Fallait pas ouvrir la boîte de Pandore…

Tout le monde sait qu’il est impossible de la refermer !

Bon sans surprise c’est Pepe Escobar qui nous livre une analyse au scalpel du vrai faux putsch pour faire tomber le Sultan Culbuto, mais d’autres comme ici ou nous ont livré des explications solides, et fournis et notamment sur l’aide d’un Vlad qui semble, plus que jamais, positionner ses pions ;

Je vous explique en toute fin pourquoi, à mon sens, la nouvelle donne n’a rien pour nous réjouir, nous les peuples, et pourquoi le Dragon Chinois allié à l’Ours Russe est un nouveau N.O.M. dont les psychopathes aux manettes ; Ceux qui sont tout en haut de la Pyramide du pouvoir sauront tirer profit…

Source Strategic-Culture via Le Saker Francophone | Pepe Escobar | le 23/07/2016

L’urgence du jeu du Sultan Culbuto

Au milieu d’une étonnante, implacable et large purge qui ne montre aucun signe de ralentissement, avec 60 000 – et plus à venir – fonctionnaires, universitaires, juges, procureurs, policiers, soldats emprisonnés, abattus, suspendus ou dépouillés de leur accréditation professionnelle, il est maintenant relativement bien établi que le gouvernement turc a été très bien informé qu’un coup d’État militaire était imminent le 15 juillet. L’information pourrait provenir des renseignements russes, bien que ni Moscou, ni Ankara n’aient révélé les détails. Donc, une fois pour toutes, ce n’était pas un faux drapeau.

Un analyste du renseignement au Moyen-Orient, laïque et haut placé, avec une place de choix à Istanbul pour observer le coup d’État, a clarifié le contexte politique interne avant même la proclamation – largement attendue – de l’état d’urgence (si la France peut le faire, pourquoi pas la Turquie ?), il dit :

« Ils savaient cinq à six heures à l’avance qu’un coup était en cours et l’on laissé aller de l’avant, sachant, comme ils le devaient, que ce serait un échec […] Cette affaire a propulsé Erdogan vers un statut semi-divin parmi ses partisans. La voie est libre pour lui de faire ce qu’il veut, qui sera une présidence puissante et la suppression du principe de laïcité dans la Constitution. Cela ouvrirait la voie à l’introduction de certains aspects de la charia. Il a essayé cela dans les premières années du gouvernement de l’AKP avec l’introduction de Zina, une disposition strictement islamique, qui aurait criminalisé l’adultère et aurait ouvert la porte à la criminalisation des autres relations sexuelles illicites dans l’islam, car Zina concerne ce sujet en général et pas seulement l’adultère. Mais lorsque l’UE a objecté, il a reculé. »

La source de renseignements ajoute :

« Dans les semaines qui ont précédé cet événement, Erdogan avait été inhabituellement discret. Dans cette même période, le Premier ministre avait été remplacé et le nouveau avait annoncé un renversement complet de la politique étrangère, y compris la réparation des relations avec la Syrie. Est-ce que Erdogan a atteint lui-même la conclusion que la politique en Syrie était insoutenable, ou était-ce forcé par les anciens du parti, dans le contexte des dommages énormes qu’il a fait dans le pays de diverses manières, ainsi qu’en Syrie ? S’il a été poussé à changer de politique, le coup d’État manqué lui donne l’occasion de réaffirmer son autorité sur l’échelon supérieur de l’AKP. Certes, cela est arrivé au meilleur moment. »

L’historien turc Cam Erimtan ajoute au contexte, en expliquant comment

« Au début du mois prochain, le Haut Conseil militaire de la Turquie (ou YAS, en turc) est convoqué et il est prévu qu’un grand nombre d’officiers seront alors redondants. L’État turc est décidé à s’engager dans un exercice de nettoyage, en supprimant tous les opposants au gouvernement dirigé par l’AKP. Ce coup-qui-n’était-pas-un-coup fournit alors suffisamment de munitions pour faire un ménage complet dans les rangs […] même si le Président a pointé du doigt, au-delà de l’Atlantique, la silhouette sombre de Fethullah Gülen et de son organisation supposée terroriste FETÖ (Fettullahçı teror Örgütü ou Fethullahist Terror Organisation), insinuant que les comploteurs font partie intégrante de cette ombre, clairement insaisissable, et peut-être même inexistante, qu’est l’organisation. »

