Grâce à Orange & Cie, Macron voit la vie en rose…

« Le bonheur c’est simple comme un coup de fil ! »

09 70 38 80 00 ► Bonjour c’est Emmanuel Macron !

Macron pucé par Rothschild appelle tous les français, même ceux qui ne sont pas inscrits sur les listes électorales !

Macron a passé un coup de fil à Orange, ou à Niel, c’est pareil Free étant toujours en débit d’itinérance avec Orange, qui lui a refilé le listing de tous ses abonnés, mézigue compris donc, et même si vous êtes inscrit en liste rouge. Ou à Drahi, c’est du pareil au même, y sont tous  copains comme cochons !

Et comme Orange, anciennement France Télécom fournisseur historique, propriétaire du réseau cuivré, et seul habilité à autoriser les constructions de ligne sur tout le territoire national est en situation de monopole, ben vous pouvez être vert de rage ! Parce qu’avec Orange, les grandes oreilles du gouvernement et quel qu’il soit ben on est déjà chocolat !

Présidentielle : Emmanuel Macron passe six millions de coups de téléphone pour convaincre les électeurs

« Voilà, je suis candidat à l’élection présidentielle dont le premier tour est ce dimanche 23 avril. » Dans un message vocal d’une minute et demie, le candidat appelle à aller voter.

Lire l’intégralité de l’article sur FranceTVinfo ► http://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/presidentielle-emmanuel-macron-passe-six-millions-de-coups-de-telephone-pour-convaincre-les-electeurs_2151361.html

Et quand on les appelle chez Orange, y savent pas comment qu’il a fait le Macron !

Y nous prennent pas pour des truffes, hein ?

Sur ce blog, dans la catégorie VOTATION toutes mes raisons pour boycotter activement le cirque électoral dont la première représentation est prévue ce dimanche 23 avril et comme en lien avec mon dernier billet ► Histoire de la mère Peinarde !

Un schéma simple pour changer de paradigme en lien avec les Natifs, sans dieux, ni maitres, sans armes, ni haine, ni violence !

Prise de conscience individuelle ► prise de conscience collective ► boycott et organisation parallèle ► désobéissance civile ► réorganisation politico-sociale ► changement de paradigme

Et nous pouvons, nous, la minorité, puisque la majorité va aller voter, en France :

Ignorer le Système ► Créer les bases solidaires de la Société des sociétés organique ► Réfléchir et agir en une praxis commune ► Adapter l’ANCIEN au NEUF

Et je ne suis pas la seule à en avoir marre du Barnum ;

Les 7 du QuébecRobert Bibeau – 19/04/2017

Enfin la mascarade électorale française tire à sa fin…

Le cas Macron.

Le problème Macron fut donc traité avec subtilité comme il sied chez les gens biens nés. Étant donné que la mission Macron consiste à neutraliser Fillon et à l’empêcher de passer au deuxième tour, il ne faut pas discréditer Macron au point qu’il ne puisse ravir des appuis à Fillon. Par contre, Macron ne doit pas passer au deuxième tour où il risque de l’emporter et devenir le nouveau polichinelle de la Ve République en déliquescence. Le grand capital sait déjà que ce narcissique, fat et prétentieux, n’a pas la trempe du bourreau. Hollande a déjà failli à cette tâche, faut-il rejouer la cassette des incapables ?  D’abord, placer Macron en tête des sondages de façon à centrer les attaques de tous les autres candidats sur ce « bozo les culottes », un vieux truc « d’organisateur d’élection truquée ». Ensuite, les sondages Macron plafonnent, afin de laisser place à l’Étoile filante Mélenchon, sortie de nulle part, dont les sondages, d’abord hoquetant, se révèlent tout à coup fermes et favorables à l’ex-jospiniste, trotskiste, socialiste, insoumis, opportuniste et réformiste qui espère sauver le mode de production capitaliste malgré le capital.

Lire l’intégralité de l’article sur Les 7 du Québec ► http://www.les7duquebec.com/7-au-front/enfin-la-mascarade-electorale-francaise-tire-a-sa-fin/

Et mieux encore, sur le cas Macron, avec l’analyse de Jean-Claude Paye sur Voltairenet.org relayée par Résistance71 qui précise ceci en préambule ;

Métamorphose systémique : L’histoire du Bernard-l’ermite qui change de coquille et la fin d’un système

Très bonne analyse de Paye qui nous suscite cette réflexion : Sortir complètement de ce système inique et criminel.

