Oblabla ouvre les hostilités !

Oblabla prévoit d’ouvrir le feu le 5 décembre prochain…

Et en territoire Sioux…

Sans doute en hommage au Général Custer né un 5 décembre 1839…

Au matin du 25 juin 1876, le général américain George Armstrong Custer tombe dans une embuscade tendue par 2500 guerriers sioux aux ordres du chef Sitting Bull.

Celui-ci n’était pas présent sur le champ de bataille mais il avait convaincu ses hommes de l’opportunité de l’attaque après avoir lui-même exécuté une danse extatique.

Les 285 hommes du détachement de cavalerie se font proprement massacrer par les Indiens près de la rivière de Little Bighorn, dans le Montana.

Cet épisode cruel des guerres indiennes va profondément bouleverser l’opinion américaine en raison de la mort, non des Indiens mais de ceux qui avaient mission de les tuer.

Lire l’intégralité de l’article  ► Qui massacre qui ?

Grâce à Résistance71 qui traduit en temps réel ce dernier appel  à  rejoindre ou à  soutenir les Nations Primordiales et en tout cas à faire du bruit et ici en France nous sommes légitimes à poser des questions aux 4 grandes banques françaises, parmi les 17, [le dossier complet est ] qui financent l’oléoduc à Sioux Standing Rock en territoire Sioux où Oblabla le dernier empereur de l’empire déglingué veut faire charger la cavalerie donc…

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Résistance au colonialisme : L’armée yankee publie un avis d’expulsion des indigènes et alliés de leur terre à Standing Rock !…

Déclaration de la coalition des protecteurs de l’eau

 Standing Rock |  27 novembre 2016

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Source ► http://sacredstonecamp.org/blog/2016/11/27/the-us-army-cannot-evict-us-from-treaty-lands

Le vendredi 25 novembre 2016, après que la dinde fut pardonnée, le gouvernement Obama a fait publier une notice d’expulsion des camps actuellement sis en terre Oceti Sakowin (Grande Nation Sioux) à Standing Rock. Nous sommes une coalition de groupes de la base populaire, vivant et travaillant dans les camps et nous ne serons pas expulsés. Nous nous dressons unis devant le serpent noir et nous sommes décidés à défendre notre eau, notre terre-mère et nos droits en tant que peuples indigènes. Nous en appelons à toutes les personnes de conscience, de toutes les nations, de nous rejoindre aux camps et de nous soutenir tandis que nous faisons rempart de nos corps contre ce projet.

La notification d’expulsion est venue du corps du génie de l’armée américaine pour la tribu Sioux Standing Rock, l’informant que le 5 décembre, il allait “fermer” à l’accès public toutes les terres au nord de la rivière Cannonball, là où les camps d’øceti Sakowin se trouvent. Ce n’est pas une coïncidence si le corps du génie de l’armée a choisi la date du 5 décembre, il s’agit de la date de naissance du général George Armstrong Custer. Celui-ci a bafoué le traité pour prospecter l’or, le corps du génie de l’armée le bafoue pour le pétrole.

Le corps du génie dit que sa décision de nettoyer la zone est nécessaire pour protéger les gens de confrontations violentes avec les forces de l’ordre et pour maintenir les locations de ces terres à des individus privés à des fins de pâturages et de culture de foin. Il a désigné une “zone de libre parole” au sud de la rivière Cannonball et tous ceux qui se trouveront en dehors de cette zone seront considérés comme des intrus et sujets à être dégagés par la force et à des poursuites judiciaires. Quiconque choisit de demeurer dans les camps le fait “à ses risques et périls et assume pleine responsabilité des conséquences dues à sa présence hors-la-loi.”

Le corps du génie de l’armée n’a absolument aucune autorité pour évincer quiconque de cette terre. Le camp d’Oceti Sakowin est situé sur la terre ancestrale des Lakota, Mandan, Arikara et des Cheyennes du Nord, un territoire qui n’a jamais été cédé au gouvernement fédéral des États-Unis et qui est affirmé comme tel dans le traité de Fort Laramie de 1851, terre souveraine appartenant à la Grande Nation Sioux. Le camp est en bien des aspects, une réclamation de ce territoire volé et celui du droit à l’autodétermination garanti par les traités. Nos protecteurs de l’eau ne sont pas des intrus et ne peuvent en aucun cas être des intrus. Le corps du génie n’a de surcroit aucune autorité pour museler notre droit de parole, où est-il écrit dans la constitution que sont établies des zones de libre-parole ? Est-ce que les entreprises commerciales décident maintenant où et quand la constitution s’applique ? Nous ne bougerons pas et nous ne serons pas réduit au silence.

