Contre-rapport à la Commission Vérité & Réconciliation « Meurtre Par Décret » en français dernière version PDF mise à jour

En lien avec l’actualité au Canada ► Meurtre de masse sans conséquences au Canada, comment détrôner le mensonge ? Kevin Annett, 1er juin 2019

De Justin Trudeau ► Justin « WaterHole » Trudeau verse des larmes de crocodile sur les viols, la stérilisation et/ou l’assassinat des gardiennes de la Terre…

Et aux USA : «Génocide» autochtone : l’Organisation des États américains veut une enquête

La conclusion qu’il y a eu «génocide» au Canada contre les Autochtones, plus particulièrement les femmes et les filles, alerte l’Organisation des États américains (OEA).

Le secrétaire général de l’organisation, Luis Almagro, a fait parvenir une lettre à la ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, pour lui communiquer sa «profonde consternation».

Dans cette missive datée de lundi dernier, il lui propose ainsi officiellement la création d’un groupe interdisciplinaire d’experts indépendants afin de «clarifier les accusations et les dénonciations de génocide».

Car «la communauté des Amériques et la communauté internationale ne peuvent rester indifférentes face à la simple présomption qu’il y a eu crime de génocide contre des femmes et des filles autochtones dans votre pays», écrit M. Almagro.

«Considérant que votre pays a toujours appuyé les enquêtes internationales dans des situations où des droits humains sont bafoués dans divers pays, je m’attends à recevoir une réponse positive à cette requête», poursuit-il dans cette lettre partagée sur Twitter.

Au bureau de la ministre Freeland, on a accusé réception du document. «Nous avons reçu la lettre du secrétaire général Almagro et répondrons à cette demande sous peu», a déclaré Adam Austen, son porte-parole.

«Le Canada est un ardent défenseur de l’ordre international fondé sur des règles et des institutions multilatérales qui le sous-tendent, notamment l’OEA, dont nous sommes fiers d’être un membre actif», a-t-il ajouté.

Le secrétaire général a fait cette suggestion dans la foulée de la publication du rapport de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, qui en est venue à la conclusion qu’il y avait eu «génocide planifié».

Les commissaires ont dû justifier l’emploi du terme, qui est loin de faire l’unanimité et qui a en quelque sorte occulté le reste du document d’environ 1200 pages, qui contient 231 recommandations.

Pour étayer son raisonnement, la commission a produit un rapport supplémentaire intitulé «Une analyse juridique du génocide». On y retrouve des arguments de droit international, notamment ceux des Nations unies.

Hier, en conférence de presse à Vancouver, le premier ministre Justin Trudeau a indiqué qu’il acceptait les constats faits par les commissaires, incluant celui «que ce qui s’est passé équivaut à un génocide».

Le NPD talonne le gouvernement

Après la période de questions en Chambre, aujourd’hui, la députée néo-démocrate Jenny Kwan a tenté d’obtenir le consentement unanime pour déposer une motion réclamant du gouvernement qu’il reconnaisse le génocide.

La démarche a échoué ; selon le Nouveau Parti démocratique (NPD), l’opposition est venue des banquettes libérales.

Sinon, concernant la demande d’enquête formulée par l’OEA, le porte-parole de la formation en matière d’affaires étrangères, Guy Caron, a invité le gouvernement fédéral à offrir sa collaboration.

«De la même manière que le Canada fait souvent la leçon aux autres pays en matière de droits de la personne, je m’attends à ce qu’il soit imputable pour les accusations qui le visent à ce chapitre», a-t-il exprimé dans une déclaration écrite transmise à La Presse.

