James C. Scott

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James C. Scott* : Anthropologue & Professeur de sciences politiques et d’anthropologie à Yale (Council on South East Asia Studies)

*James C. Scott ; Portrait par Stéphane Foucard – Source Le Monde de juillet 2019 https://www.lemonde.fr/signataires/stephane-foucart/ : James C. Scott n’est pas seulement professeur de sciences politiques et d’anthropologie à Yale (Council on South East Asia Studies) : il a aussi longtemps été fermier. À une trentaine de kilomètres du campus de la grande université de New Haven (Connecticut), il élevait des moutons sur une exploitation de 18 hectares. Ni lubie ni passe-temps : ce métier s’ajoutait à ses travaux universitaires. « Chaque année, j’amenais une soixantaine d’agneaux sur les marchés de la région, raconte-t-il. J’adorais ce travail qui me libérait l’esprit deux mois par an. » Devenir fermier, c’était surtout le moyen de mieux comprendre la paysannerie, à qui il a consacré la plus grande part de sa réflexion et de sa carrière académique.

23 février 2021 ► JAMES C. SCOTT – AU FIL DU TEMPS & AU-DELÀ – Dans une nouvelle version PDF – PDF N° 244 de de 18 pages en travail collaboratif avec Résistance71 qui traduit en français ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2021/02/james-c.-scott-au-fil-du-temps-et-au-dela-r71-et-jbl1960-fev-2021.pdf

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“Avec la collectes d’impôts, la sédentarisation permanente des populations est la plus ancienne des activités de l’État.” ► James C. Scott, 2009

Entretien (vidéo) avec James C. Scott (2018) : Comment résister à l’État lorsqu’il compromet nos libertés ? Comment faire entendre sa voix quand on est réduit au silence ? L’anarchie est-elle une vaine utopie comme la qualifient souvent ses détracteurs ?

Voici seulement quelques-unes des questions posées au politologue, anthropologue et penseur anarchiste James C. Scott* (Université de Yale).

Durant un entretien exclusif avec les professeurs Benjamin Ferron, Claire Oger et leurs étudiants de Master 2 « Communication politique et publique en France et en Europe » (UPEC, UFR LLSH), James Scott a débattu des stratégies de résistance politique de ceux que l’on nomme, à tort, les « sans-voix ». Des tribus montagnardes de l’Asie du Sud-est aux serfs français en passant par les anciens esclaves marrons du Grand Marais Lugubre de Caroline du Nord, Scott brosse une vaste histoire des résistances face aux tendances autoritaires ou plus couramment à l’emprise des États. Extraits édités pour The Conversation France.

« Lorsque la révolution devient l’État, elle devient mon ennemie » Entretien avec James C. Scott (juin 2018) ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2019/11/05/lorsque-la-revolution-devient-letat-elle-devient-mon-ennemie-entretien-avec-james-c-scott-juin-2018/

  1. L’Art de ne pas être gouverné – Une histoire anarchiste des hauts-plateaux d’Asie du Sud-Est, 2009 Nouvelle version PDF N° 72 de 60 pages  du livre “The Art of Not Being Governed, an Anarchist History of Upland Southeast Asia” de James C Scott, 2009 – Introduit par ce billet de blog, en analyse ► L’Art de ne pas être gouverné par James C. Scott ;
  2. Contre le grain – Une histoire profonde des premiers États, 2017 – Extraits du livre “Against the Grain, a Deep History of the Earliest States” dans une nouvelle version PDF N° 76 de 76 pages et introduit en analyse par ce billet de blog ► Anthropologie politique : « Contre le grain, une histoire profonde des premiers États » de James C. Scott, 2017 ;
  3. Les formes quotidiennes de la résistance paysanne  – Everyday Forms of Peasant Resistance in South-east Asia ► Essentiel de traduction, version PDF N° 156 de 26 pages. Introduit en analyse par ce billet de blog ► L’essentiel de traduction en version PDF du livre de James C. Scott : Les formes quotidiennes de la résistance paysanne.
  4. James C. Scott – Au Fil Du Temps & Au-delà, R71 & JBL1960, février 2021 Entretien, Livres & Réflexions de JCS ► PDF N° 244 de 18 pages ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2021/02/james-c.-scott-au-fil-du-temps-et-au-dela-r71-et-jbl1960-fev-2021.pdf

Au dela de James C Scott

Pour retrouver toutes les autres versions PDF déjà réalisées, en lecture, téléchargement, impression, diffusion et partage, libres et gratuits ►  https://jbl1960blog.wordpress.com/les-pdfs-realises-par-jbl1960/

10 réflexions sur « James C. Scott »

  1. L’illusion du choix et les élections présidentielles

    L’épique bataille électorale mise en scène tous les quatre ans n’est faite que pour juxtaposer deux candidats présidentiels (NdT : tous deux adoubés par le système étatico-marchand et ses hautes sphères politico-financières…) comme des opposés polaires, comme Zeus et Hadès. Mais n’oublions jamais qu’ils sont frères en oligarchie. Alors que des guerres rhétoriques sont combattues et achetées avec le fric du gros business, les véritables problèmes de fond ne sont jamais soulevés parce que les deux équipes ont toutes deux intérêt dans le statu quo étatique.

