MàJ du 12/03/2018 des FEMMES INDIGÈNES DONNENT LEUR AVIS avec Esprit de femmes amérindiennes, esprit de société…

Les femmes « Membres du Conseil des Femmes » donnent leur avis ;

Les femmes détentrices du titre de la terre avertissent !

Celles qui devaient, absolument, être empêcher de procréer et qui disparaissent, aujourd’hui encore, dans l’indifférence quasi générale, dont les meurtres restent impunisL’AUTOROUTE DES LARMES

L’assaut a été donné à Sioux Standing Rock et Mohawk Nation News nous transmet l’avertissement des Femmes qui détiennent un titre de la terre. Et j’en ai fait la traduction car il est déterminant que la voix des Natifs, ici par l’intermédiaire de la Nation Mohawk, soit relayée, amplifiée dès aujourd’hui.

MNN | 24/02/2017 | URL de l’article original en anglais ► http://mohawknationnews.com/blog/2017/02/24/women-titleholders-give-notice/

Traduit de l’anglais par Jo Busta Lally 

Les femmes détentrices du titre de la terre avertissent

MNN. Fév. 24, en 2017. Tout le monde peut voir les horreurs, les atrocités  commises par l’armée américaine US à Standing Rock pour tenter de tuer les défenseurs et protecteurs de l’eau qui résistent contre l’achèvement des travaux du DAPL. Les armes automatiques sont pointées directement sur nous. Les forces armées en présence sont là pour continuer le génocide de notre peuple.

Le kohtihon’tia:kwenio, les femmes détentrices du titre de l’île de la Grande Tortue, donnent leur avis ; Nous sommes dans l’obligation de préserver et de protéger la terre pour les générations futures.

Nous sommes mandatées pour informer les envahisseurs étrangers [NdJBL : Ceux que j’appelle les Zuniens ou les Colons de papier.] et leurs agents qu’ils doivent respecter notre liberté de vivre et de voyager sans encombre sur nos terres.

Nous venons de la création. Nous avons survécu aux meurtres de masse dans le plus grand holocauste de toute l’humanité ; à la guerre chimique et biologique, à la famine, la torture physique et mentale, les mensonges, l’ignorance et le génocide par la loi. [NdJBL : voir MEURTRE PAR DÉCRET, version PDF N° 1 de 58 pages].

Les États-Unis, le Canada et le Mexique sont des corporations coloniales privées fabriquées se tenant illégalement sur nos terres. Ce sont des «franchises» bancaires de l’Europe, et non des gouvernements, qui ont illégalement divisé nos terres et nos ressources. Ils ne pourront jamais devenir souverains sur notre terre.

Seuls NOUS, avons l’autorité souveraine. Nous avons de vieux accords et alliances entre tous nos peuples.

La Charte des Nations Unies exige le respect des principes de l’égalité des droits et de l’autodétermination. Les différends doivent être résolus pacifiquement.

Les « franchises » violent les normes internationalement reconnues pour le respect des droits politiques du Peuple énoncées dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Déclaration universelle des droits de l’homme, la Convention sur la prévention du génocide, la Convention des Nations Unies sur les droits économiques, des droits culturels et d’autres instruments juridiques internationaux.

La résolution 1541 [XV] de l’Assemblée générale exige le consentement éclairé des personnes avant qu’elles ne soient incluses dans un autre État ; Et la Cour internationale de Justice a affirmé ce principe dans l’affaire du Sahara occidental. Nous ne sommes pas et ne ferons jamais partie des États coloniaux qui sont accroupis sur notre terre.

Selon l’article 15 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, sections 1 et 2, tout peuple a droit à une nationalité. Aucune nation ne peut changer l’identité d’une autre nation en imposant une législation étrangère. Nos voyages, le commerce et le commerce doivent être sans obstacle dans toute l’Amérique connue sous le nom de l’hémisphère occidental, que nous appelons l’île de la  Grande Tortue.

L’ignorance de nos points de vue sur nous ; Notre terre, nos ressources, l’air, l’eau et toute vie sont universellement reconnus comme illégales.

