L’Occident ; Nouvel Archipel du Goulag Levant…

Mais nous savions depuis très longtemps ;

Qu’à l’Ouest il n’y a jamais rien eu de nouveau…

L’empire continue son passage en force : Trump signe une loi de renforcement de l’espionnage des citoyens par la NSA et le FBI… L’occident devient l’archipel du Goulag !

Ceci est une preuve de plus s’il en fallait toujours une, que le système étatico-capitaliste qu’il soit américain, français, ou tout autre, est au-delà de toute rédemption et qu’il n’y a de fait absolument aucune solution au sein du système, qu’il n’y en a jamais eu et ne peut pas y en avoir.
L’auteur de cet article, le juge Napolitano est une star du droit constitutionnel outre-atlantique et a sa propre émission de télé. C’est un homme intègre, qui croit en la “république”, c’est un fervent constitutionnaliste qui ne désire que réformer le système pour que le peuple retrouve la “république” qui soi-disant lui échut en 1776, date de l’indépendance concrétisée de manière bien illusoire par la constitution des États-Unis d’Amérique en 1788.
Ses illusions sont en train de s’effriter une à une, ils sont des millions dans ce cas à Yankland et en occident… Puissent ces gens au bon fond réaliser qu’il est temps de lâcher-prise et que la solution est de fait non pas dans l’État et toute structure de la division et de la marchandisation, mais dans la société des sociétés, seule capable de nous réunifier dans l’Un… Planétairement… Qu’on se le dise ! ► Résistance 71

Trump signe une loi autorisant l’espionnage de masse sur les citoyens américains

Andrew Napolitano | 25 janvier 2018 | Source http://www.informationclearinghouse.info/48656.htm

Traduit de l’anglais par Résistance 71 ► https://resistance71.wordpress.com/2018/01/29/lempire-continue-son-passage-en-force-trump-signe-une-loi-de-renforcement-de-lespionnage-des-citoyens-par-la-nsa-et-le-fbi-loccident-devient-larchipel-du-goulag/

Ces dernières trois semaines, le congrès a passé et le président Trump a signé en loi de nouveaux très grands pouvoirs pour que la National Security Agency (NSA) et le FBI puissent mieux espionner les citoyens américains innocents de tout et sélectivement passer sous forme de loi d’application les fruits de cet espionnage en règle.

Les fruits de cette moisson d’information peuvent maintenant inclure toutes les donnés par fibre-optique transmises depuis ou vers les États-Unis, comme les enregistrements numériques de tous messages téléphoniques qu’ils soient de postes fixes ou mobiles, les copies en temps réel de tous les messages de messagerie internet, les courriels et toutes les archives bancaires, médicales ou légales qui ont été stockées numériquement ou transmises.

Toute cette histoire de surveillance de masse a pu voir le jour parce que la NSA a convaincu des juges fédéraux en réunion secrète que ceux-ci devaient l’autoriser. Maintenant le congrès et le président ont fait de tout cela la loi de la terre.

Cette mise en application pratique est arrivée nonobstant la garantie sur la vie privée des personnes, le droit d’être laissé tranquille, articulés autour du 4ème amendement de la constitution des États-Unis et ailleurs. Bien que cette expansion de la surveillance n’ait passé le sénat que d’une simple voix, elle marque apparemment une détermination politique publique que la constitution puisse être ignorée ou qu’on puisse ne plus y adhérer juste par la simple règle de la majorité à chaque fois que cela pose un obstacle aux objectifs des gouvernements. Le langage du 4ème amendement est un obstacle intentionnel au gouvernement en défense de la dignité humaine et de la liberté de l’individu. Il dit ceci : “Le droit du peuple d’être sécurisé dans ses personnes, habitations, documents et effets, contre toutes recherches et saisies déraisonnable, ne doit pas être violé et aucun mandat ne peut-être émis, à moins d’une cause de probabilité et ce soutenu par un serment ou une affirmation décrivant en particulier les endroits recherchés et les personnes ou biens à être saisis.

Ce langage très spécifique fut expressément écrit pour empêcher la surveillance de masse sans suspicion raisonnable que le gouvernement britannique avait utilisé contre les colons. Les tribunaux britanniques de Londres émirent des mandats généraux aux soldats britanniques en poste en Amérique, les autorisant à rechercher, fouiller où ils le désiraient et de saisir tout ce qu’ils trouvaient. Ces mandats n’étaient aucunement fondés sur une cause de probabilité évènementielle et ne décrivaient en rien les endroits, les choses ou les personnes à rechercher et à saisir.

