Dans quel État tu t’es mis ?

Jean-Marie Le Guen n’en rate pas une !

Mais il est pas le seul

Quand on vous dit que cette gauche mérite des droites !

La queue du Mickey revenant à Ségolène Royal dans son interview à la BBC…

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Et je vous invite en complément de lecture à lire ce billet ; L’État à abattre car pour moi ;

L’Éveil, c’est réaliser et abattre le plus grand fléau de l’humanité :

Le Colonialisme et ce par quoi il arrive : l’État !

Il faut arrêter de se préoccuper de choses auxquelles on ne peut rien changer pour se concentrer sur les solutions à mettre en place rapidement car ;

« Il n’y a pas de solution au sein du Système »

Et ne surtout pas céder aux sirènes qui hurlent depuis le 13 novembre 2015 et prolongées jusqu’à fin janvier 2017 et dans l’intervalle à toutes les provocations pour nous conduire à nous mettre sur la gueule !

 

Je relaye en première partie l’analyse de Contrepoints le 25 juillet dernier sur l’affirmation faite par JM Le Guen ;

 

Publié le 25 juillet 2016  par Éric Verhaeghe dans Politique

Jean-Marie Le Guen a fait un commentaire pour le moins étonnant : pour lui, c’est anti-démocratique de critiquer l’État.

Jean-Marie Le Guen a commis, sur RTL, un nouvel argument, bien au-delà du sophisme habituel. Jusqu’ici, l’équipe Hollande s’était contentée de dire que demander des comptes à l’État sur sa gestion du terrorisme était une atteinte à l’unité nationale. Ce sophisme bien connu des rhétoriciens est d’ailleurs le discours que l’on tient d’ordinaire lorsqu’on n’a plus rien à dire.

Cette fois, Le Guen a franchi une sorte de mur du son dans le déni de démocratie en expliquant  :

« Je veux bien qu’on aille sur ce terrain-là, mais dans ce cas, il n’y a plus d’État de droit dans le pays. Si un certain nombre de journalistes, de commentateurs, de responsables politiques mettent en cause le fonctionnement de la justice et des services administratifs de l’État, alors c’est une thèse qui est extrêmement dangereuse pour la démocratie. »

Mettre en cause le fonctionnement de l’État, c’est contraire à la démocratie

L’équation est amusante : mettre en cause le fonctionnement de l’État, c’est contraire à la démocratie. Autrement dit, la démocratie, c’est obéir à l’État et ne lui demander aucun compte. La tyrannie survient au contraire quand les citoyens se mettent à critiquer l’État et ne plus lui obéir.

On rappellera juste les articles 14 et 15 de ce monument de tyrannie qu’est la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, qui brisa le très démocratique Ancien Régime et sa merveilleuse monarchie absolue :

Art. 14. –

Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

Art. 15. –

La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

Jean-Marie Le Guen, il vous faut relire ce texte ! Vous semblez l’avoir oublié.

Le Guen bientôt conseiller d’Erdogan ?

Au rythme où il va, Le Guen pourrait en tout cas retrouver un job en or en juin 2017, s’il devait ne pas être réélu. Avec sa conception brillantissime de la démocratie, il pourrait sans doute être recruté à prix d’or par Erdogan. Le président turc a en effet un besoin urgent d’esprits éclairés pour le guider dans la vie de tous les jours.

Manifestement, Erdogan a laissé trop de libertés aux ennemis de la démocratie. Voilà qui lui a donné chaud au popotin et a failli lui coûter une destitution par l’armée. Heureusement, la démocratie reprend provisoirement son cours en Turquie, avec des milliers d’arrestations dans les milieux fascistes et plus de 10 000 confiscations de passeport, en attendant mieux.