Le résultat final ne sera pas beau à voir : Erdogan est maintenant également appelé Commandant en chef de la Turquie, ce qui indiquerait, entre autres choses, qu’il considère la tentative de coup d’État comme une attaque sur sa personne. Quelles que soient les motivations des comploteurs, le résultat final de leur action sera une acceptation encore plus sincère et enthousiaste de la politique de Sunnification menée par Erdogan et peut-être un démantèlement rapide de l’État-nation qu’est la Turquie, pour la remplacer par une fédération anatolienne d’ethnies musulmanes, peut-être liées à un califat revivifié, et à un éventuel retour de la charia en Turquie.

C’est comme si Erdogan avait été béni par un effet inverse du Parrain. Dans le chef-d’œuvre de Coppola, Michael Corleone énonce le célèbre « Juste quand vous pensez que vous êtes dehors, ils vous ramènent dedans ». Dans le cas du parrain Erdogan, juste au moment où il pensait qu’il était irrémédiablement piégé, Dieu – comme il l’a admis – l’a sauvé. Appelons-ça un Sultan Culbuto.

Le Lions contre les Faucons

Comme Erdogan referme sa poigne de fer en interne, une connexion autrefois en acier inoxydable entre l’OTAN et la Turquie s’évapore lentement. C’est comme si le sort de la base aérienne d’Incirlik  était – littéralement – suspendue au fil de quelques ondes radar sélectionnées.

Il y a une méfiance extrême et généralisée en Turquie soupçonnant que le Pentagone savait ce que les rebelles avaient en tête. Il est vrai que pas une épingle ne tombe sur Incirlik sans que les Américains le sachent. Les membres de l’AKP soulignent l’utilisation du réseau de communication de l’OTAN pour coordonner les putschistes et échapper ainsi aux renseignement turcs. À minima, les putschistes ont cru que l’OTAN les soutiendrait. Non, aucun allié OTAN ne daigna avertir Erdogan de l’imminence du coup d’État.

Ensuite, il y a la saga de l’avion ravitailleur des F16 rebelles. Les avions-citernes à Incirlik sont tous du même modèle – KC135R Stratotanker – pour les Américains et les Turcs. Ils travaillent côte à côte et sont tous sous le même commandement : la 10base principale de Tanker, dirigée par le général Bekir Ercan Van, qui a été dûment arrêté dimanche dernier – alors que sept juges ont également confisqué toutes les communications de la tour de contrôle. Ce n’est pas un hasard si le général Bekir Ercan Van se trouve être un proche du chef du Pentagone Ash Carter.

Ce qui est arrivé dans l’espace aérien turc après que l’avion d’Erdogan, le Gulfstream IV, a quitté la côte méditerranéenne et a atterri à l’aéroport Atatürk d’Istanbul a été largement cartographié – mais il y a encore des lacunes cruciales dans le récit, ouvrant à la spéculation. Comme Erdogan a été muet comme une carpe dans toutes ses interviews, on se retrouve devant un scénario de style Mission impossible avec, comme acteurs, les F16 rebelles, Lion Un et Lion Deux, sur une mission spéciale avec leurs transpondeurs éteints. Face à face entre le loyaliste Lion Un et Lion Deux. Lion Un est piloté par personne d’autre que l’homme qui a abattu le Su-24 russe en novembre dernier, il est aux commandes du désormais fameux avion-citerne qui a décollé de Incirlik pour ravitailler les F16 rebelles. S’ajoutent au scénario trois paires supplémentaires de F16 qui ont décollé de Dalaman, Erzurum et Balikesir pour intercepter les rebelles, y compris la paire qui protégeait le Gulfstream d’Erdogan – qui utilisait l’indicatif THY 8456 pour se déguiser en vol Turkish Airlines.

Mais qui était derrière tout cela ?

