C’est ce que la Divine Amérique pourrait dire non ?
Si ; Tout ça, le bordel c’est au N.O.M. du gaz…
Je reproduis ci-dessous l’article de Dean Henderson que traduit et publie sur son blog Résistance71 et je vous recommande la lecture de leur dossier sur le pétrole abiotique tout en comprenant bien que ce n’est pas pour justifier le consumérisme à tout crin que prône ce Système capitaliste ultra-libéral non mais juste pour remettre les choses à leur place ; À savoir que c’est un dogme spéculatif rien de plus.
Au cœur de l’hydre pétrolière… La métamorphose du cloporte Standard Oil Rockefeller…
N’oublions pas que la guerre en Syrie est une guerre (du gaz) par procuration menée par Exxon-Mobel/Rockefeller et Royal Dutch Shell/Rothschild contre Gazprom et la compagnie iranienne du pétrole et du gaz… — Résistance 71–
Le trust financier de la Standard Oil des Rockefeller
Dean Henderson | 6 juillet 2016 | url de l’article original : https://hendersonlefthook.wordpress.com/2016/07/06/the-standard-oil-trust/
En 1952, la Commission Fédérale du Commerce (CFC) des États-Unis a publié un rapport détaillant la collusion et la fixation des prix de la part des quatre cavaliers du pétrole:Exxon-Mobil, Chevron-Texaco, BP Amoco et la Royal Dutch Shell.
Intitulé “Le cartel international pétrolier”, la rapport détaillait les quotas secrets de production, les associations, les accords marketing et autres preuves du trucage du marché pétrolier. La BP et la Royal Dutch Shell avaient des engagements exclusifs de marketing avec Exxom et Mobil, qui avait déjà des relations privilégiées avant leur fusion de l’an 2000.
Pendant la seconde guerre mondiale, la famille Rockefeller contrôlait 20,2% d’Exxon ; 16,34% de Mobil et 11,36% d’Amoco. Ces entreprises émergèrent toutes de la dissolution “supposée” du Standard Oil Trust, un processus qui fut commencé en 1892, lorsque la cour suprême de l’état de l’Ohio ordonna la dissolution de la Standard Oil de l’Ohio, la tête du serpent de la Standard Oil des Rockefeller.
John D. Rockefeller transporta son QG à New York pour contourner la décision de la cour suprême, mais les Américains, menés par l’écrivain populiste Ida Tarbell, devinrent de plus en plus hostiles au monople de la Standard Oil. En 1906, l’état fédéral accusa la Standard Oil de violer la loi anti-trust Sherman. Le 15 mai 1911, la cour suprême des États-Unis déclara que “Sept hommes et une machine entrepreneuriale ont conspiré contre leurs concitoyens. Pour la sécurité de la république nous décrétons maintenant que cette dangereuse conspiration doit prendre fin avant le 15 novembre de cette année.”
Mais le démantèlement de la Standard Oil augmenta la fortune des Rockefeller, qui prirent 25% de parts dans les nouvelles entreprises ainsi créées. La Standard Oil de New York fusionna avec Vacuum Oil pour former Socony-Vacuum, qui devint Mobil en 1966. La Standard Oil de l’Indiana rejoignit la Standard Oil du Nebraska et la Standard Oil du Kansas en 1985 et devinrent Amoco.
En 1972, la Standard Oil du New Jersey devint Exxon. En 1984, la Standard Oil de Californie fusionna avec ses bébés fiduciaires de Pennzoil et de la Standard Oil du Kentucky, puis elle avala tout cru la Gulf Oil pour devenir Chevron. La Standard Oil de l’Ohio garda le nom de l’entreprise jusqu’à ce qu’elle fut achetée, tout comme Amoco et un des bébés de la Standard ARCO, par BP devenant ainsi BP Amoco.
Le ministère de la justice américain répondit au rapport de la CFC de 1952 en amenant une affaire anti-trust en justice contre la faction américaine de big oil. Exxon, Mobil, Chevron, Texaco et Gulf s’allouèrent les services de la grosse firme légale Sullivan & Cromwell, mais les caïds de la défense du “droit” ne furent jamais mis à contribution.
