Demain est en nous !

Réveillons le !

En attendant, le gros Brother est partout ;

Bientôt dans votre bagnole.

Pour votre plus grand bien !

Même dans la voiture à Macron ?

Non, faut pas rêver non plus !

Juste dans la tienne, parce que moi j’ai pas les moyens d’acheter une voiture neuve…

En lisant H16free on découvre avec effarement que les gonzes de l’Assemblée Nationale, qui ne sont pas sous la menace du 49.3 parce ce que finalement la Loi Travail ne les concerne pas, eux.

Tricotent, bien serré, les mailles du filet qui nous enserrera la tronche et le plus vite sera le mieux, vu qu’on est de plus en plus nombreux à s’éveiller quand même !

Si, si !

Ça vient…

Radars : et maintenant, Big Brother dans vos voitures

Grâce à une Assemblée Nationale au taquet, on n’arrêtera pas si facilement la marche du progrès ! Et si le progrès signifie des avancées significatives en matière de flicage permanent de la population, tant mieux ! Après tout, nous sommes en état d’urgence et c’est le moment où jamais de sortir les radars pour pister les citoyens partout où ils sont, non ?

Pour cela, les députés profiteront de l’attention du public habilement occupée par des grèves, des pénuries, des intempéries et un président qui continue ses guignolades urbi et orbi. Chargée des mouvements sociaux, de l’humidification trop importante de Nuit Debout ou, plus problématique, des cours de Roland Garros, remplie des péripéties fiscales d’un ministre frétillant, l’actualité ne peut plus guère s’embarrasser, en plus, des petites forfaitures d’une Assemblée toute acquise à l’espionnage massif de sa population.

Dès lors, le contrôle permanent de la vitesse des automobilistes passera totalement inaperçu, d’autant plus qu’on l’aura camouflé dans l’un de ces amendements au projet de loi de « modernisation de la justice au XXIème siècle ».

Sacrée modernisation, puisqu’on y prévoit maintenant un droit d’accès par les autorités aux données embarquées dans les ordinateurs de bord de chaque véhicule. C’est le Figaro qui soulève le lièvre en ayant épluché le point n°6 du nouvel article 15bis B (rien que la numérotation fleure bon l’administration, le cerfa qui crépite et le coup de tampon encreur), pour y trouver un article L. 311-2 ainsi rédigé :

«Art. L. 311-2. – Les agents compétents pour rechercher et constater les infractions au présent code, dont la liste est fixée par décret en Conseil d’État, ont accès aux informations et données physiques et numériques embarquées du véhicule afin de vérifier le respect des prescriptions fixées par le présent code.»

Ah, c’est vrai que lire du député dans le texte, c’est assez mignon. Déjà à la base, un texte de loi, c’est réjouissant comme une heure de discours hollandesque, mais lorsqu’il est écrit par des députés en pleine frénésie de législatite, cela donne des tournures improbables où l’amphigourique se dispute au comique et aux renvois de vilénies dans de sombres petits alinéas fourbes et retors. Ainsi, même si on se doute bien que la liste fixée par décret dont il est question concerne plus les infractions que les agents compétents, il ne faut pas écarter que ce soit l’inverse tant est grande la capacité de nos scribouillards élus à nous surprendre par leurs idées consternantes. De même, la notion de donnée physique embarquée qui ne serait pas numérique laisse quelque peu songeur.

Mais bref, l’idée sous-jacente de cette prose alambiquée est bien là : il s’agit concrètement de permettre un contrôle permanent de la vitesse et des comportements de chaque automobiliste… Pour peu qu’il roule avec une voiture un peu récente (je souhaite bien du courage à nos agents compétents fixés par décret pour récupérer les données numériques embarquées d’une 2CV). En somme, quoi que vous fassiez, vous allez laisser des traces numériques de votre comportement passé, traces qui seront consultables par la police, sur demande ou sans autre forme de procès, en allant fouiller dans votre véhicule au moment où il lui en viendra l’envie.

C’est tout à fait délicieux.