    Aucun des deux candidats ne mettra quelque réserve que ce soit au sujet du siècle écoulé d’impérialisme américain qui donne à l’empire maintenant quelques 700 bases militaires dans le monde entier ou que ce pays dépense plus que les 19 dépensiers suivants combinés, sur le système militaro-industriel et de la sécurité dont profite les membres du congrès. En lieu et place, ils vont se chamailler sur des queues de cerises comme de savoir qui a le droit de se marier avec qui. Dans un système anarchiste, ll “mariage” existe en dehors des institutions, les couples, quels qu’ils soient n’ont pas besoin de la validation de l’État pour se déclarer légitime.

    L’État-entreprise-corporation est l’institution dominante de la modernité. La logique de la nécessité et de l’inévitabilité de l’État repose sur bien des tropismes non validés. Ces suppositions et assomptions doivent être recherchées et interrogées ou des intellectuels courtisans et des experts-démagogues nous distrairont en permanence en réarrangeant les chaises longues sur le pont du Titanic.

    (NdT : Ah ce bon vieux réformisme omniprésent…) […]

    Toujours les médias gonflent l’affaire en disant que nous “allons assister à l’élection la plus importante de l’histoire”. Ceux qui étudient effectivement l’histoire de la politique comprennent que des plateformes se sont mélangées et ont triangulé, se déplaçant sans cesse dans la direction de l’étatisme. Il peut y avoir une polarisation de la “gauche” et de la “droite”, mais toutes deux ont des caractéristiques essentiellement autoritaires (d’état). Par exemple, les deux candidats à la présidence américains vont toujours être en faveur de la loi National Defense Authorization Act – qui dépouille les Américains de leur droit à un jury de leurs pairs et permet une détension indéfinie dans le temps

    (NdT : identique à ce que l’entité sioniste appelle la “détention administrative”, des Palestiniens sont en détention administrative depuis des années, sans avoir de droit à voir leur famille, à un avocat, ne sont en fait accusé de rien si ce n’est d’être palestinien etc, etc..) Plus encore, les deux partis politiques sont tenus de suivre les diktats du secteur financier, au pouvoir et cartélisé de manière privée par la Réserve Fédérale (NdT : qui, à l’instar d’une entreprise comme Federal Express, n’a de “fédérale” que le nom…)

    […]

    Obama est un président militariste. Par exemple, il a ordonné l’assassinat par drone de Anouar al-Aulaqi (un citoyen américain vivant au Yémen), en septembre 2011. La CIA tua son fils de 16 ans deux semaines plus tard. Il n’y a pas eu de procès, de quelconque procédure légale. Les président a décidé unilatéralement l’assassinat d’un citoyen américain sur un sol étranger.

    Si quelqu’un tue une autre personne, ce serait un crime haineux. Quand l’état tue quelqu’un, c’est toujours pour le bien et souvent cela demeure un secret pour des raisons supposées de “sécurité nationale”, NdT : appelée en France la “raison d’état”.

    […]

    Pourquoi devrions-nous donner encore plus de pouvoir aux types avec les flingues et en attendre qu’ils résolvent nos problèmes ? Nous avons besoin de solutions à l’échelle humaine. Nous devons creuser à la racine du problème, qui est l’état marchand capitaliste lui-même ou tout système économique ou le pouvoir d’état protège les affirmations de propriété illégitime et crée une rareté artificielle pour protéger ses bénéfices. L’État est ce qui rend le capitalisme (mais pas les “marchés”) possible.

    L’état et la classe capitaliste ne sont pas des forces antagonistes et les États-Unis ne sont en rien proche de quelque libre-marché que ce soit. Le gros business déteste rien de plus que les marchés libres authentiques, les capitalistes préfèrent le mercantilisme. À moins que vous ne soyez un membre de la classe dirigeante, vous devriez faire tout ce qui est en votre pouvoir pour amener un paradigme moins violent et non-étatique, parce que l’État a une vilaine tendance à mettre certains personnes dans des camps et on ne sait jamais qui sera le prochain…

    = = =

    “L’objectif est le peuple, la société, la communauté, la liberté, la beauté, la joie de vivre.”
    ~ Gustav Landauer 1911 ~

    « Anarchisme : Le nom donné à un principe de théorie et de conduite de la vie sous lequel la société est conçue sans gouvernement, l’harmonie dans une telle société étant obtenue non pas par la soumission à la loi ou par l’obéissance à l’autorité, mais par les consentements libres conclus entre des groupes territoriaux et professionnels variés, librement constitués pour les fonctions simples de production et de consommation et également pour la satisfaction d’une variété infinie de besoins et d’aspirations d’être civilisé. Dans une société développée selon ces lignes de conduite, les associations volontaires qui commencent déjà à couvrir tous les secteurs de l’activité humaine, prendraient une plus grande extension pour finir par se substituer elles-mêmes pour l’état et de ses fonctions. »
    – Pierre Kropotkine (début de la définition de l’anarchisme qu’il écrivit pour la 11ème édition de L’Encyclopedia Britannica, 1910) –

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