et toute la fine équipe habituelle de Big Oil. Obama a fait son cinéma en disant que cela ne se ferait pas afin de leurrer les oppositions (et gagner du temps), mais le projet continue sous une forme saucissonnée dont le DAPL n’est qu’un épisode parmi d’autres. (C’est ça un tronçon▲)

NEW YORK (Reuters) – L’oléoduc Dakota Access a laissé fuiter près de 320 litres de pétrole brut le mois dernier dans une station de pompage du Dakota du Sud, rapportent des documents officiels à quelques semaines de la mise en service du projet controversé.

Le fuite, équivalente à deux barils de pétrole, a eu lieu le 4 avril à Tulare, selon le département des ressources environnementales et naturelles de l’État ► Source CAPITAL du 11/05/2017

Quand assez est-il assez ???

JBL1960

 

 

Champs, usines et ateliers de Pierre Kropotkine, 1910 ; Nouvelle version PDF gratuite

Nouvelle invitation au voyage…

Cette fois et à nouveau aux côtés de Pierre Kropotkine j’ai réalisé, sur proposition de Résistance 71, un PDF du livre sans doute le moins connu de Pierre Kropotkine « Champs, usines et ateliers » publié en Angleterre en 1898 et en français en 1910. Pierre Kropotkine avec cet ouvrage,  analyse la structure économique de l’humanité et offre quelques solutions potentielles au marasme induit par la dictature de la marchandisation.

Comme le reprécise R71, si Kropotkine avait écrit « L’entraide, un facteur de l’évolution » pour démentir les thèses sociales-darwinistes de Thomas Huxley, « Champs, usines et ateliers » fut en partie écrit pour contrer la pseudo-science du malthusianisme qui sévissait alors et sévit toujours aujourd’hui.

Pour découvrir ce texte en version PDF N° 55 de 131 pages

Champs, usines et ateliers, Pierre Kropotkine ► 1910

Présenté comme suit ;

PRÉFACE P. 4

PRÉFACE DE LA PREMIÈRE ÉDITION ANGLAISE P. 6

CHAPITRE PREMIER : La décentralisation de l’industrie  P. 8

CHAPITRE II : La décentralisation de l’industrie (suite) P. 19

CHAPITRE III : Les possibilités de l’agriculture P. 29

CHAPITRE IV : Les Possibilités de l’Agriculture (suite) P. 50

CHAPITRE V : Les Possibilités de l’Agriculture (suite) P. 59

CHAPITRE VI : Les petites industries et les villages industriels  P. 70

CHAPITRE VII : Petites industries et villages industriels (Suite)  P. 100

CHAPITRE VIII : Travail intellectuel et travail manuel P. 112

CHAPITRE IX : Conclusion P. 128

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L’anarchie dans l’évolution socialiste, en 2 parties ;

Le Communisme anarchiste étant le résultat inévitable des tendances actuelles, c’est vers cet idéal que nous devons marcher, au lieu de dire : « Oui, l’Anarchie est un excellent idéal », et ensuite de lui tourner le dos.

Et si la prochaine révolution ne parvenait pas à réaliser cet idéal entier, — tout ce qui sera fait dans la direction de l’idéal restera ; tout ce qui sera fait en sens contraire sera condamné à disparaître un jour ou l’autre.

Règle générale. — Une révolution populaire peut être vaincue, mais c’est elle qui donne le mot d’ordre du siècle d’évolution qui lui succède. La France expire sous le talon des alliés en 1815, et c’est la France qui impose à l’Europe l’abolition du servage, le régime représentatif. Le suffrage universel est noyé dans le sang, et c’est le suffrage universel qui devient le mot d’ordre du siècle.

La Commune expire en 1871 dans les mitraillades, et c’est la Commune libre qui est aujourd’hui le mot d’ordre en France.

Et si le communisme anarchiste est vaincu dans la prochaine révolution, après s’être affirmé au grand jour, non-seulement il en restera l’abolition de la propriété privée ; non-seulement le travailleur aura conquis sa vraie place dans la société, non-seulement l’aristocratie foncière et industrielle aura reçu un coup mortel ; mais ce sera le Communisme anarchiste qui deviendra le point de mire de l’évolution du vingtième siècle.

