L’étincelle capable d’embraser tout l’empire a jailli à Sioux Standing Rock.
Entretenons la flamme ainsi nous pourrons embraser tous les empires…
Résistance71 traduisant en temps réel le dernier article de Steven Newcomb nous pouvons agir et non subir. Devenir acteur et non plus spectateur ▼
Résistance au colonialisme : Standing Rock et la vérité légale…
Une fois de plus, il importe peu qui a été, est et sera à la Maison Blanche, le viol constant de la terre et des traités établis avec les nations autochtones est et demeurera la préoccupation principale des politiciens vendus et achetés depuis belle lurette par le système marchand et son oligarchie aux commandes. Trump n’en étant-il pas le plus superbe des exemples ?…
Le gouvernement fédéral scélérat et usurpateur des “États-Unis” a signé plus de 400 traités depuis 1776 avec les nations indigènes originellement libres et indépendantes hors de la domination chrétienne et occidentale. Tous ces traités ont été bafoués, violés et ignorés pour le profit de l’état colon lui-même propriété privée des banques et grosses entreprises désormais transnationales.
Cet empire est construit sur le vol, le meurtre de masse (génocide), la déshumanisation et la coercition du plus grand nombre par le plus petit nombre. Sa population colonisatrice est elle-même colonisée, sous l’emprise totale du totalitarisme marchand.
Abattre l’empire, abattre tout empire, c’est unifier les peuples dans l’intérêt commun des peuples de cette planète et éradiquer l’empire factice de la division et du chaos généré par le capitalisme et son arme de destruction massive qu’est la société du spectacle marchand.
Ce n’est pas un Standing Rock qu’il nous faut, mais 10, 15 Standing Rocks simultanés à travers cette empire du chaos d’Amérique du Nord et ses ramifications mortifères dans le monde. Standing Rock ce sont les ZAD. Il y a un Standing Rock potentiel dans chaque ville et village de France et d’occident, parce que nous sommes tous des colonisés de ce système dégénéré assassin mais aussi parce que nous sommes tous inter-reliés.
Mitakuye Oyasin !
~ Résistance 71 ~
Les actions de déshumanisation par la police du Nord Dakota viole le traité de Fort Laramie de 1851
Steven Newcomb | 16 novembre 2016 | Url de l’article original : http://indiancountrytodaymedianetwork.com/2016/11/16/dehumanizing-actions-north-dakota-police-violate-1851-treaty-fort-laramie
Les camps pour la protection de l’eau à Standing Rock en opposition au projet du Dakota Access Pipeline sont sis en territoires reconnus par traités d’Oceti Sakowin (Le conseil des sept feux de la Grande Nation Sioux). Le peuple Sioux Standing Rock, faisant partie de la plus grande nation d’Oceti Sakowin, a parfaitement le droit d’héberger les protecteurs de l’eau dans ces camps. Ce projet de construction d’oléoduc du Dakota Access devant traverser le territoire d’Oceti Sakowin sans le consentement préalable et informé de cette nation se déroule en violation totale du traité de Fort Laramie de 1851. Ainsi, les actions de la police de l’état du Dakota du Nord et de la Garde Nationale US en faveur du projet d’oléoduc sont en violation DIRECTE des territoires d’Oceti Sakowin reconnus expressément dans ce traité de Fort Laramie de 1851 (NdT: qui fut consolidé de mieux dans le second traité de Fort Laramie de 1868, après la seconde défaite de l’armée américaine face aux nations Sioux et Cheyenne)
Il est choquant de regarder les vidéos des interventions de ces forces de police militarisées du Dakota du Nord utilisant des triques, des massues, des balles en caoutchouc (infligeant de sérieuses blessures) et des engins à ultra-sons contre des protecteurs de l’eau pacifiques et non-armés à Standing Rock. Il y a déjà des rapports de fouilles à corps et d’humiliation perpétrées par les forces étatiques. Ceci représente la domination coloniale et la déshumanisation en action. Ce qui se passe à Standing Rock est aussi une illustration on ne peut plus claire d’un traité avec une nation indienne, celui de Fort Laramie en 1851, être une fois de plus complètement bafoué et ignoré par le gouvernement fédéral des Etats-Unis.
