Un futur si simple !

Que nous en sommes tous capables !

Je ne saurais trop vous conseiller la lecture de ce billet = DANS L’ENFER DE “BABYLONE 2.O” en complément de celui ci-dessous et pour vous permettre d’appréhender ce futur simple sous un angle totalement nouveau et même si l’exemple proposé vient du passé ;

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Source ; Résistance71 | Url de l’article = https://resistance71.wordpress.com/2016/07/21/solution-politique-pour-demain-un-exemple-de-commune-fondee-sur-les-associations-libres/

Solution politique pour demain : Un exemple de commune fondée sur les associations libres…

germinal

Germinal de la Sierra ville anarchiste

Colonne Kropotkine  |   Espagne, libertaire

 Note de Résistance 71 : Nous tenons à préciser que cette description correspond à une expérience espagnole qui a réellement eut lieu dans les années 1930. Ceci néanmoins n’est qu’un exemple de ce qui peut se faire collectivement et n’est en rien un modèle à suivre à la lettre, mais une expérience qui peut être adaptée à notre vie plus moderne. L’argent et le salariat ayant été abolis, nous sommes en présence d’un modèle communal tel que le préconisait Pierre Kropotkine. Tout modèle se doit d’être adaptable et flexible pour être viable.

Le numérotage correspond à celui de la carte sur la photo du dessus.

A lire: Juillet 1936-Juillet 2016, 80ème anniversaire de la révolutions sociale espagnole

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Nous voulons avec cette carte que ton esprit cesse de penser pour un moment au système où nous vivons et entame ainsi avec nous un beau voyage vers cette petite ville anarchiste appelée Germinal de la Sierra. Cette commune libre se forme après avoir fait triompher la Révolution Sociale, menée à bien par le peuple contre l’État, avec toute sa logique. Nous voulons dire que l’émancipation populaire n’est pas arrivée au moyen de la violence, bien qu’il y eut des cas où on est arrivé à la confrontation directe avec la bourgeoisie et ses défenseurs (policier, armée, église, etc….), qui n’ont pas voulu restituer les biens et les terres qu’ils ont volés, et qu’ont sués avec sang et larmes un millier de travailleurs ; cette émancipation n’a eu lieu que parce que le peuple est enfin  préparé, conscientisé et instruit pour mener à bien une nouvelle vie dans laquelle règne la plus haute expression de l’ordre naturel des choses: l’Anarchie. Nous nous fonderons sur le fonctionnement de Germinal de la Sierra, composé  de 5.000 habitants et où on a proclamé le Communisme Libertaire.

Les principes de cette ville sont la solidarité, l’appui mutuel, l’égalité et le respect.

Dans Germinal de la Sierra l’argent a été aboli. Ses habitants ont tous les mêmes droits et les mêmes devoirs, on travaille selon ses forces et on reçoit selon ses besoins. La propriété privée et tout privilège ont été abolis. Nous sommes tous des êtres humains qui ont le droit de jouir de la vie. Nous voulons souligner que les habitants de cette ville sont anarchistes, c’est-à-dire préparées à aimer leurs tâches quotidiennes et sont conscients que tout est pour le bien commun. Toutes les décisions sur le fonctionnement de la commune sont prises en assemblée et chaque habitant depuis sa branche d’activité.

Après avoir lu ce prologue, parcourons Germinal de la Sierra.

1FÉDÉRATION LOCALE

C’est le siège où se réunissent les délégué-e-s des différentes branches pour voir de façon plénière les affaires qui concernent la commune, ou en séance plénière traiter les accords pris dans leurs assemblées respectives de branche. Les délégué-e-s sont choisi-e-s par chaque assemblée et leur mission est d’expliquer et de défendre les accords pris par leurs compagnons. Les délégué-e-s sont seulement une liaison entre la séance plénière et l’assemblée. Ils ne peuvent décider d’aucun changement dans les accords ; pour cela doivent les communiquer à leur branche et celle-ci, si l’accord est très urgent, convoquera rapidement une assemblée extraordinaire pour ne pas entraver le bon fonctionnement de la commune. La Fédération Locale est aussi le siège du Comité Local.

Celui-ci est nommé par toute la commune, sa fonction est administrative, non exécutive. Sa durée est à temporaire, remplaçé ensuite par un nouveau Comité. Le Comité Local se charge de mener à bien les fonctions confiées par les assemblées de branche et d’être en contact avec les Fédérations Locales des autres communes.

NOTE : Les Comités, sont de tout type (de branche, locaux, régionaux, etc….), ils ne peuvent pas décider par eux-mêmes ni prendre des accords. Leur durée est à court terme et peuvent être révoqués  à tout moment. Les Comités sont seulement un instrument administratif qui exerce les fonctions confiées par leur branche ou par la commune. Tous leurs membres, comme les autres habitants, sont consommateurs-producteurs et accomplissent quotidiennement leurs tâches dans la branche à à laquelle ils appartiennent.

2HÔPITAL ISAAC PUENTE

Dans toutes les communes libres il y a un hôpital pour donner assistance sanitaire au peuple.

L’hôpital de Germinal de la Sierra est proportionné à l’importance démographique de la commune. Tous les habitants ont droit à l’assistance médicale, à n’importe quelle spécialité. Les tâches de l’hôpital sont distribuées en sections. Chaque section a son assemblée propre, les sections marquent le fonctionnement de l’hôpital.

Tout est coordonné depuis l’assemblée générale, où chaque section envoie à ses délégué-e-s avec les propositions de leur section ou pour traiter tout problème qui est apparu. Il y a un Comité d’Administration dans l’hôpital nommé par toutes les sections, lequel se charge d’être en contact avec les autres hôpitaux et d’exercer les fonctions que leur confient les sections (voir note point n. 1).

3THÉÂTRE/CINÉMA ÉLISÉE RECLUS

Les représentant-e-s du fonctionnement et du maintien du théâtre et du cinéma appartiennent à une section de la Branche de Spectacles (voir point n. 6 Branche de Spectacles).

4ÉCOLE RATIONALISTE FRANCISCO FERRER Y GUARDIA

La base de la formation de l’être humain est l’éducation. Dans l’École Rationaliste ce qui est principal, en plus d’enseigner à lire, écrire, mathématiques, littérature, etc., est d’apprendre les principes de la commune nommés dans le  prologue. Les élèves préparent des débats sur différents sujets. Ils décident avec les professeurs de la façon dont ils veulent donner les classes. Les Écoles Rationalistes ou Libres sont mixtes.