Il résume ce que l’humanité a élaboré de plus beau, de plus durable : le sentiment de la justice, celui de la liberté, la solidarité devenue un besoin pour l’homme. Il garantit la liberté d’évolution de l’individu et de la société. Il triomphera.

2ème partie

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Le « communisme » de l’anarcho-communisme tel que le voyait Kropotkine vient du mot « commun« , c’est à dire choses en commun, entraide et partage, puis bien sûr au sens de « commune » et même communalité, ou communalisme. C’est cela qu’il faut entendre, je pense, lorsqu’on parle de « communisme originel« , et qui fait partie intégrante de la nature humaine ; L’Humanité a vécu des centaines de milliers d’années de la sorte et certaines sociétés continuent de vivre comme cela aujourd’hui, ce qui fait imaginer aux gens qu’on ne peut vivre comme cela que dans la précarité et le dénuement technologique, cependant que rien n’est plus faux !

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Pour retrouver toutes les autres versions PDF à lire, télécharger et/ou s’imprimer gratos que j’ai déjà réalisées, cette page de mon blog ► LES PDF de JBL1960 tant qu’on peut et comme on veut !

Le besoin d’une (autre) histoire populaire palestinienne par Ramzy Baroud

Nous ne pouvons rester neutre, dans ce train En Marche !

“Ce que l’histoire révisionniste nous enseigne est que notre inertie de citoyens a abandonné le pouvoir politique à une élite et a coûté au monde environ 200 millions de vies humaines entre 1820 et 1975. Ajoutons à cela la misère non dite des camps de concentration, des prisonniers politiques, de l’oppression et de l’élimination de ceux qui essaient de faire parvenir la vérité en pleine lumière… Arrêtons le cercle infernal du pillage et des récompenses immorales et les structures élitistes s’effondreront. Mais pas avant que la majorité d’entre nous trouve le courage moral et la force intérieure de rejeter le jeu frauduleux qu’on nous fait jouer et de le remplacer par les associations volontaires ou des sociétés décentralisées, ne s’arrêteront le pillage et le massacre.”

Antony Sutton, historien, et professeur de sciences politiques, Stanford U, 1977

PDF2728 et 29 du Pr. Antony Sutton

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Résistance au colonialisme : Des Amériques à la Palestine, se réapproprier l’histoire pour changer les mentalités…

Le besoin d’une histoire populaire palestinienne

Ramzy Baroud | 22 février 2018 | Source ► http://www.chroniquepalestine.com/besoin-histoire-palestinienne-populaire/

Il est temps pour les intellectuels palestiniens de s’approprier et d’écrire une histoire palestinienne qui soit véritablement celle du peuple.

L’Accord d’Oslo de 1993 est un moment critique qui a brisé la cohésion du discours palestinien et a affaibli et divisé le peuple palestinien. Cependant, il n’est pas trop tard pour y remédier par des efforts décisifs et communs, au-delà des points de vue politiques palestiniens liés à des aspirations égoïstes et à des organisations rivales.

En l’absence d’une direction palestinienne qui soit l’émanation du peuple palestinien lui-même, les intellectuels doivent sauvegarder et exposer l’histoire palestinienne au monde avec souci d’authenticité et d’équilibre. La clarté et l’intégrité de l’histoire palestinienne ont été endommagées et altérées par les tactiques de l’Autorité palestinienne (AP) qui ont pour effet d’effacer le droit au retour des réfugiés palestiniens de sa plate-forme politique.

Le président palestinien Mahmoud Abbas, du parti Fatah, a réellement déclaré qu’il n’avait aucun intérêt à retourner à Safad, la ville palestinienne d’où sa famille avait été expulsée en 1948 !

Une telle attitude est ce à quoi l’on devait s’attendre de la soi-disant direction palestinienne modérée, dont le discours et les perspectives politiques sont toujours calés sur les limites du « processus de paix » longtemps promu par Washington. Mais ce genre de pragmatisme politique a ravagé le récit palestinien, l’éloignant de la lutte populaire en cours.

La Palestine n’est pas une histoire de factions – elles ne sont qu’un sous-produit d’une histoire tumultueuse et multiforme du colonialisme et de la résistance, des influences politiques et idéologiques étrangères et de la concurrence féroce entre divers mouvements sociaux.