Ce traité de Fort Laramie est totalement ignoré par les États-Unis qui sont en faveur [au service ?…] d’intérêts spéciaux très puissants avec les industries du pétrole et de la finance. Standing Rock est un exemple au XXIème siècle de la méthodologie et des techniques d’oppression qui furent instiguées par les bulles pontificales du XVème siècle (NdT: Dum Diversas (1452), Romanus Pontifex (1455) et Inter Caetera (1493) ). En voici quelques étapes bien caractéristiques: “envahir, capturer, vaincre et subjuguer” les nations originelles de ce continent (et de tout continent, terre non-chrétiens), comme l’Oceti Sakowin. Réduire les “nations barbares” sous la domination (dominium) de “l’empire chrétien” ou ce qui est maintenant “l’empire américain”.
Quelle serait donc une bonne compréhension de ce traité de Fort Laramie de 1851 que les États-Unis signèrent avec la nation Oceti Sakowin / Grande Nation Sioux ?
Une information importante aux sujets des traités fut fournie par le tout premier patron de la Cour Suprême des États-Unis, John Jay. Il fut l’auteur de l’article Fédéraliste 64, qu’il publia en 1788 sous le nom de plume de Publius. Les articles fédéralistes furent écrits dans un effort particulier de renforcer le cas de la ratification de la constitution proposée, celle qui fut écrite à Philadelphie en 1787. Jay a eu quelque chose à dire à propos des traités dans le 64ème article fédéraliste.
Jay répondait à l’argument soutenant que les traités ne devraient pas être considérés comme la loi suprême de la terre au sein du cadre constitutionnel proposé. En discutant des traités, Jay dit alors: “Il serait impossible de trouver une nation qui pourrait traiter avec nous [les États-Unis] et les liant absolument au traité tandis que nous [les États:Unis] ne considérerions être liés au traité qu’autant que nous le désirions et dans la mesure où cela nous serait favorable.” Ceci décrit fort justement l’attitude générale des États-Unis en ce qui concerne les traités avec les nations natives comme l’Oceti Sakowin. Ce que Jay considérait comme impossible en regard des traités est en fait exactement comment les États-Unis ont vu le traité de Fort Laramie en 1851 (NdT : et tous les traités précédents et ceux qui s’en suivirent…). L’état colonial a considéré ce traité comme n’obligeant en rien les États-Unis.
Jay continua en parlant des législateurs (NdT: à savoir le congrès des États-Unis : chambre basse + sénat): “Ceux qui font les lois peuvent, sans aucun doute, les amender ou les abroger.” De plus Jay a dit : “il ne sera aucunement disputé que ceux qui font les traités peuvent les altérer ou les annuler.” Jay exhorta les gens à néanmoins ne pas oublier quoi qu’il en soit, que “les traités ne sont pas seulement faits par une des parties contractantes, mais par les deux.” Le consentement des deux parties prenantes d’un traité est essentiel à sa réalisation a dit Jay. Ainsi, le consentement des deux parties est toujours nécessaire ultérieurement pour “altérer ou annuler” un traité.
En d’autres termes, l’Oceti Sakowin doit d’abord donner son consentement avant que le traité de Fort Laramie de 1851 ne soit altéré ou annulé. Les États-Unis par conséquent n’ont absolument aucun droit d’altérer ou d’annuler unilatéralement le traité de Fort Laramie de 1851 (NdT : ou tout autre traité) par législation du congrès. Les États-Unis n’ont également aucun droit d’imposer validement à la nation Oceti Sakowin leur interprétation américano-centriste du traité.
Jay déclara que la constitution proposée “n’a donc pas étendu l’obligation des traités le moins du monde.” Les traités “sont juste tout autant liant et juste hors de la portée légale des actes législatifs maintenant ou dans quelque future période que ce soit ou sous toute forme de gouvernement que ce soit.” Donc depuis 1851, le traité de Fort Laramie est “hors de portée de tout acte législatif” du congrès des États-Unis, comment fut-il donc possible pour ces mêmes États-Unis d’utiliser validement un acte législatif du congrès en 1958 pour, de manière supposée, donner au corps du génie de l’armée des États-Unis le droit de “prendre” la terre Oceti Sakowin sans la permission de cette dernière ?
