Nous n’avons pas besoin de vous !
Nous n’avons pas besoin de maitres et encore moins de dieux ;
Nous n’avons besoin que de nous pour prendre la tangente…
Récemment l’ancien résident de l’Élysée à déclarer à qui voulait l’entendre que nous devons être fiers, nous les français de « nos ancêtres les Gaulois » comme de nos racines judéo-chrétiennes, la France étant la fille aînée de l’Église.
Et je vous propose, en tout fin, de rappeler l’histoire, la vraie, qui me permet d’affirmer que le nouveau paradigme qu’il nous faudra initier, sera en lien avec les Natifs et débarrassé de tout dogme religieux et idéologie coloniale et si ce n’est pas le plus facile c’est néanmoins indispensable, sinon à fermer sa gueule à tout jamais…
C’est parce que certains n’ont pas encore une vision panoramique de l’affaire, ni une conscience politique suffisamment forte pour engager l’action radicale du changement de paradigme politique.
Plus que jamais l’information et la pratique servant à montrer aux gens qu’il faut nécessairement sortir du Système pour créer une société des sociétés, sans avoir à tout réinventer, car quasiment tout a été dit et fait dans le passé. Il suffit de savoir où se trouve l’info, en prendre connaissance et la divulguer au plus large et l’adapter au monde moderne dans la pratique.
L’action révolutionnaire n’est qu’un retour à la matrice sociale originelle, celle du communisme primordial qui fait partie de la nature sociale humaine. Le mot « révolution » implique un mouvement cyclique rotatif, jusqu’ici, dans l’histoire, les forces révolutionnaires n’ont que peu de fois essayé de renouer avec la matrice primordiale, au moment de conclure et là est à mon sens toute la subtilité car il faut être capable de « sortir » de désaxer le mouvement politique hors du moule pour retourner dans un cycle vertueux, qui se situe dans un cercle tangent ; Si on n’y arrive pas alors le système, et depuis 1789 et la révolution incomplète, le capitalisme, happera de nouveau le mouvement politique et le phagocytera.
Lorsque la société dans sa totalité passe dans le cercle sociétal vertueux tangent, soit la société anarchiste, sa trajectoire quitte la circularité et devient plus linéaire, carrément linéaire même s’étendant sur un axe progressiste infini.
C’est, à mon sens, l’État et les institutions, la division politique de la société qui incurve la trajectoire de la société humaine et plus ces contraintes sont fortes et plus on tourne en rond. Jusqu’à ce qu’une nouvelle fois les conditions soient réunies pour sortir du cercle et « prendre la tangente ».
Il est tout à fait possible de sortir en tout point du cercle, pourvu que les conditions qualitatives et quantitatives de sortie soient réalisées.
Ce qui complique les choses, c’est que dans le même temps, les marionnettistes de l’Empire, glissent d’une réalité à une autre… C’est la métaphore du Bernard l’Hermite, ici et là, le cœur de l’empire s’apprête à se transférer dans une plus grande « coquille » ; celle offerte par l’embryon de l’empire chinois latent.
Le plus redoutable est à venir car si on les laisse faire, ce sera la fusion, actuellement en cours, de la haute finance impérialiste totalitaire et eugéniste occidentale avec son homologue chinoise, qui elle possède une infrastructure coercitive bien plus dévouée que celle de l’occident à l’heure qu’il est.
Et ça va faire mal, très mal !
Surtout quand certains l’appellent de leur vœux prétextant que c’est le seul rempart contre l’Exceptionnalistan ;
Pepe Escobar | 29/09/2016 | Source Russia Today | Traduit et publié par Le Saker Francophone
http://lesakerfrancophone.fr/wall-street-le-chainon-manquant-trump-chine
Pour faire prendre conscience au plus grand nombre, que nous sommes capables de nous libérer nous-mêmes des chaines de l’esclavage perpétuel dans lequel nous maintiennent nos geôliers et pour lesquels nous sommes appelé à voter !