Un des sujets très important dans l’école est l’éducation sexuelle. Dans l’École Rationaliste il n’y a pas d’examens, ni de prix, ni de punition. On essaie d’en faire sortir des jeunes gens totalement libres, parce qu’il connaissent la liberté absolue comme tu découvres le respect.

NOTE : Pour avoir plus d’information sur le fonctionnement d’une École Rationaliste vous pouvez lire l’œuvre de Francisco Ferrer y Guardia «l’École Moderne» ou le livre «Paideia École Libre», écrit par Josefa Martín Luengo, appartenant au Paideia collectif.

5 SIÈGE DE LA BRANCHE CONSTRUCTION, MÉTAL ET BOIS

C’est le siège où les branches mentionnées se réunissent en assemblée et aussi leurs sections respectives.

Nous avons déjà nommé le mot section, mais, qu’est-ce qu’une section de branche ? Les sections sont les différents offices qui composent une branche, par exemple : la Branche du Métal est composée  de la section d’électriciens, la section plombiers et égouts, la section de forgerons, etc..

Ceci est un exemple, puisqu’elles sont au service de leur assemblée de section ou branche, qui décident de la manière de fonctionner, toujours en vue d’un meilleur rendement dans la tâche commune. La même chose se produit avec toutes les autres branches.

NOTE : Ce siège est partagé par ces trois branches. Au siège sont les archives et les différents secrétariats de chaque branche, où les comités exercent leurs fonctions et s’occupent des demandes de chaque section. Le siège, peu à peu, est devenu petit pour loger les trois branches et c’est pour cela on a convoqué une assemblée où, assistaient des délégué-e-s de toutes les sections appartenant à ces trois branches, chaque délégué-e apportant l’accord pris par sa section. À la fin de l’assemblée, l’accord pris par toutes les sections concernées a été le suivant : la construction d’un nouveau local où on transférerait la Branche de la Construction et le Métal, en laissant dans l’ancien siège la Branche du Bois. Cet accord a été communiqué à la Fédération Locale, où le Comité Local à son tour l’a envoyé à toutes les branches qui composent la commune et ceux-ci à leurs sections.  Dans la dernière séance plénière locale a été approuvé cet accord par toutes les branches de la commune, lequel est mis en pratique de nos jours (voir point n 41).

6 SIÈGE DE LA BRANCHE HÔTELLERIE ET ALIMENTATION, ET DE LA BRANCHE DE SPECTACLES

Ces deux branches se réunissent dans ce siège. La Branche Hôtellerie et Alimentation a la rôle suivante: il se charge du fonctionnement de l’hyper-magasin, de la cuisine de l’hôpital, du bar-restaurant, du magasin de grains, de la cafeteria de la salle de festivités, et de la cafeteria de l’Auditoire. Un groupe appartenant à une section se charge de l’agriculture écologique.

La Branche de Spectacles se charge de préparer et de coordonner les festivités populaires, les concerts, les pièces de théâtre, les projections de cinéma, etc..

Les heures de travail et les tours sont décidées dans leurs assemblées respectives, on fait de la même façon dans les autres branches.

NOTE : Un groupe appartenant aux Branches de Transports Publics et Sanitaires a formé une compagnie de théâtre et interprète différentes oeuvres. Dans l’école atelier on a formé différents groupes de musique, dans la Branche de l’Enseignement il y a quelques poètes, dans la Branche Paysan-ne-s ,il y a des personnes consacrées à la sculpture, peinture, chant, etc..

Tous ces gens sont consommateurs- producteurs et remplissent quotidiennement les tâches de leur branche, en se consacrant à ces penchants pendant son temps libre. Nous devons tenir compte que le capitalisme a disparu, aboli par la Révolution Sociale. Il n’y a déjà pas d’exploiteurs qui oppriment au peuple pour augmenter leur pouvoir et leur capital, en distribuant seulement de la misère entre les familles ouvrières. Tu vis maintenant dans une nouvelle société où il n’y a de maîtres auxquels obéir, personne n’est propriétaire de personne, mais les gens sont organisées entre eux et travaillent dans l’ensemble pour le bien de tous les êtres humains et de la nature qui nous entoure.

Le chômage, la faim, la misère, le racisme et la xénophobie créés par la propriété privée et par les frontières qui divisent les pays, ont été abolis dans cette société. Ici, dans les ateliers, dans les usines, dans les champs travaillent un maximum travailleur-se-s, chacun selon sa branche, en partageant le travail. Les machines, entre les mains des travailleur-se-s, se chargent des tâches les plus dures et plus risquées.  On travaille ainsi un minimum d’heures et en ayant du temps pour le repos, pour penser, pour lire, écrire, développer ses penchants décrits plus haut, enfin pour jouir des plaisirs de la vie en paix.

7 ATHÉNÉE LIBERTAIRE LOUISE MICHEL

L’Athénée, avec la bibliothèque-librairie et les écoles rationalistes est la principale source de culture. Dans l’Athénée on organise colloques, débats, conférences, etc.. On invite auteurs, philosophes, scientifiques, agriculteurs, constructeurs, écoles rationalistes, etc.., de différents endroits de la Terre appartenant à d’autres communes, lesquels montrent leur façon de fonctionner, en découvrant nouvelles méthodes pour faire avancer et améliorer les moyens d’éducation et de production.

L’Athénée organise des journées culturelles où on invite d’autres communes. Dans ces journées tu peux trouver des expositions et des excursions. L’Athénée est ouvert à toutes les personnes de la commune qui le souhaitent. On s’organise, on a ses assemblées, on a son groupe de travail, etc..

NOTE : L’imagination et le désir d’apprendre sont toujours présents dans Germinal de la Sierra.

8 RIVIÈRE LE SOLEIL

Il naît dans la Montagne d’Esperanto et aboutit la commune de Luz de Mar.

9 BAR – RESTAURANT

La Branche Hôtellerie et Alimentation en a la charge. Deux sections y exercent leur activité : serveurs et cuisiniers.

10 HYPER-MAGASIN

C’est ici où l’on stocke les produits alimentaires et autres ustensiles variés dont les habitants de la commune ont besoin pour leur vie quotidienne.

Tous les aliments et ustensiles sont bien organisés en rangs pour leur meilleure localisation. Les sections qui ont leur tâche dans l’hyper-magasin appartiennent à la Branche Hôtellerie et Alimentation. Ces sections sont les suivantes : fournisseurs, grossistes, boulangers, caissier-ère-s, et un Comité d’Administration.

