RÉVEILLE-TOI LE PEUPLE !

LÈVE-TOI  & RÉSISTE !

Voilà pourquoi les Natifs se battent ;

Et notamment à Standing Rock !

Thahoketoteh de Mohawk Nation News qui m’a déjà adressé un Niawen/Merci pour le relayage de leur lutte à laquelle je contribue bien modestement, mais avec pugnacité parce que je sais que là est ma place ; Debout comme une pierre… Me transmet cette vidéo dans laquelle il chante sa composition :  « Real Revolution » ▼

Le seul fait que je me tienne debout, ici en France, inter connectée et grâce à Résistance71 qui nous traduit en temps réel les communiqués de MNN, d’ICTMN, de l’EZLN. Les articles, et livres du Dr. Ashraf Ezzat. De Kevin Annett avec MEURTRE PAR DÉCRET, qui nous déniche des manuscrits inédits, comme récemment avec « Le Principe de l’État » de Michel Bakounine, Jean-Paul Marat, Et j’en passe et des meilleures…

Que je relaye sans relâche, car même ce simple passage de témoin permet d’amplifier les voix étouffés des Natifs et Nations Primordiales et d’où qu’elles partent ainsi nous parvient l’écho de leur parole intact et pure comme l’eau des ruisseaux et tant qu’ils se battront pour cela.

AIDONS-LES puisque nous vous avons apporté les preuves que 4 grandes banques françaises participaient financièrement à la construction de l’oléoduc à Standing Rock le Dakota Access Pipe Line. Tenez ici vous avez la preuve que la BNP Paribas, le Crédit Agricole, Natixis et la Société Générale utilisent bien mal votre argent…

Trump est là pour faire des affaires ; L’Amérique d’abord qu’il a dit…

Nous le peuple n’avons aucune raison de sabrer le « champagne » comme beaucoup nous y invitent.

Parce que la société des sociétés nous l’espérons en DÉPOSSESSION VOLONTAIRE

Le salut de l’occident viendra des peuples qui briseront les chaines du colonialisme, ensemble.

Tenons-nous debout aux côtés de nos frères et sœurs toujours colonisés et refusons de consentir au jeu mortifère qu’on nous force à jouer.

Luttons ensemble contre cette même oligarchie (qu’une portion s’appelle Alpha, une autre Bêta ► Nous sommes  la CIBLE !) qui nous oppresse tous depuis bien trop longtemps…

Comme Thahoketoteh nous le rappelle dans cette vidéo = Déchirons une à une les pages de leur Agenda 21

Et comme nous y invite Zénon en conclusion de son MédiocratieSoyons l’étincelle capable d’embraser tout l’empire…

Effaçons les doctrines, les dogmes et les mensonges divins et autre théorie de la connerie.

Effaçons cette Amérique Messianique d’abord ce mirage d’un Nouveau Peuple Élu du Nouveau Monde…

Nous les gens ordinaires ; Levons-nous et disons NON !

RÉPONDONS PRÉSENT À L’APPEL DES NATIFS :

Résistance au colonialisme : Convergence à Standing Rock…

“Je salue la lumière de tes yeux où réside tout l’univers. Lorsque tu seras en ce centre au sein de toi-même et que je serai en ce même endroit en moi-même, alors nous serons un.”
~ Chef de guerre Lakota, Oglala, Crazy Horse, 1877 ~

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“Il faudrait que quelqu’un m’explique pourquoi le fait que je revendique de l’eau non polluée fait de moi une activiste, tandis que proposer de détruire l’eau au moyen d’une guerre chimique ne fait pas d’une entreprise un terroriste ?”

~ Winona Laduke ~

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Où est Crazy Horse ?

 Mohawk Nation News |  15 novembre 2016 |  Url de l’article original : http://mohawknationnews.com/blog/2016/11/15/where-is-crazy-horse/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 Crazy Horse a dit: “Nous ne vous avons pas demandé vous les hommes blancs de venir ici. Le grand mystère nous a placé ici et nous a donné ces terres pour maison. Vous aviez la votre. Nous n’avons jamais interféré avec vous. Nous ne voulons pas de votre ‘civilisation’”. Nous avons beaucoup de soutien parmi les non-autochtones, bien des gens se tiennent à nos côtés dans ce combat contre la veulerie des entreprises coloniales et leur dévastation de notre terre.