Les squatters ne peuvent pas arbitrairement transformer quelqu’un en sujets de leur corporation sans notre connaissance ou notre consentement.

Nous parcourrons librement toutes nos terres, passons et re-passons par tous moyens par la terre, par la navigation intérieure ou par les airs et sur tous nos territoires. Les taxes, droits et tous les frais que les étrangers nous réclament sont « illégaux ». Nous chasserons et pêcherons n’importe où sur tout notre territoire. [NdJBL : En français on dirait « à pied à cheval et en voiture » non ?]

La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones a été adoptée par la majorité des États. Nous sommes égaux à tous les autres et avons droit à la pleine jouissance de tous les droits de l’homme et libertés fondamentales.

Nous demandons à la société de colonisation de désarmer et d’arrêter immédiatement de détenir, d’assassiner, de torturer, de violer, de nous voler, de harceler et de nous inculper dans leur loi illégale imposée par l’Amirauté du système judiciaire des mers. Ils doivent faire valoir leurs préoccupations auprès du gouvernement traditionnel onkwe’hon:weh.

La torture est préméditée, systémique et scientifique visant à briser notre dignité, notre tissu social et à fomenter la terreur au sein du peuple. [Lien vers le PDF du contre-rapport de la Commission Vérité & Réconciliation « Meurtre Par Décret » Le crime du Génocide dans les pensionnats pour Indiens de 1840 à 1996 au Canada]

Les tribus de marionnettes et les conseils de bande imposés par la corporation/US sont des traîtres.

Le Canada, les États-Unis et le Mexique et d’autres franchises coloniales doivent cesser et arrêter de violer l’autorité des propriétaires des terres de l’île de la Grande tortue.

Notre devoir est de protéger notre intégrité physique et nos droits légaux.

Les menaces, le meurtre et la torture n’ont pas leur place dans les relations internes ou internationales d’aucun peuple. Les principes de la grande paix et de la haine, sont les véritables lois de onon’ware:keh.

Nous demandons à la société Entrepreneuriale et Corporatrice USA/CANADA/Mexique de libérer immédiatement l’île de la Grande Tortue.

Sitting Bull, Crazy Horse, Gall et les autres ont sauté sur leurs chevaux pour tenir tête à  leur ennemi sans crainte. Ils se sont battus pour les générations à venir.

Jimi Hendrix sings about fighting for freedom : “You got my pride hanging out of my bed. You’re messing with my life, so I brought my lead. You’re even messing with my children, and you’re screaming at my wife. Get off of my back f you want to get out of here alive. Freedom, that’s what I want now. Freedom, that’s what I need now”. http://www.vevo.com/watch/jimi-hendrix/Freedom/USQX91502874

http://bsnorrell.blogspot.fr/2017/02/oceti-sakowin-camp-being-raided.html

http://bsnorrell.blogspot.fr/2017/02/oceti-sakowin-camp-being-raided.html

Traduction de l’anglais par Résistance71  le 26 février ►  Résistance au colonialisme : Île de la Grande Tortue (Amérique du Nord) Avertissement des femmes détentrices du titre de la Terre par Mohawk Nation News

Dans ce billet de blog ► Tranchons la tête du Serpent Noir, la Nation Mohawk, expliquait en détail pourquoi et comment résister à Sioux Standing Rock était nécessaire, vital pour faire tomber l’Empire. Et j’ai rappelé ici-même, il y a peu que nous français, nous étions tout à fait légitimes à les y aider, puisque 4 grandes banques françaises participent au financement du DAPL, comme au financement de la colonisation en territoires occupés, donc dénonçons car qui ne dit mot consent !

Je pense sincèrement que lavenir de l’humanité passe par les peuples occidentaux émancipés de l’idéologie et de l’action coloniales, se tenant debout, main dans la main avec les peuples autochtones de tous les continents pour instaurer l’harmonie de la société des sociétés sur terre. Il n’y a pas de solutions au sein du système, n’y en a jamais eu et n’y en aura jamais !