En effet, après l’évidente période de rodage qui pourra s’étaler un certain temps pendant lequel nos amis de la maréchaussée n’auront pas le matériel, puis le matériel mais pas les formations, puis la formation mais un matériel obsolète, puis du matériel et de la formation mais sur des véhicules lourdement patchés (parce que la loi, en retard, aura laissé complètement ouverte la possibilité de hacker son propre ordinateur de bord – je dis ça, hein, je ne dis rien), bref, après ce laps de temps, on devrait voir une véritable tempête de contrôles tous azimuts sur nos véhicules, contrôles qui mobiliseront à n’en pas douter des hommes, du matériel, de la formation, qui ont des coûts et des contraintes lourdes.

Heureusement que la délinquance et la criminalité sont en chute libre en France, que les dégradations diminuent et que les casseurs se font rare, parce que sinon, on aurait encore pu croire à une mauvaise allocation des forces de l’ordre dont la mission ressemble de plus en plus à celle des brigands de grands chemins qui, jadis, détroussaient les voyageurs imprudents. Évidemment, la comparaison ne tient pas : les amendes routières ne sont pas du vol puisqu’il y a des formulaires à remplir.

Rassurez-vous cependant : cette mobilisation débile des forces de l’ordre pour racketter contrôler les automobilistes ne serait que de courte durée puisqu’une fois les voitures définitivement connectées au réseau en permanence, il ne sera même plus nécessaire de faire intervenir la police pour constater l’abominable offense. L’infraction sera directement signifiée par la voiture, envoyée par elle au tribunal le plus proche, et l’amende automatiquement prélevée sur votre compte bancaire lui-aussi intégralement numérique et bien évidemment totalement ouvert et transparent aux autorités fiscales.

Et le plus beau est qu’avec cet article stupéfiant, on peut ajouter le reste du projet de loi dans lequel on trouve aussi la désignation d’un conducteur de tout véhicule, responsable par défaut de toute infraction constatée et la délation institutionnalisée (lorsqu’une infraction sera constatée avec un véhicule de société, son patron devra dénoncer l’identité et l’adresse de l’individu qui conduisait ce véhicule).

Vous trouvez ça immonde ? Ah, mais, c’est le plus beau : vous ne devriez pas puisqu’après tout, vous avez, tous, consciemment ou non, voté pour ces mesures ! En votant avec application pour des socialistes de droite (qui ont tous les jours poussé les lois liberticides) puis des socialistes de gauche (qui ont tous les jours poussés des lois égalitaristes en diable), c’est exactement ce qui vous pendait au nez.

Le peuple a réclamé, en se roulant par terre, des routes plus sûres et mieux protégées ? Voilà qui est fait : tout est sous radar, tout est sous jumelles, tout est sous mouchard. Le peuple voulait de la sécurité dans ses villes et une lutte active contre le terrorisme ? Voilà qui est fait : on a placé des caméras partout, on espionne vos conversations téléphoniques, on traque vos déplacements. Le peuple voulait une vraie transparence bancaire ? Voilà qui est fait : le fisc, les organismes sociaux peuvent maintenant se servir directement sur votre compte, avant tout autre organisme et avant vous-même bien sûr, sans que vous puissiez vous y opposer. Le peuple voulait combattre la fraude, qu’elle fut fiscale ou routière ? Voilà qui est fait : on saura maintenant tout ce que vous faites, tout ce que vous vendez, tout ce que vous achetez, vos déplacements, vos envies, vos désirs, vos faiblesses.

Le pompon est que chacune de ces lois aura été votée de façon démocratique (ou avec toutes les apparences de la démocratie) par ceux que ce peuple, transi d’effroi et d’amour pour une sécurité de plus en plus chimérique, aura constamment adoubés de son vote. Ils sont pourtant nombreux à trimballer des casiers, des affaires louches ou même des résultats économiques catastrophiques, qui ont été réélus, constamment, d’années en années. Et cette dernière loi, qui arrive sous le président le plus impopulaire de la Vème République, n’est pas issue d’un gouvernement d’extrême-droite, non : c’est bien une assemblée de gauche socialiste, sous un gouvernement de gauche socialiste, qui l’écrit et la vote.