A Standing Rock, nous utilisons l’énergie qui honore notre vie, le son mystérieux qui vient de nos ancêtres et que nous transmettrons à ceux encore non-nés. Nous les honorons en ne violant pas la vérité de la création naturelle. Ceci est une révolution permanente pour ceux d’entre nous ayant du sang onkwe’on:weh (habitants de l’Île de la Grande Tortue) et qui doivent suivre les instructions originelles de survivre et de coexister. Cette protection de l’environnement n’est pas juste pour nous, mais pour tous nos amis et alliés.

Des voleurs se sont emparés de nos possessions et de notre capacité à nous en occuper. Nous ne sommes pas des voleurs. Nous avons le droit de nous défendre et de suivre nos instructions originelles. La peur submerge et noie la capacité des gens à penser. Beaucoup ne veulent pas entendre ce quelque chose contre lequel ils devraient sans doute se rebeller.
Assez de nos ossements ont été jetés dans la poussière de notre terre-mère et piétinés par les envahisseurs. Nous n’allons pas les laisser continuer à désacraliser et à profaner nos corps.

Le déni de notre droit de propriété sur nos possessions, notre liberté de parole et d’association, de communiquer personnellement les uns avec les autres et le fait que nous soyons sous surveillance sont des violations de la loi internationale et de la loi de la terre, Kaia’nere:kowa ou la Grande Loi de la Paix.

Le Patriot Act aux États-Unis et au Canada la loi C-51 ont été créés pour permettre à ce que quiconque se dresse contre les entreprises soit envoyé dans des prisons privées, sans autre forme de procès, sans communication légale et pour transformer tout le monde en prisonniers de guerre comme ils l’ont fait d’onkwe’hon:weh (le peuple naturelle de la terre).

Ceux que ne se dressent pas pour leur propre terre-mère sont complices de sa destruction.

Comme dans le Film de Sydney Lumet « Network – Main basse sur la TV » par cet extrait via Les Moutons Enragés dressons-nous pour protéger la Terre, et refusons d’être encore et toujours complice de sa destruction :

Je suis en colère ! Je suis folle de rage ! Je ne me laisserai plus faire !

Ma vie vaut plus que leur profit !

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Toute vie vaut plus que leur profit, bordel !

Faire tomber l’empire actuel (anglo-américain) fera tomber tous les empires…

De l’origine religieuse chrétienne du colonialisme occidental et sa continuité contemporaine… (Steven Newcomb)

Url de l’article = https://resistance71.wordpress.com/2016/11/16/de-lorigine-religieuse-chretienne-du-colonialisme-occidental-et-sa-continuite-contemporaine-steven-newcomb/

Lutter contre l’empire actuel anglo-américain c’est lutter contre tous les empires, il est l’héritier des empires précédents et dans son fondement même de la doctrine chrétienne de la découverte, représente la domination colonialiste et hégémonique du monde par une culture dominante ethnocidaire et génocidaire : la « civilisation » occidentale judéo-chrétienne.

Les peuples du monde ne pourront JAMAIS se libérer sans considérer et attaquer la racine profonde du mal qui ronge nos sociétés, mal qui prend racine sous sa forme moderne dès le XVème siècle et possède toujours aujourd’hui de profondes origines religieuses, sécularisées dans le temps pour mieux endormir les foules. On est passé de la brutalité coloniale de la croix et du gibet à l’intervention « humanitaire » et au « droit d’ingérence » que s’arrogent les nations occidentales au nom de « l’humanité » (hier au nom de la « civilisation »…).

Parce que nous sommes tous des colonisés… Combattons ensemble le fléau colonial et colonialiste, qui ruine le monde.