Le Guen, symptôme de la réaction nobiliaire en France

Donc, un ministre de la République peut, sans démissionner dans la minute, expliquer que la démocratie, c’est ne pas critiquer l’État. Après l’avalanche d’insultes et de haine contre le suffrage universel à l’issue du referendum britannique, la classe politique française franchit une nouvelle étape dans son dévoilement. Elle ne se cache plus pour dire que, selon elle, la démocratie consiste à ne pas critiquer la classe dirigeante.

Sous l’Ancien Régime, cette inversion des vérités s’était appelée la réaction nobiliaire. Menacée par une société nouvelle, l’aristocratie française, dans les années 1770 et 1780, s’était raidie sur ses privilèges en vilipendant le tiers état.

Merci, Jean-Marie Le Guen, d’illustrer aussi parfaitement la nouvelle réaction nobiliaire.

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Pour remplacer ce Système qui à n’en pas douter va droit dans le mur et ne pas se faire écrabouiller par la machine globaliste nous devons affûter notre réflexion afin de trouver les bonnes clés de la solution à nos problèmes. Et à l’initiative des sociétés traditionnelles africaines, amérindiennes, australasiennes, kurdes syriennes… En faisant la jonction avec ces pratiques et en dépoussiérant notre mémoire ancestrale.

Cette démarche, à mon sens et comme me le faisait remarquer sur ce point précis un blog ami ; ne peut-être qu’anti-étatiste, anti-autoritaire, égalitaire et communaliste et non pas communautariste, qui est le piège dans lequel l’oligarchie fait tomber les peuples.

C’est pourquoi nous pouvons, non pas répondre à ce bien-zélé du Grand Monarque, mais nous concentrer sur Les Temps Nouveaux de Pierre Kropotkine dont la 1ère partie est et dont Résistance71 vous propose la 2nde partie ci-dessous ;

« Seule la révolution sociale pourra finalement détruire le fascisme parce que la faire veut aussi dire détruire l’État, comme le fascisme est l’État fonctionnant dans un mode particulier, tous les états tournent fascistes lorsque la menace au pouvoir et au privilège que l’état protège et personnifie devient suffisamment mise en danger. Le fascisme s’affirme lorsque les privilèges ne peuvent plus être sécurisés par des moyens volontaire, en d’autres termes, c’est la collaboration de classe forcée, par opposition à la collaboration de classe volontaire d’une société libérale. »
~ Stuart Christie ~

« La révolution sociale plutôt que les urnes ! »
~ Buenaventura Durutti ~

La loi et l’autorité

Pierre Kropotkine  |   Les Temps Nouveaux, 1892

Brochure publiée en 6e édition, en 1892, à sept mille exemplaires, conformément au désir de notre camarade Lucien Massé, coiffeur à Ars en Ré, qui en mourant, avait légué à la RÉVOLTE la somme nécessaire à cette publication.

III

Nous avons vu comment la Loi est née des coutumes et des usages établis, et comment elle représentait dès le début un mélange habile de coutumes sociables, nécessaires à la préservation de la race humaine, avec d’autres coutumes, imposées par ceux qui profitaient des superstitions populaires pour consolider leur droit du plus fort. Ce double caractère de la Loi détermine son développement ultérieur chez les peuples de plus en plus policés. Mais, tandis que le noyau de coutumes sociables inscrites dans la Loi ne subit qu’une modification très faible et très lente dans le cours des siècles,  — c’est l’autre partie des lois qui se développe, tout à l’avantege des classes dominantes, tout au détriment des classes opprimées. C’est à peine si, de temps en temps, les classes dominantes se laissent arracher une loi quelconque qui représente, ou semble représenter, une certaine garantie pour les déhérités. Mais alors cette loi ne fait qu’abroger une loi précédente, faite à l’avantage des classes dominatrices.  «Les meilleures lois», disait Burkle, «furent celles qui abrogèrent des lois précédentes.» Mais, quels efforts terribles n’a-t-il pas fallu dépenser, quels flots de sang n’a-t-il pas fallu verser chaque fois qu’il s’agissait d’abroger une de ces institutions qui servent à tenir le peuple dans les fers ! Pour abolir les derniers vestiges du servage et des droits féodaux et pour briser la puissance de la camarilla royale, il a fallu que la France passât par quatre ans de révolution et par vingt ans de guerres. Pour abroger la moindre des lois iniques qui nous sont léguées par le passé, il faut des dizaines d’années de lutte, et pour la plupart, elles ne disparaissent que dans les périodes révolutionnaires.

