Il n’y a pas de solutions au sein de ce Système !
Il n’y en a jamais eu et il n’y en aura jamais, il n’est pas réformable ou restructurable de l’intérieur ;
C’est verboten, il faut se soumettre ou mourir, c’est leur Loi !
Mais ce qui parait utopique ou irréalisable aujourd’hui, deviendra réalisable surtout si nous nous appliquons et œuvrons solidairement pour modifier la réalité cauchemardesque qu’on nous impose ;
Plus que jamais l’information et la pratique servent à démontrer au plus grand nombre qu’il faut nécessairement sortir du Système pour créer et sans rien avoir à inventer, sachant que quasiment tout a été dit et fait dans le passé. Il suffit de savoir où se trouve l’info, en prendre connaissance, la divulguer le plus largement possible et l’adapter au monde moderne dans la pratique.
L’action révolutionnaire n’est qu’un retour à la matrice originelle, celle du communisme primordial qui fait partie de la nature sociale humaine. Le mot « révolution » implique un mouvement cyclique rotatif, et jusqu’ici, dans l’histoire, les forces révolutionnaires n’ont que peu de fois essayé de renouer avec la matrice sociale primordiale, au moment de conclure et là est à mon sens, comme pour beaucoup, toute la subtilité, il faut être capable de « sortir », de désaxer le mouvement politique hors du moule pour retourner dans un cycle vertueux, qui se situe dans un cercle tangent ;
Et si on n’y arrive pas, alors le Système, le Capitalisme, happera de nouveau le mouvement politique et le phagocytera.
Lorsque la société dans sa totalité passe dans le cercle sociétal vertueux tangent – la société anarchiste – sa trajectoire quitte la circularité et devient plus linéaire, carrément linéaire même, s’étendant sur un axe progressiste infini.
Pour beaucoup ; nous comprenons que l’État et les Institutions, la division politique de la société est ce qui incurve la trajectoire de la société humaine et plus les contraintes sont fortes et plus on tourne en rond, jusqu’à ce qu’une nouvelle fois, après une période de temps Ω les conditions soient réunis pour sortir du cercle et « prendre la tangente ».
Il est possible de sortir en tout point du cercle pourvu que les conditions qualitatives et quantitatives de sortie soient réalisées.
Déceler les problèmes n’est que la plus petite partie de l’affaire, comment en sortir et mettre les solutions en application est ce qui doit nous motiver à l’extrême.
Telle est ma démarche, celle de R71, de Zénon, des Moutons Enragés, de Patrice Sanchez, de Mohawk Nation News, de Newcomb du grand John Pilger et de tant d’autres que je relaie sans relâche car cette démarche est et ne peut-être qu’anti-étatiste, anti-autoritaire, égalitaire et communaliste et non pas communautariste, qui est le piège dans lequel l’oligarchie fait tomber les peuples, à chaque fois !
Résistance71 qui a souvent abordé la civilisation celtique sur son blog, soulève qu’une des clefs à notre problème nos « ancêtres les Gaulois » ne sont pas ceux de Vercingétorix mais toute la civilisation celte qui a foisonné en Europe du Danube à l’Écosse et l’Irlande pendant plus de 8 siècles avant notre ère…
Et c’est pourquoi je retranscris ci-dessous la dernière traduction de R71 intitulée ;
Anarchix l’intrépide et…
L’intrépide anarchie de Robert Graham du 1er août 2016
Url de l’article original en anglais = https://robertgraham.wordpress.com/2016/08/01/fearless-anarchy/
Aujourd’hui, bien des anarchistes se font les avocats non seulement de travailler au sein d’une plus grande base de mouvements sociaux, mais aussi d’aider à établir des mouvements populaires qui depuis leur création adopteraient un principe de groupe d’affinité décentralisé fondé sur des structures organisationnelles qui forment des réseaux horizontaux et des assemblées populaires où le pouvoir demeure avec la base et non pas dans une administration hiérarchique, une bureaucratie ou une entité exécutive.[i]
Mais ce concept peut aussi bien être remonté jusqu’à l’Internationale (ouvrière), car ce furent les fédéralistes, les anti-autoritaires et les anarchistes au sein de l’Internationale (AIT) qui insistèrent sur le caractère démocratique direct des organisations propres aux travailleurs, incluant l’Internationale elle-même, sur les fédérations volontaires fédérées les unes aux autres, car elles fournissaient la base même de la société future. Les anarchistes contemporains ont simplement développé des façons plus sophistiquées de mettre en pratique de telles idées et d’empêcher les mouvements de tomber dans la cooptation et la transformation en des organisations pyramidales.
