La Nation Mohawk debout aux côtés du peuple d’opprimés français qui s’est levé et s’est mis en marche…

Tous inter-reliés et inter-connectés !

Un peuple d’opprimés en France s’est levé et mis en marche en Gilet Jaune !

Contre l’Oligarchie dont Macron est le meilleur outil pour nous avilir et les servir ; Celle des RothschildAu cœur de l’Empire

La nation Mohawk avec les Gilets Jaunes : Revêtir le gilet jaune pour effondrer le colonialisme (Mohawk Nation News)

Colonisation et corporatisme entrepreneurial sont bientôt finis

Mohawk Nation News | 9 décembre 2018 |URL de l’article original ► http://mohawknationnews.com/blog/2018/12/08/colonization-corporatism-soon-gone/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Pour ceux d’entre nous sous oppression coloniale, la révolution française actuelle des gilets jaunes est le commencement de la décolonisation du monde.

À tous les fonctionnaires canadiens, décoloniser est très simple. Renier votre serment à la reine d’Angleterre. Vous serez immédiatement virés et ce serait très bien si vous le faisiez tous en même temps histoire d’accélérer le processus.

Tous les fonctionnaires ou quiconque a juré allégeance à la reine d’Angleterre devraient renier leur serment. Alors nous pourrons démanteler le Privy Council, conseil privé de la couronne, le bureau du gouverneur général du Canada (nommé(e) par la reine…) On n’en a plus besoin, ils ne servent qu’à protéger les actionnaires de la colonie du Canada.

Vous devrez être d’accord pour suivre Kaianerekowa, la Grande Loi de la Paix de l’Île de la Grande Tortue, ou devrez quitter les lieux.

La version canadienne de la loi est illégale parce qu’elles est fondée sur la domination et le génocide comme ce fut le cas avec l’Indian Act (loi sur les Indiens) et la législation sur le quota sanguin.

Lorsque les chrétiens européens ont émigrés sur l’Île de la Grande Tortue, ils furent d’accord pour vivre en accord avec Kaianerekowa. Ils ont renié leur vœu depuis et sont devenus des immigrants illégaux. Afin de demeurer ici, ils doivent de nouveau se mettre en accord avec la Grande Loi de la Paix. Ils furent accueillis sous le traité du Wampum Deux Rangées ou Tekeni Teiohateh, furent d’accord de vivre sous les auspices de Kaianerekowa, la Grande Loi de la Paix. Celle-ci émergera pour construire une société paisible, une société que le monde regardera comme un grand modèle à suivre.

La terre, les ressources, l’eau, toute forme de vie sur l’Île de la Grande Tortue fait partie de la Grande Loi de la Paix.

Ce sera la fin de l’État policier instauré, tous les systèmes coloniaux de contrôle : les banques, tribunaux, police, armée et gouvernement seront dissous et tout reviendra sous Kaianerekowa, le peuple !

Les gens seront libres de décider s’ils veulent demeurer ici sous Kaianerekowa et Tekeni Teiohateh, le wampum deux rangées.

Les patries des inventeurs européens (et chrétiens) du colonialisme sont en train de s’effondrer devant nos yeux ébahis. Leurs structures brutales de contrôle colonial sont en train d’être démantelées par leurs propres peuples qui ont revêtus le gilet jaune. (NdT : rappelons-nous toujours que “Nous sommes tous des colonisés !”)

Le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande sont toujours des colonies de la Grande-Bretagne. Les États-Unis n’ont jamais gagné une quelconque indépendance de l’Angleterre (NdT : de la “couronne”, City de Londres en l’occurrence). Ils sont toujours contrôlés aujourd’hui par les banquiers de la City au travers de Wall Street, leur succursale.

Les Rosbifs peuvent virer la reine de Buckingham Palace et la laisser partir. Cette maison est une propriété qu’elle leur a volée alors qu’ils lui lèchent les bottes depuis tout ce temps. La mafia et la monarchie sont la même chose. La monarchie est le plus vicieux et criminel de tous les systèmes de contrôle. Dernière reine, dernier pape !

Mohawk Nation News février 2014

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Lectures complémentaires conseillées ;

Et comme autant de petits détonateurs supplémentaires, pour exploser à la tronche de la malfaisance régnante que nous savons être le Vatican, la City de Londres et Washington D.C. ;

TEXTES POLITIQUES FONDATEURS EN VERSION PDF ► LES PDF DE JBL1960

L’ESSENTIEL DE RÉSISTANCE 71 DEPUIS 2010

ORIGINE & CRITIQUE DE L’ÉTAT

FAIRE TOMBER L’EMPIRE PAR APOSTASIE COLLECTIVE

NI HAINE NI VIOLENCE = SUFFIT JUSTE DE LEUR DIRE NON & D’APPELER À LA GRÈVE GÉNÉRALE & ILLIMITÉE DE LA CONSOMMATION et pour ceux qui n’ont déjà plus rien, ce ne sera pas bien difficile à mettre en œuvre ICI & MAINTENANT !

Jo Busta Lally

43 réflexions sur « La Nation Mohawk debout aux côtés du peuple d’opprimés français qui s’est levé et s’est mis en marche… »

  1. Dans les pas des Gilets jaunes, des Tunisiens voient rouge !

    La ligne jaune est franchie pour de mystérieux «gilets rouges» tunisiens, qui entendent protester contre la cherté de la vie et appeler à «sauver le pays» de «l’échec de la classe politique». L’annonce a rencontré un certain succès… soupçons et critiques, alors que rien ne garantit que le mouvement survivra à l’effet d’annonce ► http://www.alterinfo.net/notes/Dans-les-pas-des-Gilets-jaunes-des-Tunisiens-voient-rouge_b28774002.html

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  2. 20h00 : «Un enchaînement de violences inadmissibles»

    «Les événements ont profondément troublé la nation». Il dénonce «un enchaînement de violences inadmissible», qui ne bénéficieront d’aucune indulgence. Il accuse certains de chercher le désordre et l’anarchie. «Quand la violence commence, la liberté cesse» ► https://www.20minutes.fr/societe/2391619-20181210-gilets-jaunes-direct-croissance-baisse-01-point-4e-trimestre-estime-bruno-maire

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  3. Est-ce que le peuple sait que la police est là pour protéger les politiques?
    Est-ce que la police sait qu’elle n’est pas là pour protéger le peuple ?
    Vu le gazage sur les Champs Elysées la police sait !!