Les habitants se fournissent à l’hyper-magasin selon leurs besoins. Au passage de ses caisses il est pris note des aliments et des produits qui sortent au moyen d’ordinateurs. Un rapport est établi pour le Comité d’Administration. Celui-ci se charge se réapprovisonner le magasin.

NOTE : Après avoir lu ce dernier texte, tu auras sans doute pensé avec ton éducation capitaliste: «Il y a pas de flics, et je peux  prendre tout ce que je 
veux. Alors, je prends tout.»  Les habitants de de Germinal de la Sierra te répondent : «Et pour quoi faire ?, si tu as besoin d’un kilo de tomates, pourquoi en prendre six ?. Ça va s’abimer a la maison. L’hyper-magasin ouvre tous les jours.»

11 ATELIERS DE MENUISERIE ET DÉRIVÉS

12 ATELIERS de FORGE, GALVANISÉS ET DÉRIVÉS

13 ATELIERS ÉLECTRICITÉ, MÉCANICIEN, PLOMBERIE ET DÉRIVÉS

Fonction des ateliers : C’est là où on effectue les tâches quotidiennes des différentes branches.

Certaines groupes réparent les pièces ou les fabriquent à l’atelier, d’autres, s’activent dans la commune, selon ce qui est décidé par leurs assemblées (par exemple : à la construction de bâtiments, à la réparation d’un pont dans la rivière ou à la réfection de câble téléphonique ou d’éclairage public). Il y a aussi des groupes qui travaillent dehors dans d’autres communes, en aidant à d’autres sections de leur même branche (ceci se produit quand la tâche est très importante et la branche qui doit l’effectuer insuffisante. Alors, des communes les plus proches arrivent des compagnons de la même branche. Voila un bon exemple d’appui mutuel).

Les branches sont toutes connectées entre elles et entièrement coordonnées. Quand elles doivent effectuer une certaine tâche qui incombe à un secteur, à une province ou à une région (par exemple, faire des routes, reboiser des montagnes, faire des ponts, etc..) celles-ci-ci ont leurs séances plénières où chaque délégation porte ses accords et ont le même fonctionnement, comme expliqué dans des points précédents.

14 ÉCOLE ATELIER

Les jeunes, à la fin de l’École Rationaliste, vont à l’École Atelier, où chacun choisit le métier qu’il aime. On peut même en choisir plus d’un. On enseigne ici théorie et pratique. Pour commencer à exercer leur art, on les charge de tâches simples, où peu à peu ils acquièrent de l’expérience. Au fur et à mesure que les jeunes deviennent plus expérimentés, ils sont incorporés aux branches qu’ils ont choisies, où ils terminent totalement l’apprentissage de leur métier.

NOTE : Il y a des métiers qu’on peut pas trouver dans cette commune, ce pourquoi beaucoup de jeunes choisissent d’aller dans d’autres communes où ils peuvent apprendre le métier qu’ils aiment. Certains entre eux restent à vivre là où ils ont été transférés et d’autres, s’ils sont dans une commune proche, font l’aller-retour tous les jours. Ils sont libres de choisir.

15 LOGEMENTS INDÉPENDANTS

Les logements indépendants sont destinées aux habitants plus jeunes ou à ceux qui n’ont pas de compagnon ou de compagne stable, ou n’ont pas formée une famille. Tous les habitants consommateurs-producteurs ont droit à un logement (on inclut ici aussi aux vieux qui, bien qu’ils soient maintenant seulement consommateurs, pendant toute sa vie ont été producteurs). A Germinal de la Sierra, les logements indépendants sont divisés en logements pour deux personnes et en logements pour quatre personnes.

Chaque habitant est libre de choisir où il veut vivre. Les logements de deux habitants sont préparés pour les personnes qui aiment la tranquillité. Les logements pour quatre personnes sont habités, la plupart, par des jeunes. Les logements sont partagés par les deux sexes, ils partagent les tâches : propreté, cuisine, etc..

NOTE : Les jeunes de Germinal de la Sierra, ayant passé les 16 /17 ans, sont libérés de leurs parents, en pouvant partager un logement indépendant. Ainsi le jeune, avec l’éducation reçue et son travail, se forme comme personne responsable, saine et indépendante.

16 LOGEMENTS FAMILIAUX

Dans ces logements, comme son nom l’indique bien, vivent les couples avec leurs enfants. Les citoyens qui habitent dans les logements indépendants, si en formant un couple stable, arrivent à former une famille, déménagent automatiquement vers les logements familiaux.  Les vides qu’ils ont laissés dans ces logements indépendants sont occupés par de nouveaux jeunes qui viennent d’être libérés ou qui viennent d’une autre commune vivre à Germinal. Dans chaque zone urbaine, il y a un Comité d’Administration qui se charge de constater les changements effectués, les logements libres, etc..

NOTE : Dans Germinal de la Sierra les couples sont libres de s’unir comme ils sont libres de se séparer.

17 EXPLOITATION AGRICOLE ÉCOLOGIQUE

Coexistent ici des êtres humains et animaux domestiques. Le traitement que reçoivent les animaux dans ta société est sauvage et irrationnel, on les exploite de la même façon que les êtres humains pour gagner de l’argent et du pouvoir, sans souci de la tristesse, la souffrance, l’agonie et la mort.  A Germinal de la 
Sierra les animaux sont traités avec grande affection, la Nature aussi. D’elle on prend seulement le nécessaire pour l’approvisionnement de la commune. A Germinal de la Sierra leurs habitants ont un régime végétarien, se nourrissant de leurs cultures et des fruits que donne la terre, même si on  ajoute quelques aliments que donnent les animaux, comme le lait, les oeufs, le miel, etc., toujours sans exploiter les animaux, ni leur faire de mal.

18 CHAMPS CULTIVÉS

La Branche Paysans se charge des champs. Ils y ont leurs locaux où ils gardent les machines et leurs outils de travail.

De là on approvisionne le magasin à grains, l’hyper-magasin. On exporte aussi les types d’aliments qui ne sont pas cultivés dans d’autres communes.

19 SERRES

Une section de la Branche Paysans et Paysans se charge de son entretien.

20 SIÈGE DE LA BRANCHE PAYSANS ET PAYSANNES

C’est le siège où se réunit cette branche. C’est celui qui comprend le plus de sections de toute la commune. Les bases de leur fonctionnement sont identiques à celles des autres branches. Dans le siège tu pourras trouver les différents secrétariats et le Comité d’Administration.