Les socialistes ont déjà fait maintes fois l’histoire de la génèse du Capital. Ils ont raconté comment il est né des guerres et du butin, de l’esclavage, du servage, de la fraude et de l’exploitation moderne. Ils ont montré comment il s’est nourri du sang de l’ouvrier et comment peu à peu il a conquis le monde entier. Ils ont encore à faire la même histoire, concernant la génèse et le développement de la Loi. Heureusement, l’esprit populaire, prenant, comme toujours, les devants sur les hommes de cabinet, fait déjà la philosophie de cette histoire et il en plante les jalons essentiels.

Faite pour garantir les fruits du pillage, de l’accaparement et de l’exploitation, la Loi a suivi les mêmes phases de développement que le Capital : frère et sœur jumeaux, ils ont marché la main dans la main, se nourrissant l’un et l’autre des souffrances et des misères de l’humanité. Leur histoire a été presque la même dans tous les pays d’Europe. Ce ne sont que les détails qui diffèrent : le fond reste le même ; Et, jeter un coup d’œil sur le développement de la Loi en France, ou en Allemagne, c’est connaître dans ses traits essentiels ses phases de développement dans la plupart des nations européennes.

A ses origines, la Loi était le pacte ou contrat national. Au Champ de Mai, les légions et le peuple agréaient le contrat ; le Champ de Mai des Communes primitives de la Suisse est encore un souvenir de cette époque, malgré toute l’altération qu’il a subie par l’immixion de la civilisation bourgeoise et centralisatrice. Certes, ce contrat n’était pas toujours librement consenti ; le fort et le riche imposaient déjà leur volonté à cette époque. Mais du moins, ils rencontraient un obstacle à leurs tentatives d’envahissement dans la masse populaire qui souvent leur faisait aussi sentir sa force.

Mais, à mesure que l’Église d’une part et le seigneur de l’autre réussissent à asservir le peuple, le droit de légiférer échappe des mains de la nation pour passer aux privilégiés. L’Église étend ses pouvoirs. Soutenue par les richesses qui s’accumulent dans ses coffres, elle se mêle de plus en plus dans la vie privée et, sous prétexte de sauver les âmes, elle s’empare du travail de ses serfs, elle prélève l’impôt sur toutes les classes, elle étend sa juridiction ; elle multiplie les délits et les peines et s’enrichit en proportion des délits commis, puisque c’est dans ses coffres-forts que s’écoule le produit des amendes. Les lois n’ont plus trait aux intérêts nationaux : «on les croirait plutôt émanées d’un Concile de fanatiques religieux que de législateurs», — observe un historien du droit français.

Lire la suite sur le blog R71 = https://resistance71.wordpress.com/2016/07/27/lois-droit-autorite-de-quoi-parle-ton-suite/

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Bien sûr, vous pouvez choisir de ne rien faire et vous laissez écrabouiller par la machine globaliste

Ou pas !

JBL1960

Source de l’image = http://www.en-noir-et-blanc.com/-vieux-paris-p4-11.html

Droit dans le mur…

Aussi, prenons la tangente !

L’ami entrefilets.com nous avait déjà prévenu dès le 23 décembre 2015 que nous étions 2 H moins le quart avant l’impact ; Ici ;

Et aujourd’hui il nous prévient dans un article daté du 27 juillet que l’Apocalypse est pour dans 2 minutes !

