Ils peuvent nous tuer ;
Pas nos idées…
De nombreux blogs relayent l’information ; L’assassinat de Berta Cáceres, leader indigène au Honduras.
Sur Résistance 71 on s’interroge sur l’éventualité d’un assassinat commandité par les escadrons de la mort de la CIA, bras armé de Wall Street et c’est une putain de bonne question…
Je reproduis l’article à partir de l’url orginal http://www.lavoiedujaguar.net/Honduras-assassinat-de-Berta
Honduras, assassinat de Berta Cáceres
Berta Cáceres, coordinatrice du Consejo Cívico de Organizaciones Populares e Indígenas de Honduras (Conseil civique des organisations populaires et indigènes du Honduras, Copinh), a été assassinée cette nuit dans sa propre maison à La Esperanza, Intibucá (Honduras). En raison des nombreuses menaces dont elle était l’objet, la Commission interaméricaine des droits humains (CIDH) avait recommandé qu’elle bénéficie de mesures de protection, recommandations que le gouvernement hondurien a systématiquement ignorées.
Berta Cáceres était une figure emblématique des luttes populaires et des peuples indigènes du Honduras, contre la spoliation de leurs droits et de leurs territoires. Comme mouvement populaire, le Copinh avait mobilisé toutes ses forces pour dénoncer le coup d’État de 2009 et avait joué un rôle particulièrement important dans la résistance contre les grands projets d’infrastructures qui menacent les territoires et les ressources des peuples indigènes et paysans du Honduras. À ce titre, Berta a joué un rôle de premier plan, au niveau national et dans de nombreux forums internationaux pour dénoncer les programmes internationaux qui sous couvert de la défense de l’environnement organisent la marchandisation des ressources naturelles et de la nature.
Ces dernières années, Berta et le Copinh avaient mené une lutte infatigable contre la construction du barrage d’Agua Zarca qui représentait une menace pour les rivières et menaçait de spolier plusieurs communautés indigènes lenca. Au prix d’une occupation, pendant de longs mois, du lieu prévu pour la construction qui avait coûté plusieurs morts parmi les membres du Copinh, les entreprises avaient dû reculer… mais c’était pour mieux sauter. Depuis peu, les bulldozers prétendaient reprendre leur danse infernale et mener le projet à terme en amont de la rivière. Berta et le Copinh avaient immédiatement annoncé la reprise de la mobilisation.
Le mouvement social hondurien et mésoaméricain mais aussi les féministes, anticapitalistes, écologistes et tou•te•s les défenseur•e•s de la justice sociale ont perdu en cette nuit obscure, une de leur meilleure porte-parole.
Pour la mort de Berta, ni pardon ni oubli !
Pour sa mémoire, pour la justice,
joignons notre douleur et notre rage à celle du Copinh
et du mouvement populaire hondurien.Paris, 3 mars 2016.
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Définition des « Escadrons de la mort » – Source Wikipédia ;
Un escadron de la mort est le nom couramment donné à un groupe armé qui organise, généralement en secret, des exécutions sommaires ou des enlèvements d’activistes, de dissidents, d’opposants politiques ou économiques ou toute personne perçue comme interférant avec un ordre social ou politique établi. Les escadrons de la mort sont souvent associés, d’une manière ou d’une autre, aux méthodes de répression orchestrées par les dictatures ou les régimes totalitaires. Ils mettent en œuvre une politique de terrorisme d’État décidée par ou avec l’accord tacite des plus hauts échelons du pouvoir. Les escadrons de la mort peuvent être une police secrète, un groupe paramilitaire ou une unité spéciale d’un gouvernement où ont été détachés des membres de la police ou de l’armée. On distingue en général, les escadrons de la mort des terroristes dans le fait que leur violence est utilisée pour maintenir un statu quo plutôt que pour rompre avec l’ordre social existant.
Et on reparle du Plan Condor – Source Wikipedia
L’opération Condor (en espagnol : Operación Cóndor) est le nom donné à une campagne d’assassinats et de lutte anti-guérilla conduite conjointement par les services secrets du Chili, de l’Argentine, de la Bolivie, du Brésil, du Paraguay et de l’Uruguay au milieu des années 1970. Les dictatures militaires alors en place en Amérique latine — dirigées à Santiago du Chili par Augusto Pinochet, à Asuncion par Alfredo Stroessner, à Buenos Aires par Jorge Rafael Videla, à Montevideo par Juan Bordaberry, à Sucre par Hugo Banzer et à Brasilia par Ernesto Geisel —, ont envoyé des agents secrets poursuivre et assassiner les dissidents politiques jusqu’en Europe (France1, Italie, Portugal, Espagne…) et aux États-Unis (phase 3 de l’opération Condor, qui culmina avec l’assassinat d’Orlando Letelier, ancien ministre de Salvador Allende, en septembre 1976 à Washington D.C.). Diverses techniques de terreur étaient employées par les services secrets, allant de la noyade jusqu’à la transmission d’enregistrements sonores de cris de proches torturés aux « vols de la mort » au-dessus du rio de la Plata. La terreur d’État visait explicitement les « guérilleros terroristes gauchistes » (Tupamaros en Uruguay, Mouvement de la gauche révolutionnaire chilienne, Montoneros en Argentine, etc.) au nom de la dite « doctrine de sécurité nationale », bien qu’elle ait en réalité touché n’importe quel « dissident potentiel » ainsi que leurs proches (famille et amis). L’État argentin a d’ailleurs cherché à justifier les actes de terrorisme commis au début des années 1980 en invoquant la « théorie des deux démons », qui mettait sur un pied d’équivalence les crimes commis par les juntes militaires et leurs escadrons de la mort et l’action révolutionnaire des groupes armés de gauche.