21 BIBLIOTHÈQUE-LIBRAIRIE FEDERICA MONTSENY

De la bibliothèque-librairie se charge un groupe nommé par l’Athénée. Il est chargé de son organisation et de son entretien.

22 DÉPÔT

Une section de la Branche de la Construction se charge de son fonctionnement.

On stocke ici les matériels qui manquent pour mener à bien les tâches des différentes branches.

23 MAGASIN de GRAINS. (Voir les N6)

24 GARAGES (CAMIONS ORDURES ET RECYCLAGE) (Voir les N35)

25 CONTAINERS DE RECYCLAGE

26 PROMENADE FRANCISCO ASCASO

27 PARCS (B. DURRUTI, M. BAKOUNINE, P. KROPOTKINE)

28 PLACE DU 1ER MAI

29 FONTAINES

30 AUDITORIUM ENRICO MALATESTA

Est chargée de son maintien une section de la Branche de Spectacles.

31 CIMETIÈRE- CRÉMATOIRE

Dans Germinal de la Sierra on pratique aucune religion. Ses habitants peuvent librement choisir s’ils veulent être enterrés, incinérés ou tout autre système.

32 JARDINS-POTAGERS

Les jardins fonctionnent de la même façon que les champs cultivés, coordonnés par la Branche Paysans et Paysannes.

33 PISCINES PUBLIQUES Et VILLE SPORTIVE

Ces installations sont au bénéfice de tous les habitants de la commune. À cinq kilomètres de la commune il y a aussi un lac avec une zone verte où beaucoup d’habitants passent leurs heures libres.

34 PÂTURES POUR le BÉTAIL (Branche Paysans et Paysans)

35 SIÈGE TRANSPORTS PUBLICS ET PROPRETÉ PUBLIQUE

C’est le siège où se réunissent en assemblée ces deux branches. La Branche du Transport se charge de coordonner les transferts à d’autres communes, soient personnes, d’aliments ou autres marchandises. Etc. se charge aussi des véhicules pour les excursions, séances plénières, congrès. La Branche de Propreté se charge la propreté urbaine, de containers d’ordures, recyclage, ville sportive et piscines publiques.

36 GARAGES DES TRANSPORTS PUBLICS

Dans les garages sont garés les véhicules de cinq à quatre-vingt passagers, ainsi que ceux de l’hôpital.

NOTE: En ce moment on construit une voie ferrée qui passera par Germinal de la Sierra.

37 SALLE DES FÊTES

C’est l’un des nombreux emplacements où se réunissent les habitants de la commune leurs heures de loisir pour écouter de la musique ou pour danser.

38 DÉLÉGATION ANTI-INCENDIES

Cette branche se charge de coordonner l’extinction d’un feu ainsi que les actions de sauvetage dans toute catastrophe naturelle. Ils donnent aussi des stages où les habitants apprennent à faire face à ces dangers et en cas d’urgence se soutenir les uns les autres pour aider à lutter contre ces fléaux.

39 ATELIERS VÊTEMENT ET CHAUSSURES

Son siège se trouve dans le plus haut étage des ateliers. Dans l’Avenue Teresa Claramunt, qui fait l’angle entre les ateliers vêtement et chaussures et l’hyper-magasin, on trouve divers locaux où les habitants sont approvisionnés des différents types chaussures et vêtements.

40 SALON DE COIFFURE

Comme dans les ateliers vêtement et chaussures, le siège trouve aussi sa place dans le même local, qui est assez vaste.

Par ce local passent les habitants chaque fois qu’ils veuillent une coupe cheveux, coiffure, rasage et autres prestations capillaires. De la même façon que dans les autres branches, les coiffeurs et les coiffeuses marquent leurs tours et leurs heures de travail.

41 BÂTIMENTS EN CONSTRUCTION

Logements et bâtiments de services.

42 STATION-SERVICE

L’entretien et le fonctionnement de la pompe à essence sont du ressort d’une section de la Branche de Transports Publics.

NOTE : Les énergies et les combustibles ne nuisent pas à notre santé ni à notre environnement.

43 USINE DE RECYCLAGE

L’usine n’est pas marquée sur le plan parce qu’elle est aux alentours de la ville, et est coordonnée par toutes les communes de cette région.

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Et à tout ceux qui espèrent, qui doutent aussi et c’est bien normal, constatant que la masse des moutons est prête à sacrifier sa liberté, déjà moribonde, pour plus de « protection de l’État » que nous savons pourtant illusoire.

La majorité n’est pas à convaincre ; Elle suit ;

Nous reste à organiser la minorité en associations libres œuvrant solidairement, lorsqu’une société organique parallèle fonctionnera (et l’exemple cité plus haut nous le prouve), la masse suivra, comme elle suit le Système institutionnalisé actuellement ;

Cette masse qui va toujours dans le sens du meilleur courant comme un banc de poissons s’éveillera d’elle-même ensuite, à n’en pas douter, car jamais ici ou ailleurs nous ne reproduirons les erreurs monstrueuses du passé…

JBL1960

 

Mise à jour du 25 juillet 2016 par JBL

En complément de cette lecture et en lien avec le 80ème anniversaire de la révolution sociale espagnole et toujours sur Résistance71 qui maitrise parfaitement ce sujet et dont il faut saluer la capacité d’analyse qui leur permet de proposer d’adapter au monde moderne l’action révolutionnaire comme un retour à la matrice sociale originelle, celle du communisme primordial, comme faisant partie de la nature (sociale) humaine ;

1936-2016 : 80 ans d’Espagne anarchiste… La FAI et l’action directe

A lire absolument: Le programme de la FAI en 7 points (1927)

Déclaration de la Federacion Anarquista Iberica FAI 1927

C’est une injustice inhumaine qu’un homme puisse conserver la richesse produite par d’autres ou ne serait-ce qu’une partie de la terre qui est aussi sacrée à l’humanité que la vie d’un individu, ceci parce qu’il a son origine dans une exploitation violente et criminelle du plus fort sur le plus faible, créant par là-même l’odieuse existence de parasites vivant du travail des autres ; parce que cela crée le capitalisme et la loi des salaires qui condamne l’homme à un esclavage économique permanent et au déséquilibre économique ; créant également la prostitution, le scandale le plus infâme et dégradant que la société puisse infliger sur la conscience humaine, condamnant les femmes (en général) à faire d’un acte qui est le plus naturel et le plus spirituel connu de l’humain, un commerce dégradant. Nous sommes contre l’État parce qu’il restreint le libre cours et le développement normal des activités éthiques, philosophiques et scientifiques du monde et parce qu’il est le fondement des principes d’autorité et de propriété par le biais des forces armées, policières et judiciaires. […]

Lire la suite sur R71 = https://resistance71.wordpress.com/2016/07/24/1936-2016-80-ans-despagne-anarchiste-la-fai-et-laction-directe/

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DANS L’ENFER DE « BABYLONE 2.O »

D’où surgit l’espoir ; Malgré tout !

