Ni vérité, ni réconciliation, ni reddition…

JAMAIS !

Appelons les occidentaux affranchis de toute idéologie coloniale à résister !

Et ça fait du monde et nous pourrons ainsi faire tomber l’Empire en lui mordant le cul…

Nous le devons aux générations non-nées, nous leur devons, nous leur devons une vie libre et décente que l’oligarchie leur refusera comme elle nous le refuse.
Dans cette optique, on ne peut plus lâcher le morceau… Comme certaines espèces animales, nous avons deux mécanismes de défense :
1- On mord l’hydre et on la lâche plus
2- On pond nos œufs dedans et notre progéniture se nourrira de sa chair avant d’éclore au dehors et de mordre sans plus lâcher (et ainsi de suite..)
A terme, l’hydre ne peut pas gagner…

Oui même nous les sans dents ! Tenez toute la méthodologie est expliquée en détail et plus encore, !

Et en complément à la publication de Mohawk Nation News traduite de l’anglais par Résistance71 du 18/10/2016 intitulé « Pas de reddition » vous pouvez lire ce billet : Mordre le cul de l’Hydre !  qui rappelle la similarité du processus à Standing Rock avec l’agression en mai 1997 par la New York State Police, qui les a lynchés sur leurs propres terres. Le procès dont il est question plus bas fut retardé de près de 20 ans, et fut une mascarade totale de l’État colonial, qui a aussi terrorisé les avocats des parties civiles autochtones, qui les ont largués en rase campagne.

C’est pourquoi MNN nous signifie que les 15 d’Onondaga vont faire appel…

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Résistance au colonialisme : Les 15 d’Onondaga contre la farce judiciaire colonialiste…

Lors du siège d’Oka en 1990, une ancienne de la nation Mohawk s’adressa en ces termes aux colons (québecois) venus aux nouvelles :

“Regardez bien ce qu’il se passe ici et comprenez que lorsqu’ils en auront fini avec nous, ce sera votre tour…”

Cette ancienne avait déjà parfaitement raison.

[NdJBL : Nous savons aujourd’hui que nous sommes la cible partout dans le monde = La solution finale et l’anéantissement du peuple kurde]

Parce que nous sommes tous des colonisés, la solution réside, comme mentionné dans le premier paragraphe du texte ci-dessous, dans l’union des peuples colonisés par l’occident hégémonique et des peuples occidentaux émancipés de l’idéologie colonialiste (donc étatiste) et se tenant debout, main dans la main avec ses frères des nations indigènes, partout, créant ainsi les fondations de la société des sociétés, seule alternative viable au marasme étatico-capitaliste, cancer de la société humaine en phase terminale.

~ Résistance 71 ~

Pas de reddition

 Mohawk Nation News |  18 octobre 2016 |  Url de l’article original : http://mohawknationnews.com/blog/2016/10/18/no-surrender/

Le génocide américain de notre peuple n’est pas terminé tant que Kaia’nere:kowa (La Grande Loi de la Paix) n’a pas gagné ! Nous ne battrons pas en retraite, nous ne nous rendrons pas. Les colons qui ne se tiennent pas à nos côtés sont complices. Les règles entrepreneuriales sont créées pour les rendre non responsables de leur tentative de nous annihiler. Les soldats du “détail indien” l-81 sont passés en jugement et ont été trouvés non coupables d’une attaque à mains armées de style militaire sur des onkwe’hon:weh (autochtones) désarmés se réunissant sur une terre privée durant une cérémonie. Ils portaient des casques et de l’équipement de guerre. Nous, rotino’shonni (iroquois), allons les tenir pour responsables. Nous continuerons nos efforts jusqu’à ce qu’ils soient accusés de génocide devant le tribunal international.

Tout comme à Oka en 1990, ce fut une attaque surprise en ce 18 mai 1997, prenant pour cible des hommes, des femmes, des enfants et des anciens désarmés ; attaque perpétrée vicieusement par les sbires du détail Indien, armés de matraques à bout métallique, de bottes, d’armes, de gaz lacrymogène et de tout autre équipement de guerre en leur possession. Nos gens firent face et furent tabassés, des jambes et des côtes furent brisées, des têtes ensanglantées et bien des personnes arrêtées. L’armée n’a pas ouvert le feu à la mitrailleuse, bien qu’elle devait les avoir pas bien loin, prêtes à l’emploi.