Le Canada est devenu un État membre de l’Organisation des États américains en 1990. L’institution compte 35 États membres indépendants des Amériques et a octroyé le statut d’observateur à 69 États et à l’Union européenne. Source LA PRESSE.CA du 5 juin 2019

Contre-Rapport à la Commission Vérité & Réconciliation : Meurtre Par Décret – Le crime du génocide au Canada, version PDF N° 1 de 58 pages (publié en juin 2016 et à télécharger gratuitement) de la traduction partielle, mais substantielle, en français par Résistance 71 du CR à la CV&R  « Murder By Decree » (400 pages) publié le 1er mars 2016 et dans sa dernière version que je viens de mettre à jour ;

Meurtre Par Décret – Le crime de génocide, dans les Pensionnats pour Indiens de 1840 à 1996 au Canada

DOSSIER MEURTRE PAR DÉCRET

Selon le Rapport de la CV&R : « Les peuples autochtones ont assez souffert, nous avons le devoir moral et historique de reprendre le flambeau de leurs luttes » Manon Massé, députée à l’Assemblée nationale du Québec, Portail Québec.

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Rapport de la commission vérité et réconciliation du Canada : Génocide des Premières nations

Finis les enquêtes et les débats. Les constats sont faits et les recommandations formulées. Il est urgent de passer à l’action. Par Prof. Jules DufourMondialisation.ca, 07 juin 2015 (NdJBL : Heureusement qu’il était urgent de passer à l’action, hein ?)

Absolument rien ne changera tant que ce seront les mêmes qui planifieront les génocides et en même temps dirigeront les États et nos vies…

Selon moi, il est urgent que Luis Almagro lise ce Contre-Rapport, ainsi que Manon Massé et un paquet d’autres…

“Le génocide ne veut pas nécessairement dire la destruction immédiate d’une nation entière… c’est plutôt un plan coordonné de différentes actions visant à la destruction des fondations essentielles à la vie des groupes nationaux ayant pour but l’annihilation de ces groupes eux-mêmes.” ► Michael Lemkin, 1944

La définition originale de Michael Lemkin du génocide ne faisait aucune mention de “l’intentionnalité” en regard du crime. Pour lui, l’intention n’était pas le facteur, le génocide était simplement une action, “la destruction d’un groupe” et cet acte de destruction en lui-même démontrait et impliquait l’intention de commettre un crime simplement parce que bien des personnes y participaient de manière consistance avec un résultat meurtrier évident. […] À la fois les gouvernements canadien et américain travaillèrent d’arrache-pied pour faire réviser la définition originale de Lemkin afin de se protéger eux-mêmes de toute inculpation quant à leurs propres crimes de guerre domestiques. Ils accomplirent cela principalement en insérant la phrase suivante dans la version écrite de la définition du génocide : “Le génocide veut dire l’intention de détruire en totalité ou en partie, tout groupe national, ethnique, racial ou religieux…” Bref, le génocide fut retranscrit comme étant non pas une action, mais une intention une position absurde tout autant que légalement insupportable, que d’affirmer que lorsqu’un homme tue quelqu’un puis le vole, le crime n’a pas été le meurtre en lui-même mais l’intention de l’homme de tuer. Cette redéfinition auto-gratifiante fut adoptée dans la mouture finale de la Convention sur le Crime de Génocide de l’ONU en 1948. Depuis ce temps, les gouvernements et les Églises impliqués dans l’acte de génocide se sont lourdement reposés sur cette “pirouette légale intentionnelle” comme barrière de sécurité contre leur propre mise en accusation, spécifiquement en Amérique du Nord (Canada, États-Unis, Mexique). (Page 13)

Et il est urgent de rappeler à ce Luis Almagro les déclarations du Capitaine Richard Pratt, fondateur de l’École Pensionnat pour Indiens Carlisle, 1892 en Pennsylvanie ; il faut « tuer l’indien pour sauver l’homme » et je rajoute blanc et de surcroit chrétien…

Par ailleurs, il faut rappeler à toutes ces personnes que ce crime de génocide a été planifié et mise en œuvre de 1820 à 1980 sur tout le territoire des États-Unis ► MEURTRE PAR DÉCRET dans les Pensionnats pour Indiens de 1820 à 1980 aux USA (article datant de juillet 2017) et si : enfin il semblerait qu’une procédure d’enquête prenne forme pour rechercher le crime génocidaire contre les enfants autochtones des nations originelles aux États-Unis, enfants qui furent, comme au Canada, arrachés à leurs familles et incarcérés dans des pensionnats gérés par le gouvernement fédéral et les églises. Des dizaines de milliers d’entre eux ont « disparu » entre 1820 et les années 1980.