Le texte que je vous propose ci-dessous n’est pas une analyse de plus aussi juste aussi fine aussi ciselée que celle-ci ou celle-là et je n’en suis pas l’auteur et pourtant chaque mots m’ont transpercée pour venir battre jusque dans mes tempes et de revenir sans cesse comme l’écume des vagues me ramenant à l’essentiel…

 Ce texte m’a été offert et je l’ai reçu comme un cadeau et comme il m’est précieux je le partage ici et maintenant.

 C’est une vision, un flash sur le futur qui ne manquera pas de nous arriver si nous ne trouvons pas la force de voir en chacun de nous ce qui nous rassemble et non ce qui nous divise.

 Et au-delà de nos différences trouver en l’autre ce qui nous ressemble et pourrait nous rapprocher et non nous séparer.

 Comprendre que toute colère, légitime après chaque mort violente, stupide, inutile et à l’aveugle et d’où qu’elle vienne et où qu’elle soit, cette colère froide, cette douleur qui vous vrille la tête et vous fait entrevoir les bordures de la folie, de doit pas devenir l’instrument de votre vengeance. Que ces morts nous obligent au contraire et au-delà de l’indicible à creuser le sillon de la paix et non de la guerre.

 Nous devons nous coaliser, nous unir et construire un futur dont nous ferons partie de manière fugace, mais dont chaque empreinte restera à jamais gravée dans les moindres recoins de toute éternité.

 J’ai ressenti l’impérieuse nécessité de transmettre cet « ici et maintenant » qui illumine ce récit rendant ainsi toutes nos idées justes et possibles et à notre portée et contrairement à ce qu’on cherche à nous faire croire depuis des millénaires et en amplifiant le mouvement nous faisant construire la cage dans laquelle nous entrerons de notre plein gré en nous enchainant de nous-mêmes.

 Ce récit nous invite à considérer ce que nous voulons être et devenir réellement plutôt qu’avoir et posséder

 Vivre et mourir, car de toute façon c’est le contrat, pour notre unique plaisir dans le consumérisme individualiste et mortifère selon le modèle actuel ?

 Ou, vivre et mourir dans le respect de toutes choses, de tout être, de toute vie ?

 Ici et maintenant une chance unique nous est donnée de creuser, ensemble, un nouveau sillon, profond, large et prometteur.

 Et après avoir extirpé, une à une, les racines des vieilles idéologies et gratter profond afin qu’elles ne repoussent jamais…

 Clairement, c’est à nous de voir et de choisir ;

Nous pouvons nous choisir, nous ici et maintenant, car pour  l’auteur Zénon , comme pour moi et pour beaucoup d’autres ; C’est le moment !                                                                                     JBL1960

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Babylone 2.0

Trente-et-unième étage du Ministère de l’Évolution. Salle A73. Un parterre d’officiels et autres sommités sapés en grande pompe assiste à la présentation de la nouvelle Charte internationale des Bastions-Unis contre les barbares. À l’écran 5D, le dernier programme d’intelligence artificielle autorisé par la Commission à l’usage des soldats-cyborgs… Sur fond de décombres et d’immeubles en ruine, un coucher de soleil en technicolor irise de reflets mauves l’horizon bordé de nuages synthétiques. Le capteur d’ondes mimétiques enregistre l’activité cérébrale des convives, tandis que des esclaves MK déambulent dans l’assemblée avec leurs plateaux de gommes de sérotonine à mâcher. Les bien-zélés du Grand Monarque auront droit, si Sa Magnanimité le permet, à un défilé de sauvages ou un dégusté de viande clonée en récompense à leurs bons et loyaux sévices. Privilèges de caste… Tel est l’avenir que nous vendent les liquidateurs de l’espèce humaine. Du moins, celui qu’ils promettent à leurs plus dévoués collaborateurs. Car ne nous y trompons pas : « beaucoup d’appelés, peu d’élus ». L’accès de ces derniers aux bienfaits du Nouvel Ordre Mondial dépendra directement de leur degré d’implication en son sens.

Les plus passifs résidus d’hommes encore utiles au bon fonctionnement de la Machine ne seront plus esclaves par le travail. Celui-ci se trouve déjà, dans sa forme actuelle, voué à l’obsolescence par l’impitoyable essor de la robotique. Par ailleurs, les corps seront d’ici quelque temps trop ravagés par les polluants chimiques et autres nanoparticules pour servir de main d’œuvre. Ce ne sera plus la sujétion au salariat qui déterminera la condition du nouvel esclave, mais au contraire son impotence absolue. Il sera pour cela isolé ; craignant de s’aventurer au-dehors et confiné devant son interface numérique individuelle. Maintenu malade et sous dépendance, perpétuellement abruti par un cocktail de drogues et de métaux lourds en intraveineuse. Inexploitable comme force productive, le nouvel esclave le sera néanmoins – et probablement à meilleur profit – comme consommateur. Car d’où tiennent leur pouvoir les distributeurs de machines, si ce n’est par le désir et la capacité du plus grand nombre à en faire usage ? Pour accroître au maximum la rentabilité du nouvel esclave, on lui cèdera tout le temps de cerveau nécessaire aux bonnes œuvres publicitaires, on peuplera son subconscient de messages subliminaux, la Bête binaire aspirera toute son attention et son moindre élan d’énergie vitale… Il n’y aura plus au sens strict d’ »exploitation de l’homme par l’homme », puisque la classe dominante sera, par vagues successives d’implantations génétiques, devenue déjà autre chose qu’humaine, tandis que les dominés continueront de perdre au fil des générations les aptitudes et qualités propres à notre espèce. Mais le plus incroyable et le plus pervers de cette histoire sera qu’en aucun cas, il ne pourra venir à l’esprit du nouvel esclave de remettre en cause sa liberté. Il sera le plus fermement du monde convaincu de s’appartenir. La finalité ultime, une fois le combustible épuisé, étant évidemment le recyclage… Développement durable, dis-moi ton N.O.M.