Lisons le condensé du recueil de Paolo Freire « Pédagogie des opprimés » – 1970 dont je vous mets le PDF ici = http://www.education-authentique.org/uploads/PDF-DOC/FPO_P%C3%A9dagogie_des_opprim%C3%A9s_Freire.pdf
Alors même en condensé on trouve des solutions pour avancer et refuser le schéma qu’on nous propose, pour l’instant, avant que de nous l’imposer à la schlague…
Alors d’autres constatent tout de même que le Potus 2016 est un bazar sans nom et comme jamais, et tente une analyse, comme TJ Brown le 14/09/2016 source fee.org via LSF :
États-Unis : un vote de survie l’histoire de l’élection présidentielle de 2016
Où l’on apprend qu’il est impératif d’arriver à penser la politique sans dirigeants
Préambule du Saker Francophone
Si la perte totale de foi dans les dirigeants, constatée aujourd’hui, est un préalable à la refondation des relations politiques, alors c’est une très bonne nouvelle, passons-nous des dirigeants, reprenons nous-mêmes en main notre destinée et à Dieu va.
[NdJBL : Ce n’est pas une perte totale de foi dans les dirigeants mais la preuve que cette structure pyramidale et son système vertical est LE problème qu’on ne résoudra qu’en le supprimant. Oui, nous devons reprendre en main notre destinée mais surtout pas s’en remettre à un dieu. C’est notre affaire à tous, ici & maintenant et d’où nous sommes !]
Est-ce juste moi, ou cette campagne électorale est-elle la plus pessimiste jamais vue ? En règle générale lors des élections présidentielles, vous remarquez l’optimisme des gens quand ils s’exaltent pour leur candidat politique préféré. Mais cette année, pas tellement. [NdJBL = Tu m’étonnes !]
[…] Le peuple américain est donc privé de son droit de voter sur la base des désirs qu’il veut voir son gouvernement satisfaire. Au contraire, il vote en fonction de l’effet le moins négatif sur sa vie, inévitablement attendu de la nouvelle administration.
[NdJBL : Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit ! dixit Coluche. Et je rajoute que voter c’est abdiquer, d’Élisée Reclus, ici.]
[…] La politique publique est devenue une exploitation par des citoyens égoïstes qui cherchent à contrôler leurs semblables en règlementant les individus, les marchés, les universités, et les biens. Ceci, couplé avec la puissance intrinsèque de l’État de se placer au-dessus des normes morales auxquelles nous tenons, est la raison pour laquelle ce système existe. Ce n’est pas un système failli. C’est un système abusé, dominé par des parasites autoritaires. […]
[NdJBL : Si c’est un système failli, pire faussaire = Là !]
[…] Que ce système soit récupérable reste à voir, mais une chose est très claire : les gens ont peur des futures actions de leur gouvernement. Et tant que nous continuons à le laisser entre les mains des électeurs avides de pouvoir, peu importe leur degré d’altruisme ou leurs bonnes intentions, la situation lamentable que nous subissons actuellement continuera à se manifester à un degré encore plus sévère qu’avec Hillary ou Trump. […]
[NdJBL : Bah justement, y’a rien à voir ! Il n’y a pas de solution au sein de ce Système et il n’est pas réformable. Y’a rien à garder, ni à sauver : il faut en sortir !]
Si la première étape est une perte totale de foi dans les dirigeants politiques, qu’il en soit ainsi, si elle est accompagnée d’une foi renouvelée dans le pouvoir des individus et de la société d’atteindre la grandeur sans être dirigée par de prétendus planificateurs centraux.
Lire l’intégralité de l’article = http://lesakerfrancophone.fr/etats-unis-un-vote-de-survielhistoire-de-lelection-presidentielle-de-2016
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Alors, le bémol dans cette conclusion, à mon sens, c’est que l’auteur s’en remet à Dieu avec son « qu’il en soit ainsi » alors que la solution n’est pas dans « une foi renouvelée dans le pouvoir des individus et de la société d’atteindre la grandeur sans être dirigée par de prétendus planificateurs centraux« .
Qui vous parle d’atteindre la grandeur ? Quelle grandeur ? Tenez, écoutez votre concitoyen Mike Prysner qui appelle le peuple Américain à se réveiller mais surtout d’arrêter de se croire « supérieur » ; Ici. Et mon appel aux Zuniens de papier à créer une société la plus égalitaire possible, tous ensemble ! Là.