~ Résistance 71 ~

La domination chrétienne est à la racine même de la loi fédérale américaine sur les Indiens

Steven Newcomb | 8 novembre 2016 |  url de l’article original : http://indiancountrytodaymedianetwork.com/2016/11/08/christian-dominionism-root-us-federal-indian-law

 ~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 En 1954, au début de l’ère de la Termination, le ministère de la justice états-unien délivra sa directive à la Cour Suprême des États-Unis (CS) et plus tard des arguments oraux au tribunal sur cette base. L’affaire devant la cour était de savoir si les Indiens Tee-Hit-Ton d’Alaska étaient en droit de recevoir une compensation financière pour le bois qui était pris de leur territoires par le ministère de l’intérieur des États-Unis.

Le ministère de la justice introduisit le contexte pour son argument de la sorte : “Les nations découvreuses acquirent le titre absolu sur les terres de ce continent sujet à ce que les Indiens aient le droit d’occupation des sols. Avant la grande ère de la découverte commençant dans la dernière partie du XVème siècle, les nations chrétiennes d’Europe acquirent la juridiction sur les terres nouvellement découvertes par vertu des dons faits par les papes, qui s’arrogèrent le pouvoir de donner aux monarques chrétiens le droit d’acquérir des territoires étant en possession de païens et d’infidèles.” Ceci est langage (à peine) codé pour dire que les monarques chrétiens clamaient le droit de dominer tout territoire en possession des soi-disant païens et infidèles.

Le ministère de la justice remonta jusqu’au XIVème siècle pour trouver un exemple. “Par exemple”, écrivit le ministre de la justice US, “En 1344, le pape Clément VI avait donné les Îles Canaries au roi d’Espagne sur la promesse de celui-ci de convertir les insulaires au christianisme et suivant la découverte du nouveau monde par Colomb, le pape Alexandre VI émît en 1493 et en 1495, des bulles garantissant à l’Espagne toutes les terres non dominées par les chrétiens.”

Le ministère de la justice a dit qu’il était éventuellement “nécessaire pour les nations chrétiennes civilisées d’Europe de développer un nouveau principe que tout le monde pourrait reconnaître comme la loi par laquelle elles devraient régler, entre elles, le droit d’acquisition du territoire du nouveau monde, qu’elles trouvèrent habité par les Indiens païens et non-civilisés en accord avec les standards européens.” De notre perspective, le terme de “non-civilisés” voulait dire: pas encore sous domination de la chrétienté. Le ministère américain de la justice (sic) continuait:

D’abord, la simple découverte fut considérée comme suffisante pour créer un titre de propriété valide et complet, mais à cause d’affirmations extravagantes et conflictuelles fondées sur la seule découverte, on trouva bientôt qu’une base plus stricte, plus précise était nécessaire… Après plusieurs années, le principe finalement évolua sur ce que ‘la découverte donnait le titre de propriété au gouvernement établi par ses sujets ou son autorité, contre tous les autres gouvernements européens, dont le titre pouvait être consumé par la possession.” Johnson v. McIntosh, 8 Wheat. 543, 573; Martin v. Waddell, 16 Pet. 367, 409-410

En 1954, la même année où la CS renversa les lois Jim Crow en renversant la décision dans l’affaire Plessy contre Ferguson, le ministère de la justice réaffirma le cadre conceptuel de la découverte et de la domination chrétiennes. On trouve ceci dans le passage suivant de la directive du ministère :

Bien que les nations d’Europe cessèrent ainsi de reconnaître les papes comme la source de leurs titres des terres nouvellement acquises, le nouveau concept du titre de propriété par la découverte était basé sur la même idée que les dites terres étaient occupées par des païens et des infidèles et qu’elles étaient en conséquence ouvertes à l’acquisition [domination] par les nations chrétiennes (note de bas de page #4). Comme déclaré dans Johnson v. McIntosh, 8 Wheat. 543, 573.

Après cette déclaration que “les terres occupées par des païens et des infidèles étaient ouvertes à l’acquisition par les nations chrétiennes”, le ministère de la justice des États-Unis plaça cette note :

Ceci [le nouveau concept du titre de propriété par la découverte, que les terres occupées par des païens et des infidèles étaient ouvertes à l’acquisition par les nations chrétiennes] est démontré par le fait que le souverain anglais a donné une commission aux Cabot (John Cabot et son fils) et s’appliquait à la découverte de pays et de terres alors inconnus du peuple chrétien et d’en prende possession au nom du roi d’Angleterre. Des commissions (chartes) similaires furent donnés à Gilbert et à Raleigh. Voir Johnson v. McIntosh, 8 Wheat. 543, 576-577.