Bien sûr, il serait facile de faire endosser cette représentation faussée de la Palestine uniquement par le leadership palestinien – c’est aussi le résultat d’un récit sioniste omniprésent qui cherche à effacer la réalité.

Résistance et « existence »

Pour l’essentiel, l’histoire de la Palestine est l’histoire du peuple palestinien, car c’est lui la victime de l’oppression et le principal canal de résistance, si l’on commence par la création d’Israël sur les ruines des villages palestiniens en 1948. Si les Palestiniens n’avaient pas résisté, leur histoire se serait interrompue immédiatement et ils auraient eux aussi disparu.

Ceux qui critiquent la résistance palestinienne, armée ou non, ne se représentent pas les ramifications psychologiques de la résistance, comme un sentiment d’autonomisation collective et d’espoir parmi le peuple. Dans son introduction à « Les damnés de la terre » de Frantz Fanon, Jean-Paul Sartre décrit la résistance violente comme un processus par lequel « un homme se re-crée ».

Et pendant 70 ans, les Palestiniens se sont embarqués dans ce voyage de la recréation du « soi-même ». Ils ont résisté, et leur résistance sous toutes ses formes a façonné un sentiment d’unité collective, malgré les nombreuses divisions qui ont surgi entre eux.

La résistance incessante, une notion maintenant incarnée dans le tissu même de la société palestinienne, a privé l’oppresseur de la possibilité d’écraser les Palestiniens ou de les réduire à l’état de victimes impuissantes et de réfugiés sans défense. La mémoire collective du peuple palestinien doit se concentrer sur ce que signifie être Palestinien, définir le peuple palestinien, ce qu’il représente en tant que nation et pourquoi il a résisté tout au long des années.

Il est temps de s’éloigner de l’élitisme intellectuel

Une nouvelle articulation du récit palestinien est plus que jamais nécessaire. Le discours des élites sur la Palestine tourne à vide et n’a pas plus de valeur que les Accords d’Oslo. Ce n’est rien de plus qu’un exercice éculé fait de clichés vides de sens et visant à soutenir la domination politique américaine en Palestine ainsi que dans le reste du Moyen-Orient.

La théorie du « grand homme », qui stipule que des individus tout-puissants façonnent l’histoire, est un obstacle qui définit depuis trop longtemps la manière dont le discours palestinien a été relayé. Décrypter la Palestine à travers cette lentille est une tache au front de nombreux intellectuels.

C’est un discours réductionniste qui a marginalisé pendant des décennies le peuple palestinien, sa souffrance et son héroïsme, préférant plutôt des négociateurs palestiniens bien habillés parlant pompeusement d’un « processus de paix » et de « compromis douloureux », comme si c’était acceptable pour les droits et libertés d’une nation entière d’être réduit à une monnaie d’échange.

La vérité est très différente de ces distorsions médiatiques. Le processus de paix est mort, mais le peuple palestinien résiste toujours. Sans surprise, le peuple est plus puissant qu’un groupe d’individus égocentriques. La résistance populaire n’est pas limitée par la politique frivole d’Abbas ou d’autres acteurs.

Abbas et ses seconds couteaux ont non seulement muselé la volonté politique du peuple palestinien et prétendu faussement représenter tous les Palestiniens, mais ils ont aussi dépouillé les Palestiniens de leur récit, celui-là même qui unit les fellahs (paysans) et les réfugiés, les occupés et les shattats (diaspora), en une seule nation.

Ce n’est que lorsque l’intellectuel palestinien pourra reprendre possession de ce récit collectif que les limites imposées à la voix palestinienne pourront finalement être brisées. C’est seulement à ce moment-là que les Palestiniens pourront vraiment faire face à la propagande israélienne hasbara (propagande) israélienne et à la propagande des médias occidentaux et, enfin, parler sans entraves.