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    1. Et je pense que le peuple à compris aussi…

      Encore une fois la preuve par Macron qui s’en défend mais prononce les mêmes mots que le Maréchal Hollandouille et avant lui Nicolas le Mauvais = « Ces violences ne bénéficieront d’aucune indulgence […] Aucune colère ne justifie que l’on s’attaque à un policier ou un gendarme ».

      Et ici, justement en relayant les voix autochtones anticoloniales, car qui mieux quelles peuvent en témoigner ?

      Les 15 d’Onondaga vont à la Cour Internationale de Justice – Mohawk Nation News

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      1. L’inversion des valeurs est la nouvelle technique de désinformation.
        Et ça marche très bien !
        Dire que les forces de l’ordre ont été Exemplaires…alors qu’on les a vu gazer en direct les GJ dès leur arrivée place de l’étoile !
        A-t- on à faire à des androïdes ? Dans tous les cas bien formatés, je pense que certains doivent se sentir très mal.
        Mais dificile de les voir rejoindre le peuple…

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  4. @Bernard 00:17 = Absolument, et le 1er d’entre eux est Transhu(main)1er !
    C’est pourquoi il n’a su que caresser la flicaille dans le sens du poil, car il a été programmé pour cela et pour son incapacité naturelle à ressentir la moindre empathie pour le peuple et en général…

    Seules avec les zélites, les biens-zélés et éventuellement leur larbins ça match ! comme dans Robocop ou Terminator, sinon le gars est éteint comme on peut le voir à chacune de ses interventions…

    Parfois on a un peu l’impression d’être dans « Un crime dans la tête »…

    Bref, nous avons absolument le choix de dire STOP ou ENCORE comme M’âme Mouraud qui est satisfaite et a trouvé qu’il ratissait large…

    Oui, gardons espoir, d’autres parlerons pour, nous l’espérons, venir nous rejoindre, CROSSES EN L’AIR…

    Ils peuvent bien nous tuer, mais on ne tue pas une idée dont l’heure est venue !

    Jo

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  5. Mouvement des Gilets Jaunes, allocution Macron du 10 décembre 2018…
    Macronus 1er postule t’il à un “César” 2019 ?…

    ou L’allocution d’un mignon

    Résistance 71 | 11 décembre 2018

    N’était-il pas mignon ce Macron avec ses petites pattes posées bien à plat devant lui sur le burlingue ? On aurait dit une marmotte aux abois, prête à siffler pour que toutes rentrent dans leur tanière.

    Grand numéro de démagogie pleurnicharde se voulant solennelle. Il a passé ces quelques dernières semaines à répéter le numéro avec ses dresseurs: il fallait à tout prix lui faire perdre cette condescendance, cette attitude hautaine si son clan voulait avoir un minimum de crédibilité. Pas mal, en si peu de temps d’avoir corrigé le comportement de Macronus 1er, marionnette des banquiers transnationaux, mais gageons que le naturel reviendra au galop dans pas si longtemps.

    Alors, 13 minutes de démagogie et d’hypocrisie sans borne qui ont vu le Zident d’une ripoublique à la dérive nous faire le numéro de politique politicienne d’usage. On se serait cru en campagne électorale sous stéroïdes, c’est pas peu dire !

    On commence par la fermeté sur la violence, le “désordre et l’anarchie”, bien entendu, mots particulièrement choisis pour continuer à faire peur au quidam au sujet de “l’anarchie”, ce chaos innommable qui voit un black bloc cagoulé dormant sous le lit de chaque citoyen, alors qu’en réalité, en chaque citoyen sommeille un anarchiste qui le plus souvent s’ignore à grand renfort de propagande, car l’anarchie (qui veut dire sans hiérarchie) fait partie de la nature sociale profonde de l’être humain, qui a vécu en anarchie dans ce que certains ont appelé un “communisme primordial” pendant des centaines de milliers d’années (pour plus de détails voir notre “Manifeste pour la société des sociétés”). Bien entendu le Zident ne fait aucune mention du monopole pseudo-légal de la violence étatique.

    Macron et les siens doivent se rendre à une évidence: tant qu’il y a dans la société une classe minoritaire dominante qui écrase et exploite l’autre classe majoritaire et nie l’égalité intrinsèque de chaque être humain, la classe dominée par la violence physique et sociale est en état de légitime défense permanent !… L’ordre “républicain” est une construction oligarchique, un moyen de contrôle parmi d’autres et tout aussi despotique que les autres, ce n’est qu’une question de degré. Nous en mesurons quotidiennement les variations thermostatiques régulées par l’oligarchie en place.

    Macron et les siens devraient se référer à la violence de la domination et l’analyser de ce point de vue. Bien entendu, ils ne le feront jamais !

    Puis on a eu droit au numéro de Cosette chez les Ténardier, avec la pensée “émue” pour les petits retraités, les salariés qui ne peuvent plus joindre les deux bouts, les mères célibataires ou divorcées. Là, Micronus n’a pas du tout convaincu, il ne fut pas faux-cul mais tout simplement faux. Obama lui, y allait de sa petite larme de crocodile, ah Hollywood quand tu nous tiens ! Macronus 1er est trop sec, pas assez impliqué dans son rôle, ses maîtres vont l’envoyer en stage à l’Actors Studio à n’en pas douter, bien qu’il arrive bientôt au rideau final. Il n’arrive pas à pleurer à la commande. Il demeure un dandy trop prisonnier de son image sans doute.

    Pour en revenir à ce passage, une question simple à Gugusse 1er: pourquoi ne pas y avoir pensé avant de prendre tes mesures de destruction ? Réponse simple: pas prévu le coup des gilets jaunes et de la colère profonde du peuple surgissant telle un geyser, c’est pêché par arrogance. La cause n’est pas “40 ans de politique” antérieure, mais le système de fonctionnement lui-même dont il est un des cerbères et un des maîtres d’œuvre de la destruction sociale pour ses maîtres de la banque transnationale.