Cette vision de cauchemar n’est malheureusement pas tirée d’une anticipation d’Orwell ou d’Huxley. Il s’agit d’un présent bien réel, que nous voyons s’actualiser tous les jours. Peut-être qualifierez-vous mon discours de paranoïaque ou de complotiste. Examinons donc ensemble quelques aspects parmi les plus significatifs de notre modernité. Nous ne pourrons alors, au-delà du glaçant constat qu’elle sous-tend, qu’admettre notre part de responsabilité dans cet état de fait. Convenir que rien ici-bas n’arrive jamais sans notre consentement. Et que l’avenir, comme le reste, n’est avant tout et toujours qu’une affaire de choix.

Commençons par nous pencher sur le cas le plus banal et le plus symptomatique du téléphone portable. Il est communément admis que les ondes qu’il émet ou reçoit, ainsi que celles des antennes-relais, sont cancérigènes. Ceci ne concerne cependant que leurs conséquences physiques, et pourrait-on dire la partie émergée de l’iceberg. Car celles-ci agissent également sur la fréquence et l’activité cérébrales. Sur nos rythmes naturels de sommeil et alimentaire, sur notre humeur, nos pulsations cardiaques et sur la mémoire à court terme. Les ondes GSM peuvent induire chez un individu ou groupe ciblé n’importe quel état psychique ; de la pulsion suicidaire à l’extrême agressivité. Mais voyez surtout comment, sous couvert de nous connecter les uns aux autres, le portable en réalité nous aliène. Arpentez les rues de n’importe quel centre-ville, et regardez donc ces troupeaux de pantins déambulant de traviole, corps et âme coupés de ce qui les environne, ou ceux attablés ensemble et s’ignorant ; familles, soi-disant amis, chacun le regard engoncé dans son miroir virtuel. Croyez-vous naturel d’être à chaque instant potentiellement mobilisé ailleurs ; privés de votre immédiate présence à vous-mêmes ? C’est pourtant le quotidien de plus en plus de gens et de la plupart de ceux de ma génération.

J’ai choisi d’attaquer par le portable car il est l’exemple le plus emblématique de toutes les prothèses qui nous enchaînent. D’une part, son imposition massive dans la société a nécessité le concours, volontaire ou non, du plus grand nombre. Puis il s’est en à peine quinze ans interposé dans la quasi-totalité de nos interactions sociales, au point d’être devenu facteur d’exclusion pour ceux qui n’en possèdent pas. Mais cet outil n’est qu’un anneau d’une longue chaîne dont tous les maillons ne sont pas forcément reconnus. Si l’on se place du point de vue macroscopique, on constate que la planète est littéralement baignée des ondes émises et reçues par les satellites. Que celles-ci sont relayées par les tours hertziennes, paraboles, bornes Wi-Fi et autres antennes. Qu’en plus des pollutions magnétiques, on observe partout en haute altitude, outre les perturbations classiques et nuées d’oxydes, de mystérieuses traînées de condensation persistante au passage de certains avions. Il suffit de quelques heures pour entièrement couvrir un grand ciel bleu matinal d’un voile opaque et laiteux, ne laissant subsister des rayons de soleil qu’une aveuglante luminosité uniforme. L’existence de ces traînées chimiques est officiellement niée, et controversée jusque parmi les alternatifs car personne au fond n’en connaît la finalité, mais le phénomène concerne toutes les zones habitées du globe. Et s’amplifie. Il suffit d’avoir les yeux ouverts et suffisamment de mémoire pour se souvenir qu’il n’en a pas toujours été ainsi. Les retombées de leurs composants ont été analysées par des labos indépendants de nombreux pays. On y a retrouvé des particules d’aluminium, de plomb, et de baryum pour n’en citer qu’un échantillon. La géo-ingénierie à des fins de contrôle climatique est certes une explication rassurante. Mais lorsque l’on sait que les résidus métalliques entraînent une dégénérescence de nos connexions neuronales et par suite, l’apparition de maladies auto-immunes entre autres pertes de facultés, on ne peut plus réfuter la thèse de l’empoisonnement.

Du côté microscopique de la lorgnette, on remarquera que les adjuvants aux plus récents vaccins comportent produits chimiques et dérivés de pétrole. Que le taux de troubles physiques et mentaux chez les enfants exposés in utero est en hausse exponentielle. Que ceux épargnés par leurs méfaits directs auront droit, toute leur croissance durant, à la calcification progressive de leur glande pinéale sous l’effet du fluor (dérivé industriel de l’exploitation d’aluminium) à la fois présent dans l’eau courante et dans leur dentifrice quotidien. Certains parents, bernés jusqu’à la moelle par la bonne parole du médecin de famille, vont jusqu’à leur en ajouter des pastilles ; croyant fortifier leurs dents. L’Ennemi aime à inverser le sens de chaque chose. C’est même la signature de ses crimes… Parlons maintenant de l’inénarrable et néanmoins bien connue puce RFID. Cette technologie se base sur la captation et la numérisation de nos données biologiques individuelles à des fins d’identification et de traçabilité. Son implantation corporelle, bien qu’elle puisse se répandre à titre récréatif pleinement consenti en boîte de nuit, ou de façon plus vicieuse dans certaines entreprises, reste relativement marginale. En revanche, sa diffusion sur l’ensemble des supports institutionnels – titre de transport, papiers d’identité, carte d’assurance maladie – s’opère à la sournoise mais de plus en plus sensiblement depuis une dizaine d’années. Il y a aussi les implants acceptés en guise de moyens contraceptifs. Ceux que se font injecter hackers ou soldats en vue d’élargir leur potentiel d’action. Et il y a désormais les nanoparticules. Leur floraison vénéneuse autorisée à s’insinuer dans le textile, dans les cosmétiques et dans notre nourriture. Capable de franchir nos tissus organiques et capsules cellulaires… Au plus extrême degré de subtilité de la chaîne, il y a enfin l’absorption toute entière de notre attention par l’omniprésence des écrans radars et tours de contrôle. De nos moindres photons d’énergie sous l’empire du numérique.

Je sais qu’il peut être terrifiant de l’admettre, mais en recoupant les éléments précités, il ne peut faire aucun doute que l’objectif de ces nouveautés couplées les unes aux autres est d’accroître la conductibilité de nos corps. De les rendre non seulement capteurs mais aussi vecteurs des impulsions électriques venues d’en-haut. De remplacer le continuum naturel entre les dimensions imbriquées de l’être par celui des relais du Faux-Messager, depuis les frontières de l’âme au plus profond de notre psyché. Mais il y a encore pire. Le décodage complet du génome humain offre aux détenteurs de ces armes la possibilité de moduler les fréquences émises pour obtenir n’importe quel effet sur nous. Le pouvoir de nous envoyer indifféremment à l’étreinte ou bien au combat. De nous stimuler à distance ou de nous éteindre. Outre de permettre notre contrôle physique et mental quasi-absolu, ces dispositifs réunis forment une grille électromagnétique retenant captifs nos esprits pour en empêcher l’élévation.