Dix jours avant le coup d’état* contre le président iranien démocratique élu Mohamed Mossadeg (en 1959), le président Eisenhower annula l’affaire amenée par la CFC sur la base de la sécurité nationale. Ike (surnom d’Eisenhower) accorda l’immunité aux cavaliers du pétrole contre toute mise en accusation, alors que son envoyé l’ancien président Herbert Hoover, se rendit à Téhéran pour aider Big Oil et leur marionnette le Shah (NdT: roitelet de la dynastie Palawi, mis en place par la CIA) à établir le consortium iranien du pétrole, qui consistait en ces quatre cavaliers du pétrole et la française géante du pétrole la Compagnie Française du Pétrole (aujourd’hui Total-Elf-Fina). BP acquît alors 40% des parts.
Le cartel établît des quotas de production qui s’appliquèrent non seulement à l’Iran, mais aussi aux autres nations productrices de pétrole. Ces quotas leur permirent d’éviter la concurrence et de contrôler les prix du pétrole (NdT: à des fins spéculatives bien entendu…). L’universitaire du pétrole John Blair, qui fut instrumentalisé dans le titillage de la CFC pour qu’elle déclenche une enquête, nota que de 1950 à 1972, la production dans 11 des pays de l’OPEP avait augmenté dans exactement les mêmes proportions.
Lorsque Eisenhower quitta la Maison Blanche, il s’établît dans une ferme de 240Ha près de Gettysburg en Pennsylvanie. Il n’acheta pas la propriété, il ne paya pas non plus pour la construction de tous les bâtiments, ni pour le cheptel qui le peupla bientôt, il ne paya même pas pour les ouvriers employés pour mettre tout cela en place…
La retraite de rêve d’Ike fut totalement payée par Sid Richardson et Clint Murchison, deux milliardaires texans du pétrole qui partageaient de gros intérêts avec les Rockefeller dans les champs pétroliers du Texas et de Louisiane. Leur bonne volonté envers Eisenhower s’étendit même à son ministre du budget et des finances Robert Anderson, qui mit en œuvre un système de quota limitant les importations de pétrole ce qui aida grandement Big Oil à mettre KO leurs plus petits concurrents du marché américain.
Anderson est devenu un exécutif chez ARCO et a reçu une propriété dans l’ouest du Texas d’une valeur de 900,000 US$ et remplit de pétrole de la part des hommes de paille des Rockefeller.
Lire: “Le dossier Rockefeller” (traduction Résistance 71)
=*=
*La CIA ayant reconnu en 2013 avoir organisé le renversement de Mossadegh ; Ici.
Voilà, c’est plus clair maintenant ?
D’ailleurs en complément de lecture vous avez ceci ; http://www.voltairenet.org/article14693.html
Mais en bonus si j’ose dire, le rappel de l’histoire d’un certain Prescott Bush grand-père de la Dynastie régnante jusqu’en 2007, dont le petit-fils Jeb Bush et frère de Doubleyou, ex-gouverneur de Floride a été recalé au Potus2016 !
Diantre…
Et d’ailleurs il aurait déclaré qu’il ne voterait par Trump le Jeb.
Et je pense que ça doit le chiffonner le Trump, non ?
Non Trump y vote Killary, lui… Contrairement à Bill qui flippe grave à l’idée d’être le First Gentleman de toute l’histoire des États-Unis d’Amérique…
Bon, quand on voit comment Ike aura été soigné, on comprend que le Doubleyou se soit fait oublier finalement, non ?
Aussi pourquoi ce tollé à l’annonce du transfert de Barroso à la Goldman Sachs ?
Wouahh les jalouses…
Voyez le Fafa comment y s’est recasé au Conseil Constitutionnel !
Allez, sans rancune les gueux !
Non sans rancune, nous on cherche pas à devenir comme vous ;
JBL1960