    Ensuite vient le morceau de choix, vers le milieu de l’allocution. Macronus prend l’air grave et concerné et fait son “autocritique”, terminant ce passage sur sa “légitimité” qu’il ne tiendrait, selon lui, que du peuple français qui l’aurait élu (avec 53% d’abstention politique) et qu’il ne tiendrait, tenez-vous bien, “d’aucun parti et d’aucune coterie”… Là les bras nous en tombent…

    Quid de la banque Rothschild, quid du clan Drahi, quid de toute la… coterie… qui l’a fait installer au pouvoir pour y parfaire leur œuvre de destruction ? ah Macronus… sur ce coup là le masque est bien tombé, mais y en avait-il vraiment un ? Tu es transparent d’hypocrisie et de mépris, tu n’est qu’un petit marquis qu’une clique de malfaisant essaie de faire jouer dans les hautes sphères politiques. Il n’y a pas de “hautes sphères” politique ou autres, tout ceci n’est que fabrication, illusion, tour de passe-passe et il est temps de faire redescendre tout ce petit monde sur terre.

    Puis, le Zident nous dit que le peuple se “divise” dans le chaos de la contestation… Pardon ?… Il n’a jamais été aussi uni qu’hors des boisseaux de la ripoublique et uni sur les ronds-points et dans les rues de la colère. Là encore tu prends les gens pour des cons Manu… Tout le monde a vu la cohésion du peuple hors des instances et des institutions dont il n’a absolument pas besoin.

    Dans la relation étatique de la division nécessaire, le peuple est effectivement divisé à dessein par la coterie au pouvoir. Hors sol républicain, hors de l’État, le peuple reprend NATURELLEMENT sa relation organique à l’autre et s’organise le plus naturellement du monde. Les gens n’ont pas besoin de toi et de toute la clique politicarde et patronale pour exister… absolument pas, pas contre VOUS avez besoin du peuple pour exister dans votre bulle factice et illusoire. On va y mettre un terme, ce n’est qu’une question de temps.

    On a vu le peuple uni plus que jamais les 17 et 24 novembre et 1er et 8 décembre derniers. N’es-tu pas convaincu Manu ?… Regarde et écoute bien les entretiens de rue et regarde la suite. Le peuple est une entité organique qui suit les lois naturelles qui le meuvent. L’État, les institutions, la société marchande, l’argent, le salariat ne sont que des inventions de la division qu’il nous faut transcender, desquels nous devons lâcher-prise pour nous unir dans cette complémentarité naturelle qui nous a été retirée de force, muselée qu’elle est dans le carcan des institutions rigides et anti-naturelles d’un État, outil de la division oligarchique et cancer de la société humaine.

    Vinrent ensuite, les promesses, sur l’augmentation du SMIC (alors que sa propre ministre du travail venait de dire qu’il n’en était pas question… quelle cohésion, quelle synchronisme dans le discours, les idées et les convictions !…), les impôts, des primes demandées aux patrons, primes non imposables et exemptes de charges… On veut voir ça… “vivre mieux de son travail”, faudrait d’abord qu’il y en ait Manu… et tout le blablabla qui s’ensuit: pure démagogie d’apaisement, même en campagne électorale, t’aurais pas osé faire ce coup là. Le désespoir transpire trop Manu, aucune crédibilité. Toi et les tiens faites dans vos frocs… et à juste titre, le ras le bol va renverser le système demain, après-demain, dans 6 mois ?.. peu importe, c’est la logique naturelle des choses Manu ! La nature reprend ses droits !

    Ensuite pour parler de “vraie amélioration”, cela ne pourra se produire qu’en dehors de la relation dominant/dominé qui n’existe que parce que le pouvoir a été autorisé à sortir du corps social pour se créer et se maintenir en une entité séparée. C’est cela qu’il faut abolir Manu et pour ce faire il faut redissoudre le pouvoir politique dans le peuple et te court-circuiter, toi et les tiens, ceux de ta coterie.

    Il n’y a pas de solutions au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir !… L’histoire objective est formelle là-dessus.

    Tout ce que Macronus 1er a fait est de lâcher du lest en période de crise du pouvoir face à un peuple en colère incontrôlable de l’intérieur. Le fait est que si la crise se durcit, c’en est fait du système, et Manu et sa coterie le savent et tente la division ultime.

    Tout ce qu’a annoncé Macronus ne sera pas appliqué, sera renégocié à un moment ou un autre. Le but du gouvernement est de faire rentrer les Gilets Jaunes à la niche pour les fêtes de fin d’année et penser qu’ils ne ressortiront plus en 2019 en les ayant divisé, anesthésié sur leur base de revendications entre ceux qui se contenteront de la parole du Zident et ceux qui voudront continuer la lutte.

    Ce discours est un discours de dupes. N’oubliez jamais que ce que ces ordures donnent d’une main, ils le reprennent en double de l’autre main dans le temps.

    La formule de clôture de son allocution met la cerise sur le gâteau de l’hypocrisie consommée: “Mon seul souci, c’est vous, mon seul souci c’est la France…” nous dit-il. Grosse ficelle pour un type mis en place par la banque Rothschild et soutenu financièrement et politiquement par une coterie de milliardaires ultra-libéraux dont le seul but est le démantèlement du pays et la vente de tous ses biens aux privés les plus offrants.

    Qui peut croire un seul instant aux paroles d’un tel vendu, d’une telle marionnette ?… C’en serait risible si ce n’était pas tant cousu de fil blanc.

    Gilets Jaunes ! La lutte continue !… Union, Réflexion, Action pour la société des sociétés, la Commune des communes, sans armes, ni haine, ni violence ! Lâchons prise de cette société marchande inique et criminelle favorisée par l’outil qu’elle a fini par acheter: l’État et sa violence de tous les instants contre nous, le peuple aujourd’hui dans la rue, pour y rester.

    Nous sommes tous inter-reliés

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  6. Gilets Jaunes résistance politique : Les raisons de la colère
    (Raoul Vaneigem)

    Source La Voie du Jaguar VIA Résistance 71

    On est en droit de s’étonner du temps qu’il a fallu pour que sortent de leur léthargie et de leur résignation un si grand nombre d’hommes et de femmes dont l’existence est un combat quotidien contre la machine du profit, contre une entreprise délibérée de désertification de la vie et de la terre.