JBL1960

MàJ du 12/03/2018

Résistance politique : Vous avez dit féminisme ?…

Esprit de femmes amérindiennes, esprit de société

Résistance 71 | 12 mars 2018


Jadis, la terre était harmonieuse
et nous marchions en paix…

“Il n’y a pas de conflit dans le monde naturel. Il n’y a pas de mal ni de malfaisance… Quand vous respectez les plantes et les animaux, il est facile de voir qu’il n’y a pas de mal dans la Nature… Ainsi, dans un aspect étonnant du mouvement féministe, dans sa course effrénée et désespérée pour que les femmes ressemblent aux hommes, soient comme eux, les féministes qui veulent devenir des figures de proue dans le système socio-économique en place montent avidement à l’assaut pour la perpétuation du viol de la femme ultime: notre grand-mère la Terre… Pourquoi le mouvement féministe est-il si anti-féminin?”
~ Russell Means, 2012 ~

Loin des cris et élucubrations des harpies féministes de tous horizons, façonnées et prisonnières du système socio-politique de la division et de l’antagonisme en place, laissons la parole à quelques femmes des nations natives d’Amérique du Nord, pour qui, dans le respect du grand tout régissant la Nature, le lien de complémentarité entre l’homme et la femme n’est pas une vaine idée, mais une pratique ancestrale quotidienne, que l’imposition du patriarcat occidental chrétien a essayé d’éradiquer afin de maintenir et d’imposer l’antagonisme contre-nature sur lequel est fondé toute société divisée et donc à terme, étatique.

À cet effet, nous avons traduit quelques extraits d’un remarquable ouvrage de Judith et Michael Fitzgerald, américains adoptés par une famille de la nation Crow, préfacé et édité par Janine Pease, directrice fondatrice du Little Big Horn College en territoire Crow dans l’état du Montana. Le livre intitulé “The Spirit of Indian Women” a été publié en 2005 par les éditions World Wisdom et  la Library of Perennial Philosophy  ; il regroupe des textes et témoignages de femmes de différentes nations autochtones: Crow, Lakota, Iroquoise, Apache, Navajo, Salish, Cherokee, Hopi, Dakota, Cheyenne, Inuit, Pueblo, Yurok, et bien d’autres. Ces femmes nous éclairent sur la véritable dimension du « féminisme » : celle de la relation de complémentarité. Le livre est illustré de superbes portraits photographiques de femmes natives en costumes traditionnels, la plupart des photos datant de plusieurs décennies.

Il est bien entendu que chaque communauté et peuple possède sa propre culture, mais au-delà des manipulations et du façonnage coercitif, nous pouvons trouver une relation universelle à la femme, à la maternité et à la complémentarité naturelle de la relation mâle-femelle et donc homme-femme. Il n’y a pas d’antagonisme dans la Nature, il n’y a que des relations à la complémentarité nécessaire. Nous devons sortir du cercle vicieux de l’antagonisme qui nous est imposé du haut de la pyramide socio-politique factice et illusoire et retrouver le lien de complémentarité universel avec les forces de la nature dont un des exemples les plus signifiant est celui de la relation sociale qui mène, au-delà de la procréation et perpétuation de l’espèce, à l’harmonie de groupe dans la société humaine, animal grégaire doté de raison qu’il fourvoie et aliène et cette harmonie passe par l’acceptation du lien de complémentarité, le refus de l’antagonisme qu’on nous force à pratiquer et à retrouver la relation d’harmonie dans la complémentarité naturelle entre l’homme et la femme.

