L’Anarchie pour la jeunesse… En version PDF à lire, télécharger et/ou s’imprimer gratos !

Mieux comprendre pour mieux agir !

Et pour se défaire de ses idées toutes faites sur l’Anarchie…

Je n’ai pu résister au plaisir de mettre en forme ce texte de Résistance71 et à leur demande paru en janvier 2017 L’Anarchie expliquée pour la jeunesse en seulement 11 pages.

Il y a, en complément de lecture, les liens vers les PDF réalisés depuis janvier et des auteurs cités dans ce recueil ainsi que le lien de téléchargement vers La Société contre l’État de Pierre Clastres, en entier et en fichier compressé, en gratuit également.

RÉSISTANCE POLITIQUEL’Anarchie pour la jeunesse ;

version PDF {N° 36} de 11 pages

Lien direct ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2017/09/pdflanarchiepourlajeunesse.pdf

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Parce que le mot anarchie est associé à tort mais le plus souvent volontairement dans les merdias et en général, par les gens, à la notion de « désordre » et de « chaos » alors que rien n’est plus faux car l’anarchie intègre une grande conception de l’ordre, mais sans les ordres…

Je ne puis que vous conseiller de lire les dernières publications de Résistance71 ;

Résister à l’État, son oppression et monopole de la violence… Réflexions lumineuses de Léon Tolstoï

Un texte époustouflant et lumineux de Léon Tolstoï,  publié en 1900 et qui est toujours on ne peut plus d’actualité, pour la simple et bonne raison que nous, les peuples, n’avons toujours pas adressé ces questions fondamentales…

Quand le ferons-nous ? N’est-il pas grand temps ?…

Nous allons publier trois autres textes de cette veine de Tolstoï, auteur et penseur prolixe, peu connu en dehors de ses romans (« Guerre et Paix », « Anna Karénine », « Les cosaques » etc…), mais qui a en fait plus écrit sous forme de nouvelles, d’essais et d’une grande correspondance éclectique et internationale, que sous la forme de roman. (Re)découvrir Tolstoï le penseur et essayiste est vital de nos jours.

~ Résistance 71 ~

Tu ne tueras point

Léon Tolstoï | Écrit et publié en 1900

Quand on exécute, suivant les formes de la justice des rois : Charles Ier, Louis XVI, Maximilien du Mexique, ou quand on les égorge lors d’une révolution de cour : Pierre III, Paul Ier, divers sultans, shahs et empereurs de Chine, ce sont là des faits qu’on passe généralement sous silence. Mais lorsqu’on les supprime sans l’appareil de la justice et non pendant les révolutions de cours, tels : Henri IV, Alexandre II, l’Impératrice d’Autriche, le shah de Perse, et, récemment, le roi Humbert, ces meurtres provoquent, parmi les empereurs, les rois et leur entourage, l’indignation et la surprise générales, comme si ces souverains eux-mêmes ne participaient pas à des assassinats, n’en profitaient pas et ne les ordonnaient pas.

Pourtant, les rois assassinés, même les meilleurs, comme Alexandre II et Humbert, étaient auteurs ou complices du meurtre de milliers et de milliers d’hommes qui périrent sur les champs de bataille ; quant aux souverains mauvais, c’est par centaines de mille et par millions qu’ils ont fait périr les hommes.

La doctrine du Christ abolit la loi : « Œil pour œil, dent pour dent. » Mais les hommes qui professaient toujours cette loi et qui s’y conforment aujourd’hui encore, l’appliquent dans des proportions effrayantes sous forme de châtiments isolés ou s’exterminent pendant les guerres, et ne rendent pas seulement œil pour œil, mais, sans aucune provocation, ordonnent l’assassinat de milliers d’êtres. Ces hommes n’ont pas le droit de s’indigner qu’on leur applique cette loi à leur tour, et dans une proportion si infime qu’on compterait à peine un empereur ou un roi sur cent mille, peut-être un million d’individus tués par leur ordre ou avec leur consentement.