Comme l’a si bien noté la tribu Sioux de la rivière Cheyenne dans sa réponse au corps du génie militaire, cette décision “continue le cycle du racisme et de l’oppression imposé à notre peuple et à nos terres au travers de l’histoire.” Ce n’est pas la première fois que ces terres ont été détruites sur les ordres du corps du génie des États-Unis. Le meilleur de cette terre fut inondé par ce même corps dans les années 1950 et 1960, un nombre incalculable de sites sacrés furent profanés, la grande majorité du bois et de la vie sauvage détruite et des miliers de personnes furent déplacées. Nous n’allons pas rester à ne rien faire tandis que le gouvernement fédéral continue ce narratif destructeur.

La notification d’expulsion du corps du génie militaire  est une menace agressive envers les peuples indigènes. Elle renforce les pouvoirs et motive d’autant plus une force de police militarisée qui a déjà blessé des centaines de protecteurs de l’eau pacifiques et désarmés et qui continue l’escalade des tactiques brutales contre nous. Ceci ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu d’une situation de crise humanitaire déjà bien avancée.
L’escalade extrême de la violence sous les coups des forces de l’ordre ces dernières semaines demande une action immédiate du gouvernement Obama afin d’apaiser et de démilitariser la réponse des forces de l’ordre et de ne pas nous criminaliser. Comme la tribu Sioux Standing Rock l’a stipulé dans sa réponse au corps du génie, la seule façon de protéger les gens et de refuser la dernière facilitation requise pour que l’oléoduc traverse la rivière Missouri.

NOUS APPELONS LA MAISON BLANCHE A REFUSER LA FACILITATION D’ACCÈS DES MAINTENANT, DE RÉVOQUER LES PERMIS, DE RETIRER DES SITES LES OUVRIERS DE CONSTRUCTION DU DAPL ET D’ORDONNER UNE DÉCLARATION DE CONSULTATION SUR L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL EN COLLABORATION FORMELLE AVEC LES GOUVERNEMENTS TRIBAUX SUBISSANT L’IMPACT DE CE PROJET. METTEZ UN TERME A LA VIOLENCE.

Dans le même temps, nous ne bougerons pas et ce en défense de l’eau et des générations non-nées. Notre combat n’est pas seulement dû à ce projet d’oléoduc ; il est tout autant en rapport avec plus de 500 ans de colonisation et d’oppression. C’est notre moment, une grande chance de demander un futur pour notre peuple et pour tous les peuples.

Nous vous demandons de nous rejoindre !

SOUTENEZ LE MOUVEMENT POUR LE MONDE A STANDING ROCK !

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“Si les gens vivent en suivant la loi naturelle, il n’y a pas besoin de loi humaine en toute situation. Dès qu’une loi humaine est créée, c’est la mort de la loi naturelle… La loi naturelle est la loi de la vie, la loi humaine est la loi de la mort.”

  Russell Means, Lakota

Devenir Cheyenne ► Sur ce blog en écoutant POW WOW

Je vous rappelle la conclusion du texte de Zénon « Médiocratie » et pour que ce ne soit pas de vains mots…

« Soyons l’étincelle capable d’embraser tout l’empire… »

Et  le souffle aussi pour embraser tout les empires ou faire disparaitre les mensonges, les doctrines et les dogmes

Soufflons sur l’étincelle née à Sioux Standing Rock afin qu’elle embrase tout l’empire !

Et dans le prolongement de cet appel grâce à Résistance71 qui traduit l’article de Peter d’Errico du 20/11/2016 source ► ICTMN

Standing Rock… Syllabus pour une éducation populaire…

Cet article de Peter d’Errico est tout à fait complémentaire de ceux de Steven Newcomb que nous avons récemment traduits et publiés concernant Standing Rock et son véritable aspect légal.
Standing Rock est aujourd’hui une priorité politique mondiale, ce qui se passe dans le Dakota en ce moment est un véritable coup d’arrêt à l‘impérialisme galopant et à l’hégémonie coloniale. De Standing Rock peut jaillir un tsunami politique qui mettra fin à des siècles de domination, d’injustice, de crimes et de génocide occidental et chrétien sur la vaste majorité du monde.
De Standing Rock peut jaillir enfin la société des sociétés salvatrice de l’humanité.