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Extraits d’”Esprit des femmes indiennes”, J. et M. Fitzgerald, 2005

Traduit de l’anglais par Résistance 71 | Mars 2018

Les femmes de chaque clan des cinq nations [iroquoises] auront un feu de conseil qui brûlera toujours en préparation d’un conseil de clan. Lorsque cela semblera nécessaire dans l’intérêt de leur peuple, les femmes tiendront conseil et leurs décisions et recommandations seront énoncées devant le conseil des chefs par la chef de guerre afin qu’elles soient prises en considération.
~ Constitution des nations iroquoises ~

Ce sont les mères et non pas les guerriers qui créent un peuple et guident sa destinée.
~ Chef Luther Ours Debout, Oglala Lakota ~

La ligne de descendance du peuple des 5 nations se fera par la ligne des femmes. Les femmes sont considérées comme les progénitrices de la nation. Ce sont elles qui possèdent la terre et le territoire. Hommes et femmes doivent suivre le statut de la mère…
~ De la constitution iroquoise ~

L’unité familiale de la relation parents-enfants n’était pas l’idée finale et complète, celle-ci résidait ailleurs ; elle état partie intégrante d’une plus grande famille, le tiyospaye ou clan, uni par les liens du sang et du mariage.. Les individus constituant ces plus larges groupes entretenaient une relation définie les uns avec les autres et avaient des devoirs en conséquence. Ils fonctionnent comme une unité matérielle et spirituelle, dans une inter-relation sans fin impliquant de s’honorer les uns les autres, jeunes et vieux.
~ Ella Deloria, Yankton Dakota ~

Nous, les peuples indiens, n’avons jamais oublié le statut des femmes.. Ceux qui ont quitté le chemin de la tradition peuvent peut-être agir comme s’ils ne se rappelaient pas mais chacun d’entre nous sait, au plus profond de lui-même. Notre mémoire remonte un grand nombre de générations. Les anciens ont toujours passé cette connaissance à la génération suivante. On nous a enseigné de ne jamais oublier. Ainsi, nous nous rappelons et passons l’information également. Pour nous, il n’y a pas de passé. Tout est dans le présent. Le seul futur est celui des générations à venir.
Ainsi nous continuons nos cérémonies traditionnelles. Y participer c’est participer au grand cercle de la vie, le visible et l’invisible. Elles nous rappellent de maintenir l’équilibre, de vivre en paix les uns avec les autres, d’honorer la Nature, la terre-mère et de reconnaître et de respecter les pouvoirs spirituels de la médecine traditionnelle.
Certaines personnes n’ont plus de cérémonies. Ne plus en avoir, c’est ne plus se rappeler la place de l’humain dans la création naturelle.
~ Femme anonyme amérindienne ~

Toute chose sur terre a un but, chaque maladie possède une herbe qui la guérit et chaque personne a une mission. C’est la théorie indienne de l’existence. Les enfants ont été encouragés de développer une stricte discipline et un grand respect pour le partage. Lorsqu’une fille cueillait ses premières baies ou fruits et déterraient ses premières racines, le fruit de sa récolte était donné à un ancien ainsi elle partagerait son succès futur. Lorsqu’un enfant ramenait de l’eau à la maison, un ancien ou une ancienne le complimentait prétendant que l’eau avait un goût de viande si c’était un petit garçon ou un goût fruité si c’était une petite fille. L’enfant n’était pas encouragé à la paresse et était encouragé à grandir droit comme une pousse d’arbre.
~ Colombe en deuil, Salish ~

Combien de fois a t’on entendu répété que la destinée du monde dépendait de la femme, que la femme est l’agent désigné de la moralité, l’inspiratrice de ces sentiments et de ces dispositions qui forment la nature morale humaine. Ces remarques si communes sont très justes. L’élévation de notre peuple dépend de la façon dont les femmes exécutent cette mission.
~ Qua Tsy, Cherokee ~

La chose la plus simple est de comprendre que la femme a sa place et l’homme la sienne: ils ne sont pas identiques et aucun des deux n’est supérieur à l’autre.
Le partage du travail se passait aussi selon le sexe. Les deux avaient à travailler dur, car leurs vies étaient très demandantes, ais aucune des deux parties n’attendaient de l’autre une aide dans son domaine particulier, cela ne voulait absolument pas dire que l’homme dédaignait le travail de la femme et inversement. L’attitude sur la division du travail était une chose normale, quelle que puisse en être l’apparence pour quelqu’un de l’extérieur.
~ Ella Deloria, Yankton Dakota ~