Il est important qu’une enquête soit menée de manière indépendante sans s’en remettre ni aux autorités fédérales qui masquent le crime depuis plus de 100 ans, ni à l’ONU, inféodée à l’empire par le financement de ses divers commissions et groupes de « recherche ». Quoi qu’il en soit, il ne faut plus lâcher l’affaire.

Dans ce Contre-rapport, à de très nombreuses reprises, est prouvé l’action combinée des Églises, de l’État et de la Gendarmerie Royale du Canada ; “… pour envahir, traquer, capturer, vaincre et subjuguer tous les Sarrasins, païens et autres ennemis du Christ où qu’ils soient et de réduire leurs personnes en esclavage perpétuel…” Bulle pontificale Romanus Pontifex, autorisant la conquête et le génocide du monde non-chrétien (1455)

Page 42 : Compris sous cette lumière, la “réconciliation” entre le Canada colonial blanc et ses victimes autochtones devient bien plus clair ; non pas comme un acte de reconnaissance mutuelle amical, mais bel et bien comme la réaffirmation de l’autorité canadienne et de la domination sur les Indiens qui ont osé accuser et poursuivre en justice leurs bourreaux de l’Église et de l’État. Le simple fait que personne jusqu’ici n’a été conduit devant les tribunaux au Canada pour la mort de quiconque des plus de 50000 enfants indiens assassinés dans les pensionnats, prouve que ces morts ne sont absolument pas considérées comme un crime. Le véritable crime est de révéler ce qu’il s’est vraiment passé et une telle rébellion se doit d’être “réconciliée” au travers de l’humiliation publique et l’admission par les rebelles de leur tort et non pas celui des dirigeants.

Page 53 : Le ciblage des femmes aborigènes traditionnelles pour l’assassinat est évident avec la disparition de Wendy Poole à la fin des années 1990. Wendy fut une des premières victimes de la série de meurtres s’étant tenue dans le Centre-Est de la ville de Vancouver. Elle n’était pas seulement une des anciennes de clans au pouvoir héréditaire, mais elle était aussi liée à une famille politiquement militante qui avait combattu le gouvernement pendant des années pour des droits sur les sols, son oncle Art Napoléon avait tenté d’établir la souveraineté pour sa bande de Cree du lac Moberly et avait repris la plupart de la terre de ce territoire. […] Ainsi, le massacre continuel de femmes et d’enfants aborigènes fut réduit par le gouvernement et sa pressetituée aux faits entourant le cas de l’affaire du “tueur fou” supposé Willie Picton.

Page 54 : Le trafic d’enfants au-delà du monde autochtone : […] La collusion directe de politiciens canadiens avec des réseaux de trafic et de viols d’enfants gérés par l’Église catholique fut révélée par un ancien policier de Cornwall en Ontario du nom de Perry Dunlop. Au début des années 1990, Dunlop tomba par hasard sur un réseau massif de violeurs d’enfants sévissant au sein de la communauté locale des services sociaux, des juges, des prêtres et des hommes d’affaire, mais il fut ordonné par sa hiérarchie de cesser son enquête. Lorsqu’il continua néanmoins, il fut réprimandé et harcelé par ses supérieurs au sein de son département d’enquête, il fut éventuellement viré de son travail et condamné à 6 mois de prison pour refus de coopération avec un système élaboré de maquillage du cercle de trafic juvénile de Cornwall. Au cours de son enquête, Dunlop trouva que le nonce du pape (ambassadeur) au Canada était personnellement intervenu pour réduire au silence les victimes de Cornwall et pour corrompre les policiers en charge d’enquêtes. Il découvrit aussi que ce cercle de trafic d’enfants faisant partie d’un réseau bien plus vaste au-delà des frontières.