Erdogan en mission pour Dieu

Le célèbre lanceur d’alerte saoudien, Mujtahid a fait sensation en révélant que les Émirats arabes unis ont non seulement « joué un rôle » dans le coup d’État, mais ont aussi gardé la Maison des Saoud dans le coup. Comme si cela n’était fichtrement pas suffisant, l’émir auto-déchu du Qatar, Sheikh Hamad al-Thani, très proche de Erdogan, a prétendu que les États-Unis et une autre nation occidentale – la France étant une forte possibilité – avaient mis en scène le tout, avec l’implication de l’Arabie saoudite. Ankara, comme prévu, a nié tout cela.

L’Iran, d’autre part, a clairement vu la fin du jeu et a été un fervent partisan d’ Erdogan depuis le début. Et encore une fois, personne ne veut en parler, bien sûr, mais les renseignement russes était très au fait de tous ces mouvements – le prompt appel téléphonique du président Poutine à Erdogan après le coup d’État apporte un crédit à cette thèse.

Encore une fois, voyons les faits basiques : tout agent des renseignements en Asie du Sud-Ouest sait que sans le feu vert du Pentagone, les factions militaires turques auraient eu les plus grandes difficultés, sinon l’impossibilité, d’organiser un coup d’État dans les temps. En outre, au cours de cette nuit fatidique, jusqu’à ce qu’il soit devenu clair que le coup a été un échec, les comploteurs – de Washington à Bruxelles – n’ont pas été exactement décrits comme maléfiques.

Une source supérieure américaine du renseignement, qui ne souscrit pas au consensus washingtonien habituel, est catégorique, « l’armée turque n’aurait pas bougé sans le feu vert de Washington. La même chose avait été prévue pour l’Arabie saoudite en avril 2014, mais a été bloquée au plus haut niveau à Washington par un ami de l’Arabie saoudite ».

La source, qui pense en dehors de la boîte, souscrit à ce qui devrait être considéré comme la clé, l’hypothèse de travail en cours. Le coup d’État a eu lieu, ou a été avancé, essentiellement à cause du rapprochement soudain d’Erdogan avec la Russie. Des Turcs de tous horizons auraient ajouté de l’huile sur le feu, insistant sur le fait que, très probablement, le bombardement de l’aéroport d’Istanbul était une Opération Gladio. Des rumeurs de l’Est à l’Ouest avancent déjà qu’Erdogan devrait quitter l’OTAN tôt ou tard et adhérer à l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

Bien qu’Erdogan ne soit un joueur absolument pas fiable et possède un canon géopolitique flexible, une invitation de Moscou-Pékin peut être attendue sous peu. Poutine et Erdogan auront une réunion absolument cruciale début août. Erdogan s’est entretenu au téléphone avec le président iranien Hassan Rouhani. Ce qu’il a dit a provoqué des frissons tout au long de la colonne vertébrale de l’OTAN : « Aujourd’hui, nous sommes déterminés plus que jamais à contribuer à la solution des problèmes régionaux main dans la main avec l’Iran et la Russie, et en coopération avec eux. »

Donc, une fois encore, l’avenir du XXIe siècle est en jeu. L’OTAN contre l’intégration eurasienne, avec le Sultan Culbuto se balançant en plein milieu. Dieu a certainement joué avec ce scénario tentant quand il a parlé à Erdogan sur Face Time.

Pepe Escobar est l’auteur de Globalistan : How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007), Red Zone Blues : a snapshot of Baghdad during the surge (Nimble Books, 2007), Obama does Globalistan (Nimble Books, 2009), Empire of Chaos (Nimble Books) et le petit dernier, 2030, traduit en français.

Traduit et édité par jj, relu par Catherine pour le Saker Francophone

=*=

Alors nous avons les preuves ici que le Canada essaie de revendre des terres usurpées aux natifs par les colons et leurs sbires à leurs remplaçants chinois !!!

Et nous devons bien comprendre que le Nouvel Ordre Mondial qui se redessine sous nos yeux alors sino-russo ou russo-sino-turque ou quoique ce soit est un nouveau cycle mortifère puissance 1000 !

