La tête dans la Lune…

Quel cirque !

Pour ne pas dire ;

Quel bordel…

Georges Stanechy signe un billet très intéressant sur le Barnum en trompette 2016 dans son dernier billet : DONALD TRUMP : NOTRE PRÉSIDENT

http://stanechy.over-blog.com/2016/03/donald-trump-notre-president.html

Notamment quand il précise ; Il est raciste, islamophobe, « suprématiste de la race blanche » ?… Rien de nouveau sous le soleil. Aucun projet politique, aucune carrière dans la haute administration ou le gouvernement du pays, ne peuvent se concevoir sans souscrire à cette doxa.

Mais encore ; Depuis l’origine, le système politique des États-Unis a été méthodiquement architecturé en régime géré par les riches, « dans l’intérêt exclusif des riches ». Ce qu’on dénomme, avec pudeur, une ploutocratie en termes de « sciences politiques ».

C’est une mafia de richissimes colons britanniques qui a fondé les États-Unis.

Les plus célèbres de ces « fondateurs » étaient, en effet, propriétaires d’immenses plantations aux centaines d’esclaves, notamment de tabac et de coton, tels George Washington ou Thomas Jefferson. George Washington trouve même l’occasion d’élargir son gigantesque patrimoine en épousant une riche veuve, Martha Dandridge Custis, qui lui apporta dans sa corbeille de mariée de vastes plantations de Virginie et environ 300 esclaves.

Ces « Pères Prédateurs » qui ont fondé, formaté, les institutions des Etats-Unis à leur profit. Et, en conséquence, l’inconscient collectif de cette colonisation européenne s’érigeant en nation nouvelle.

La réussite de cette colonisation fondée sur le vol des terres et l’accaparement des richesses naturelles du pays, dans le génocide, physique et culturel, des autochtones amérindiens. Une Bible dans une main, un fusil dans l’autre… 

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Que ce soit la Killary ou le Donald ; Le résultat est le même, c’est la poursuite des hostilités pour nous.

Non seulement ils ne veulent pas voir que le code a changé, ni qu’il nous faut un souffle nouveau… Mais on est toujours dans la même configuration, celle du N.O.M.

Et pour moi que ce soit Vlad vs Oblabla, c’est égal, c’est toujours un Nouvel Ordre Mondial.

Alors, certes Vlad a démontré des qualités indéniables et effectivement, tout autre que lui, nous aurait certainement déjà précipité vers l’abîme

Mais, en aucun cas une gouvernance mondiale n’est acceptable, envisageable ou souhaitable… J’ai bien conscience que ça en fait marrer plus d’un ce genre de propos. Mais je ne nous souhaite pas d’accepter de continuer le cirque à ça non ! Je nous souhaite, au contraire, d’où nous sommes d’initier la société des sociétés.

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Sur le blog à Lupus on peut lire également une analyse intéressante sur l’arrestation de l’ennemi public N°1 ;

L’arrestation d’Abdeslam, maquis, intelligence avec l’ennemi

http://leblogalupus.com/2016/03/19/larrestation-dabdeslam-maquis-intelligence-avec-lennemi/

Dans cet article il nous précise ceci ;

La question est politiquement incorrecte, mais elle donne la mesure du gouffre qui s’est creusé entre l’homme blanc qui sanglote sur sa conscience coupable, et les communautés que nous voyons au jour le jour dans nos quartiers, où les ravages du nazisme islamiste sont totalement occultés par la presse subventionnée.

Avant-hier encore, j’assistais médusé, place des Fêtes, à deux pas des rues où les frères Kouachi étaient filmés dans les années 2000 à l’occasion d’un célèbre documentaire, à un débat improvisé entre de jeunes Musulmans et une Maghrébine quadragénaire. Celle-ci vantait les mérites de la démocratie et du droit de vote. Les quatre jeunes face à elle lui criaient: « Un bon musulman ne doit pas voter! c’est Dieu qui doit décider de tout dans la société ».

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Et c’est là qu’on ce dit que c’est pas gagné, hein ?

Se pose la question, notamment de l’attitude d’un Hollandouille qui tape l’incruste dans la commémoration de la fin de la guerre d’Algérie et qui se fout de nous, mais d’une force…

Des solutions s’offrent à nous, opérantes comme l’EZLN des Zapatistes dont les messages nous parviennent et que nous relayons ici et

Mais également avec les Kurdes du Rojava syrien qui viennent d’annoncer la fédéralisation des communes libres…

Et sur le blog de Résistance71, Abdullah Ocalan précise les avancées ;

Abdullah Ocalan est un militant et activiste indépendantiste kurde né en Turquie en 1948. Il est le fondateur du Parti Ouvrier Kurde, de ses initiales plus connues de PKK en 1978, parti en lutte contre la Turquie et la Syrie pour un regain de souveraineté. Originellement marxiste-léniniste, Ocalan a transformé sa pensée et sa ligne politique vers une pratique plus libertaire et a renoncé lui et le PKK, au credo et sectarisme marxiste-léniniste à la fin des années 90.