Peut-être le plus important, si l’histoire du peuple doit être racontée avec précision et équité, le conteur doit être un Palestinien. Ce n’est pas un sentiment ethnocentrique dissimulé, mais plutôt la confirmation que les faits changent dans le processus d’interprétation, comme l’explique le défunt professeur palestinien Edward Said : «Les faits tirent leur importance de ce qui en est fait en interprétation … Les interprétations dépendent beaucoup de qui est l’interprète, à qui il s’adresse, quel est son but et à quel moment historique l’interprétation a lieu ? »

Le Dr Soha Abdel Kader décrit les études d’histoire du Moyen-Orient comme «portant généralement l’empreinte de l’orientalisme», avec des sources et des méthodologies limitées pour étudier la région. La même chose est vraie pour les études palestiniennes. Fait le plus remarquable depuis le début du prétendu processus de paix, l’historiographie palestinienne a largement négligé les gens ordinaires et est restée otage de l’histoire des élites, de leurs institutions politiques, de leurs événements diplomatiques et de leur compréhension des conflits, que ce soit sur le plan socio-économique ou conflictuel.

Parmi les citoyens palestiniens du peuple, cependant, « l’histoire d’en bas » est ce qui capte l’attention. « Adab al-sijun » (littérature de la prison) est resté un aliment de base dans la plupart des librairies palestiniennes et des bibliothèques jusqu’à ce jour. Contrairement à «la théorie du grand homme», «l’Histoire d’en bas» soutient que si les individus ou les petits groupes sociaux (élites dirigeantes et ceux qui les financent) peuvent provoquer certains événements historiques, ce sont surtout les mouvements populaires qui influencent significativement les résultats sur le long terme.

La première Intifada palestinienne a conforté cette affirmation. Ainsi, les appels constants pour une « Troisième Intifada » par beaucoup de Palestiniens ne sont pas invoqués par légèreté mais viennent plutôt des succès historiques de tels mouvements « d’en bas ».

Les Palestiniens présentés comme un inconvénient

Il y a des obstacles à ces appels pour un autre mouvement populaire conduit depuis la base. Il y a les défis de provoquer une prise de conscience et de gérer efficacement un tel projet, mais aussi les tentatives impitoyables des historiens sionistes (ainsi que de nombreux occidentaux) de remplacer le récit historique palestinien par le leur.

Dans le récit sioniste israélien, les Palestiniens, s’ils sont mentionnés, sont décrits comme des nomades à la dérive, un inconvénient qui entrave la voie du progrès – un récit reprenant celui qui définissait la relation entre chaque puissance coloniale occidentale et les peuples indigènes qui résistaient.

Du point de vue sioniste, l’existence palestinienne est un inconvénient qui ne devait être que temporaire. « Nous devons expulser les Arabes et prendre leur place », écrit le père fondateur d’Israël, David Ben Gourion. [NdJBL : La Paix n’est pas notre principal intérêt ► Ben Gourion]

Ce type de discours éhonté s’est systématiquement traduit par les agressions militaires qui ont « nettoyé ethniquement » près d’un million de Palestiniens de leurs terres en 1947-48, et qui continuent de mener l’entreprise coloniale dans les Territoires occupés.

Ce récit continue d’être défendu par les historiens, les médias et les politologues sans trop de contestation. Dans son interview au journal israélien Haaretz, en 2004, l’historien israélien Benny Morris a donné son point de vue sur le nettoyage ethnique des Palestiniens, illustrant la profondeur de la dépravation morale du récit israélien : « Je ne pense pas que les expulsions de 1948 étaient des crimes de guerre. On ne fait pas une omelette sans casser des œufs, vous devez vous salir les mains … Il n’y avait pas d’autre choix que d’expulser cette population ».

Entre le marteau et l’enclume

Assigner au peuple palestinien le rôle de personnes déracinées, déshéritées et nomades sans se soucier des implications éthiques et politiques de telles représentations, a contribué à présenter à tort les Palestiniens comme un collectif docile et acceptant d’être balayés par ceux qui sont plus puissants.

Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité, et la résistance palestinienne est l’exemple ininterrompu de la force et de la résilience du peuple palestinien.

Oui, le combat a été dur. Entre le marteau de l’occupation et de la Hasbara israélienne, et l’enclume des soumissions et échecs du leadership palestinien, la Palestine, les Palestiniens et leur histoire se sont retrouvés piégés et mal compris.

Il est temps pour nous de passer la vitesse au-dessus. Nous, écrivains, historiens et journalistes palestiniens, assumons la responsabilité de réinterpréter l’histoire palestinienne et faire nôtres et faire partager les voix palestiniennes, afin que le reste du monde puisse, pour une fois, apprécier l’histoire racontée par des vainqueurs tenaces bien que blessés.