Et si le Bernard L’Hermite a l’intention de migrer dans une pagode, une très grosse pagode mieux vaut ne pas le laisser faire ;

Voyez pourquoi ; Source Résistance71 ;

Nouvel Ordre Mondial : La Chine rachète Syngenta et pousse pour les OGM, la solution finale globale est en marche…

La Chine impérialiste et les brevets

 Mai 68 repris par les 7 du Québec |  29 juillet 2016

Url de l’article les 7 du Québec = http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/la-chine-imperialiste-et-les-brevets/

Url de l’article original = http://mai68.org/spip/spip.php?article11116

La Chine a acheté Syngenta, le premier producteur au monde de semences qui l’est devenu en privatisant et brevetant toutes les semences mondiales ! Et qui ne se prive pas d’attaquer en justice Kokopelli, et autres vendeurs de semences agricoles.   La Chine a acheté Syngenta suisse pour 43 milliards de dollars, l’un des plus gros monstres égal à égal avec Monsanto américain et Bayer allemand !   Avec cela, La Chine met tous les agriculteurs du monde entier en otage et obligé de lui payer pour chaque utilisation de semence.

La multinationale ChemChina la plus grosse entreprise de Chine (fortune 500) qui finance tous les politiciens en Chine et donc dicte la politique a acheté Syngenta :  ChemChina est un conglomérat de chimie chinois, la plus grosse multinationale de produits chimiques et agrochimiques en Chine et fait partie du rang des FORTUNE 500 dirigé par le PDG Ren Jianxi, membre du Parti communiste chinois qui fait partie des familles régnantes en Chine.  Ren Jianxi a reçu des nobels prestigieux en Chine, et a eu différents postes très importants au sein du ministère chinois. Son rôle politique au sein de la société en Chine est l’un des plus influents.

Syngenta impose ses pesticides néonicotinoides qui tuent les abeilles. Or les abeilles rapportaient 22 milliards d’euros à l’agriculture européenne.  En février 2016, ChemChina annonce l’acquisition de Syngenta, une entreprise suisse de produits de pesticides et de semences, pour 43 milliards de dollars, ce qui en fera la plus grosse acquisition d’une entreprise étrangère par une entreprise chinoise.

La Chine va « faciliter » la plantation à l’échelle industrielle de maïs et d’autres organismes génétiquement modifiés lors des cinq prochaines années, ont annoncé mercredi les autorités.

Syngenta est connu pour faire la loi à Bruxelles et à Washington pour imposer ses pesticides néonicotinoides néfastes pour les abeilles et privatiser les semences.  Syngenta et Bayer étaient furieux quand l’Union Européenne avait d’abord refusé certains pesticides cancérigènes néfastes pour les abeilles. Mais avec de l’argent, on obtient tout.

Surtout maintenant que la grande puissante multinationale chinoise qui fait partie des Fortunes 500 du globe a acheté Syngenta.

Syngenta maintenant achetée par la multinationale ChemChina qui fait sa loi en Chine, aura un pouvoir qui pourra surpasser celui de Monsanto.

A tel point que celui-ci inquiet, fait monter les enchères pour trouver un acheteur lui aussi pour augmenter la puissance de sa multinationale et son influence dans le monde.   En Russie, pays, qui interdit les OGMS ce genre d’achat par une entreprise russe aurait été inacceptable, mais en Chine, acheter Syngenta, Monsanto et toute la clique est parfaitement toléré !

La Chine fait l’inverse de la Russie et joue le jeu des lobbies des producteurs de pesticides, qui compte parmi ses membres Bayer, Monsanto, BASF, Dow, DuPont et Syngenta. jeu de Monsanto, de Bayer et de Syngenta. Enfin surtout de Syngenta, puisque la Chine vient d’acheter ce dernier.

Le club le plus privé au monde qui se réunit tous les ans en Suisse à Bâle réunit les banquiers centraux d’Angleterre, des USA, d’Allemagne, de Chine, etc… mais curieusement pas le banquier central de Russie.

La Chine achète les forêts françaises. Ce n’est pas pour les entretenir, mais les abattre, car elle a besoin du bois pour faire des planches et des meubles. La Chine est donc devenu un acteur majeur de déforestation en France.