Lorsque l’on comprend la machiavélique finalité du projet, la façon dont s’articule son développement devient claire. La stérilisation générale par les pesticides, les organismes génétiquement modifiés ainsi que l’armada des perturbateurs endocriniens n’est pas un hasard. Corrélée avec le séquençage de notre ADN, la procréation médicalement assistée ou la gestation pour autrui, la perte de fécondité s’avère un élément-clef de la mécanique eugéniste d’ores et déjà fonctionnelle. Ils savent qu’une aptitude inexploitée se perd peu à peu. Alors, ils diffusent le GPS afin d’annihiler notre sens de l’orientation. Des bidules à roulettes au lieu de notre capacité à nous déplacer sur nos jambes. Et puis l’intelligence artificielle pour pallier à l’abrutissement général ; conséquence de tous ces facteurs cumulés avec beaucoup d’autres. La liste complète en serait trop longue mais vous aurez saisi le principe : il s’agit de remplacer, avec notre accord, toutes nos facultés naturelles par des substituts techniques correspondants. Le tout en se proposant bien évidemment de nous faciliter la vie. Toujours cet art de l’usurpation dont nous connaissons le maître et l’inspirateur. Ajoutez au tableau la réquisition d’office de nos organes en cas de décès brutal, la prochaine mise en service d’exosquelettes en terrain militaire ou la création de prothèses par des imprimantes 3D, vous aurez une image assez objective de la place de l’être humain dans un futur proche.

Il n’existe aucune échappatoire physique à cette condition. Aucun endroit sur Terre où fuir la destinée qui nous incombe. Il ne doit pourtant pas être question de s’effondrer ni de s’estimer vaincus d’avance devant cette perspective. Au contraire. Il faut considérer qu’ils font tout ceci pour nous asservir car en réalité, ils nous craignent. Alors que nous l’ignorons, eux savent que notre pouvoir est potentiellement illimité. Que de notre union naîtrait une force qu’ils ne sauraient concevoir. Une étincelle divine se trouve à la source de la conscience ; intermédiaire entre la densité matérielle et celle de l’Esprit. Nous sommes venus au monde afin d’éprouver la dualité. D’en incarner l’équilibre vivant et la transcender en retournant volontairement à l’Un. L’armée des clones de la Bête binaire est là pour nous en empêcher… Dès lors, la question de la lutte ne peut plus se poser comme possibilité optionnelle, mais comme imprescriptible devoir à remplir de façon la plus efficace. Cette mort que nous craignons tant ; l’inévitable disparition de notre « petit moi » n’est que passage. Franchissement des portes de l’Éternel. Le renoncement imposé toutes nos vies durant à notre nature, à notre intention d’amour et notre joie d’exister est en comparaison infiniment pire. Soit nous nous résignons à ce triste sort ; acceptons de nous laisser corrompre et asservir par l’impitoyable broyeuse transhumaniste, soit nous choisissons de refuser l’empire des machines sur nous et dans nos relations avec notre entourage. D’ignorer leurs injonctions permanentes au suicide collectif. De nous élever inlassablement contre toute forme de tyrannie. Et de rayonner…

Il ne tient qu’à nous de cesser d’alimenter la Machine de notre énergie. De lui concéder notre temps et notre attention. Celle-ci ne peut se nourrir que des émotions négatives auxquelles nous aurons ouvert la porte. Alors, il s’agit pour s’en libérer de nous élever dans la Joie. De nous recentrer sur notre présence à nous-mêmes et notre direct rapport à l’autre. De réapprendre le véritable échange ; qui ne saurait être une transaction. Il nous faut privilégier le local ainsi que l’immédiat. L’étroite fenêtre ouverte sur l’infini réside dans l’ici-et-maintenant. Renoncer au futile et au superflu. Réduire nos dépenses à nos plus simples besoins vitaux. Dans toute la mesure du possible, se passer d’argent. Surtout, nous devons cesser de chercher compulsivement vers l’extérieur les solutions ou réponses à nos maux, à la manière d’enfants appelant au secours leurs parents, mais au contraire sonder de l’intérieur la signification de notre souffrance. Apprendre à chaque pas. Progresser sans cesse pour enfin, au détour d’une expérience introspective, réaliser que la clef était en nous-mêmes. Nous pouvons, si nous le voulons, rendre en un clin d’œil leur libre-court à notre créativité et à nos élans. Il suffit d’ignorer les chemins déjà balisés de nos connexions neuronales pour en créer d’autres ; inédits et sauvages. Îlots de roches volcaniques au milieu des mers déchaînées. Ce n’est que par cet effort de détachement permanent vis-à-vis des manifestations connues que nous pourrons nous ouvrir à un monde nouveau. Libéré de toute croyance ou obsession. N’avez-vous jamais éprouvé, l’espace d’un instant, cet état de parfaite communion avec l’univers ? De félicité silencieuse et d’amour pour la Création toute entière ? Et n’avez-vous pas senti, à regret, qu’une fraction de seconde plus tard votre intellect reprenait le dessus ; que votre petit moi se réfugiait fissa derrière son échafaudage de remparts fictifs ? Nous qui prétendons à la recherche du bonheur, nous craignons par-dessus tout l’abandon total qu’il suppose. Abandon de nos certitudes et préjugés. De notre propension à réagir et répondre à tout. Abandon de l’idée de soi. De cette paroi sur laquelle nous projetons continuellement les rayons de lumière émis par notre centre intérieur, au lieu de les laisser percer la coquille de l’espace-temps… L’épreuve peut paraître insurmontable. Mais rien ne nous arrive jamais qui soit au-dessus de nos forces. La libération est l’enjeu et le sens, la vocation-même de notre espèce. Ne laissons plus nos craintes nous dérober à notre destin.