La France pourrait également avoir une responsabilité dans l’exportation des techniques de guerre subversive utilisées pendant la guerre d’Algérie. De nombreux anciens membres de l’OAS ont trouvé refuge en Amérique latine. Comme l’a reconnu Pierre Messmer alors ministre des Armées, le gouvernement français a mis en place de 1959 à 1981 une mission militaire française permanente à Buenos Aires qui fournissait des conseillers aux troupes argentines. Des contacts ont également pu exister avec d’autres pays : le général Paul Aussaresses a ainsi été attaché militaire au Brésil en 1973, et enseigna au Centre d’instruction de la guerre dans la jungle (CIGS).
Dans un documentaire de Marie Monique Robin, Escadrons de la mort, l’école française23, le général Contreras, ex-chef de la DINA, y déclare notamment : « C’est la DST qui a le plus coopéré. C’était un service de renseignement ami. » Peu après les députés Noël Mamère, Martine Billard et Yves Cochet présentent une proposition de résolution « tendant à la création d’une commission d’enquête sur le rôle de la France dans le soutien aux régimes militaires d’Amérique latine entre 1973 et 1984.»24,25. La commission des Affaires étrangères, alors présidée par Édouard Balladur, est chargée d’examiner la recevabilité de cette proposition. Le député UMP Roland Blum, chargé du travail de la Commission, refuse d’entendre Marie-Monique Robin, et publie en 2003 le rapport no 1295 du 24 décembre 2003, qui refuse la création d’une commission d’enquête, au motif que :
« (…) les allégations portées sur le rôle de la France en Amérique latine dans les années 1970 sont sans fondement sérieux. Elles reposent en effet largement sur des raccourcis discutables liés à la prétendue invention par l’armée française du concept de « guerre subversive ». Dans ces conditions, il ne semble pas opportun de créer une commission d’enquête sur le rôle que la France aurait joué dans la répression menée par les dictatures latino-américaines entre 1973 et 1984, qu’elle a toujours condamnées26. »
Lors de son voyage au Chili en février 2004, Dominique de Villepin, alors ministre des Affaires étrangères, nie toute coopération entre la France et les dictatures latino-américaines27.
S’appuyant sur ce même documentaire, l’amiral argentin Luis Maria Mendia, idéologue des « vols de la mort » lors de la « sale guerre » menée par la dictature argentine de 1976 à 1983, a demandé en janvier 2007, au cours de son procès pour crimes contre l’humanité, à l’ex-président Valéry Giscard d’Estaing, à l’ancien premier ministre Pierre Messmer, à l’ex-ambassadeur à Buenos Aires François de la Gorce et à tous les officiels en place à l’ambassade de Buenos Aires entre 1976 et 1983 de comparaître devant la cour en tant que témoins. Alfredo Astiz, l’ « ange de la mort », avait émis une requête similaire lors de son procès28,29,30.
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Rien à changer, absolument Rien à changer…
D’un ÉTAT D’URGENCE 2.0
On est passé à une DICTATURE 2.0 ! et dans le plus grand NIMPORTENAWAK ! et les doigts dans le nez on en a même repris pour 3 mois de plus… et allez donc !
Pourtant de ¡Buenos Aires! nous sont parvenus des appels clairs sur les agissements de Macri que notre Président Poire est allé saluer dernièrement. Mais, non !
Et c’est pas les tentatives de tous les politicards de tous poils pour nous brimer, nous fliquer au N.O.M. de la lutte contre le terrorisme qui nous rassurent ; Le 2 mars encore Chiotti à la manœuvre pour nous restreindre sur les réseaux sociaux ; Les rézosociaux en question…
Alors, c’est vrai que l’on est pas encore dans une guerre mondiale totale nucléaire…
Mais, on en est pas loin quand même ; C’est pas la WW3 !
Et le moins qu’on puisse dire ; C’est qui z’y mettent du cœur à l’ouvrage, non ?
JBL1960