Une nation n’est jamais conquise tant que le cœur de ses femmes n’est pas à terre. Alors, peu importe la bravoure des guerriers la défendant et la force des armes en leur possession. C’est la fin.
~ Proverbe Cheyenne ~

Le cœur de la famille est la mère parce qu’elle engendre la vie.
~ Proverbe Onondaga (iroquois) ~

La tente du chef est la plus grande de toute car elle est la tente du conseil et celle où chacun va quand il a besoin de conseils. En soirée, les leaders y vont discuter de tout et de rien, car les chefs ne dirigent pas comme des tyrans, ils discutent absolument de tout avec le peuple, comme un père au sein de sa famille. Souvent, ils parlent toute la nuit. Ils discutent de tout ce qui touche la communauté. Si les femmes sont intéressées, elles peuvent se joindre à la conversation, s’il n’y a pas assez de place à l’intérieur la réunion se déplace à l’extérieur autour d’un feu. Les hommes sont assis dans un cercle intérieur, les femmes dans un cercle extérieur, car il y a trop de fumée dans l’intérieur du cercle, car les hommes ne parlent jamais avant d’avoir fumé le calumet. Si les enfants veulent venir, ils le peuvent également. Les femmes en savent autant que les hommes sur les affaires de la communauté et leur gestion. On leur demande souvent leur avis, qui est toujours respecté. Nous avons notre démocratie, la tente est notre conseil où chacun peut s’exprimer. Les femmes sont toujours intéressées de savoir ce que pensent et veulent faire leurs pères et maris. Elles peuvent également prendre part aux guerres.
L’homme et la femme prennent charge des enfants ensemble, quand ils deviennent aveugles, ils se soutiennent l’un l’autre.
Si les femmes avaient plus la parole dans votre congrès, je pense que plus de justice serait rendue aux Indiens…
~ Sarah Winnemucca, Paiute ~

Les femmes émergentes sont les cœurs des nations.
~ Megisi, Ojibway ~

La femme est la planteuse, la cultivatrice et la moissonneuse du maïs ; ce rite se veut être le portrait de la part importante qu’elle joue dans le drame de la vie.
~ Femme anonyme Osage ~

Lorsque la femme, toujours changeante, arrive à un certain âge, elle marche vers l’Est. Après un moment, elle se voit dans le lointain avec l’apparence d’une jeune femme marchant vers elle. Elles marchent toutes deux l’une vers l’autre jusqu’à ce qu’elles se rencontrent, puis ne forment plus qu’une. Alors, elle est de nouveau une jeune femme.
~ sagesse apache ~

Le patriarcat est impérialisme, oppression et exploitation de l’autre ; ceci a commencé dès que le patriarcat a pointé sa sale tête il y a un peu plus de 6000 ans. Les patriarches sont les maîtres de la justification de toute malfaisance monstrueuse… La science est la religion du patriarche. A ne pas confondre avec la science native indienne qui est fondée sur le glanage de vérités par l’observation de la Nature à l’œuvre… Aux mains du patriarche, la science devient une machine à tuer.
Les peuples indigènes ont vécu des millénaires sans déséquilibre ni destruction. Le patriarcat est établi sur terre depuis 6000 ans et la planète a été amenée au bord de la destruction totale. Dans le patriarcat, l’assassinat de masse et la destruction de toute forme de vie sont justifiés par les bénéfices que quelques privilégiés en tirent tout en haut de la pyramide. Wall Street n’est en rien différent de toutes les tyrannies et de tous les royaumes de l’histoire.”
~ Russell Means, 2012 ~

Lectures complémentaires :

La_voie_Lakota_et_Crazy_Horse

Effondrer le colonialisme

Meurtre par décret le crime de génocide au Canada

Un_manifeste_indigène_taiaiake_alfred

kaianerekowa Grande Loi de la Paix

La Grande Loi du Changement (Taiaiake Alfred)

si-vous-avez-oublie-le-nom-des-nuages-vous-avez-oublie-votre-chemin

Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte

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Pour retrouver toutes ces versions PDF et plus encore ► LES PDF DE JBL1960

