Tout protecteur de l’eau connait le nom des nuages…

Rappelons-nous le nom des nuages…

La « Voyouterie Américaine » est à l’œuvre…

Plutôt que de continuer le bouzin dézinguons-le :

Appelons au Boycott TOTAL de toutes les institutions :

Pour que 2017 soit l’Année du réveil des Peuples ► Tous des Païens en Terre Promise…

Et l’Année de la résistance anti-coloniale et de la libération autochtone ► Trêve de Blabla ;

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Résistance au colonialisme : Standing Rock et la énième trahison par l’état colonial yankee des édits de ses propres lois… (Steven Newcomb)

La méthodologie coloniale, même si perfectionnée sous la dictature chrétienne, existe depuis l’antiquité. Voici ce que nous en dit l’anthropologue politique (Yale) James C. Scott dans son remarquable ouvrage “The Art of not Being Governed”, Yale University Press, 2009 :
“Où que possible les Romains créèrent des territoires, promulguèrent plus ou moins arbitrairement des distinctions ethniques et nommèrent ou reconnurent un chef unique qui était de fait le vecteur local de l’autorité romaine et répondait pour le ‘bien de son peuple’… Les barbares administrés dans les provinces gérées par les Romains perdirent leur désignation ethnique et devinrent tout comme les paysans, redevables de l’impôt et de la conscription. Tous ceux au-delà de cette sphère étaient invariablement étiquetés ethniquement, on leur donnait des chefs, et furent rendus responsables de payer le tribut (obsequium) distinctement des impôts, spécifiquement lorsqu’ils étaient perçus comme des peuples non agriculteurs.”

~ James C. Scott ~

Toutes les administrations coloniales de l’histoire n’ont pas fait autre chose. C’est ce que font toujours aujourd’hui les états coloniaux états-unien et canadien…

~ Résistance 71 ~

L’ordonnance du Nord-Ouest et les brutales actions de police du Nord-Dakota à Standing Rock

Un dédain flagrant du système légal organique des États-Unis est placardé à la vue de tous

Steven Newcomb |  29 décembre 2016 |  URL de l’article original : https://indiancountrymedianetwork.com/news/opinions/northwest-ordinance-north-dakotas-brutal-standing-rock/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

URL de l’article R71 ► https://resistance71.wordpress.com/2017/01/10/resistance-au-colonialisme-standing-rock-et-la-nieme-trahison-par-letat-colonial-yankee-des-edits-de-ses-propres-lois-steven-newcomb/

Il est enrageant de voir les photos des gens blessés par les actions d’une brutalité inouïe de la police du Dakota du Nord à Standing Rock. La police a utilisé des canons à eau sur les protecteurs de l’eau de Standing Rock et ce dans des conditions climatiques sub-zéro, les soumettant ainsi à un stress physique d’hypothermie mettant en danger la sécurité et la vie des manifestants. Ils ont tiré dans la foule avec des balles de caoutchouc et les ont aspergé de mace, un agent chimique irritant. 167 personnes ont été blessées en une nuit, plusieurs gravement. Une jeune-femme de 21 ans, Sophia Wilansky a été horriblement blessée et a perdu un bras après avoir été touchée par une grenade à concussion tirée par les forces de police. Les médecins disent qu’elle va avoir besoin de 20 opérations chirurgicales et qu’elle pourrait perdre complètement son bras malgré cela. Un jeune cheval fut également tué.

Plusieurs personnes ont reçu de sévères blessures à la tête à cause des actions de police protégeant les intérêts corporatistes liés au projet du Dakota Access Pipeline. Une chose est sûre : de telles actions de police déshumanisantes ne suivent pas la promesse de “la plus sincère bonne foi” que les congrès continental et fédéral ont fait aux nations natives en 1787, 1789 et 1861.