Dans l’Indre, une société chinoise a acquis cinq exploitations agricoles totalisant 1.700 hectares de terres. Profitant d’une faille juridique, elle a contourné les instances chargées du contrôle du foncier agricole et contribue au développement d’une agriculture sans paysan.

La Chine achète les forêts et terres agricoles dans monde entier et fait le jeu de l’oligarchie qui ne veut rien laisser aux 99%. Et va bientôt utiliser l’ONU pour asseoir sa légitimité en tant que leader mondial de l’humanité.

En Chine sont cultivés 3.5 millions d’hectares d’OGM

http://picriogm.weebly.com/les-ogm-…

Les États-Unis, l’Argentine, le Brésil, le Canada et la Chine restent les principaux producteurs de plantes transgéniques.

http://www.ogm.org/Tout%20savoir/Hi…

L’État chinois vient de faire l’acquisition de près de 30.000 km² de terres arables en Ukraine, soit un domaine cultivable aussi grand que la Belgique tout entière… !l’Ukraine prévoit donc de céder à la seconde puissance mondiale 5% de son territoire, 9% de ses terres arables et une superficie équivalente à la Belgique pour combler les besoins gargantuesques de l’Empire du milieu

la Chine achète le plus grand territoire agricole d’Australie pour 255 millions de dollars https://fr.express.live/2016/04/21/…

Il est devenu clair comme le jour que la Chine est un pays capitaliste comme les autres, et qui ne songe qu’à ses propres intérêts au détriment de celui de son peuple, et des autres peuples, car en achetant des multinationales étrangères qui détruisent déjà le monde à petit feu et nos abeilles, et privent nos paysans du droit d’utiliser leurs semences il devient clair, que la richesse de l’élite chinoise devient un fardeau tout comme la richesse de l’élite Rotchild pour l’humanité.

**********

Voici déjà comment était Syngenta avant d’être acheté par la ChemChina et le pouvoir d’influence qu’il possédait déjà avec Bayer :

« Les producteurs de pesticides –Syngenta et Bayer en tête- joueraient leur va-tout auprès de la Commission européenne, des États et de l’agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa) afin de contrer les risques d’interdiction qui pèsent sur les néonicotinoïdes [JDLE], fortement suspectés dans l’effondrement des colonies d’abeilles. Lettres à l’appui, c’est ce que dénonce Corporate Europe Observatory (CEO), qui traque les lobbies dans les instances européennes. L’association a pu consulter des documents envoyés à différents commissaires européens et à l’Efsa par Syngenta, Bayer et l’ECPA[1], afin d’infléchir le processus de régulation comme le cours de l’expertise scientifique. Les courriers sont consultables sur le site de CEO (en anglais) et permettent de mieux saisir comment avancent dans la coulisse les dossiers dans lesquels se mêlent intérêts économiques, scientifiques et sanitaires.

La palette des arguments est vaste, qui va de la pression amicale au dénigrement, des menaces de poursuites à la campagne de communication classique. Dans un courrier envoyé en novembre 2012 aux commissaires à l’agriculture et à la recherche, Syngenta tente de décrédibiliser les méthodes scientifiques employées par l’Efsa pour évaluer les trois néonicotinoïdes les plus couramment utilisés. Et de dépeindre un tableau proche de l’apocalypse si ces pesticides venaient à être interdits (des pertes de 17 milliards d’euros en 5 ans, une chute de 40% de la productivité pour le maïs, le blé d’hiver, des betteraves à sucre ou des tournesols, des banqueroutes en pagaille, etc.).