Le seul anti-système viable est celui où le pouvoir retrouve sa place légitime, c’est à dire dilué dans le peuple qui s’organise en société d’associations volontaires fédérées, sans État, contre l’État, c’est à dire en structurant le pouvoir en son sein de manière à ce qu’il soit impossible que celui-ci ne sorte du peuple pour reconstituer un organe séparé du corps social. Ceci implique une égalité politico-économique car l’économique reprendra sa place, celle d’assujettie au politique, générant une égalité politico-économique de fait.

Ce que décrit si justement Paye ci-dessous à l’échelle locale de la France, est ce que nous appelons le changement de coquille du bernard-l’ermite impérialiste. Le système est en train de muter, il change de peau. C’est à partir de maintenant qu’il est vulnérable et doit être abattu, non pas par la violence, mais par l’indifférence, sa mise en quarantaine et la cristallisation de la société sur le reprise du pouvoir par nous, les gens du peuple, pour fonder la société des sociétés, seule solution viable et véritablement progressiste pour l’humanité…

En cela, voter dimanche et le 7 mai prochain est non seulement futile, mais c’est faire acte de complicité avec l’oligarchie, participer à cette massive illusion démocratique qui n’a que trop duré ! Boycott ! Union et coopération dans les associations libres.

~ Résistance 71 ~

  • « 1) Le pouvoir politique comme coercition (ou comme relation de commandement-obéissance) n’est pas le modèle du pouvoir vrai, mais simplement un cas particulier, une réalisation concrète du pouvoir politique en certaines cultures, telle l’occidentale (mais elle n’est pas la seule, naturellement). Il n’y a donc aucune raison scientifique de privilégier cette modalité là du pouvoir pour en faire le point de référence et le principe d’explication d’autres modalités différentes. »  ~ Pierre Clastres ~

La fin du système des partis

Jean-Claude Paye |  20 avril 2017

La candidature d’Emmanuel Macron ne vise pas à constituer un nouveau parti, Les Démocrates, face aux Républicains, comme aux États-Unis. Il s’agit plutôt de créer un mouvementisme sans objet qui permette de préserver les intérêts de la classe dirigeante. « En marche ! » donc, vers la dissolution de la République française dans la globalisation consumériste.

La déclaration d’Emmanuel Macron, se présentant comme le candidat « anti-système », a surpris les Français, car il avait été nommé secrétaire général adjoint de l’Élysée en 2012, puis ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le gouvernement Manuel Valls II, en 2014. Il n’a d’ailleurs démissionné de cette dernière fonction que pour avoir les mains libres, afin de se présenter à l’élection présidentielle. Cette auto-désignation nous dit cependant quelque chose d’important sur l’évolution de la structure politique. Qu’Emmanuel Macron se sépare du régime des partis politiques comme mode de gouvernance du pays est une évidence. Pourtant, cette prise de distance, vis-à-vis des partis constitués, ne fait pas de lui un candidat anti-système, car le « système » qui se met en place n’est plus celui des partis, mais bien celui d’une gouvernance politique directe des États nationaux par les acteurs économiques dominants et les structures politiques internationales.

Lire l’intégralité de l’article ► http://www.voltairenet.org/article196073.html

Et pour ma part, c’est le texte inédit de Pierre Kropotkine de 1919, que nous a déniché, traduit et publié Résistance71 hier, qui m’aura le plus touchée et convaincue de la nécessité, sinon à éviter l’inévitable révolution qui s’en vient, du moins à nous préparer pour en contenir tout les effets grégaires et être en réactions utiles et ne pas réitérer les erreurs passées. C’est en cela qu’il est nécessaire d’étudier et lire les Clastres, Guillerm, Zinn comme Kropotkine, Landauer, Bakounine, Proudhon…

Résistance politique : Analyse et critique de la révolution bolchévique (inédit de Pierre Kropotkine)

Texte visionnaire de Kropotkine écrit donc en 1919 en Russie, en pleine révolution russe, 2 ans avant sa mort, Dans cette analyse, Kropotkine non seulement prédit la future URSS, sa dictature du parti d’avant-garde et son échec retentissant, mais aussi, chose inédite jusqu’ici se laisse aller à nous donner un aperçu de ce que sera la véritable révolution sociale et l’inévitabilité de son déferlement naturel.