Le vendredi 13 juillet 1787, le congrès continental des États-Unis a adopté l’ordonnance du nord-ouest. Le 3ème article de cette ordonnance stipule : “La meilleure des bonne fois devra toujours être observée envers les Indiens et leurs terres, leurs propriétés ne devront jamais leur être enlevée sans leur consentement préalable et dans leurs droits, propriétés et liberté, ils ne devront jamais être envahis, perturbés, à moins que ce ne soit sous le coup de guerres justes et légales autorisées par le Congrès…

Quelqu’un devrait informer le gouverneur Dalrymple du Nord-Dakota, qui, de manière très rusée a fait détourner la route de l’oléoduc de son propre voisinage, que le Congrès des États-Unis n’a pas autorisé une guerre légale et juste contre l’Oceti Sakowin (le conseil des sept feux de la Grande Nation Sioux). Ses actions inconsidérées dans un territoire oceti Sakowin reconnu par les traités constituent de fait la plus grande des mauvaises fois et sont entièrement injustes et illégales.

Assurez-vous de bien (re)penser à la promesse “d’ultime bonne foi” du Congrès envers les Indiens quand vous regardez les photos ou vidéos de la police blessant physiquement les protecteurs de l’eau autochtones et non-autochtones et lorsqu’elle s’engage dans des actes oppresseurs et terroristes.

Lorsque vous voyez les corps meurtris et les visages tuméfiés des protecteurs de l’eau, faisant du mieux qu’ils peuvent pacifiquement pour défendre les eaux de la rivière Missouri qui suppléent des millions de personnes non-autochtones, de la malfaisance et des dégâts d’un oléoduc, pensez à cette “ultime bonne foi” professée dans l’article 3 de l’ordonnance du nord-ouest. Lorsque vous voyez ces images très perturbantes, pensez à la promesse du congrès des États-Unis de ce que “les Indiens dans leurs droits, propriétées et liberté, ne devront jamais être envahis ni perturbés.”

Le tout premier acte du nouveau congrès des États-Unis sous sa nouvelle constitution de 1789 a réaffirmé l’ordonnance du nord-ouest de 1787. Cette ordonnance fait partie intégrante de la fondation même des États-Unis d’Amérique. L’ordonnance du nord-ouest sert de constitution pour tous les nouveaux territoires ou colonies US, incluant la promesse que les “Indiens, leurs terres et propriétés ne leur seront jamais retirés sans leur consentement.” Soixante-quatorze ans après l’adoption initiale de l(ordonnance du nord-ouest, le Congrès inclut la promesse “de bonne foi ultime” de la loi de 1861 pour établir le territoire du Dakota.

Une provision clef de la loi territoriale du Dakota de 1861 suit l’article 3 de l’ordonnance du nord-ouest de 1787. C’est la clause disant qu’aucune terre indienne ne deviendra partie du territoire de l’état du Dakota avant que les Indiens n’aient donné leur consentement dans un traité avec les États-Unis. Les Oceti Sakowin n’ont JAMAIS consenti pour que ceci ne se produise.

L’oceti Sakowin, le conseil des sept feux de la Grande Nation Sioux a eu les deux traités de Fort Laramie de 1851 et 1868 avec les États-Unis. Ces documents de traités reconnaissent le territoire oceti sakowin qui n’a pas été abandonné, donné ou cédé aux États-Unis.

Laissez-moi répéter cela clairement :
La loi organique des États-Unis requiert que l’oceti sakowin donne d’abord sa permission afin que son territoire ne devienne partie du territoire fédéral et de l’état du Dakota. Une telle permission des Indiens (nations natives originelles) est requise avant que toute partie ou totalité du territoire oceti sakowin ne devienne partie intégrante du Nord-Dakota et du Sud-Dakota. De fait, jusqu’à aujourd’hui, le territoire traditionnel de la Grande Nation Sioux Oceti Sakowin n’est JAMAIS devenu quelconque partie des états du nord ou sud-Dakota !!!

En conséquence, la violence et la brutalité pratiquées par la police du Nord-Dakota contre les protecteurs de l’eau pacifiques à Standing Rock rappelle l’article 6, section 2 de la constitution des États-Unis. Ce langage nous dit que “les traités établis et ceux qui seront établis par les États-Unis, sont la loi suprême de la terre du pays, les juges des états y étant liés de droit”. Il est ici important de noter que les traités des nations indiennes avec les États-Unis sont des traités établis entre des nations indépendantes. (NdT: ceci est d’autant plus évident avec les traités de Fort Laramie de 1851 et 1868, tous deux résultants de défaites militaires des États-Unis face aux nations d’Oceti Sakowin et de leurs alliés Cheyennes et Arapaho, aucune concession ne fut faite aux États-Unis, absolument aucune bien au contraire…)

Résumons maintenant les éléments mentionnés ci-dessus:

1) Le territoire d’Oceti Sakowin n’est jamais devenu partie du territoire fédéral du Dakota ou partie des états du nord et dus-Dakota. Pourquoi ? Parce qu’Oceti Sakowin n’a pas donné son consentement sur un traité ratifié pour que ceci se produise.