Lire l’intégralité du texte sur R71https://resistance71.wordpress.com/2017/09/26/resister-a-letat-son-oppression-et-monopole-de-la-violence-reflexions-lumineuses-de-leon-tolstoi/

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Résistance à la tyrannie de l’État : Désobéir aux lois

(Henry David Thoreau)

Désobéir aux lois

Henri David Thoreau | La Revue Blanche, 1886

Henry David Thoreau  est né à Concord (Massachusetts) le 12 juillet 1817. Son père, d’origine française, était fabricant de crayons ; sa mère, Cynthia Dunbar, était fille d’un pasteur du New Hampshire. De 1833 à 1837, il étudia à l’Université Harvard. À l’exception de brèves absences, il vécut à Concord, où il subvenait à ses besoins par les occupations les plus diverses, et où il mourut le 6 mai 1862. Sa vie a été écrite par M. Henry S. Salt.

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Henry David Thoreau est l’auteur, entre autres, de “La désobéissance civile”, publié en 1849, qui fut et demeure un des grands textes de la contestation sociale aux États-Unis. Il posa tout au long de sa vie, les questions fondamentales sur la société et l’État qui l’opprime comme: la liberté doit-elle être subordonnée au libre-échange ? Sommes-nous en droit de nous contenter d’un sort confortable quand on sait que celui-ci repose sur l’exploitation et l’oppression d’autrui ? Peut-on vivre dans la lâcheté et l’erreur ? La loi de la majorité est-elle forcément démocratique ? Doit-on obéir à la loi quand celle-ci ordonne ou prescrit l’inacceptable ? La loi naturelle est-elle compatible avec l’État et le droit positif ?

~ Résistance 71 ~

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs »
(Article 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, et préambule de la Constitution du 24 juin 1793).

J’accepte de bon cœur la formule : « Ce gouvernement est le meilleur, qui gouverne le moins » ; et j’aimerais la voir réaliser plus vite et plus systématiquement, — ce qui aboutit à ceci, à quoi je souscris également : « Ce gouvernement est le meilleur, qui ne gouverne pas du tout » ; et quand l’éducation des hommes sera faite, ce sera là le genre de gouvernement qu’ils auront. Un gouvernement peut tout au plus prétendre à être opportun ; mais la plupart sont ordinairement inopportuns, et tous le sont quelquefois.

Dans un État populaire, quand la majorité détient le pouvoir, ce n’est pas qu’elle soit plus probablement dans le vrai que la minorité, ni que son pouvoir semble à celle-ci équitable, c’est qu’elle est matériellement la plus forte. Mais un gouvernement dans lequel la majorité règle tout ne peut être basé sur la justice. Le citoyen doit-il, fût-ce un moment et si peu que ce soit, sacrifier sa conscience au législateur ? Je pense que nous devons être d’abord des hommes, et seulement ensuite des citoyens. Il est inadmissible de confondre le respect de la loi avec le respect du juste. La seule obligation que j’aie à assumer est de faire ce que je crois bien. On a assez dit qu’une communauté n’a point de conscience, mais une communauté d’hommes consciencieux est une communauté avec une conscience. Jamais la loi ne rendit le moins du monde les hommes plus justes ; et souvent les bien intentionnés deviennent, de par leur respect pour elle, les agents de l’injustice. Comme illustration au respect abusif de la loi, voici une colonne de soldats, colonel, capitaine, caporaux, singes à poudre. Tous marchent dans un ordre admirable par monts et par vaux, contre leur volonté, en dépit du bon sens et malgré leur conscience, vers les guerres. Ils savent que c’est là une besogne damnable et tous s’inclinent. Que sont ils ? des hommes ? ou des petits forts, des arsenaux ambulants au service de quelque gaillard sans scrupule qui détient le pouvoir ? Visitez le Navy-Yard, et considérez un marin ; un homme tel que le gouvernement américain peut en faire, ou cette chose qu’il peut faire d’un homme avec sa magie noire : c’est une ombre, une réminiscence d’humanité, un être consumé vivant et debout, et enterré sous les armes, avec accompagnements funéraires.

Lire l’intégralité de l’article sur R71https://resistance71.wordpress.com/2017/09/25/resistance-a-la-tyrannie-de-letat-desobeir-aux-lois-henry-david-thoreau/

Ainsi, nous pouvons MIEUX COMPRENDRE POUR MIEUX AGIR ;

Nous appelons à Ignorer l’État et les institutions pour créer des associations libres n’œuvrant que pour le bien commun au sein de communes autonomes qui se fédèrent.