Ou pas… Et je vous propose en toute fin de m’expliquer sur la nécessité de prendre la tangente afin de nous éviter le crash-test vers lequel on nous conduit assurément ;

Notre hyper-Titanic pied au plancher

27/07/2016 A la veille de cette pause estivale, le bilan semestriel de la grande crise terminale de notre contre-civilisation est tout simplement effarant. Partout l’accélération du désordre se confirme, phénoménale. Implosion et fuite en avant de l’UE; perspectives de dislocation US; risques accrus de guerre de haute intensité contre la Russie; désordre migratoire chaotique; dissémination métastatique locale des guerres occidentales au Moyen-Orient: toutes les sous-crises de notre grande crise terminale atteignent leur «plus haut», comme diraient les néolibéraux aux commandes de notre vertueux Titanic. Quelques jours après le carnage de Nice et la série d’attentats en Allemagne, l’assassinat abject d’un paisible prêtre octogénaire est même venu ouvrir encore un peu plus la voie à la guerre civile dans l’Hexagone, situation dont le pouvoir ne peut hélas que tirer profit. Tour d’horizon.

Dans le mur totalitaire
Commençons par l’Europe de Bruxelles, morte avec le Brexit et qui pourtant poursuit sa route, imperturbable, conduite par une armée de zombies post-modernes. Mais au vu du niveau lamentable avéré de l’élite europhile en question, il était évidemment naïf d’imaginer une sortie par le haut avec un retour à une Europe des Nations par exemple. Le refus de la caste dirigeante d’accepter l’échec d’une Union européenne désormais méprisées par les peuples qu’elle lamine nous conduit donc tout droit dans le mur totalitaire.
Ainsi, face au rejet populaire (quel vilain mot!), il y aura donc de plus en plus d’Union Européenne, de plus en plus de violence technocratique et, surtout, de moins en moins de démocratie. Aux déclarations d’un Juncker the drunker disant «qu’il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens», se sont accumulées les déclarations d’une élite politico-merdiatique désormais en guerre ouverte contre les gueux, les prolos, les vieux, les chômeurs, les pauvres, l’Europe d’en-bas donc qui forme tout de même, mais c’est un détail pour «eux», la majeure partie de la population de l’Union.
Pour traduire l’esprit de la chose, il suffira de citer le président allemand Gauck qui, au lendemain du Brexit, avait su résumer en une seule phrase la pensée profonde de la pègre europhile libérale en disant: «Ce ne sont pas les élites le problème, c’est la population» (1).
On avait bien compris.
Concrètement, davantage d’Europe va donc surtout signifier désormais davantage d’Allemagne, comme le souligne Emmanuel Todd (2). Car débarrassé de son contrepoids anglais, le kaiser Merkel va désormais régner sans partage sur son empire technocratique et la petite France va très rapidement comprendre sa douleur. Sous la poussée d’un autoritarisme allemand renaissant, nous allons ainsi assister à un durcissement rapide des diktats de Bruxelles pour imposer partout austérité et dérégulation dans tous les domaines avec une violence redoublée.
Mais il est clair qu’à terme, les élites nomades qui s’obstineront à soutenir cette Union Européenne mortifère dans leur pays de résidence seront chassées par cette immonde plèbe partout où les derniers lambeaux de démocratie le permettent encore.
Sauf si.