Changement de paradigme politique: Manifeste pour un Confédéralisme Démocratique (Abdullah Ocalan) ~ 1ère partie ~

https://resistance71.wordpress.com/2016/03/20/changement-de-paradigme-politique-manifeste-pour-un-confederalisme-democratique-abdullah-ocalan-1ere-partie/

Traduction d’extraits et commentaires du manifeste “Democratic Confederalism” d’Abdullah Ocalan, 2011, édition International Initiative

[…]

Suivant les pas de son mentor Murray Bookchin, lui aussi ex-marxiste, il a correctement analysé le fait que l’État-nation et ses institutions ne sont en rien des solutions à nos problèmes planétaires mais au contraire une entrave, une partie inhérente du problème de la société humaine, que celle-ci se doit maintenant d’affronter.

L’état-nation

Avec la sédentarisation des gens vint l’idée de la zone dans laquelle ils vivaient, de son étendue et de ses “frontières”, qui étaient essentiellement déterminées par la nature et les caractéristiques de terrain. Les familles, clans et tribus qui y vivaient depuis un certain temps ont développé des notions d’identité commune et d’appartenance. Il n’y avait pas encore de frontières et le commerce, la culture et le langage n’avaient aucune restriction. Les limites territoriales demeurèrent très flexibles pendant très longtemps.

[…]

Avec l’apparition du commerce entre nation-état, le commerce et la finance poussèrent pour uine participation politique et ajoutèrent leur pouvoir aux structures de l’État. Le développement de l’état-nation au début de la première révolution industrielle il y a plus de deux cents ans alla la main dans la main avec une accumulation non régulée du capital d’un côté et l’exploitation sans restriction d’une population croissante d’un autre côté. La nouvelle bourgeoisie qui émergea de cette révolution a voulu prendre part aux décisions politiques et aux structures étatiques.

Le capitalisme, leur nouveau système économique, devint alors un composant inhérent du nouvel état-nation. Celui-ci a eu besoin de la bourgeoisie et du pouvoir de son capital afin de remplacer l’ancien monde féodal et son idéologie qui était fondée sur des structures tribales et des droits hérités d’une nouvelle idéologie nationale qui unifiait tous les clans et les tribus sous le toit de la nation. De cette manière, le capitalisme et l’état-nation devinrent si étroitement impliqués l’un envers l’autre que l’un ne pouvait plus imaginer vivre sans l’autre. La conséquence directe en fût que l’exploitation ne fut pas seulement endorsée par l’État, mais même grandement encouragée et facilitée par celui-ci.

Mais par-dessus tout, l’état-nation doit être pensé comme la forme ultime de pouvoir. Aucun autre type d’état ne possède cette force de pouvoir.. Une des raisons principales en est que la couche supérieure de la classe moyenne a été liée au processus de monopolisation de manière exponentielle. L’état-nation lui-même est la force la plus avancée de complet monopole. C’est l’unité monopolistique la plus développée pour le commerce, l’industrie, la finance et le pouvoir. On doit aussi ici penser au monopole idéologique comme partie indivisible du monopole du pouvoir.

[…]

Ces dernières décennies, le peuple kurde a non seulement lutté pour la reconnaissance de son existence par les puissances politiques dominantes, mais aussi pour la libération de sa société de la poigne féodale. Ainsi, cela n’a aucun sens de remplacer les vieilles chaînes par de nouvelles ni même de renforcer la répression. Sans opposition contre la modernité capitaliste il n’y aura aucune place pour la libération des peuples. Voilà pourquoi la création d’un état-nation kurde n’est pas une option pour moi ou le PKK.

[…]

Le confédéralisme démocratique repose sur l’expérience historique de la société et de son héritage collectif… Il est la progéniture de la vie de la société.

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Nous sommes de plus en plus nombreux à dire que beaucoup de choses sont , devant nous, et qu’il nous suffit juste de trouver un souffle nouveau.

D’où nous sommes ; Interconnectés…

C’est une nécessité absolue.

Sinon à fermer ça gueule à tout jamais.

JBL1960