    Comment a-t-on pu tolérer dans un silence aussi persistant que l’arrogance des puissances financières, de l’État dont elles tirent les ficelles et de ces représentants du peuple, qui ne représentent que leurs intérêts égoïstes, nous fassent la loi et la morale.

    Le silence en fait était bien entretenu. On détournait l’attention en faisant beaucoup de bruit autour de querelles politiques où les conflits et les accouplements de la gauche et de la droite ont fini par lasser et sombrer dans le ridicule. On a même, tantôt sournoisement, tantôt ouvertement, incité à la guerre des pauvres contre plus pauvres qu’eux, les migrants chassés par la guerre, la misère, les régimes dictatoriaux. Jusqu’au moment où l’on s’est aperçu que pendant cette inattention parfaitement concertée la machine à broyer le vivant tournait sans discontinuer.

    Mais il a bien fallu s’aviser des progrès de la désertification, de la pollution des terres, des océans, de l’air, des progrès de la rapacité capitaliste et de la paupérisation qui désormais menace jusque la simple survie des espèces — dont la nôtre.

    Le silence entretenu par le mensonge de nos informateurs est un silence plein de bruit et de fureur.

    Voilà qui rectifie bien des choses. On comprend enfin que les vrais casseurs sont les États et les intérêts financiers qui les commanditent, pas les briseurs de ces vitrines de luxe qui narguent les victimes du consumérisme et de la paupérisation croissante avec le même cynisme que les femmes et les hommes politiques, de quelque parti ou faction qu’ils se revendiquent.

    Celles et ceux qui prirent la Bastille le 14 juillet 1789 n’avaient guère connaissance, si ce n’est par de vagues lueurs, de cette philosophie des Lumières, dont ils découvriront plus tard qu’ils avaient, sans trop le savoir, mis en pratique la liberté que voulaient éclairer les Diderot, Rousseau, d’Holbach, Voltaire.

    Cette liberté, c’était d’abattre la tyrannie. Le refus viscéral des despotismes a résisté à la guillotine des Jacobins, des Thermidoriens, de Bonaparte, de la restauration monarchiste, elle a résisté aux fusilleurs de la Commune de Paris, elle a passé outre à Auschwitz et au goulag.

    Certes s’emparer de l’Élysée serait faire trop d’honneur à l’ubuesque palotin que l’Ordre des multinationales a chargé des basses besognes policières. Nous ne pouvons nous contenter de détruire des symboles. Brûler une banque, ce n’est pas foutre en l’air le système bancaire et la dictature de l’argent. Incendier les préfectures et les centres de la paperasserie administrative, ce n’est pas en finir avec l’État (pas plus que destituer ses notables et prébendiers).

    Il ne faut jamais casser les hommes (même chez quelques flics, il reste une certaine conscience humaine à sauvegarder). Que les gilets jaunes aient plutôt choisi de casser les machines qui nous font payer partout et de mettre hors d’état de nuire les excavatrices qui creusent à travers nos paysages les tranchées du profit, c’est un signe encourageant du progrès humain des révoltes.

    Autre signe rassurant : alors que les foules, les rassemblements grégaires, sont aisément manipulables — comme ne l’ignorent pas les clientélismes qui sévissent de l’extrême gauche à l’extrême droite —, on note ici, au moins pour le moment, l’absence de chefs et de représentants attitrés, ce qui embarrasse bien le pouvoir ; par quel bout saisir cette nébuleuse en mouvement ? On observe çà et là que les individus, habituellement noyés dans la masse, discutent entre eux, font preuve d’un humour créatif, d’initiatives et d’ingéniosité, de générosité humaine (même si des dérapages sont toujours possibles).

    Du mouvement des gilets jaunes émane une colère joyeuse. Les instances étatiques et capitalistes aimeraient la traiter d’aveugle. Elle est seulement en quête de clairvoyance. La cécité des gouvernants est toujours à la recherche de lunettes.

    Une dame en jaune déclare : « Je voudrais bien qu’il m’explique, Macron qui habite un palais, comment je peux vivre avec 1 500 euros par mois. » Et comment les gens peuvent supporter les restrictions budgétaires qui affectent la santé, l’agriculture non industrielle, l’enseignement, la suppression des lignes de chemin de fer, la destruction des paysages au profit de complexes immobiliers et commerciaux ?

    Et la pétrochimie et la pollution industrielle qui menace la survie de la planète et ses populations ? À quoi Palotin Ier répond par une mesure écologique. Il taxe le carburant que doivent acheter les usagers. Cela le dispense de toucher aux bénéfices de Total et consorts. Il avait déjà montré son souci environnemental en envoyant 2 500 gendarmes détruire, à Notre-Dame-des-Landes, les potagers collectifs, la bergerie, les autoconstructions et l’expérience d’une société nouvelle.

    Et que dire des taxes et des impôts qui loin de profiter à celles et ceux qui les paient servent à renflouer les malversations bancaires ? Des hôpitaux manquant de personnel médical ? Des agriculteurs renaturant les sols, privés de subventions qui vont à l’industrie agroalimentaire et à la pollution de la terre et de l’eau ? Des lycéennes et des lycéens parqués dans des élevages concentrationnaires où le marché vient choisir ses esclaves ?

    « Prolétaires de tous les pays, disait Scutenaire, je n’ai pas de conseils à vous donner. »

    À l’évidence, comme le vérifie la vogue du totalitarisme démocratique, tous les modes de gouvernement, du passé à nos jours, n’ont fait qu’aggraver notre effarante inhumanité. Le culte du profit met à mal la solidarité, la générosité, l’hospitalité. Le trou noir de l’efficacité rentable absorbe peu à peu la joie de vivre et ses galaxies. Sans doute est-il temps de reconstruire le monde et notre existence quotidienne. Sans doute est-il temps de « faire nos affaires nous-mêmes », à l’encontre des affaires qui se trament contre nous et qui nous défont.

    Si l’on en juge par les libertés du commerce, qui exploitent et tuent le vivant, la liberté est toujours frêle. Un rien suffit pour l’inverser et la changer en son contraire. Un rien la restaure.

    Occupons-nous de notre propre vie, elle engage celle du monde.