Trouble-jeu intérieur dérangeant
Et c’est là où la vague d’attentats qui se déploie en France, en Belgique et en Allemagne trouve son écho le plus dérangeant.
Cette vague d’attentats survient rappelons-le au croisement exact de trois crises.
Tout d’abord la crise extérieure que constitue l’ensemble des guerres terroristes menées par le bloc atlantiste au Moyen-Orient. Guerres qui depuis vingt-cinq ans ont tout de même fait entre 2 et 4 millions de morts selon les sources, et qui ont donné naissance à Daesh.
Ensuite, la crise migratoire, ou plutôt sa version allemande d’une véritable politique de désordre migratoire massif initiée à l’échelle continentale. A l’origine, la stratégie allemande était destinée, on le sait, à fournir une main d’œuvre bon marché à l’industrie, à faire baisser les salaires locaux et surtout à compenser la stérilisation en cours du pays et du Continent par l’idéologie consumériste (et donc de remplir les caisses de retraites). Le kaiser a en effet deux obsessions: soutenir la croissance et donc la suprématie allemande, mais aussi corriger la pyramide des âges catastrophique du pays.
Enfin, troisième crise, celle de légitimité de pouvoirs néolibéraux soumis aux seuls impératifs économiques globalisés des banksters et des multinationales de l’hyper-classe. Ce pouvoir juridico-marchand qui ruine les sociétés et dont nous avons tenté de décrire récemment les dérives et l’amoralisme structurel (3): les gens n’en veulent plus.
Alors dans un premier temps, on se dit que la survenance des boucheries perpétrées en France comme en Allemagne pose a priori un problème à nos élites globalisées et à la gauche-caviar chargée de faire la promotion des guerres contre les méchants dictateurs, et bien sûr des joies de l’immigration de masse et du dumping salarial. Il est en effet devenu difficile, voire impossible, d’empêcher les gens d’établir un lien de cause à effet entre cette accélération de la politique de désordre migratoire massif sur fond de guerres extérieures éternelles, et la multiplication des boucheries perpétrées en Europe à coups de bombes, de camion, de hache, de machette ou de couteau.
Dans un deuxième temps, on réalise finalement que ces troubles sociaux, cette «stratégie de tension» qui en rappelle une autre, ne peuvent que bénéficier au pouvoir. Chacun par exemple a déjà pu constater avec quelle rapidité l’effet «Nice» a éteint absolument toutes les contestations liées à la Loi travail en France. Il faut aussi se rappeler que la dictature (molle) libérale est d’abord un système fondé sur l’atomisation de la société, son éclatement sur le principe juridiquement structuré de «la guerre de tous contre tous».
Pour le Gouvernement, la tentation est donc certainement très grande de pousser plus loin cette logique et de jouer ainsi sur les désordres sociaux à caractères raciaux pour se soustraire à l’accusation d’incompétence. Comme les Etats-Unis (4), la France a d’ailleurs une longue expérience dans l’instrumentalisation du racisme et de l’anti-racisme à des fins politiques, au moins depuis Mitterrand (5). Il est d’ailleurs intéressant de constater que deux jours avant les attentats de Nice, un nouvel ennemi pointait déjà officiellement le bout de son nez dans l’Hexagone sous la bannière d’une «ultra-droite» dont on n’avait jamais entendu parler, mais dont on craint (espère?) désormais officiellement qu’elle ne passe à l’action contre les Musulmans (6).
Une telle confrontation, même de basse intensité, permettrait évidemment au Gouvernement de passer du rôle d’incompétent-pompier-pyromane à celui, beaucoup plus confortable, d’arbitre et garant de la Constitution dans un climat de guerre civile qui justifierait au passage l’accentuation de sa dérive autoritaire, voire totalitaire.
Ecoutons religieusement M. Patrick Calvar, patron de la Sécurité Intérieure française (DGSI): «Je pense que nous gagnerons contre le terrorisme. Je suis en revanche beaucoup plus inquiet de la radicalisation de la société et du mouvement de fond qui l’entraîne. (…) C’est ce qui m’inquiète quand je discute avec tous les confrères européens: nous devrons, à un moment ou un autre, dégager des ressources pour nous occuper d’autres groupes extrémistes parce que la confrontation est inéluctable. Vous aurez une confrontation entre l’ultra-droite et le monde musulman – pas les islamistes mais bien le monde musulman.»
Et voilà notre petite guerre civile française déjà balisée avec les nouveaux méchants qui vont avec, et dont le modèle peut évidemment se décliner partout. Si elle devait survenir, spontanément ou par la grâce de quelques actions sous faux drapeau, nous verrions ensuite fleurir la propagande insinuant d’abord, puis affirmant ensuite, les «liens troubles» ou le «silence coupable» des partis antisystèmes avec les actions de cette ultra-droite pour que, surtout, la présidentielle de 2017 ne vienne en rien bousculer les plans globalisants de notre élite globalisée.
Comme disait l’autre: «La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force».
Vous en reprendrez bien une tranche?