~ Résistance 71 ~

La bataille de Standing Rock en défense des terres et des eaux natives offre une superbe opportunité pour bien des enseignants dans bien des disciplines.

Fort heureusement, un bon nombre de groupes académiques ont préparé des matériaux pédagogiques au sujet de Standing Rock et les ont rendu accessibles sur internet. Le collectif de la ville de New York pour Standing Rock a produit #StandingRockSyllabus, Le matériel pédagogique le plus précis et le mieux recherché sur le sujet.

Les enseignants recherchent souvent des évènements actuels pour rendre leurs classes plus vivantes et interactives. Mais il y a un danger rampant lorsque des évènements ayant cours sont enseignés sans une pleine connaissance historique et politique des choses. L’enseignant doit préparer le terrain et insister sur le fait que les élèves se doivent se rechercher bien au delà de leurs impressions et opinions premières.

L’évènement en cours de Standing Rock ne peut être compris qu’avec une bonne compréhension de la toile de fond de la longue histoire de la résistance des peuples et nations autochtones à l’invasion de leurs terres par les nations-états et les entreprises commerciales.

Des discussions sur des évènements récents ou en cours, qui échouent en des échanges d' »opinions » superficielles n’enseignent de fait rien à personne et cela peut même mener des élèves à penser que les faits et les discussions n’ont pas vraiment d’importance et que seules les opinions priment.

L’histoire du monde peut-être racontée au moyen d’histoires comme celle de Standing Rock, commençant même avant la violente colonisation du “nouveau monde” par les puissances chrétiennes de l’ancien monde, alors que la chrétienté combattait les peuples “païens” de ce que nous appelons aujourd’hui “l’Europe”.

L’affaire de Standing Rock soulève les problèmes cruciaux de la guerre durant des siècles de la civilisation “moderne” contre les peuples indigènes des autres continents. Le projet du Dakota Access Pipeline met en exergue tout ce qui peut caractériser cette guerre : le traitement de la Terre comme un amas de “ressources” à extraire et une ligne directe au profit privé (ou étatique) commercial et financier ; insistant particulièrement sur la “domination” humaine de la Terre et de toutes ses créatures ; imposant des formes centralisées d’organisation sur toute vie (et toute chose).

Dakota Access Pipeline, rien que le nom explique tout: la corporation, l’entreprise commerciale veut avoir accès au territoire Dakota et représente un pinacle de l’extraction de ressources : un projet pour connecter le pétrole issus de la technique du “fracking” à sa combustion humaine, le tout au nom de la “croissance économique” et du “profit”.

Note de Résistance 71 : Il ne faut pas perdre de vue que l’ensemble de ce réseau d’oléoducs aujourd’hui stratégiquement fragmenté pour mieux faire passer la pilule, était à l’origine nommé le Keystone XL super pipeline d’Enbridge et de TransCanada et vise à amener les hydrocarbures issus de l’extraction hautement toxique pour l’environnement des sables bitumeux d’Alberta au Canada et de ceux exploités le long de la route impériale, vers des stations de stockage portuaires du Golfe du Mexique et ce pour exporter ces hydrocarbures vers la Chine essentiellement. C’est à dire que même si quelqu’un pouvait considérer cette infâmie comme justifiée, qu’en dire lorsque l’on sait que 90% du pétrole acheminé est destiné à L’EXPORTATION et ne “profitera” donc en rien aux économies locales à part quelques centaines de boulots ici et là…

Les buts et objectifs de la civilisation moderne se sont profondément enracinés dans les peuples du monde, nous sommes devenus accrocs à la promesse de facilité et nous n’avons que très récemment commencé à voir le vide intersidéral de cette promesse et la dévastation causée pour y avoir adhéré. Autour du monde, alors même que les prometteurs de beaux jours mondialistes continuent de crier et de promouvoir leur camelote, les gens se réveillent en sursaut à leur véritable situation, celle de victimes, de rejetés, et de laissés-pour-compte de l’empire de l’extraction.