La réaction des colons à l’utilisation par les Britanniques de tels mandats fut de prendre les armes et de combattre pour la révolution américaine.

La semaine dernière, le congrès des États-Unis et le président ont choisi d’ignorer notre histoire et les valeurs humaines sous-jacentes au droit à la vie et au domaine privés. Ces valeurs reconnaissent que la poursuite individuelle du bonheur est bien mieux effective dans une atmosphère libre de tout espionnage de la part du gouvernement. Pour le dire différemment, les auteurs et ceux qui ont ratifié le 4ème amendement de la constitution ont reconnu qu’une personne ne peut pas être pleinement heureuse lorsqu’elle est sujette à une surveillance constante de la part de son gouvernement.

Pourtant les valeurs constitutionnelles et les leçons universelles de l’histoire furent non seulement rejetées par le congrès mais aussi rejetées par ignorance et cette ignorance fut grandement facilitée par les membres du comité parlementaire du renseignement (NdT : commission du renseignement de l’assemblée nationale américaine)

Voici les dessous de l’affaire ;

L’attitude récente du comité parlementaire du renseignement constitue au mieux de l’incompétence et au pire une faute professionnelle criminelle. Le leadership de ce comité était dépositaire de la connaissance sur les abus de surveillance de la NSA et du FBI, fait que quelques membres du comité ont qualifié “d’époustouflant”, de “punissable de licenciement” et de “style KGB”, alors que les deux chambres du congrès (sénat et chambre basse, parlement), ignorantes de ce que leurs collègues du comité savaient, ont voté pour étendre les autorités de la NSA et du FBI en matière de surveillance des citoyens.

En d’autres termes, les 22 membres de ce comité ont volontairement tenu leurs 500 et quelques collègues à l’écart d’informations incendiaires qui, si elles avaient été révélées en temps et en heure, auraient sans aucun doute affecté l’issue du vote, particulièrement au sénat, où une différence de juste un vote aurait empêché le passage de cette extension de pouvoir pour la surveillance de masse des citoyens. Pourquoi les membres du congrès à l’exception des 22 du comité furent-ils tenus dans l’obscurité totale concernant les activités hors-la-loi de la NSA et du FBI ? Pourquoi le comité n’a t’il pas révélé au congrès ce qu’il trouve trop choquant de discuter en public avant que le congrès ne voter pour le passage de l’extension de capacité pour ces deux entités ? Où est le scandale sur le fait que cette information était en fait connue de quelques personnes au sein du congrès et gardée sous silence pour le reste des membres du congrès des États-Unis tandis que celui-ci votait en toute ignorance pour un assaut en règle sur la vie et le domaine privés ?

La nouvelle loi place trop de pouvoir aux mains de gens qui de l’avis même de ceux qui l’ont écrite ne bénéficient pas de suffisamment de confiance pour posséder ces pouvoirs. J’ai argumenté la semaine dernière que le président du comité parlementaire sur le renseignement, Devin Nunes, avait quelque chose en tête lorsqu’il a publiquement attaqué la confiance mise dans la NSA et le FBI et ces gens dont il finit par faire voter les pouvoirs secrets de manière inexplicable. Maintenant nous savons de quoi il parlait.

Que peut-on faire à ce sujet ?

Le CPR devrait publiquement révéler le contenu de son rapport de 4 pages qui résume les abus dans le domaine de la NSA et du FBI. Si cela échoue, un membre courageux de ce comité devrait prendre la parole au parlement comme la sénatrice Dianne Feinstein amena en son temps le rapport sur la torture de la CIA (NdT : certes édulcoré et tronqué) devant le sénat afin de révéler non pas juste le rapport de 4 pages mais aussi les données sous-jacentes sur lesquelles ce rapport est fondé. Les membres du congrès bénéficie de l’immunité totale concernant ce qui est révélé devant le parterre sénatorial, et pourtant, le courage personnel pour ce faire ne court plus les rues…

Mais il y a pire que les membres du comité s’asseyant sur du renseignement de valeur et le plaçant sous le boisseau. Le peuple américain a le droit de savoir comment le gouvernement dans les mains duquel il a placé la garde de la constitution a utilisé et abusé des pouvoirs qui lui ont été délégués. Le peuple américain a aussi le droit de savoir qui a abusé du pouvoir, qui le savait et qui a gardé le silence à ce sujet…

Le gouvernement travaille-t-il pour nous ou travaillons-nous pour lui ? En théorie bien entendu, le gouvernement travaille pour nous ; en pratique, il nous traite comme des enfants. Pourquoi acceptons-nous cela d’un gouvernement auquel nous avons consenti ? La démocratie meurt dans l’obscurité tout autant que le liberté individuelle. 