Et pendant ce temps-là
Et pendant ce temps-là, notre crise terminale enfle également dans sa dimension transatlantique avec la fameuse présidentielle US explosive que vous savez.
Aux dernières nouvelles, Killary Clinton a donc été investie, certes sous les huées des partisans de Sanders et au grand désespoir de Susan Sarandon (7), mais il n’est toujours pas assuré que l’hystérique en chef n’implose pas en vol du fait de l’avalanche de casseroles qu’elle trimballe. Déjà, des signes de ratés nerveux apparaissent chez une Hillary soudain hilarante (8). Tiendra-t-elle le coup? Pas sûr…
Reste que se dessine désormais deux scénarios épiques pour cette présidentiel. Le premier pourrait être la victoire tout de même de Killary (façon Bush au besoin), avec la très forte probabilité du déclenchement d’une guerre de haute intensité contre la Russie, guerre que prépare déjà aujourd’hui ardemment l’OTAN (9).
Passé l’effet de manche et le soulagement de nos merdias, la première présidente US ne pourra en effet absolument pas gouverner du fait des multiples scandales qui la poursuivent et qui la confineront à une impuissance totale, impuissance dont elle ne pourra s’extraire qu’en cheffe de guerre comme toujours.
Le deuxième scénario est celui d’une victoire de Trump (si aucun assassinat par le déséquilibré de service ne survient entretemps), victoire que les bobos US n’accepteront pas facilement, multipliant d’autant la possibilité, là aussi, de troubles civils qui pourraient bien conduire à la dislocation du pays (10).

Et pendant ce temps-là (bis)
Nous terminerons ce billet-bilan sur une note moins crépusculaire et même pour ainsi dire pleine d’allant.
Car heureusement, malgré tant d’adversité et d’incertitude à tous les étages de notre hyper-Titanic, il maintient comme toujours fièrement son vertueux cap à l’avant-garde du progrès social.
Ainsi, la Suède ne vient-elle pas d’interdire d’interdire le topless, c’est-à-dire d’autoriser les seins nus dans toutes les piscines (11), histoire de nier un peu plus les différences entre les genres, histoire de balayer enfin de l’espace publique les dernières traces de pudeurs, les dernières élégances, les dernières réserves au profit d’une porn-society libérée de tout, et surtout du respect de soi-même et de la notion de décence.
Quant au Conseil d’éthique allemand, il propose quant à lui de dépénaliser l’inceste entre frère et sœur, arguant que «la loi pénale n’est pas le moyen adapté de protéger un tabou social [ni] d’imposer des standards ou des barrières morales».
On le voit, contrairement aux apparences, tout va donc bien dans le meilleur des mondes pour notre contre-civilisation.
Nous progressons.
N’est-ce pas?

Mis en ligne par entrefilets.com le 27 juillet 2016

1 The elites are not the problem, the population is the problem

2 Emmanuel Todd sur le Brexit :  » L’étape numéro 4, après le réveil de l’Allemagne, de la Russie, et du Royaume Uni, doit être le réveil de la France »

3 Retour sur le fiasco libéral

4 Racisme, anti-racisme, les élites font leur beurre de tout !

5 La création de SOS Racisme sous la férule du machiavélique Mitterrand avait en effet donné le coup d’envoi d’une nouvelle stratégie d’ingénierie sociale permettant de jouer d’abord l’immigré contre le prolétaire (et vice-versa) dans une politique délibérée de fragmentation sociale. Cette stratégie fut ensuite étendue partout avec comme résultat d’exacerber toutes les formes de discriminations possibles sous prétexte de les combattre dans une ronde sans fin, et cela grâce au soutien à toutes sortes de lobbies plus ou moins hystériques type LGBTQ (…rstuvwxyz).