Certains enseignants répondent à la difficulté d’enseigner les évènements en cours en prenant une approche désengagée, comme s’ils voulaient présenter une “perspective neutre”. De mon point de vue, la façon de répondre à la difficulté d’enseigner au sujet de ces évènements contemporains et de viser à un engagement plus profond et pour ce faire, il faut enquêter sur la racine profonde des évènements. (NdT : Ici. D’Errico embrasse le slogan connu de l’historien prévalent américain: Howard Zinn qui a clamé durant des décennies que non seulement ignorer ou méconnaître l’histoire revenait à dire que nous étions nés hier, mais encore qu’ »on ne peut pas être neutre dans un train en marche »…)

Les auteurs de ce #StandingRockSyllabus proclament leur intention “de faire avancer le travail historique de Sacred Stone Camp, Red Warrior Camp et d’Oceti Sakowin Camp, pour résister à la construction du Dakota Access Pipeline (DAPL), qui menace le territoire traditionnel et garanti par traité de la Grande Nation Sioux.

Le syllabus remet en contexte le DAPL “au sein de l’histoire entre les Sioux et les colons de façon à ce que ceux qui cherchent une plus profonde compréhension de ce territoire et du conflit puissent apprendre et donc l’enseigner.” De manière plus importante, le syllabus commence avec une chronologie des évènements de l’histoire des grandes plaines menant aux traités, et plus spécifiquement à l’histoire du traité avec les Sioux. (NdT : Notons au passage qu’il y a deux traités majeurs ratifiés par la nation Sioux et le gouvernement fédéral des États-Unis à la suite de deux défaites militaires des américains: les traités de Fort Laramie de 1851 et 1868, voir à ce sujet nos traductions des articles de Steven Newcomb sur ce blog)

Le contenu pédagogique ne fait pas que de reciter les matériaux disponibles de manière conventionnelle ; il organise ces matériaux dans ce que les auteurs décrivent comme “un exercice curatif délibéré de prise en compte radicale [fondamentalement différente] de la pensée et du mode politique indigène.” En d’autres termes, les perspectives et façons de voir autochtones gouvernent cette présentation. (NdT : en opposition au systémisme de présentation euro-américano-canado-centriste des choses dans les narratifs courants coloniaux de fait…)

Les auteurs reconnaissent leurs limites et le besoin pour des universitaires de prendre les matériels sérieusement et au delà des canons académiques ordinaires. Par exemple ils disent “nous prenons les notions de l’histoire Sioux sérieusement mais sommes arrivés à des impasses avec certaines informations que nous voulions inclure, mais ne nous sentions pas capables d’interpréter. Donc nous dirigeons les enseignants et les élèves vers des archives cruciales comme Lakota Winter Counts. Un des fondateurs des camps de la résistance à Standing Rock, LaDonna Brave Bull Allard, a dévoué sa vie à l’interprétation des ces archives et tout curriculum responsable doit poindre vers ceux-ci et inviter les élèves à y penser.”

Dans l’optique réelle de chercher aux racines des évènements, « #StandingRockSyllabus place ce qui se passe maintenant dans un contexte historico-socio-politico-économique bien plus large en remontant à plus de 500 ans et à la première expédition de Christophe Colomb sur ce continent, à la fondation des États-Unis sur l’esclavage institutionnalisé, la propriété privée et la dépossession ainsi que sur la montée de la demande et de l’offre des matières hydrocarbures. Les peuples indigènes du monde ont été depuis lors sur la ligne de front de tous les conflits comme celui aujourd’hui de Standing Rock et ce depuis des siècles.

Essentiellement, #StandingRockSyllabus vise des audiences au-delà du monde académique standard : les auteurs l’ont construit pour une utilisation “dans un environnement d’études secondaires, de maisons de la culture, d’agences sociales, d’organisateurs de la formation, des classes universitaires, des campagnes de protection légale, d’ateliers d’éducation politique et de mouvement social et dans les camps de la résistance à Standing Rock et autres lieux de lutte dans le monde entier.

Le contenu pédagogique s’ouvre avec une emphase sur les traité :Le projet de l’oléoduc viole les traités de Fort Laramie signés par les États-Unis avec la nation Sioux en 1851 et 1868.” En positionnant Standing Rock en premier lieu comme un problème de non conformité aux traités, le syllabus évite les problèmes que certains ont dû confronter en mettant en avant des lois américaines comme celles ayant trait aux régulations pour la préservation environnementale et historique.