En résumé, page 55 : Le ciblage délibéré de femmes autochtones liées au système traditionnel politique matriarcal et à ses leaders traditionnels est tout à fait évident et est devenu institutionnalisé au travers du soi-disant Agenda 21 de l’ONU mis en place par l’ANP et par lequel, sur et hors des réserves, ces individus traditionnels et leurs familles sont ciblés, harcelés, attaqués, tués, marginalisés et forcés à vivre dans la pauvreté, la maladie et l’errance sans-abri. Cette forme de massacre néocolonial est même encore plus évident sur les réserves gérées de manière médiévale sous la loi coloniale, ce partout au Canada.

Mais pas seulement au Canada… Il en est de même aux États-Unis, au Mexique, en Amérique Latine, en Australie, en Nouvelle-Zélande

En fait partout où les empires coloniaux ont développé/imposé la Doctrine chrétienne de la découverte, et donc sous domination de l’empire colonial français, cette doctrine a toujours cours, dans tous les DOM-TOM, y compris en Kanaky et sans oublier le continent Africain

Comme il est dit en forme de conclusion dans ce Contre-rapport ; De manière très claire, nous avons besoin d’un changement fondamental !

Bref, une révolution sociale de très grande envergure est requise afin de répondre et de remédier justement aux crimes et leurs conséquences : rien de moins que le démantèlement du Canada, de ses Églises et des pouvoirs qui les soutiennent à Londres et à Rome (La City de Londres et sa Banque d’Angleterre/Vatican), quelque chose d’autre que ceci n’est ni un remède ni un acte de justice, sous un système qui continue de perpétrer les mêmes crimes génocidaires.

Ce rapport n’est pas l’endroit propice pour énoncer chaque aspect de cette révolution nécessaire, à l’exception de noter qu’à moins que les attitudes et l’esprit qui sont responsables de la normalisation du génocide par le Canada ne soient pas changés, rien ne bouleversera et remédiera au problème. La possibilité d’une telle révolution morale interne est entre les mains des Canadiens ordinaires.

C’est entre les mains de nous tous, en fait, puisque nous sommes tous des colonisés. Aussi, luttons ensemble contre cette même oligarchie qui nous oppresse tous depuis bien trop longtemps !

Jo Busta Lally

15 réflexions sur « Contre-rapport à la Commission Vérité & Réconciliation « Meurtre Par Décret » en français dernière version PDF mise à jour »

  1. https://www.journaldemontreal.com/2019/06/07/genocide-une-erreur-tactique

    Je suis de cœur et d’esprit avec les Premières Nations pour qu’elles retrouvent leur fierté, leur liberté, leur dignité et tout ce qui leur appartient en propre. Ce jour viendra-t-il un jour ?
    =*=
    De manière très claire, nous avons besoin d’un changement fondamental !

    Bref, une révolution sociale de très grande envergure est requise afin de répondre et de remédier justement aux crimes et leurs conséquences : rien de moins que le démantèlement du Canada, de ses Églises et des pouvoirs qui les soutiennent à Londres et à Rome (La City de Londres et sa Banque d’Angleterre/Vatican), quelque chose d’autre que ceci n’est ni un remède ni un acte de justice, sous un système qui continue de perpétrer les mêmes crimes génocidaires.

    Ce rapport n’est pas l’endroit propice pour énoncer chaque aspect de cette révolution nécessaire, à l’exception de noter qu’à moins que les attitudes et l’esprit qui sont responsables de la normalisation du génocide par le Canada ne soient pas changés, rien ne bouleversera et remédiera au problème. La possibilité d’une telle révolution morale interne est entre les mains des Canadiens ordinaires.

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  2. Et, nous sommes priés de nous repentir ad vitam aeternam sur le tissus de mensonges !

    Une haine qui pourrait se transmettre de génération en génération sur plusieurs siècles, et même sur 2 millinaires, qui peut encore croire à ses fadaises ?

    https://www.dreuz.info/2019/04/23/leurope-sacharne-sur-les-juifs-depuis-2000-ans/

    Uniquement utile pour que le ruissellement aille dans les bonnes poches…d’ailleurs, ça fait un bail que Transhu 1er n’est pas aller faire la danse du ventre sur un point chaud/shoah ?

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