En avril 1919, la révolution russe, commencée en février 1917, a à peine deux ans. Lénine et Trotski ont gagné du temps pour renforcer la dictature du parti bolchévique, en adhérant en façade au désir du peuple de donner “tout le pouvoir aux soviets”, c’est à dire aux assemblées / conseils ouvriers et paysans. Lénine trahira le peuple et les soviets en passant à un plan économique, la NEP, qui satisfera ses commanditaires de la finance internationale. Kropotkine et bien des anarchistes ne sont pas dupes et voient la révolution trahie, partir en sucette. La répression sanglante de l’insurrection de Cronstadt en 1921 par Trotski et Lénine, marquera la fin de l’illusion révolutionnaire et le début de la longue nuit bureaucratique du capitalisme d’état voulu par la City de Londres et Wall Street pour offrir un marché captif à la finance et aux entreprises industrielles anglo-américaines. Staline parachèvera la trahison de ce qui aurait pu être la révolution des assemblées et des conseils ouvriers et paysans. Le peuple a voulu s’émanciper et il a eu Lénine, Trotski, Staline et la Guépéou (GPU)… Chercher l’erreur.

Nous n’avons pas trouvé ce texte en français ailleurs et pensons être les premiers à l’avoir traduit, si un lecteur trouve une autre version française, merci de nous le signaler.

~ Résistance 71 ~

 Lettre aux ouvriers d’Europe de l’Ouest

Pierre Kropotkine (1919) | Avril 2017

~ Traduit de l’anglais au français par Résistance 71 et pour la première fois à notre connaissance ~

Extraits choisis par JBL1960

On m’a demandé si je n’avais pas un message pour les travailleurs, les ouvriers du monde occidental. Il y a certainement beaucoup à dire et à apprendre des évènements se déroulant actuellement en Russie. Comme le message serait trop long afin de tout couvrir, je ne vais m’attarder que sur les points principaux. […]

De plus, il doit être compris que la révolution russe, qui essaie de bâtir une société dans laquelle tout le travail productif, la capacité technique et la connaissance scientifique seront entièrement communaux, n’est pas un simple accident dans la lutte des parties en lice. Elle fut préparée par près d’un siècle de propagande socialiste et communiste, depuis les jours de Robert Owen, Saint Simon et Fourier. Et bien que les efforts pour introduire le nouveau système social au moyen de la dictature d’un parti politique est apparemment condamné à l’échec, on doit reconnaître que déjà la révolution a introduit dans nos vies quotidiennes de nouvelles conceptions quant aux droits du travail, de sa juste place dans la société et des devoirs de chaque citoyen et ce qu’il vont endurer. […] Mais toute intervention armée étrangère renforce nécessairement les tendances dictatoriales de tout gouvernement et paralyse les efforts des Russes qui sont prêts à aider la Russie et ce indépendamment du gouvernement, dans la restauration de sa vie. […] Tous les efforts pour réunir les parties naturellement séparées sous un contrôle centralisé sont voués à l’échec. […] Je vois le temps venir où chaque partie de cette fédération sera elle-même une fédération de communes et de villes libres, librement associées et je pense aussi que certaines parties de l’Europe occidentale suivront bientôt ce chemin. […] Je dois vous dire dores et déjà et de manière la plus franche possible, que cet effort de construire une république communiste sous la loi de fer de la dictature d’un parti se terminera en échec total. […] Mais tant que le pays est gouverné par une dictature de parti, les conseils ouvriers et paysans perdent évidement toute leur raison d’être. Ils sont réduits au rôle passif joué anciennement par les “états généraux”, lorsqu’ils furent convoqués par le roi de France et durent combattre un conseil royal tout puissant. […] Mais le succès de cette reconstruction dépendra en grande partie de la possibilité de la coopération directe entre les différents peuples. […]

Que faire ?

La révolution que nous avons vécue est la somme totale, non pas des efforts individuels séparés, mais c’est un phénomène naturel, indépendant de la volonté humaine, similaire à un de ces typhons qui se lève soudainement sur les côtes de l’Asie orientale.

Des milliers de causes, parmi lesquelles le travail d’individus séparés et même de parties entières n’ont été que des grains de sable, chaque petit souffle de vent local a contribué à former le grand phénomène naturel, la grande catastrophe qui soit renouvellera ou détruira, voire les deux : détruira et reconstruira.

Chacun d’entre nous a préparé ce grand changement inévitable. Mais il fut aussi préparé par toutes les révolutions précédentes de 1793, 1848, 1871, par tous les écrits des Jacobins, des socialistes ; par tous les résultats de la science, de l’industrie et de la technologie, de l’art etc… […]

Ils ne comprennent pas que lorsqu’un tel évènement naturel a commencé, comme un tremblement de terre ou plutôt, un typhon, des individus séparés sont impuissants pour exercer quelque influence que ce soit sur le cours des évènements. […] Mais de petits rassemblements disparates ne formant pas une large masse sont sans nul doute sans puissance aucune, leur puissance est proche de zéro. C’est dans cette position que moi, en tant qu’anarchiste, je me retrouve. […]

Le parti gouvernant, lui-même, est dans la même position. Il ne gouverne plus, il est porté par le courant qu’il a aidé à créer mais qui est maintenant des milliers de fois plus fort que le parti lui-même…

Que doit-on alors faire ?