2) Les traités de Fort Laramie de 1851 et 1868 reconnaissent la nation libre, indépendante et de plein droit d’Oceti Sakowin ; ces traités constituent la loi suprême de la terre pour les États-Unis et les juges des états du nord et sud-Dakota sont de ce fait liés à ces traités pour toutes leurs décisions.

3) Sans le consentement d’Oceti Sakowin, le gouverneur Dalrymple du Nord-Dakota et les forces de police de cet état n’ont absolument aucune juridiction légale au sein des territoires délimités par les traités de Fort Laramie de 1851 et 1868, qui jusqu’à ce jour et pour les raisons citées ci-dessus, sont toujours le territoire de la Grande Nation Sioux Oceti Sakowin.

Qu’est-ce que le système judiciaire des États-Unis a  employé dans un effort de détourner l’attention de l’ordonnance du nord-ouest, de la clause de suprémacie territoriale et de la loi d’établissement du territoire de l’état du Dakota ? Voici un argument exprimé par un juge fédéral des États-Unis en 1975:

“Il est indéniable que la politique officielle des États-Unis jusqu’à au moins la fin du XIXème siècle, fut motivée par une volonté résolue de contrôler tout territoire substantiel pour ses gens s’établissant vers l’Ouest. Tout ce qui pouvait empêcher ce mouvement migratoire, incluant les Indiens, devait être balayé, dominé ou détruit. Des guerres, maladies, des traités tissés de mensonges et de duplicité et la décimation des bisons par les blancs, poussèrent les Sioux vers les réserves, firent décliner leur population et ont éviscéré leurs corps constitués. Ils devinrent [par force] un peuple involontairement dépendant et de fait, dominé par les États-Unis.”

(United States v. Consolidated Wounded Knee Cases, Judge Warren Urbom, 1975)

Avec ces mots, le juge Urbom a montré, tout comme le gouverneur Darymple aujourd’hui, le plus grand dédain pour le système légal organique des États-Unis, la provision de “bonne foi ultime” de l’ordonnance du nord-ouest et de la loi établissant le territoire du Sakota. Ce qui fut et continue d’être démontré contre les peuples Lakota et Dakota et leurs supporteurs est la “pire, l’ultime mauvaise foi” contre le peuple autochtone et ses alliés non-autochtones.

La décision d’Urbom et ce qui se passe maintenant à Standing Rock sont fondés sur le principe que “sur leurs droits, propriétés et liberté, les Indiens seront TOUJOURS envahis et perturbés, même quand il n’y a aucune guerre juste et légale déclarée par le congrès. Les abus policiers sur les protecteurs de l’eau à Standing Rock est le type d’attitude qui suit parfaitement les documents du Vatican datant du XVème siècle qui stipulent d’aller de l’avant, de localiser et de dominer, subjuguer toutes les nations non-chrétiennes.

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A partir du moment où Trump à affirmer que « les Indiens n’étaient pas souverains »  par sa Bush l’ordre de Colomb de lâcher les chiens espagnols sur les indigènes/païens/autochtones était sous-entendu et si c’est Oblabla le dernier empereur de l’empire déglingué qui a lancé les hostilités, Donald n’hésitera pas à lancer la cavalerie au son de sa Trumpette…Le Général D. Trumpette sonnera la charge en Terres Amérindiennes et tout recommencera en territoire Sioux mais l’Amérique Latine n’est pas en reste, comme en 1492 ou comme il y a tout juste 40 ans ► Opération Condor 2.0