Créons, ICI & MAINTENANT, et d’où nous sommes, une société parallèle, celle des association libres fédérées, BOYCOTTONS le système et ses institutions de manière exponentielle au nombre de gens rejoignant les associations libres…

À un moment donné, la désobéissance civile, donc la confrontation avec l’État sera inévitable, mais si les gens font tourner la société déjà localement en ignorant l’État et le système politico-économique qui nous sont imposés, l’obsolescence de ces entités ne fera que croitre et elles tomberont quasiment d’elles-mêmes ou avec un petit coup d’épaule « non-violent » !

C’est avant tout une question d’état d’esprit individuel puis collectif se confédérant par la solidarité, il faut cesser de se laisser dicter nos « différences » par l’oligarchie, cesser de la laisser organiser notre division.

La première des priorités est de comprendre que collectivement il y a bien plus de choses qui nous rassemblent que de choses qui nous divisent. La division est induite, fabriquée, et donc certainement pas inéluctable.

La preuve par le Macron à l’américaine !

De là part toute action viable à notre sens et s’il n’y a pas de recettes toutes faites, il y a de grandes leçons à tirer du passé, des enseignements à tirer, également, de nos sociétés ancestrales européennes et ailleurs et c’est cela qu’on appelle adapter l’ancien au neuf !

L’émancipation du peuple, pour et par la RÉVOLUTION SOCIALE et la société des sociétés se fera par et pour le peuple de manière générale ou ne sera pas.

C’est aussi simple que cela, comme l’a défini R71 il faudra une fenêtre d’opportunité à deux éléments simultanés ;

  1. Une conjoncture politico-économique propice : le capitalisme et son système arrivant au bout du bout du banc, sans mutation possible et…
  2. Une conscience politique des peuples ne menant pas à l’insurrection, mais au tsunami de la révolution sociale qui emportera tout sur son passage…

Toute autre considération, et on le voit bien aujourd’hui, c’est comme pisser dans un violon…

Comme le disait le père Peinard, en 1896 ;

Ah c’est bin vrai, ça !

Qu’ils soient réactionnaires, ralliés, opportunards, radigaleux ou socialos, c’est tous des pognonistes ! Une fois élus, barca, ils se foutent de nous ; Parbleu, ils sont nos maitres ! En effet, quel est le turbin des bouffes-galette une fois installés à la Chambre ? Fabriquer des lois, toujours contre le populo, au profit des riches.

La preuve par les Sénatoriales de ce dimanche 24 septembre ► https://www.marianne.net/politique/resultats-elections-senatoriales-2017-la-droite-reussi-s-asseoir-sur-la-parite Et je voudrais pas dire mais le Gras Larcher, y doit en bouffer des galettes au beurre, non ?

Vous avez vu que MAM, qui a été Ministre de l’Intérieur, pour dire, est venue exprès de Paris à Pau (alors on sait pas si c’est en train de nuit, y’en a qu’ont essayés, y zont eu des problèmes, c’est vous qui voyez…) pour veauter aux Sénatoriales, alors qu’elle était pas inscrite, parce qu’elle n’avait pas le droit d’y participer ! Si tout est là ► https://www.marianne.net/politique/elections-senatoriales-du-expliquer-michele-alliot-marie-qu-elle-n-avait-pas-le-droit-de

La solution n’est pas dans l’élection ; ni dans la manifestation ; ni dans la pétition !

Prise de conscience individuelle ► prise de conscience collective ► boycott et organisation parallèle ► désobéissance civile ► réorganisation politico-sociale ► changement de paradigme

La solution est en nous, la solution c’est NOUS !

Ignorons le Système ► Ignorons l’État et ses institutions ► Créons les bases solidaires de la Société des sociétés organique ► Réfléchissons et agissons en une praxis commune ► Adaptons le meilleur, le sublime de l’ANCIEN au NEUF

Et c’est fin de partie pour l’oligarchie…

Et ils le savent !

La mère Peinarde ► JBL1960

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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