Nous faisons l’expérience d’une révolution qui n’a pas du tout avancé selon ces voies pour lesquelles nous nous étions préparées, mais n’avions pas eu le temps de trop nous préparer. Que faire maintenant ? […]

En ce moment, la révolution russe est dans la position suivante (NdT : Kropotkine rappelons-le écrit ceci en 1919, c’est à dire avant la NEP de Lénine, dans la phase de renforcement du parti bolchévique, pas encore prêt à totalement gouverner, dans la phase de renforcement dictatorial allant à terme, à l’encontre du slogan de la révolution qui était “Le pouvoir aux soviets (assemblées)”…)

Elle commet des horreurs. Elle ruine tout le pays. Dans sa folie furieuse, elle annihile des vies humaines. Voilà pourquoi elle est révolution et non pas une progression pacifique, parce qu’elle détruit sans regarder ce qu’elle détruit, elle se dessèche.

Et nous sommes impuissants pour le moment à la diriger vers une autre voie, jusqu’à ce qu’elle se soit épuisée. Elle doit s’épuiser.

Et ensuite ? Ensuite, viendra inévitablement la réaction, telle est la loi de l’histoire et il est facile de comprendre pourquoi il ne peut pas en être autrement. Les gens imaginent qu’on peut changer la forme du développement de la révolution. Ceci est une illusion puérile. Une révolution est une telle force que sa croissance ne peut pas être changée.

Une réaction est absolument inévitable, juste comme après chaque vague un creux se forme, tout comme une faiblesse est inévitable chez un être humain après une période d’activité fiévreuse.

Ainsi la seule chose que nous pouvons faire est d’utiliser notre énergie pour minimiser la furie et la force de la réaction à venir.

En quoi donc doivent consister nos efforts ?

Pour modifier les passions sur quelqu’un de l’autre côté ? Qui va nous écouter ? Même si de tels diplomates existent afin de remplir une fonction dans ce rôle, le temps de leur début n’est pas encore venu, ni du reste ce côté ou l’autre de la barrière ne sont disposés à les écouter. Je vois une chose: nous devons rassembler les gens qui seront capables d’entreprendre le travail constructif dans chaque et tout groupe après que la révolution se soit épuisée.

Pierre Kropotkine

Dmitrov, Russie, le 28 avril 1919

Lire l’intégralité de l’article sur R71 ► https://resistance71.wordpress.com/2017/04/20/resistance-politique-analyse-et-critique-de-la-revolution-bolchevique-inedit-de-pierre-kropotkine/

En complément de lecture,  voici les deux versions PDF que j’ai réalisées des larges extraits de traduction par R71 de deux des ouvrages de la trilogie de l’historien Antony Sutton au milieu des années 1970 sur l’implication de Wall Street dans la révolution russe de 1917 et le soutien à Hitler et au parti nazi des années 1920 jusqu’à 1944.

Wall Street et la Révolution Bolchévique par Sutton, version PDF de 61 pages

Wall Street et la montée d’Hitler par Sutton, version PDF de 48 pages

Tous les PDF dans cette page dédiée ► LES PDF DE JBL1960

Un peu de lecture pour les abstentionnistes politiques des dimanche 23 avril et du 7 mai parce que comprendre l’histoire, celle qui s’écrit hors de la propagande officielle, c’est comprendre mieux aujourd’hui et ainsi anticiper demain… R71

Oui, les mots ont un sens, et nous pouvons être du bon côté de l’histoire.

Étudier les faits passés nous permettront sans aucun doute de ne pas réitérer les erreurs commises. Mais surtout une fois totalement décillés sur les manœuvres, magouilles, falsifications et escroqueries historiques de l’oligarchie régnante et ses Bien-Zélés de comprendre qu’il n’y a pas de solutions au sein de ce SYSTÈME et que l’avenir de l’humanité passe par les peuples occidentaux émancipés de l’idéologie et de l’action coloniales, se tenant debout, main dans la main avec les peuples autochtones de tous les continents pour instaurer l’harmonie de la société des sociétés sur Terre.

JBL1960

Source de l’image ► Pinterest