Oui c’est au peuple de gérer mais dans le sens de l’autogestion. C’est à dire partir du local et fédérer les communes émancipées. Si le pouvoir doit être repris par le peuple c’est pour être redilué de façon à ce que le corps politique et le corps social ne fassent plus qu’un !
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Ne croyez pas les bonimenteurs de foire qui vous raconte n’importe quoi, pour être élus !
La preuve, une de plus, de leurs mensonges auxquels ils croient, en plus ;
Grâce à ratuma qui m’a adressée ce lien vers Pierre Lance source Le Chemin sous les buis le rappel chronologique des faits qui démontrent que nos ancêtres les gaulois aux racines judéo-chrétiennes, est une histoire écrite par les vainqueurs :
deux ou trois choses sur Clovis …
« Clovis n’a nullement « fondé » la France ; il a seulement effacé son nom originel de Gaule pour lui substituer celui de sa tribu après l’avoir volée aux Gaulois, tout comme César l’avait fait cinq siècles avant lui. Et même il a fait pire : il l’a revendue en partie au Vatican, en échange de l’appui politique des évêques, pour enchaîner durablement les Gaulois, tant par l’âme que par le corps.
Le « baptême de Clovis » ne fut rien d’autre qu’une mascarade politicienne recouvrant de sombres trafics d’influence dont notre peuple fit les frais. Car dès après sa victoire de Soissons, Clovis ne songea plus qu’à asservir le reste des Gaules, non sans éliminer ses concurrents germaniques. Pour se ménager les faveurs de l’Église, partout solidement implantée dans tous les territoires qu’il convoitait, il épousa Clotilde, fille de Chilpéric, roi des Burgondes, qui avait été assassiné par son frère Gondebaud. Convertie au catholicisme, Clotilde était enfermée dans un couvent de Genève lorsque Clovis la demanda en mariage. On a raconté aux enfants des écoles que la très pieuse Clotilde avait su convertir Clovis au christianisme, ce qui est à l’évidence un double mensonge. Clovis l’avait choisie pour épouse, probablement sans l’avoir jamais vue, afin d’offrir un gage de bonne volonté à l’Église dont il recherchait le soutien. Voulant soumettre toute la Gaule, Clovis ne pouvait ignorer qu’il n’y parviendrait pas sans de rudes et incertaines batailles. Il comprit, ou on lui souffla, que ce serait beaucoup plus facile si le quadrillage catholique du pays favorisait ses entreprises. Et c’est effectivement ce qui se passa après qu’il eut accepté de se faire baptiser, petite comédie « médiatique » qui ne l’engageait à rien et dont il se soucia comme d’une guigne, demeurant païen jusqu’à sa mort. »
Pierre Lance. Alésia. Un choc de civilisations. Presses de Valmy.
Racines païennes
Racines chrétiennes ?
Malgré quelques points discutables, la démonstration est inattaquable. Cependant on peut préciser au sujet de Constantin qu’il n’était pas catholique, mais qu’il soutenait pour des raisons politiques l’église catholique. Il s’est fait baptiser sur son lit de mort, non pas catholique, mais arien, alors qu’il avait combattu pour des raisons politiques l’arianisme pendant toute sa vie… Au chapitre des meurtres imputables au même Constantin, il faut aussi ajouter sa femme Fausta. Combien de chefs d’États ont tué à la fois leurs fils et leur femme pour conserver le pouvoir ?…
« Le Président Sarkozy, lors de sa visite au pape, a déclaré que la France avait des racines chrétiennes. Vrai ou faux ? Voici un récapitulatif dont nos lecteurs tireront leurs propres conclusions :
• Année 71 (BC), après la révolte des esclaves conduite par Spartacus, les Romains crucifient 7 000 hommes sur la Via Appia, imprimant dans tous les esprits le symbole de cruauté extrême de la crucifixion.
• Années 5 ou 4 (BC), naissance présumée de Jésus. Selon les Évangiles, il tentera durant sa brève existence d’introduire un peu de douceur dans un monde de brutes, indisposant l’occupant romain et le clergé israélite. Comme Gautama (dit le Bouddha, – 560), il n’essaiera jamais de fonder une religion. Crucifié vers 30 sur le Golgotha.