    LA VIE S’ÉCOULE, LA VIE S’ENFUIT Paroles de Raoul Vaneigem Musique de Francis Lemonnier

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  7. Réflexions sur le mouvement des Gilets Jaunes, son importance et la violence sociale exercée par la classe dominante (Groupe Proudhon, FA)

    QUELQUES RÉFLEXIONS SUR LE MOUVEMENT DES GILETS JAUNES, SUR SON IMPORTANCE, ET SUR LE MÉPRIS ET L’EXTRÊME VIOLENCE À LAQUELLE ON ASSISTE AUJOURD’HUI A L’ÉGARD DES CLASSES POPULAIRES

    Édouard Louis | Groupe Proudhon, FA | 6 décembre 2018
    URL de l’article ► http://groupe.proudhon-fa.over-blog.com/2018/12/quelques-reflexions-sur-le-mouvement-des-gilets-jaunes-sur-son-importance-et-sur-le-mepris-et-l-extreme-violence-a-laquelle-on-assis

    Depuis quelques jours j’essaye d’écrire un texte sur et pour les gilets jaunes, mais je n’y arrive pas. Quelque chose dans l’extrême violence et le mépris de classe qui s’abattent sur ce mouvement me paralyse, parce que, d’une certaine façon, je me sens personnellement visé.

    J’ai du mal à décrire le choc que j’ai ressenti quand j’ai vu apparaitre les premières images des gilets jaunes. Je voyais sur les photos qui accompagnaient les articles des corps qui n’apparaissent presque jamais dans l’espace public et médiatique,

    des corps souffrants, ravagés par le travail, par la fatigue, par la faim, par l’humiliation permanente des dominants à l’égard des dominés, par l’exclusion sociale et géographique, je voyais des corps fatigués, des mains fatiguées, des dos broyés, des regards épuisés.

    La raison de mon bouleversement, c’était bien-sûr ma détestation de la violence du monde social et des inégalités, mais aussi, et peut-être avant tout, parce que ces corps que je voyais sur les photos ressemblaient aux corps de mon père, de mon frère, de ma tante. ..

    Ils ressemblaient aux corps de ma famille, des habitants du village où j’ai vécu pendant mon enfance, de ces gens à la santé dévastée par la misère et la pauvreté, et qui justement répétaient toujours, tous les jours de mon enfance « nous on ne compte pour personne, personne ne parle de nous »

    – d’où le fait que je me sentais personnellement visé par le mépris et la violence de la bourgeoisie qui se sont immédiatement abattus sur ce mouvement. Parce que, en moi, pour moi, chaque personne qui insultait un gilet jaune insultait mon père.

    Tout de suite, dès la naissance de ce mouvement, nous avons vu dans les médias des « experts » et des « politiques » diminuer, condamner, se moquer des gilets jaunes et de la révolte qu’ils incarnent.

    je voyais défiler sur les réseaux sociaux les mots « barbares », « abrutis », « ploucs », « irresponsables ». Les médias parlaient de la « grogne » des gilets jaunes : les classes populaires ne se révoltent pas, non, elles grognent, comme des bêtes.

    J’entendais parler de la « violence de ce mouvement » quand une voiture était brulée ou une vitrine cassée, une statue dégradée.

    Phénomène habituel de perception différentielle de la violence : une grande partie du monde politique et médiatique voudrait nous faire croire que la violence, ce n’est pas les milliers de vie détruites et réduites à la misère par la politique, mais quelques voitures brûlées.

    Il faut vraiment n’avoir jamais connu la misère pour pouvoir penser qu’un tag sur un monument historique est plus grave que l’impossibilité de se soigner, de vivre, de se nourrir ou de nourrir sa famille.

    Les gilets jaunes parlent de faim, de précarité, de vie et de mort. Les « politiques » et une partie des journalistes répondent : « des symboles de notre République ont été dégradés ». Mais de quoi parlent ces gens ? comment osent ils ?? d’où viennent ils ??

    Les médias parlent aussi du racisme et de l’homophobie chez les gilets jaunes. De qui se moquent-ils ? Je ne veux pas parler de mes livres, mais il est intéressant de noter que chaque fois que j’ai publié un roman, j’ai été accusé de stigmatiser la France pauvre et rurale

    justement parce que j’évoquais l’homophobie et le racisme présents dans le village de mon enfance. Des journalistes qui n’avaient jamais rien fait pour les classes populaires s’indignaient et se mettaient tout à coup à jouer les défenseurs des classes populaires.

    Pour les dominants, les classes populaires représentent la classe-objet par excellence, pour reprendre l’expression de Pierre Bourdieu ; objet manipulable du discours : de bons pauvres authentiques un jour, des racistes et des homophobes le lendemain.

    Dans les deux cas, la volonté sous-jacente est la même : empêcher l’émergence d’une parole des classes populaires, sur les classes populaires. Tant pis s’il faut se contredire du jour au lendemain, pourvu qu’ils se taisent.

    Bien-sûr, il y a eu des propos et des gestes homophobes et racistes au sein des gilets jaunes, mais depuis quand est-ce que ces médias et ces « politiques » se soucient du racisme et de l’homophobie ? depuis quand ?

    Qu’est-ce qu’il ont fait contre le racisme ? Est-ce qu’ils utilisent le pouvoir dont ils disposent pour parler d’Adama Traoré et du comité Adama ? est-ce qu’ils parlent des violences policières qui s’abattent tous les jours sur les Noirs et les Arabes en France ?

    est-ce qu’ils n’ont pas donné une tribune à Frigide Barjot et à Monseigneur je-ne-sais-plus-combien au moment du mariage pour tous, et, en faisant cela, est-ce qu’ils n’ont pas rendu l’homophobie possible et normale sur les plateaux de télé ?

    quand les classes dominantes et certains médias parlent d’homophobie et de racisme dans le mouvement des gilets jaunes, ils ne parlent ni d’homophobie ni de racisme. Ils disent : « Pauvres, taisez-vous ! »

    Par ailleurs, le mouvement des gilets jaunes est encore un mouvement à construire, son langage n’est pas encore fixé : s’il existe de l’homophobie ou du racisme parmi les gilets jaunes, c’est notre responsabilité de transformer ce langage.