Bien sûr que Standing Rock implique la préservation de l’environnement et du patrimoine historique, mais mettre l’emphase sur les traités clarifient que l’indépendance et l’auto-détermination sont au cœur même des luttes pour l’existence même des peuples autochtones. Les États-Unis ont colonisé les vies et les terres des peuples autochtones. Prétendre que la loi américaine peut et va d’une manière quelconque maintenir une existence indigène montre de facto un manque total de réalisme et de vision de la vérité en cette situation.

Le contenu pédagogique montre très clairement dans son traitement de l’information la “trilogie Marshall” dans les affaires de la Cour Suprême des États-Unis et qui forment la fondation même de la loi fédérale indienne. Plutôt que de présenter celle-ci comme étant quelque peu bienfaitrice pour les Indiens avec cette soi-disant “doctrine de la confiance”, le programme décrit les décisions réelles prises dans les trois affaires: “Les Indiens n’ont aucun droit de propriété des sols en tant que nations souveraines et indépendantes” ; “les tribus indiennes” sont des “nations dépendantes domestiquement” et “Les États-Unis et leur gouvernement fédéral ont l’autorité de gouverner les relations entre les nations indigènes et l’État”. (NdT : c’est à dire que les peuples et nations indiennes originellement libres et indépendants ne le sont plus du fait de la “découverte” et leur “subjugation” par l’empire chrétien et sont par loi d’héritage, devenus des pupilles de la nation coloniale fédérale des États-Unis d’Amérique ayant usurpé leurs terres et les ayant quasiment exterminé entre la fin du XVIIIeme siècle et aujourd’hui…)

Bref, ce contenu pédagogique présente une histoire critique et précise de l’histoire des lois américaines, incluant les lois que bien des gens pensent être “pro Indiens”, comme la “loi sur la citoyenneté” de 1924, qui prolongea le projet d’assimilation des nations autochtones dans les États-Unis plutôt que de reconnaître leur souveraineté. La loi de réorganisation indienne de 1934 a “remplacé le mode de gouvernance traditionnel et ses structures avec le système électoral occidental… et imposé des ‘constitutions’ tribales.” L’ Indian Claims Commission de 1944 fut le “commencement de l’ère de la termination.”

Ce qu’a dit récemment Sterling Holy White Mountain (nation Pied Noir) au sujet du “grand échec du débat sur les mascottes indiennes, s’applique à tous les problèmes affectant les Amérindiens (NdT: Il y a eu des cas à répétitions pour que les équipes de foot américain abandonnent leurs logos racistes mettant en scène des Indiens caricaturaux. Le cas qui fit le plus de bruit récemment étant celui de l’équipe des Washington “Red Skins” ou les “Peaux-Rouges” de Washington…), le besoin est réel de connecter le problème à quelque chose d’autre que le racisme ou la bonne conscience de soi du peuple indien.”

Le diagnostic et la solution envisagés par Holy White Mountain méritent d’être ici répétés: ce qui doit être dit “est la véritable histoire du pays indien, ce qui revient à dire : la véritable histoire des États-Unis: une histoire de traités bafoués, abrogés unilatéralement, de limitation de la souveraineté des nations autochtones par la loi du congrès et des décisions trompeuses de la Cour Suprême des États-Unis ; tout cela ayant soit handicapé soit détruit la capacité des peuples autochtones de se gouverner eux-mêmes en tant que souverains politiques sur leurs propres terres. C’est cette histoire qui a créé une flopée de systèmes qui maintiennent les nations indigènes verrouillées dans un marécage politico-économique suffocant. Les Amérindiens ne sont pas des minorités au sens traditionnel du terme. Nous sommes les descendants de la majorité originelle, des citoyens de plus de 500 peuples et nations et les détenteurs d’un statut politico-légal spécial résultant des traités que nous avons signés avec le gouvernement US, ce même gouvernement qui dans le temps a violé tous ces accords sans aucune exception.

Le #StandingRockSyllabus remplit parfaitement ce besoin.

Apprenez de lui et enseignez-le !!…

StandingRockSyllabus apprenez avec lui et enseignez-le.

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Et ne croyez pas qu’en France le fracking n’aura pas lieu !  Car avec un Fillon aux manettes il y aura de l’eau dans le gaz, ou de l’acide mêmeY’a de l’eau dans le gaz…

Nous sommes capables de déconstruire la pyramide de ce pouvoir qui nous écrase…

Pierre par pierre…

Et de rester debout ; Côte à côte, tous ensemble…

JBL1960