 Source de l’illustration du billet ► Pinterest

7 réflexions sur « MàJ du 12/03/2018 des FEMMES INDIGÈNES DONNENT LEUR AVIS avec Esprit de femmes amérindiennes, esprit de société… »

  1. « Je ne crois pas que nous ayons mal agi en prenant ce grand pays aux Indiens. Ce prétendu vol de territoire était une question de survie. Il y avait d’un côté un grand nombre de gens qui avaient besoin de nouvelles terres et, de l’autre, des Indiens qui le gardaient égoïstement pour eux. » John Wayne, interviewé par Playboy (1971)

    http://www.agoravox.fr/auteur/harry-stotte

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  2. Un pionnier du web met en garde contre l’emprise des grands groupes sur internet
    Un des pionniers du web, le Britannique Tim Berners-Lee, a mis lundi en garde contre l’emprise grandissante des grands groupes sur internet, qui leur permet de «contrôler quelles idées et opinions sont vues et partagées».

    Alors qu’il «fête (ce 12 mars) son 29e anniversaire» les «menaces» qui pèsent sur le World Wide Web «sont réelles et nombreuses», écrit-il sur son blog, citant notamment «la désinformation» ou «la perte de contrôle» sur les données personnelles.

    «Ce qui était autrefois une riche sélection de blogs et de sites Internet a été comprimé sous le lourd poids de quelques plates-formes dominantes», ajoute Tim Berners-Lee, qui fut l’un des premiers à développer l’idée d’un réseau mondial connecté.

    À défaut de les nommer, «Sir Tim» semble faire directement référence aux incontournables GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) qui jouissent de fait d’une présence considérable et tentaculaire sur internet.

    «Cette concentration du pouvoir» permet «à une poignée de plates-formes de contrôler quelles idées et opinions sont vues et partagées», insiste-t-il. «Par ailleurs, le fait que le pouvoir soit concentré parmi si peu d’entreprises a permis de faire du Web une arme à grande échelle» pour attiser les tensions sociales ou perturber des scrutins électoraux.

    «Ces plates-formes dominantes sont capables de verrouiller leur position en créant des barrières pour les concurrents. Elles font l’acquisition de start-ups concurrentes, achètent de nouvelles innovations et embauchent les meilleurs talents» du secteur, dit-il.

    Tout en notant que les groupes concernés tentent eux-mêmes de s’attaquer au problème, Tim Berners-Lee estime qu’un «cadre juridique ou réglementaire» pourrait être utile.

    Le Britannique plaide également pour une réduction des inégalités dans l’accès à internet, notant, «sans surprise, que vous avez moins de chances d’être connecté si vous êtes une femme, pauvre, vivant en zone rurale ou dans un pays à faible revenu».

    Ne pas être connecté, «c’est ne pas avoir la chance d’apprendre et de s’enrichir, d’accéder à des services précieux et de participer au débat démocratique», poursuit-il en mettant en garde contre le risque d’une «génération abandonnée»

    http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/2018/03/20180312-161949.html

    Via Alter Info ► https://www.alterinfo.net/notes/Un-pionnier-du-web-met-en-garde-contre-l-emprise-des-grands-groupes-sur-internet_b20809009.html
    =*=
    «sans surprise, que vous avez moins de chances d’être connecté si vous êtes une femme, pauvre, vivant en zone rurale ou dans un pays à faible revenu».

    C’est sans compter notre détermination de femme, pauvre vivant en zone rurale et sans aucun revenu !!!

    Maintenant l’auteur de l’article a parfaitement raison, l’Internet du début, comme beaucoup d’entre-nous l’avons connu, est mort !
    Il nous faut trouver un autre moyen, local, de nous coordonner. Soyons créatif, et dans un premier temps, retrouvons des vieux téléphones/fax, à rouleau encreur, pas connectés, sinon c’est peine perdue !
    Et inter-connectons-nous hors des rézosocios, très loin des rézosocios…

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