    Il y a différentes manières de dire : « Je souffre » : un mouvement social, c’est précisément ce moment où s’ouvre la possibilité que ceux qui souffrent ne disent plus : » Je souffre à cause de l’immigration et de ma voisine qui touche des aides sociales »,

    mais : « Je souffre à cause de celles et ceux qui gouvernent. Je souffre à cause du système de classe, à cause d’Emmanuel Macron et Edouard Philippe. » Le mouvement social, c’est un moment de subversion du langage, un moment où les vieux langages peuvent vaciller.

    C’est ce qui se passe aujourd’hui : on assiste depuis quelques jours à une reformulation du vocabulaire des gilets jaunes. On entendait uniquement parler au début de l’essence, et parfois des mots déplaisants apparaîssaient, comme « les assistés ». On entend désormais les mots inégalités, augmentation des salaires, injustices.

    Ce mouvement doit continuer, parce qu’il incarne quelque chose de juste, d’urgent, de profondément radical, parce que des visages et des voix qui sont d’habitude astreints à l’invisibilité sont enfin visibles et audibles.

    Le combat ne sera pas facile : on le voit, les gilets jaunes représentent une sorte de test de Rorschach sur une grande partie de la bourgeoisie ; ils les obligent à exprimer leur mépris de classe et leur violence que d’habitude ils n’expriment que de manière détournée, ce mépris qui a détruit tellement de vies autour de moi, qui continue d’en détruire, et de plus en plus, ce mépris qui réduit au silence et qui me paralyse au point de ne pas réussir à écrire le texte que je voudrais écrire, à exprimer ce que je voudrais exprimer.

    Mais nous devons gagner : nous sommes nombreuses et nombreux à se dire qu’on ne pourrait pas supporter une défaite de plus pour la gauche, et donc pour celles et ceux qui souffrent.

    via Résistance 71
    =*=

    Sur ce blog, en version PDF = L’ESSENTIEL DE PROUDHON

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  8. Un arrêt des gilets jaunes ? Dans le mouvement, on se promet un « acte 5 » samedi 15 décembre

    Au lendemain du discours d’Emmanuel Macron, annonçant notamment une annulation de la hausse de la CSG pour les retraités gagnant moins de 2.000 euros ainsi que 100 euros de plus par mois pour les salariés au Smic, les gilets jaunes ne semblent pas du tout décidés à un arrêt du mouvement. Un acte 5 se dessine donc bel et bien ce samedi 15 décembre.

    Ça n’a pas l’air gagné. Au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron ce lundi 10 décembre, le discours du président n’a manifestement pas suffi à convaincre les gilets jaunes d’un arrêt du mouvement. Malgré quelques annonces concrètes – annulation de la hausse de la CSG pour les retraités gagnant moins de 2.000 euros, 100 euros de plus par mois pour les salariés au Smic –, le compte n’y est pas pour de nombreux militants du mouvement, dont les figures emblématiques appellent à la mobilisation pour un « Acte V ». « Trop peu, trop tard, après trop de violance (sic) et de mépris ! », écrit ainsi Eric Drouet sur Facebook, qui donne rendez-vous le 15 décembre : « À samedi ! ».

    https://www.marianne.net/societe/arret-des-gilets-jaunes-acte-v-samedi-15-decembre

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  9. Et en même temps ;

    Pendant ce temps-là, Emmanuel et Brigitte Macron reçoivent « Le Monde »… pour parler déco de l’Elysée ► https://www.marianne.net/politique/brigitte-emmanuel-macron-elysee-travaux-renovation

    Entre les deux premiers samedi de manifestation des gilets jaunes, Emmanuel et Brigitte Macron ont reçu, le 22 novembre, le journal « Le Monde » pour vanter les travaux de rénovation de la salle des Fêtes du palais de l’Elysée, censée devenir « un espace de dialogue ». Avec les gilets jaunes, justement ?

    La vie, les Français le savent bien, ce ne sont pas que les taxes sur l’essence ou l’état de notre démocratie. Parfois, ce sont aussi des papiers peints à refaire. Ainsi, pendant que les médias et l’opinion avaient les yeux rivés sur les gilets jaunes dans l’attente de savoir comment allaient tourner les choses, Emmanuel et Brigitte Macron recevaient, le jeudi 22 novembre, le journal Le Monde pour parler… déco. Car figurez-vous que derrière les grilles de l’Elysée, une autre révolution se jouait : le couple présidentiel a officiellement lancé des travaux de rénovation de la salle des Fêtes du palais.

    600.000 euros de rénovation

    Le chef de l’Etat en personne, écrivent nos confrères, « a tenu à superviser lui-même, jeudi 22 novembre », le lancement du chantier. Lequel doit se terminer avant le 15 janvier et coûter quelque 600.000 euros, dont 300.000 rien que pour… la moquette. Il faut dire que celle-ci ne vient pas de chez Saint-Maclou : « Constituée de deux tonnes de laine, elle a été teinte en Belgique et tissée à la Manufacture royale du Parc d’Aubusson », nous apprend-on.

    Bien conscient que, dans le contexte actuel, l’information risque justement de faire tache sur la moquette, Emmanuel Macron assume néanmoins : « Nous sommes à un moment de la vie de la nation où il faut investir », explique-t-il au Monde, faisant valoir : « L’Elysée est la vitrine de la France et on n’y avait plus investi depuis des années ». Pour palier cet abandon du patrimoine, « l’Elysée disposait en 2017 d’un budget de 10,3 millions d’euros (8 millions en 2016), mis à disposition par le ministère de la Culture à travers l’opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture ». Et comme d’autres travaux sont d’ores et déjà prévus, il a aussi été décidé « d’en financer une partie » avec les recettes générées par la vente de nouveaux goodies de l’Elysée.
    =*=
    Pour vous dire combien y s’en carre le couple « présidentiel » de nos fins de mois difficile…

    Enfin, perso mes fins de mois commencent le 5 piske je perçois une bulle… 0, la tête à Toto !

    Ben ça va plus vite pour faire les comptes, non ?