Judge Andrew P. Napolitano fut le plus jeune juge de la Cour Suprême du New Jersey. Il est l’auteur du livre à grand succès “Les mensonges que vous a raconté le gouvernement : Mythe, pouvoir et mensonge dans l’histoire américaine”.

Traduction de l’affirmation du Juge Andew P. Napolitano  ; Tous les présidents, sauf Jefferson ont affirmé que leur premier travail était de nous protéger. Tous les présidents excepté Jefferson avaient torts. Si vous lisez la Constitution, vous verrez que le premier travail d’un président – comme seul l’avait bien compris Jefferson – est de nous garder libres (ou de protéger notre liberté).

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Andrew Napolitano écrit plus haut : « Maintenant le congrès et le président ont fait de tout cela la loi de la terre. »

Et comme je faisais remarquer à R71 combien cette phrase était importante, à mon sens et pour précisément relayer les Voix Autochtones anticoloniales d’hier et d’aujourd’huiR71 m’a fait cette réponse que j’intègre ici : le plus vite au mieux que les gens prennent vraiment conscience qu’il n’y a rien à sauvegarder de ce système dictatorial de gouvernance et d’opérer une refonte en profondeur pour éradiquer la division politique avant toute chose. Nous devons rediluer le pouvoir dans le peuple, là où il est particulièrement soluble. Il n’y a pas d’autre solution… Si nous pouvions avoir des gens comme Napolitano à bord de la promotion société des sociétés ou quelque autre nom que ce soit, cela avancerait bien plus vite…

Et si je suis totalement d’accord avec cette assertion que Napolitano est bien plus près de lâcher-prise que ne le sera jamais Trump, par exemple ; Pour autant aucune société des sociétés ne se fera sans les Natifs et les Nations premières des cinq continents, qui sont totalement inexistants du paysage Zunien et du Monde alors que c’est eux qui constituent Les Peuples Originels se plaçant tout naturellement sous La Loi suprême de la Terre. Napolitano devra intégrer cette notion que : “Dans la loi naturelle, chaque chose est à sa place, où est le mal ? Il n’y a pas de mal dans la nature. Vivre en suivant la loi naturelle, nous percevons les choses pleinement au travers de nos sens, nous développons une pleine et riche appréciation de monde réel qui nous entoure, pour ce que nous expérimentons quotidiennement dans nos vie… Pour la réalité.”Russell Means dans Système du Monde – Considération sur la Loi Naturelle par Michel Bakounine.

Gageons qu’il sera capable de se placer sous la Loi de la Création plutôt que sous la Constitution Américaine qui applique la LOI FÉDÉRALE INDIENNE dans toute son horreur et sous l’inspiration de ce Thomas Jefferson, 3ème Président Zunien et Père Fondateur de ce que nous savons être, aujourd’hui, l’Empire du Goulag Levant et pour qui Napolitano semble avoir encore une grande admiration tout de même.

Et c’est à nous de lui démontrer qu’il n’y a pas de solutions au sein du système et qu’il est temps de choisir et afin d’obtenir son plein soutien pour (re)construire cette Société des sociétés que vous, Résistance71 avez si bien conçue et si bien fait toucher du doigt avec votre Manifeste Politique  pour lequel, vous le savez, j’ai approuvé chaque mot sans réserve.

Cela ne constituerait-il pas un point de départ, ce Tep Zépi, ou Temps Nouveau, pour faire de 2018 l’Année Zéro d’une prise de conscience politique collective que vous appeliez de vos vœux le 1er janvier dernier ?

Car si l’Occident devient, sous nos yeux, l’archipel du Goulag Levant nous avons établi que son salut viendra des peuples qui briseront les chaines du colonialisme, ensemble ! Quant à l’avenir de l’humanité il passe lui et immanquablement par les peuples occidentaux émancipés de l’idéologie et de l’action coloniales, se tenant debout, main dans la main avec les peuples autochtones de tous les continents pour instaurer l’harmonie de la société des sociétés sur Terre.

C’est donc ici et maintenant et d’où nous sommes…

JBL1960