6 Attentats à la voiture piégée, ultra droite… les prévisions inquiétantes de Patrick Calvar, patron de la DGSI

7 Susan Sarandon désespérée par Clinton

8 Hillary défoncée au Captagon ?

9 L’Otan désigne la Russie comme ennemi ultime

10 L’effondrement US en mode turbo

11 En Allemagne, le Conseil d’éthique propose de dépénaliser l’inceste entre frère et sœur

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Alors, ici et depuis le 11/12/2015, billet après billet, j’ai essayé de démontré l’utilisation faite par le Maréchal Hollandouille, à son seul profit de notre mise en cage par n’importe quel moyen et pour lui permettre de nous déposer telle une offrande au pied de l’autel du 0.01 % au N.O.M. divers et variés

Et c’est lors de nombreux échanges avec un blog ami que nous en avons conclu qu’il était peut-être temps de prendre la tangente, car ;

Si, de plus en plus de gens sont en train de passer en phase de contestation, ils n’ont pas encore une vision panoramique de l’affaire, ni une conscience politique pour le faire dans l’action radicale du changement de paradigme politique. Plus que jamais l’information et la pratique servant à montrer aux gens qu’il faut nécessairement sortir du système pour créer (sans rien avoir à inventer), sachant que quasiment tout a été dit et fait dans le passé, suffit de savoir où se trouve l’info, en prendre connaissance, la divulguer au plus large et l’adapter au monde moderne dans la pratique. L’action révolutionnaire n’est qu’un retour à la matrice sociale originelle, celles du communisme primordial qui fait partie de la nature (sociale) humaine. Le mot « révolution » implique un mouvement cyclique rotatif, jusqu’ici, dans l’histoire, les forces révolutionnaires n’ont que peu de fois essayé de renouer avec la matrice sociale primordiale, au moment de conclure, là est à notre sens toute la subtilité, il faut être capable de « sortir », de désaxer le mouvement politique hors du moule pour retourner dans un cycle vertueux, qui se situe dans un cercle tangent ; Si on n’y arrive pas alors le système, dernièrement, depuis 1789 et la révolution incomplète, le capitalisme, happera de nouveau le mouvement politique et le phagocytera. Lorsque la société dans sa totalité passe dans le cercle sociétal vertueux tangent (la société anarchiste), sa trajectoire quitte la circularité et devient plus linéaire, carrément linéaire même s’étendant sur un axe progressiste infini. Nous pensons que l’État et les institutions, la division politique de la société est ce qui incurve la trajectoire de la société humaine et plus ces contraintes sont fortes et plus on retourne en rond, jusqu’à ce qu’une nouvelle fois, après une période de temps Ω, les conditions soient réunis pour sortir du cercle et « prendre la tangente ». Il est possible de sortir en tout point du cercle pourvu que les conditions qualitatives et quantitatives de sortie soient réalisées.

Nous devons prendre la tangente à l’instant T et pour moi c’est au moment ou le Bernard l’Hermite changera de coquille parce que celle qu’il habite est trop petite – Oui c’est nous sa vieille coquille, le Bernard il est chez lui partout chez nous vu comment y nous la met en permanence – Alors c’est pas que le temps presse, non c’est juste que ça urge, un peu tout de même et alors que notre futur pourrait être si simple…

Il est notable, par leurs dernières déclarations à tous les pouvoirs politiques élus comme non élus, qu’ils accélèrent le mouvement tant nous sommes nombreux à nous « éveiller » et il nous reste juste à bien le comprendre et à ne pas trainer des pieds et sans armes, sans haine et sans violence car ils n’attendent que ça pour pouvoir nous réprimer dans le sang et conduire ceux qui resteront dans la cage et de refermer la trappe « Klang » et de refermer le verrou « Slam » et nous serons « TERMINÉS« …

Ou pas !

JBL1960

Source de l’image ; Dessinateur Azo