Une fois parvenus à ce lâcher-prise, il se produit quelque chose de merveilleux et de magique : nous découvrons que notre voix intérieure nous guide à faire instinctivement les choix les plus opportuns, et que le monde entier semble concourir à la réalisation de nos objectifs. Comme lorsque l’on se jette à l’eau pour la première fois et qu’on s’aperçoit que celle-ci nous porte. Si vous connaissez la peur du rejet et de la solitude, bientôt vous apercevrez-vous que l’isolement était un sentiment propre à votre vie quotidienne sous l’ancien système. Que de la même manière, nos peurs du manque, du lendemain et de la nouveauté nous montrent du doigt les remparts à faire sauter pour habiter pleinement le présent. Que ce n’est qu’une fois dépassée la peur de mourir qu’il devient possible de vraiment vivre. La Peur est cette part de conscience mammifère hurlant : douleur, sang, sacrifice. Tandis qu’à l’autre antipode se trouve l’Esprit ; nous susurrant la paix, l’amour, l’Unité. L’expérience humaine consiste à faire la jointure des deux. À extraire de la plus élémentaire de nos craintes une future bénédiction. La Peur est à la Foi ce que la chenille est au papillon. Crucifixion et renaissance. Ouverture sur l’univers de tous les possibles. Infante à la fois du singe et de l’ange, l’humanité danse comme une funambule entre deux abîmes. Elle peut rester ancrée dans son animalité matérielle ou elle peut puiser son élan à la source de l’intuition ; dans cette dimension de l’Esprit d’où tout procède et où résonnent jusqu’au fond des cieux la moindre parole, la moindre intention. La vérité peut être appréhendée par le cœur, non par la raison. Vous l’avez ressenti mille et une fois : toute idée qui s’exprime a toujours un train de retard. En fait, elle n’est déjà plus qu’interprétation. C’est cet éveil à la conscience de notre connexion à l’Intemporel et de l’infinie portée de nos actes que les « puissants » craignent de notre part. L’accélération vibratoire dans l’univers y participe et rend inéluctable leur fin. Observez comme ils se pressent et ils se bousculent : le voile du Mensonge ne les dissimule déjà plus.

Cette civilisation tente par tous les moyens de nous entraîner dans sa chute. C’est vers le haut qu’il faut regarder pour en esquiver les pierres qui s’écroulent. Commençons par ne plus nous laisser dicter nos actions par les décideurs de toutes sortes ni nos choix par la publicité ou la norme sociale. Ne plus nous laisser cheviller à la technologie par de faux besoins ni harceler par les injonctions, les mises à jour ou les échéances. Ne plus prêter la moindre attention au spectacle politico-médiatique. Autant que les circonstances nous le permettent, vivre et s’organiser de façon solidaire. Collectivement autonomes. Enfin, lorsque tout le reste n’est plus possible, ne pas hésiter à faire son paquetage et prendre le maquis. Où serait-il possible ailleurs de nous retrouver ; nous-autres êtres sensibles à ce qui papillonne et à ce qui vit ? N’entendez-vous pas que toute la Nature nous appelle ? Qu’elle nous attend ; qu’elle attend qu’on l’aime et qu’on la respecte ? Parmi toutes les créatures sur Terre, nous sommes la seule à pouvoir transformer ce qui nous entoure. Nous avions reçu pour mission la garde des troupeaux et de ce verger magnifique. Qu’en avons-nous fait ? Souillé les cours d’eau, rasé les forêts, massacré plus d’espèces vivantes que n’importe quelle grande extinction. Partout laissé pousser des villes comme autant de fleurs de génocide… Il n’est pas trop tard pour inverser le cours des choses. Mais il est plus que temps de se regarder bien en face. De considérer nos achats, nos emplois, nos factures et autres impôts ; d’observer en conscience jusqu’à nos ruades, jugements et petites compromissions pour y déceler ce à quoi réellement nous œuvrons. Nous avons la faculté d’inventer des couleurs et formes nouvelles. Des cascades incandescentes, des cristaux de Lune arrachés au ciel et des animaux fantastiques. D’aujourd’hui et par tous les temps donner naissance à la Beauté ; essence et destin de la Vie. Qu’attendons-nous pour en assumer l’opportunité ?

Je ne sais pas vous, mais je me rappelle d’une époque pas si lointaine où le soleil était jaune. Où l’on pouvait encore apercevoir la grande barrière de corail, le retour des oisillons au bercail et les neiges éternelles au sommet du Monde. Je ne sais pas vous, mais je refuse de voir décimés la faune et la flore au nom de l’exploitation marchande. Je refuse les castes, la hiérarchie, les procédures et la norme. Je refuse l’immortalité dans la chair et son cortège de fausses promesses. Je refuse de me laisser chaque jour un peu plus robotiser… Lorsque je vois le grand sourire d’un bambin émerveillé par tout ce qu’il touche et ce qu’il perçoit – envol de moineau ou écorce d’arbre – j’y retrouve le souvenir de la Grâce. La pureté de l’Amour indifférencié à l’origine de notre existence. Je ne sais pas vous, mais je veux pouvoir encore pleurer d’émotion devant tant de beauté. Non de la tristesse infinie de la voir se perdre.

Mes frères, mes sœurs, nous sommes des enfants-rois errants, querelleurs et encore aveugles. Mais l’aube approche et déjà se lève l’épais brouillard de nos illusions. Bientôt verrons-nous pour ce qu’elles sont nos différentes opinions, cultures et croyances : fétus de paille comparées à l’universalité que chacun porte en lui. Nous découvrirons sous la poussière de nos vies passées la même lumière-source. Nos regards en seront les reflets. Et nous ne verrons plus seulement les étoiles : elles aussi verront par nos yeux. Nous connaîtrons la vraie liberté ; qui ne consiste pas à faire ce qu’on croit vouloir, mais en l’art de chercher le meilleur accord de l’acte avec la pensée. Non plus la justice, mais la justesse. Les sirènes et les haut-parleurs se seront tus. Nos descendants ne recevront plus l’onde mortifère télévisuelle, mais écouteront la merveilleuse histoire de la façon dont nous aurons appris la sérénité par l’action, la plénitude par le manque. Et dont, afin de triompher de nos mauvais sorts et tous nos malheurs, nous nous serons élevés pour terrasser l’hydre conçue de nos mains. Ce combat se déroule en nous-mêmes, à chaque instant. Quelle que soit la part que nous aurons réalisée dans cette courte vie, d’autres reprendront le flambeau. Tôt ou tard, la finalité devra s’accomplir. Nous aurons reçu la Joie en partage. Et nous serons unis dans l’Amour pour l’éternité.

 Zénon

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J’espère que ce texte vous portera comme il me porte  ;

Et ne vous quittera plus et nous réunira !

L’indivisible JBL1960