• 35, Saül de Tarse (St Paul) se convertit au christianisme sur le chemin de Damas. Il sera le fondateur de l’Église catholique.
• 70 à 100, rédaction des Évangiles. Expansion du christianisme.
• 250, première grande persécution des Chrétiens par Rome. Le christianisme apparaît alors à beaucoup d’Européens comme une force subversive contre l’oppression romaine. (17 siècles plus tard, le marxisme jouera le même rôle contre les empires coloniaux occidentaux, enfants spirituels de l’impérialisme romain.)
• 312, conversion au christianisme de Constantin 1er, afin de se concilier l’influence grandissante de l’Église. Constantin, « premier prince chrétien d’Occident », fera assassiner son gendre, son beau-père, un neveu, un demi-neveu, sa seconde épouse, puis son propre fils Crispus. Grâce à ce monstre sanguinaire, l’Église va étendre sa domination sur tous les peuples de l’Empire.
• 354, la fête païenne indéracinable du solstice d’hiver (No Hel, Nouveau Soleil) du 25 décembre est déclarée d’autorité par le pape Jules 1er date de naissance du Christ, car nul ne connaît la vraie.
• 406-415, invasions germaniques. Privée de guerriers par l’Empire, la Gaule ne peut se défendre. 476, fin de l’Empire romain d’Occident.
• 486, Khlodovic (Clovis), chef des Francs Saliens, envahit le Nord de la Gaule.
• 496, fausse conversion de Clovis au christianisme, ce qui lui assure le soutien du clergé gallo-romain et lui permet d’étendre sa dictature sur toute la Gaule. À l’instar de Constantin, Clovis fut un assassin multirécidiviste qui fit exécuter l’un après l’autre ses pairs, les chefs des tribus franques installées à Cologne, à Cambrai, à Thérouane. C’est donc grâce aux alliances successives de son clergé avec deux criminels impitoyables que la France devint par contrainte et félonie « la fille aînée de l’Église ».
• 800, Charlemagne est couronné à Rome Empereur d’Occident. Il fera massacrer des milliers d’Européens refusant le christianisme.
• 1661, Accession au trône de Louis XIV, le roi bigot qui se prend pour un Soleil. Il prépare la décadence nationale et sème les germes de la révolution. Il émascule l’aristocratie française et transforme les nobles en courtisans poudrés. Par son faste outrancier, son despotisme et ses guerres incessantes, il épuise l’économie et dresse contre lui toute l’Europe. Par fanatisme catholique, il révoque l’édit de Nantes, ce qui entraîne l’exil de 300 000 protestants, qui sont parmi les plus industrieux et les plus cultivés des Français.
• 1751, parution du premier volume de « L’Encyclopédie » de Diderot et d’Alembert, qui inaugure le siècle des Lumières et aura un immense retentissement dans tout le monde civilisé. La publication de « L’Encyclopédie » occupera 1 000 ouvriers pendant 25 ans.
• 1789, l’incapacité de Louis XVI à engager les réformes nécessaires, l’intransigeance de la noblesse et du clergé, la crise économique et financière, la fiscalité écrasante, le terrible hiver 88-89 et les menaces de famine, tout conduit à l’explosion révolutionnaire.
• 1793, exécution de Louis XVI, dictature de Robespierre et instauration de la Terreur, exécution des députés girondins. Robespierre, mystique et fanatique, glorificateur de « l’Être suprême », dévoie l’idéal républicain de 89 et le conduit à l’échec.
• 1801, Bonaparte, à peine français, Premier consul et futur tyran, signe un concordat avec le Pape Pie VII et rétablit le catholicisme.
Peut-on appeler cela des « racines » ? À vous de juger.»
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Je conclus avec les mots de Paolo Freire :
N’ayons pas peur de la liberté ! N’ayons pas peur d’être libre !
« Plus un peuple est éclairé plus ses suffrages sont difficiles à suspendre. […] Même sous la Constitution la plus libre, un peuple ignorant est esclave. »
~~ Condorcet ~~