Il nous incombe – pas seulement aux Palestiniens, mais aussi à ceux qui souhaitent présenter une compréhension véridique de notre lutte historique – de reprendre le récit palestinien et d’effacer la propagande sioniste. L’histoire doit maintenant se concentrer entièrement sur la vie, les perspectives et les représentations des gens du peuple – les réfugiés, les indigents, les classes populaires dont les Palestiniens de la classe ouvrière. Ce sont eux qui incarnent réellement la Palestine, pas Abbas et son imaginaire processus de paix.

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« Les trois axiomes de la politique intérieure d’Israël » (extrait du livre d’Ilan Pappe « The Ethnic Clearing of Palestine », 2006 page 239), traduit de l’anglais par Résistance 71

« La première des trois lignes de conduite, ou plutôt axiomes, d’Israël est que le conflit israélo-palestinien a son origine en 1967. Pour le résoudre tout ce dont on avait besoin était un accord qui déterminerait le statut futur de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. En d’autres termes, comme ces zones ne constituent que 22% du territoire de la Palestine, Israël a réduit d’un coup de crayon toute résolution de paix à seulement une toute petite partie du territoire originel palestinien. Non seulement cela, mais Israël demandait et continue à demander aujourd’hui, toujours plus de compromis territoriaux, soit en résonance avec l’approche économique favorisée par les Etats-Unis ou comme dictés par une carte sur laquelle les deux camps politiques se sont mis d’accord en Israël.
Le second axiome est que tout ce qui est visible dans ces zones, la Cisjordanie et la bande de Gaza, peut toujours encore être divisé et que ces divisions, cette faculté à toujours plus diviser, est une des clefs du processus de paix. Pour Israël, cette division du visible inclut non seulement la terre mais aussi le peuple et les ressources naturelles.
Le troisième axiome israélien est que rien de ce qui s’est produit avant 1967, incluant la Nakba et le nettoyage ethnique, ne sera jamais négociable. Les implications ici sont très claires: cela retire complètement de l’équation du processus de paix le problème des réfugiés et met directement sur la touche et sans appel le droit des Palestiniens au retour à la terre. »

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Lecture Connexe ► 10 mythes sur Israël par l’historien israélien Ilan Pappé

Et fortement conseillée ► Traduction de la Bible & Escroquerie Historique par le Dr. Ashraf Ezzat, version PDF N° 3 dernière mise à jour de 64 pages

« On ne peut pas rester neutre dans un train en marche ! »

Plus l’éducation est répandue dans une société, plus la mystification pour cacher ce qui ne va pas doit être importante ; la religion, l’école et l’écriture travaillent ensemble à cet effet. Ceci n’est pas une conspiration à l’œuvre, les privilégiés de la société sont aussi victimes de la mythologie ambiante que les enseignants, les prêtres et les journalistes qui la diffusent. Tous ne font que ce qui vient naturellement et ce qui vient naturellement est de dire ce qui a toujours été dit et de croire ce qui a toujours été cru.

Howard Zinn 1970 ► Qu’est-ce que l’histoire radicale ?

Réflexions optimistes historiques & politiques d’un historien engagé, version PDF N° 34 de 63 pages

Soyons du bon côté de l’Histoire ;

Soyons des petits détonateurs supplémentaires pour faire péter à la tronche du 0.0001% la réalité des faits et ne lâchons-rien sur ce point, continuons de résister au colonialisme, véritable fléau de l’Humanité, et ce par quoi il arrive ; l’État

Pour autant, ne devenons pas des barbares, comme Blood Gina, au contraire, et démontrons notre capacité à remplacer l’antagonisme à l’œuvre depuis des millénaires qui, appliqué à différents niveaux de la société empêche l’humanité d’embrasser sa tendance naturelle à la complémentarité, facteur d’unification de la diversité dans un grand Tout socio-politique organique : La société des sociétés.

JBL1960

Vous pouvez consulter, télécharger et partager tant qu’on peut et comme vous voulez cette page de mon blog qui contient 54 PDF ► LES PDF DE JBL1960 2 autres sont à venir ;

Source de l’illustration de ce billet ► My Dream of World Peace by KillMatthew33 sur PsPrintBlog