Peu de temps après l’interdiction par la France de son produit-phare, Syngenta écrit au commissaire Dalli : « Les interdictions sont faciles à décider, mais dures à lever. Une interdiction du Cruiser OSR et des autres néonicotinoïdes se ferait sans aucune base scientifique crédible et n’aurait absolument aucun impact sur l’amélioration de la santé des abeilles ». Au détour de sa missive, Michael Mack -le PSG de Syngenta- mentionne comment, il y a encore deux semaines, il partageait le repas dominical du président américain, du président du Conseil européen et du président français lors de la rencontre du G8 à Camp David. « Nous avons discuté de la contribution du secteur privé, notamment les entreprises de recherche et développement comme les nôtres, à l’égard de la sécurité alimentaire, en particulier en direction de l’Afrique, où nous sommes nous-mêmes engagés à dépenser 500 millions de dollars (382 millions d’euros) sur 10 ans. »

La science –soutenue par Copa-Cogeca (un lobby agricole à Bruxelles), l’association européenne des semenciers (qui regroupe les multinationales du secteur) et l’European Crop Protection Association, et financée par Bayer et Syngenta- est appelée à la rescousse, avec une étude publiée sur un site dédié au « traitement des graines par les néonicotinoïdes ». L’étude conclut à la contribution socio-économique et environnementale significative de ces insecticides pour l’agriculture européenne et l’économie au sens large.

Syngenta ayant pu consulter le communiqué de presse de l’Efsa avant sa publication mi-janvier–et ne le trouvant pas du tout à son goût [JDLE]- l’entreprise tente de le faire réécrire, sous peine de poursuites judiciaires. « Ce communiqué de presse est inexact et contraire aux conclusions de l’Efsa », fait valoir Syngenta au fil de plusieurs courriers de plus en plus « furieux », commente CEO. A tel point que l’entreprise exige de pouvoir consulter les brouillons du communiqué de presse, des correspondances internes et les notes d’une réunion préparatoire qui s’est tenue à l’Efsa. Celle-ci s’exécute. Avant de voir sa directrice directement prise à partie par l’entreprise.

Les pressions sur l’Efsa ayant eu peu d’effets, des courriers démontrent que Bayer et Syngenta vont opter pour une opération de dénigrement. « L’Efsa a des connaissances limitées en agriculture », écrivent-ils, comme le rapporte CEO. Et de s’alarmer : si ce type d’évaluation des risques était généralisé, « il deviendrait impossible de maintenir l’enregistrement du moindre pesticide ou d’obtenir l’enregistrement de nouveaux produits ». Enfin, les semenciers s’offrent une opération de communication à peu de frais, en proposant de planter des prairies fleuries [JDLE] –accréditant l’idée que c’est le manque de nourriture qui serait à l’origine de l’effondrement des colonies- et en plaidant pour la poursuite des recherches sur les causes de ce déclin massif.

Le 26 avril ou le 2 mai prochains, les États devraient voter à nouveau sur l’interdiction des trois néonicotinoïdes analysés par l’Efsa. CEO affirme que les États sont désormais l’objet de toutes les attentions de la part des marchands de pesticides. « Si les États membres ne parviennent pas à atteindre une majorité qualifiée sur la proposition [de limiter pendant 2 ans l’usage du chlothianidine, de l’imidaclopride et du thiamétoxam et des semences enrobées pour les seules cultures non attirantes pour les abeilles], la Commission pourrait l’imposer. Pendant ce temps-là, l’industrie des pesticide fait durement pression sur les États membres pour atteindre une majorité qualifiée qui rejetterait la proposition et bloquerait l’interdiction. Les semaines de bataille à venir seront cruciales : les intérêts de l’industrie prévaudront-ils sur la survie des abeilles ? », s’interroge CEO.

[1] Le lobby des producteurs de pesticides, qui compte parmi ses membres Bayer, Monsanto, BASF, Dow, DuPont et Syngenta.

http://www.journaldelenvironnement….

=*=

Voilà, entre autres, pourquoi aucun Nouvel Ordre Mondial n’est acceptable et envisageable, rappelez-vous un certain Nicolas Sarkozy qui nous braillait dans les oreilles que ;

« Personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer » ici

N’ayez aucun doute que le Hollandouille a été mis à la suite du Nabot pour poursuivre le Plan et que qui que ce soit d’autre en 2017 il ou elle fera de même si nous ne nous levons pas pour dire ;

NON ! NIET ! NINE ! NO ! NIX NIX

Notre union ;

Notre organisation ;

Pour des Actions Directes Efficaces et hors système, hors institutions…

JBL1960