D’après John Jay, il n’est pas possible pour le congrès de donner VALIDEMENT, LÉGALEMENT, au corps du génie de l’armée quelque permission que ce soit de “prendre” la terre Oceti Sakowin sans leur consentement. La loi de 1958 est une fraude en accord avec les règles de traité que John Jay, grand patron de la Cour Suprême avait si brillamment et clairement exprimées.
La loi territoriale des États-Unis sur le Dakota dit explicitement que le territoire indien qui n’a pas été cédé aux États-Unis par traité ne peut pas être considéré comme partie de ce que les États-Unis déclarent être le territoire du Dakota des États-Unis d’Amérique. Ainsi, le territoire d’Octi Sakowin n’est aucunement une “terre fédérale”. Il n’est pas non plus “territoire de l’état du Dakota”. Il demeure le pays distinct et séparé de la nation Oceti Sakowin. Ceci est le raisonnement qui s’ensuit de l’explication de John Jay faite sur la constitution proposée des États-Unis. Jusqu’à ce jour, la nation Oceti Sakowin n’a JAMAIS donné l’autorisation dans un traité ratifié par les États-Unis, de permettre que son territoire soit considéré comme partie de l’état du Dakota du Nord ou du sud et de l’état fédéral (colonial) des États-Unis d’Amérique.
Le raisonnement ci-dessus a été savamment caché parce qu’en 1823, la décision de la CS dans l’affaire Johnson contre M’Intosh et la doctrine chrétienne de la découverte et de la domination sous-jacente, furent déclarées prévalentes et s’affirmèrent comme le paradigme invalide et usurpateur de la loi et de la politique fédérales indiennes. Les lois scélérates votées par les États-Unis et qui n’ont pas eu de résultats positifs pour la grande nation Sioux sont documentées plus avant dans cet article de Peter Cozzens qui vient juste d’être publié par le magazine de la société smithsonienne dans son édition de novembre 2016 et intitulé: “Ulysses S. Grant Launches an Illegal War Against the Plains Indians, Then Lied About It.” (Note de R71 : Nous avons lu ce long article au demeurant excellent, trop long pour être traduit, mais Ô combien édifiant sur la fourberie et l’infamie répétées du gouvernement fédéral colonial yankee… Cliquez sur le lien ci-dessous pour y avoir accès en anglais désolé).
Ce que tout le monde a su est que l’extension géographique et les frontières politiques des Dakota du nord et du sud sont fausses. Les frontières de ces deux états n’incluent en rien quelque partie que ce soit du territoire Oceti Sakowin qui n’a pas été cédé, abandonné ou rétrocédé aux États-Unis par un traité ratifié par les États-Unis eux-mêmes. Ceci constitue le territoire d’un pays séparé, celui de Lakotiah ou de Dakotiah.
Note de Résistance 71 :
Les territoires Oceti Sakowin couverts par le traité de Fort Laramie de 1851 ainsi que les territoires non cédés par traités couvrent une énorme superficie qui s’étend au cœur des grandes plaines sur les 6 états du Dakota du nord et du sud, du Montana, du Wyoming, du Colorado et du Nebraska. Ce territoire représente quelques 220 000 km2 soit un peu moins de la moitié de la superficie de la France, qui appartiennent et sont PAR DROIT NATUREL le territoire de la Grande Nation Sioux usurpé par cet empire sans terre que sont les États-Unis.
◄|►
Steven Newcomb a si souvent cracké les codes nous donnant les moyens d’agir comme ici et surtout là…
Demain le Nouveau Peuple Élu du Nouveau Monde va rendre grâce à Dieu de leur avoir donné la force de Tuer l’indien pour sauver l’homme…
Agissons pour que ce soit la dernière fois ; Le dernier THANKSGIVING !
En luttant contre l’empire anglo-américain nous luttons contre tous les empires…
Et ainsi tout changer ou plutôt ne plus rien leur consentir…
JBL1960
source de l’image ► pictureicon.com