Comment les nations chrétiennes étaient-elle supposées “acquérir” des terres “occupées par des païens et des infidèles” ? En saisissant ces terres non-chrétiennes de leurs possesseurs non-chrétiens. Le ministère de la justice américain cita même la bible Génèse 1:28:

Les nations découvrant les terres se sont arrogées le titre elles-mêmes, contre les natifs païens, ceci est bien illustré par les écritures des législatures coloniales. Dans l’état du Massachussetts, dès la période 1633-37, le tribunal général avait déclaré:

Que toutes terres que les Indiens avaient possédées et améliorées par identique subjugation en ont acquis le droit en accord avec Génèse 1:28 et chapitre 9, 1, psaumes 115-116.

Une note de bas de page sur la directive lit :

Génèse 1:28: “Et dieu les bénit et dieu leur dit, croissez et multipliez, restaurez la terre et subjuguez la… Chapitre 9:1 “Et dieu bénit alors Noë et ses fils et leur dit, croissez et multipliez et restaurez la terre.” Psaume 115:16 ‘Le paradis et mêmes les cieux appartiennent à dieu, mais la terre l’a t’il donné aux enfants des hommes.”

Jusqu’à aujourd’hui, à chaque fois que la CS des États-Unis cite ses précédents présupposés sur le christianisme rendus explicites par la directive du ministère de la justice de 1954, les États-Unis utilisent toujours cette forme présupposée de raisonnement de la domination chrétienne contre nos nations et peuples originels. Cette forme de raisonnement est la base même sur laquelle se repose le député démocrate du Maryland Raul Ruiz lorsqu’il a déclaré récemment au sujet de la dispute territoriale faisant rage avec l’affaire du Dakota Access Pipeline: “je voudrais juste rappeler à tout le monde que ce bout de terrain dont nous discutons est sur la terre fédérale.

Ruiz, qui est médecin généraliste, est un membre du comité parlementaire sur les ressources naturelles. Il est vu, comme il se voit lui-même, comme un allié des peuples autochtones dans la dispute de Standing Rock et pourtant, sur la base de la doctrine chrétienne de la découverte et de la domination, il affirme que les terres d’Oceti Sakowin (Les Sept Feux de la Grande Nation Sioux) sont terres fédérales : “Donc c’est la terre qui est sous la juridiction du gouvernement fédéral et ce de quoi nous parlons ici n’est pas juste une question de droit. C’est la loi.

Dans sa directive de 1954 du ministère de la justice, le gouvernement fédéral a expliqué la forme biblique et injuste de raisonnement appliquée à toutes les nations originelles du continent. Cette forme de raisonnement, qui a induit même des “alliés” des nations natives comme ce député Ruiz, à affirmer que les terres des nations autochtones sont supposément “fédérales” et existant SOUS la juridiction “fédérale”.

D’après le traité de Fort Laramie de 1851 (NdT: renouvelé en 1868 après la nouvelle défaite militaire des États-Unis contre les nations Sioux et Cheyenne…), la terre qui fut démarquée dans ce traité est Oceti Sakowin de plein droit et territoire de cette nation. C’est la patrie d’Oceti Sakowin de plein droit et non pas des États-Unis, ce sont des terres non cédées. C’est une terre sous la juridiction totale d’Oceti Sakowin. Cela n’est pourtant pas vu comme cela à cause de la forme religieuse de raisonnement fondée sur le dogme de la domination chrétienne, qui dit que nos nations n’ont pas le droit d’exister librement hors de la domination des États-Unis parce que nos ancêtres n’avaient jamais été baptisés dans un rituel chrétien et n’étaient donc pas humains lorsque les envahisseurs chrétiens arrivèrent sur leurs terres.

Quelque chose est né à Standing Rock ;

Un supplément d’âme ;

Une étincelle que les Natifs entretienne et si nous le voulons, elle servira à embraser tout l’empire…

Ici et maintenant et d’où-nous sommes rassemblons nos énergies pour embraser tous les empires…

JBL1960