La “pyramide inversée” du XIXème siècle anarchiste est obsolète, avec des groupes à plus petite échelle se fédérant en des fédérations plus importantes, résultant ultimement en des fédérations internationales composées de groupes composant les étages de la base des fédérations. Le problème de ce type d’organisation est que les structures supérieures de ce type de fédération peuvent être transformées en des corps gouvernant, particulièrement en temps de crise, comme Marx et Engels tentèrent de le faire pour le Conseil Général de l’Internationale et d’en faire un pouvoir exécutif après la suppression/répression de la Commune de Paris.
Au lieu de fédérations organisées de la “base au sommet”, bien des anarchistes contemporains se font les avocats d’imbriquer des réseaux horizontaux ensemble comme ceux qui ont émergé des mouvements sociaux contre le néolibéralisme : le mouvement “horizontalidad” en Argentine et le mouvement Occupy (Wall Street et ses extensions), leurs réseaux sans centres [ii]. Ces mouvements contemporains ont été capables, du moins pour un temps, de briser l’isolation favorisée par les groupes anarcho-communistes autonomes depuis la fin du XIXème siècle en Europe lors du renouvellement de l’implication anarchiste au milieu des années 1890, ce qui donna naissance à des mouvements variés révolutionnaires anarcho-syndicalistes en Europe et sur le continent des Amériques.
Ce qui est différent au sujet des approches anarchistes contemporaines envers l’organisation est qu’elles font la jonction entre le groupe d’affinité, les assemblées populaires et des réseaux plus vastes d’organisations et de mouvements similaires d’une manière inconnue aux groupes anarcho-communistes du XIXème siècle et ce sans s’en remettre à des formes plus permanentes et institutionnalisées par les anarcho-syndicalistes dans leurs organisations fédéralistes. Les organisations syndicales ont toujours été en danger de se transformer en des organisation pyramidales bureaucratiques, comme cela s’est produit finalement avec la CGT française pendant la 1ère guerre mondiale et même avec la révolution russe, lorsque la CGT est passée sous contrôle marxiste. Sous la pression de la guerre civile espagnole, même la CNT anarcho-syndicaliste, commença à sombrer dans l’organisation bureaucratique.
De bien des façons, ces formes contemporaines d’organisation anarchiste réfléchissent l’image de la vision anarcho-communiste d’une société dans laquelle, des propres mots de Kropotkine, “des associations se modifiant en permanence… portent en elles-mêmes les éléments de leur durée et assument constamment de nouvelles formes qui répondent au mieux aux aspirations multiples de tous.” [iii] En faisant ce genre d’organisations, comme les groupes d’affinité, la base de leur travail de réseaux horizontaux, les anarchistes contemporains ont créé des organisations non-hiérarchiques qui ne font pas que préfigurer, mais se réalisent dans l’ici et le maintenant en des formes organisationnelles se confortant avec un futur anarcho-communiste au sein du contexte de plus vastes mouvements pour un changement social radical.
Robert Graham
[i] Graeber, “The New Anarchists,” in Anarchism Vol. 3, “The New Anarchism,” ed R. Graham, 2012: 1-11.
[ii] Graham, ibid: 572-576.
[iii] Graham, Anarchism Vol. 1, “From Anarchy to Anarchism,” 2005: 142.
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“Quel rôle l’État ou le gouvernement ont-ils joué dans l’effort d’amélioration de la société, d’innovations et de découvertes ? Aucun, ou plutôt aucun de positif. C’est toujours l’individu qui a accompli le miracle, généralement en dépit des interdictions, des persécutions et de l’intervention de l’autorité… L’État n’est que l’ombre de l’Homme, l’ombre de son obscurantisme, de son ignorance et de sa peur.”
~ Emma Goldman ~
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