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  10. Attaque de Strasbourg: deux décès, une personne en état de mort cérébrale, un tueur radicalisé depuis 2015

    Le procureur Rémy Heitz a dressé à la mi-journée un bilan de l’attaque qui a endeuillé Strasbourg mardi soir. Il a retracé l’itinéraire du tueur, évoqué ses victimes et dressé le portrait d’un délinquant au lourd passé judiciaire qui s’est radicalisé en détention.

    27 condamnations, radicalisé en détention en 2015

    https://www.lalsace.fr/actualite/2018/12/12/chasse-a-l-homme-a-strasbourg-apres-l-attentat-perpetre-mardi-soir

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  11. Après la fusillade de Strasbourg, des gilets jaunes versent dans la théorie du complot

    « Macron (et) le gouvernement font exprès de faire un attentat pour instaurer l’état d’urgence pour empêcher les gilets jaunes de faire la révolution ».

    STRASBOURG – Trois mots qui reviennent en boucle: « comme par hasard ». Quelques minutes après les annonces des autorités et des médias concernant la fusillade survenue ce mardi 11 décembre sur le marché de Noël de Strasbourg, plusieurs internautes mobilisés au sein des gilets jaunes se sont empressés d’exprimer leur scepticisme sur les pages Facebook consacrées au mouvement.

    Avant même que le nom du suspect et ses intentions ne soient dévoilés, certains accusaient déjà le gouvernement de faire diversion. C’est le cas notamment d’une internaute qui relaie une photo montrant le tweet de la préfecture du Bas-Rhin, dont l’heure de publication affichait 11h47. Or, il suffit d’aller sur le compte de la préfecture pour constater que ce fameux tweet indiquant aux riverains d’éviter le secteur de l’Hôtel de Police a été publié à 20h47 heure française. Par ailleurs, comme le souligne l’AFP, « il arrive que des utilisateurs de Twitter ne règlent pas le fuseau horaire de leur compte et se retrouvent ainsi avec des horaires qui sont en décalage par rapport au pays où ils se trouvent ».

    Source HuffintongPost ► https://www.huffingtonpost.fr/2018/12/11/apres-la-fusillade-de-strasbourg-des-gilets-jaunes-versent-dans-la-theorie-du-complot_a_23615584/

    Bah oui mais EN MÊME TEMPS et encore une fois, c’est le même script, exactement le même !

    Et comme par hasard, tout le monde demande aux GJ de s’arrêter !

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  12. Alors curieusement, la veille une Les Républicains demandait que soit restaurer l’état d’urgence pour effectuer des perquises des fiches S et pour pouvoir les assigner à résidence = Comme par hasard…

    « Gilets jaunes » : les Républicains demandent d’instaurer l’état d’urgence

    Les Républicains (LR) demandent au président d’instaurer l’état d’urgence pour prévenir de nouvelles violences dans le cadre du mouvement des « Gilets jaunes » et l’appellent à renoncer définitivement aux hausses de taxe ► https://www.latribune.fr/economie/france/gilets-jaunes-les-republicains-demandent-d-instaurer-l-etat-d-urgence-799899.html

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  13. Attaque à Strasbourg : Wauquiez et Le Pen relancent le débat sur les fichés S

    LE SCAN POLITIQUE – Après l’attaque de Strasbourg, le président des Républicains et celle du Rassemblement national ont rapidement remis sur la table leurs propositions pour lutter contre le terrorisme. Quitte à déclencher la polémique…

    Pas de temps pour l’émotion. Quelques minutes après qu’un homme a ouvert le feu lundi soir à Strasbourg faisant trois morts et treize blessés, Laurent Wauquiez et Marine Le Pen se sont tournés vers le gouvernement. Après avoir posté un premier tweet où il rendait hommage aux victimes, le président des Républicains a remis en cause, dans un second, la gestion des individus «fichés S». «Combien d’attentats commis par des fichés S devons-nous encore subir avant d’adapter notre droit à la lutte contre le terrorisme? Qu’attendons-nous pour enfin livrer bataille pour éradiquer l’intégrisme qui nous a déclaré la guerre?», a-t-il interrogé.

    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/12/12/25001-20181212ARTFIG00082-attaque-a-strasbourg-wauquiez-et-le-pen-relancent-le-debat-sur-les-fiches-s.php

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  14. Le dernier état d’urgence en France a donné les massacres du 17 octobre 1961 et du Métro Charonne

    Alexandre FACHE

    L’Humanité – 23/12/2015

    Président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme, l’avocat pointe les dangers d’un état d’urgence qui deviendrait quasi permanent.

    « Je suis très réservé sur le fait d’intégrer à notre loi fondamentale un régime de réduction drastique des libertés, alors qu’on aurait très bien pu se contenter d’en passer par la loi. Cette volonté de l’inscrire dans la Constitution me paraît témoigner de la recherche d’un objectif politique, beaucoup plus que d’une réelle efficacité. De mon point de vue, il était plus urgent de sortir de la Constitution l’état de siège ou les pleins pouvoirs prévus par l’article 16. Et si aujourd’hui, on se presse pour modifier la Constitution, c’est aussi parce que dans les réformes prévues, il y en a une qui est totalement contraire à ses principes : la déchéance de nationalité pour les personnes nées en France et condamnées pour terrorisme. C’est une atteinte à notre conception républicaine de la citoyenneté. L’exécutif semble hésiter sur le sujet. J’espère bien qu’il va faire machine arrière. Par ailleurs, le projet de révision constitutionnelle prévoit la possibilité de prolonger certaines mesures, hors état d’urgence, pendant une durée de six mois, si la menace terroriste persiste. Mais qui pourra dire un jour que la menace terroriste n’existe plus ? On glisserait alors vers un état d’urgence permanent, un état d’exception pérenne. C’est pour le moins préoccupant. L’état d’urgence peut certes être un moyen de se défendre face à une agression, mais il doit être très limité dans le temps.

    Quand vous donnez des pouvoirs à la police, elle ne se limite pas aux raisons pour lesquelles vous lui avez donné ces pouvoirs. Certes, les perquisitions menées dans le cadre de l’état d’urgence (2700 – NDLR) ont permis de saisir des armes (187 procédures ont été lancées sur cette base – NDLR) et de la drogue (167 procédures – NDLR), mais cela n’a rien à voir avec le terrorisme. L’état d’urgence n’est pas fait pour ça. Enfin, l’utiliser pour des raisons politiques est encore plus scandaleux. C’est ce qui a été fait avec l’interdiction de certaines manifestations ou l’assignation à résidence de militants écologistes lors de la COP 21.