Et qu’aurait-on entendu sous Sarkozy, s’il avait multiplié les radars et la fiscalisation abusive de l’automob…

Oh, attendez, c’est exactement ce qu’il a fait et qu’a-t-on entendu ?

Rien. Ou si peu.

http://h16free.com/2016/06/01/53636-et-maintenant-big-brother-dans-vos-voitures

=*=

Voilà, voilà, voilà…

Donc, pour ma part, ici même, je brame billet après billet ; Sarkozy, Hollande et peut-être Juppé si on s’énerve pas avant, c’est la même chose

Y’a pas d’autre solution que de leur retirer notre consentement !

Voter nous rend complices directement de tout le Bordel ambiant.

J’ai expliqué dans ce billet ;  Aux “possédants” de la Terre :  qu’il nous fallait initier un changement de paradigme en poussant notre réflexion aussi loin que possible, en lien avec les Natifs et Indigènes de la Terre, pour modifier radicalement l’idée, implantée dans nos cortex dès notre naissance, par une mini-élite suprématiste, raciste et eugéniste ;

Que nous sommes exclusivement dans ce monde, qui n’est plus qu’une gigantesque entreprise, un marché géant pour vendre et acheter tout ce qui est possible ;

Que pour consumériser et n’avoir envie que de cela, et n’être plus que cela et à n’importe quel prix !

Nous devons absolument inclure dans notre réflexion l’équation suivante ;

L’humanité a vécu des millénaires sans propriété privée et toutes les sociétés traditionnelles au travers des continents ont toujours fonctionné sur le mode de propriété collective communale.

Nous savons que l’État n’est rien, aussi soyons tout !

Nous devons abolir l’idée de propriété individuelle que l’on nous a implanté comme le mantra indispensable pour survivre dans ce paradigme mortifère et obscène qu’est devenue, par nos renoncements, nos compromissions, notre consentement cette société d’aujourd’hui.

Et comprendre la différence qu’il y a entre possession et propriété, mais surtout admettre que notre avenir n’est pas dans l’avoir, dans le paraître.

Et il nous suffit de dire NON !

Il s’agit d’attaquer le Système dans sa narrative, de le marquer à la culotte, de le démasquer, d’en révéler au jour le jour les supercheries, les sophismes, les manipulations.

L’objectif étant bien sûr de discréditer le Système et ses zélateurs par la mise en concurrence acharnée de sa réalité virtuelle et du réel.

Ce combat est engagé. Et le champ de bataille se situe aujourd’hui dans cet espace infime et gigantesque à la fois que constitue le doute, le malaise que fait ressentir aux psychologies la manipulation du Système. Ce malaise est comme une faille qu’il faut élargir pour que s’y engouffre le réel.

Ensuite, il appartiendra au dormeur de se réveiller en acceptant le vertige du réel, pour que puisse naître en lui l’esprit de résistance et le désir de faire tomber cet empire qui nous broie, qui nous assassine insidieusement de l’intérieur

Et parce que le Système cherchera par tous les moyens technologiques ou législatifs à nous faire rentrer dans les rangs et à la schlag !

Nous devons, ici & maintenant, d’où nous sommes, nous interconnecter ;

L’idée première est de connecter les énergies,

les électrons libres pour donner l’exemple d’associations toutes aussi libres

par delà l’espace et le temps…

L’indivisible JBL1960

 

 

 

 

14 réflexions sur « Demain est en nous ! »

  1. plus de monnaie et ils sauront tout ce que nous faisons – et la puce ensuite …..

    « En lisant H16free on découvre avec effarement que les gonzes de l’Assemblée Nationale, qui ne sont pas sous la menace du 49.3 parce ce que finalement la Loi Travail ne les concerne pas, eux. » je n’y avais pas pensé à celle là !!! les malins

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    1. Ah ça ! Y sont plus malins que nous… Enfin le croit-il ! T’as pas vu sur wikistrike, la Clinton qui va faire un meeting sur les inégalités avec une veste Armani à 12 000 $ ? Le Macron avec ses costards à 1200 € pièce fait petit bras à côté non ?

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