Les femmes, les enfants et les anciens constituaient 75% des gens sur place. Les “faibles” furent la cible afin de décimer notre communauté et nos familles.

Les chefs tribaux Onondaga ne font pas leur devoir de combat. Ils veulent que tout le monde se soumette à leur règle corporatiste de connivence. Oren Lyons et Ollie Gibson ont aidé à envoyer le détail Indien de l’état de New York pour nous faire taper dessus et effrayer leur propre peuple. Ils ont établi la “liste des personnes” à cibler.

Ceux qui prient envers une entité extérieure pour les sauver donnent leur pouvoir à l’ennemi. Parlez à nos ancêtres. Autrement, l’ennemi gagne.

Les membres de la police de l’état de New York George Beach, Dennis Blythe, James Parmley, Robert Haumann et James D. Moynihan ont planifié, supervisé et mis en action cette attaque non provoquée. George Beach a ordonné aux soldats d’enlever leur badge leur disant qu’il n’y aurait “aucune négociation, virez-les c’est tout.” Les gens présents furent encerclés et attaqués. Personne n’était supposé pouvoir s’échapper. Les vidéos montrent clairement qu’il n’y avait personne sur la route. La décision du juge de la cour suprême Sotomayor en 2006 a confirmé que l’attaque était illégale et que l’INDIAN detail n’avait pas de défense et ne pouvait pas plaider l’immunité qualifiée.

Le protocole a donc maintenant été étabi de laisser l’armée attaquer quiconque en toute impunité. Nous n’avons pas pu identifier la force déguisée. Ils auraient très bien pu aussi être une unité mercenaire appelée pour nous sortir.

La presse était à la plus grande réunion cérémoniale de la confédération iroquoise. Elle a inventé l’histoire que la réunion était une “manifestation”.

Cette attaque fut un false-flag. L’état de New York a inventé les accusations que nous empiétions sur notre propre propriété, que nous étions sur l’autoroute, que nous avions peut-être des armes etc. L’armée et le “cercle indien” étaient en charge de cette opération.

Si cette affaire demeure en l’état, alors ils permettront, récompenseront et endorseront des attaques illégales par l’armée. Les 15 d’Onondaga vont faire appel.

Url de l’article = https://resistance71.wordpress.com/2016/10/20/resistance-au-colonialisme-les-15-donondaga-contre-la-farce-judiciaire-colonialiste/

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Et mieux si vous voulez comprendre pourquoi il ne peut être question de « reddition »

Grâce à R71 qui traduit depuis de nombreuses années et soutient ainsi les avancées des Nations Primordiales dans leur lutte à vivre libres en leurs Terres ancestrales ;

Résistance politique au colonialisme : Les Iroquois d’Onondaga en procès contre l’état colonial (Janvier 2016)

Suivre les ordres |  Mohawk Nation News |  13 décembre 2015

 Url de l’article original : http://mohawknationnews.com/blog/2015/12/13/following-orders/

 ~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Depuis le procès de Nuremberg en 1946*, le système de défense préconisant l’irresponsabilité due au fait de “suivre les ordres”, a été déclaré nul et non-avenu en matière de crimes de guerre (et crimes contre l’humanité). Chaque participant est légalement responsable de ses actions en combat. Le président Bill Clinton, le général William C. Martin, le gouverneur George Pataki, le procureur général Elliot Spitzer et le conseil des chefs Inc. d’Onondaga essaient de balancer les membres des troupes d’état de New York (NYS Troopers) qui suivaient leurs ordres sous les roues du camion.

Les politiciens seront jugés coupables dans le procès à venir pour avoir ordonné les attaques mortelles sur les Ongwe’hon:weh (autochtones) à Onondaga. Nos communautés devaient être écrasées, balayées et transformées dans des protectorats coloniaux gouvernées sous loi martiale.

Ceux qui ont ordonné cette attaque sont tous individuellement responsables de leurs actions. D’après la loi internationale, ils doivent payer pour leur crime tout comme les commandants en chef allemands et leurs subordonnés l’ont fait.