    Plus on prolonge un état qui donne des pouvoirs considérables à l’exécutif, plus le risque de dérives est grand. Nous avons connu ça lors de la dernière utilisation durable de l’état d’urgence en France : en 1961, après le putsch des généraux à Alger. Cela a produit le couvre-feu pour les Algériens, qui est à l’origine des massacres du 17 octobre 1961. Puis, l’interdiction de la manifestation du 8 février 1962, qui est à l’origine des morts du métro Charonne. Voilà quelles peuvent être les conséquences d’un état d’urgence qui se prolonge exagérément. »

    Source en lien dans ce billet du 24/12/2015 ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2015/12/24/etat-durgence-2-0/

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    1. https://www.nouvelobs.com/societe/terrorisme/20181212.OBS6996/strasbourg-des-groupes-facebook-de-gilets-jaunes-submerges-par-des-theories-complotistes.html

      Une attaque terroriste qui « tombe bien » pour Emmanuel Macron, qui vise à « détourner l’attention des Français », qui cherche à « empêcher l’acte 5″… Sur Facebook, des « gilets jaunes » se sont déchaînés après avoir été informés de l’attaque sur le marché de Noël de Strasbourg, mardi soir, qui a fait au moins deux morts.

      Bien entendu, plusieurs autres « gilets jaunes » se sont immédiatement inscrits en faux par rapport à ces théories complotistes et appelaient au respect pour les familles des victimes de la fusillade.
      =*=

      C’est vrai quoâ = C’est pas leur genre !

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  15. Le but n’est-il pas de briser le momentum créé par les Gilets Jaunes par tous les moyens, et la diversion en est une !

    Cela n’a rien d’offensant pour les proches des victimes, qui sont bien réelles, oui !

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    1. Devant cet aréopage que le gouvernement a déployé aujourd’hui à Strasbourg associé aux médias officiels,on peut se poser des questions… Et notamment la présence de Macron ( pour aider les forces de l’ordre dans leurs recherches ?) et toute une clique d’assistants !
      Par contre les caméras de surveillance ont malheureusement eu une défaillance. Mais malgré que le terrorise n’ait pas oublié ses papiers d’identité comme c’est souvent le cas ,il a pu être identifié.
      Très bizarre cette affaire là…

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      1. Oui, vraiment très chelou, alors les Merdiasencontinu relève que certains GJ auraient « versés » dans la théorie du complot arguant que « comme par hasard » cet attentat « arrangerait bien » le gouvernement, patati patata, sauf que nous connaissons la vidéo de Christoph Hörstel, qui explique que tous les gouvernements de l’OTAN pratique le management de la terreur, et bien évidement CH est classé complotiste !

        Tenez la preuve ; Et n’en déplaise à l’Observatoire du Conspirationnisme qui, on pouvait si attendre, le décrit comme : Intervenant régulièrement sur la chaîne officielle iranienne PressTV, Christoph Hörstel est un compagnon de route de la «Coalition Anti-Censure» (Anti-Zensur-Koalition), un mouvement helvète réunissant des militants négationnistes, des complotistes et des opposants à la vaccination. [NdJBL : Si PressTV n’est pas un merdia comme les autres et heureusement, il convient, bien évidemment de faire appel à son propre libre-arbitre. Notez bien que les opposants à la vaccination sont logés à la même enseigne. Perso, je cumule ! Mais comment voulez-vous qu’on soit crédule ?]

        Tenez, tout est là ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2018/06/12/attentats-terroristes-manipules-en-france-ebook-pdf-des-attentats-du-7-9-janvier-2015-par-le-greffier-noir/

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  16. C’est nous la cible…

    Nous sommes tous les véritables cibles de cet assaut ;
    la seule manière sensée de vaincre le terrorisme est de refuser de penser de la manière dont les événements terroristes sont destinés à nous faire penser…

    C’est nous la cible…

    La preuve en mots, en musique et en images…

    […] LA CIBLE !

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  17. Communiqué Gilets Jaunes de la Fédération Anarchiste

    VIA Résistance 71 ► https://resistance71.wordpress.com/2018/12/13/communique-gilets-jaunes-de-la-federation-anarchiste/

    9 décembre 2018

    Source ► https://www.monde-libertaire.fr/?article=Gilets_jaunes_Communique_de_la_Federation_anarchiste

    Un mouvement de colère comme on n’en a pas vu depuis longtemps en France est apparu il y a plusieurs semaines, désorientant totalement le pouvoir étatique. Il est compréhensible et légitime face à la violence sociale subie; la diversité de ses acteurs est le symptôme du degré de ras-le-bol auquel ont mené les politiques successives d’austérité plus ou moins maquillée. Cette révolte, même si elle est spectaculaire, ne fait que s’ajouter aux derniers mouvements sociaux en cours ici et là : hôpitaux, SNCF, facs, lycées, etc.

    La principale caractéristique de ce mouvement est son rejet de la représentation politicienne et a fortiori des leaders autoproclamés. Sur les ronds-points occupés s’inventent de nouveaux modes de socialisation.

    Les anarchistes ne peuvent qu’approuver une attitude qui est la leur depuis toujours. Cependant, la révolte est vaine si elle n’est suivie de propositions. Celles-ci existent, comme par exemple à Saint-Nazaire ou Commercy, et même si elles ne satisfont pas pleinement des anarchistes, elles méritent d’être soutenues tant qu’elles vont dans le sens de l’émancipation.

    Nous tenons à dénoncer et condamner les très nombreuses violences répressives de l’État (arrestations arbitraires, comparutions immédiates, mutilations dues aux tirs de flash-ball et d’autres armes offensives policières, etc) comme seules réponses aux contestations.

    La victoire de ce mouvement ne sera pas la dissolution de l’Assemblée nationale (surtout pour y installer des démagogues/populistes et/ou nationalistes qui eux-mêmes ne tolèreraient pas de telles manifestations) mais sa mise hors d’état de nuire par l’instauration de l’autogestion et du fédéralisme libertaire.

    =*=

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