Tout recommence, Trump continue le bouzin…

Steven Newcomb, juriste activiste Shawnee, a écrit un livre « Païen en Terre Promise, décoder la Doctrine Chrétienne de la Découverte » et Résistance71 en a traduit de larges extraits que j’ai réunis dans ce PDF de 45 pages https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2017/01/pdfsnewcombjanv2017.pdf
Et pour autant, bien que tout y soit expliqué du prétendu ordre divin des Bulles Romanus Pontifex et Inter Caetera ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/01/29/les-bulles-de-la-discorde/  À l’absolu nécessité de commencer une décolonisation dans les têtes Zuniennes mais aussi dans toutes les têtes car nous sommes tous des colonisés ► Pièce manquante = Partie truquée  On comprend que cela n’est pas encore suffisant…
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C’est pourquoi j’ai trouvé utile et nécessaire comme me l’a demandée Résistance71, de réunir dans un PDF ‘l’introduction à la philosophie et la pensée amérindiennes‘ du livre  testament « Si vous avez oublié les noms des nuages, vous avez perdu votre chemin » de l’activiste Lakota Russell Means que R71 avait traduit par extraits de l’anglais en 2014.
https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2017/01/pdfrussellmeans012017.pdf
PDF de 19 pages à lire ou à télécharger et à relayer pour ne plus oublier le nom des nuages…

Les mensonges proférés à notre sujet

A chaque fois qu’une discussion commence au sujet des avantages relatifs à la société matriarcale en opposition à la société patriarcale, ou sur le style de vie des peuples indigènes en comparaison avec le style de vie moderne post-industriel, un nombre de vieux mythes se voulant honorables sont cités par les avocats de la “modernité” afin de discréditer le sauvage ou l’ “homme naturel” primitif. Il est important de considérer ces mythes un par un et de voir lequel ou lesquels, s’il y en a, a le mérite soit de la logique, soit de la preuve de son côté.

Rappelez-vous toujours : Les conquérants et les vainqueurs des guerres ont écrit les livres d’histoire.

  • Le mythe de la saleté : dès lors que les peuples indigènes vivent dans des sociétés où tout est organique et retournent aux éléments desquels ils proviennent, il n’y a de fait aucune accumulation de déchets. Ajoutez à cela qu’il n’y a jamais eu de surpopulation, et nous pouvons constater que ce qui est appelé “ordure, déchet” ou “poubelle” dans nos temps modernes, est juste considéré comme un engrais dans la société indigène. Sans aucune accumulation de zones d’ordures, il n’y avait de fait aucun terrain fertile pour l’éclosion de maladies. En ce qui concerne l’hygiène personnelle, qui a le plus de chance d’être plus propre: un “sauvage” qui se purifie lui-même dans les inipi tous les quelques jours, ou l’homme “civilisé” qui se lave une fois par an ou moins ?

De la page 10 à la page 14 vous pourrez effacer un à un les mythes  sur la société indigène : de la saleté, de la maladie, de la mortalité à un jeune âge, de la famine, de la sauvagerie, de l’ignorance, du sacrifice humain et de la guerre… Vous comprendrez qu’il n’y a pas de peur de la mort dans le monde indigène.

Voilà pourquoi, j’affirmais par ce billet du 25 octobre dernierhttps://jbl1960blog.wordpress.com/2016/10/25/devenons-les-effaceurs/

Grâce à l’article de Steven Newcomb La domination chrétienne à la racine de la loi fédérale indienne (USA) d’une part et des travaux de recherche du Dr Ashraf Ezzat et de son livre « L’Égypte antique n’a jamais connu ni Pharaons, ni Israélites » d’autre part et réunis dans ce PDF ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2016/12/draezzatdec2016.pdf

Nous sommes capables de faire tomber les doctrines, les dogmes, les mensonges bibliques et avec le PDF de Russell Charles Means tous les mensonges et les mythes sur le monde indigène.

Et ainsi faire tomber l’empire anglo-américain puis tous les empires…

Voilà pourquoi 2017 peut être l’année du réveil des peuples, et l’année de la résistance anti-coloniale et de la libération autochtone ; Pour la société des sociétés

Son commencement en tout cas, c’est le seul et unique vœux que je formule en ce début d’année et vous l’adresse par l’intermédiaire de ce petit billet du jour qui vient du plus profond de mon âme et de mon cœur… Et pour nous permettre de nous reconnaitre et de ne plus jamais perdre notre chemin, tangent… En suivant la course des nuages dont nous connaitrons chaque nom…

JBL1960

Illustration ► Pinterest

7 réflexions sur « Tout protecteur de l’eau connait le nom des nuages… »

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