Les auditions de justice dans l’affaire Jones contre Parmley de l’état de New York #98CV374, révèlent une stratégie militaire agressive appelée le “détail indien” qui doit utiliser une force mortelle contre nous. Quelque attaque que ce soit sur nous, Onkwe’hon:weh, ne peut-être ordonnée aux Etats-Unis que par le président lui-même. (NdT: Nixon qui avait été conseillé de faire donner la troupe contre les Mohawks lors d’incidents, avait refusé en déclarant: “Je ne resterai pas dans l’histoire comme le premier président des États-Unis ayant commandé une attaque sur les Mohawks…”). Nos maisons et nos entreprises furent brûlées. Nos villages devaient être détruits. Les critiques du conseil des chefs Inc. d’Onondaga et de l’état de New York furent bannis d’Onondaga. L’opération “Gallant Piper” fut annulée.

L’année suivante, le 18 Mai 1997, des soldats de l’état de New York interférèrent dans une de nos cérémonies sur la propriété Jones à Onondaga et nous attaquèrent. Un an plus tard, le porte-parole d’Onondaga, Ronnie Jones, fut assassiné. Le décret de 1779 édicté par George Washington afin d’annihiler les Iroquois/ rotino’shonni est toujours en vigueur. Il doit être abrogé.

Après le 31 décembre 2015, une date de procès contre les troupes de l’état de New York sera publiée par le juge Wiley Dancks [Ph. 315-793-8151]. En 1946, le mode de défense utilisé par les Allemands déclarant juste “suivre les ordres” lorsqu’ils commirent des atrocités contre l’humanité fut déclaré nul et non-avenu.

*NdJBL = Depuis et dans le Contre rapport de la Commission Vérité & Réconciliation « Murder By Decree » traduit partiellement par R71 et dont la version PDF est ici ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2016/10/tr71mbd0616.pdf

Vous pouvez lire au paragraphe :

Le problème de l’intentionnalité et le cas exceptionnel de crime de groupe

« À la fois les gouvernements canadien et américain travaillèrent d’arrache-pied pour faire réviser la définition originale de Lemkin afin de se protéger eux-même de toute inculpation quant à leurs propres crimes de guerre domestiques. »

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Dans ce billet :  AU PEUPLE AMÉRICAIN  j’ai expliqué pourquoi les Zuniens de papier doivent se réveiller…

Dans celui- pourquoi c’était urgent !

Un empire qui s’est construit sur le présupposé suivant : « Tuez l’indien pour sauver l’homme » et qui, pendant un temps, à même monnayé les scalps ne peut avoir aucune légitimité à nos yeux et c’est en cela que nous pouvons agir ;

Les colons qui ne se tiennent pas à nos côtés sont complices.

Et donc, nous les colons repentis  cessons d’être complices en retirant notre consentement en nous tenant aux côtés des Natifs et des Peuples premiers

Dire NON c’est ne pas choisir entre la peste et le choléra, entre la guerre ou la paix.

Dire NON c’est se choisir NOUS AVANT TOUT et tous ensemble !

TCHAO LES PANTINS

JBL1960

3 réflexions sur « Ni vérité, ni réconciliation, ni reddition… »

  1. Au Canada, la population a beaucoup appris avec la Commission de vérité et de réconciliation du Canada (2015). Cette commission a été mise sur pied pour éviter l’une des pires poursuites judiciaires contre un gouvernement dans le monde. Il y a 94 appels à l’action. Certaines de ces recommandations touchent directement la culture des Autochtones. D’autres demandent que soit adoptée une loi de mise en oeuvre de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, que le Canada a ratifiée. Ces recommandations ne sont pas des options, ce sont des devoirs pour les gouvernements et les citoyens à long terme. La réconciliation passe par l’inclusion, par l’écoute et par le respect de ce qui est exprimé par les Premiers Peuples, la vérité, odeiwin.
    =*=
    Encore une fois, l’aventure se passera sans nous, les Autochtones ?

    Source ► https://www.mondialisation.ca/author/colectifs-d-auteur

    C’est pourquoi sur ce blog, on peut lire le Contre-rapport de la Commission Vérité & Réconciliation = Meurtre Par Décret, le crime du génocide dans les Pensionnats pour Indiens de 1840 à 1996 au Canada et en français, grâce à Résistance 71 qui a traduit, et qui m’a ensuite demandée d’en faire un PDF, le tout premier d’une longue collaboration, puisqu’il y a en a, à ce jour, 66 et d’autres sont à venir…

    Car effectivement, la Commission V&R n’avait pas d’autre but « d’éviter l’une des pires poursuites judiciaires contre un gouvernement dans le monde » ainsi qu’aux Églises d’ailleurs !

    Le Contre-rapport original en anglais fait 600 pages…
    R71 en a traduit l’essentiel.

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