Et, pour le moins…
Article à relier avec mon dernier billet ► Meurtre de masse sans conséquences au Canada, comment détrôner le mensonge ? Kevin Annett, 1er juin 2019
N’hésitez pas à consulter mon dossier Meurtre Par Décret régulièrement mis à jour
Car, si vous avez lu le Contre-rapport de la Commission Vérité & Réconciliation, grâce à la traduction partielle mais substantielle de Résistance 71 en français, pour me permettre d’en réaliser une version PDF N° 1 MEURTRE PAR DÉCRET – Le crime de génocide dans les Pensionnats pour Indiens de 1840 à 1996, de 58 pages, (en anglais MURDER BY DECREE, 400 pages) que nous avons publiés conjointement en juin 2016 ;
Vous savez donc que Trudeau ment lorsqu’il affirme dans ; Femmes autochtones : «C’est honteux», déplore Trudeau, et lorsqu’il rajoute ; « Ceci est un jour inconfortable pour le Canada », a déclaré le premier ministre dans un discours livré dans la grande salle bondée du Musée canadien de l’histoire de Gatineau, aujourd’hui.
« Pendant des décennies, des femmes et filles autochtones à travers le Canada ont disparu, été violentées ou tuées, et notre système de justice a échoué », a déploré Justin Trudeau, qui a été applaudi poliment avant et après son allocution.
« Ce n’est pas une relique du passé. À ce jour, la sécurité et la dignité de mères, filles, sœurs et amies autochtones sont fréquemment menacées […] Nous avons entendu que leurs droits humains sont constamment et systématiquement bafoués », a-t-il poursuivi.
« C’est honteux. C’est absolument inacceptable. Et cela doit cesser », a tranché le premier ministre lors de la cérémonie officielle de remise de ce rapport accablant pour le gouvernement du Canada, qui tient sur près de 1200 pages. Extrait issu de l’article de La Presse.ca du 3 juin 2019, pour lire l’intégralité de l’article ► https://www.lapresse.ca/actualites/national/201906/03/01-5228559-femmes-autochtones-cest-honteux-deplore-trudeau.php
Car Justin Trudeau sait que le système de justice, n’a nullement échoué, comme il semble s’en offusquer, bien au contraire, il a parfaitement réussi sa mission de camouflage puisque dès la page 7 de ce CR par cette déclaration du Dr. Peter Bryce s’adressant au Superintendant des Affaires Indiennes canadiennes Duncan Campbell Scott en date du 2 avril 1907 et avant d’être renvoyé par Scott, il ne pouvait y avoir de doute sur la complicité des Églises, de l’État, de la Police (GRC) dans la mise en œuvre du crime du génocide dans les Pensionnats (et Hôpitaux) pour Indiens : Je crois que les conditions sont délibérément créées dans nos pensionnats pour Indiens pour que se propagent les maladies infectieuses. Le taux de mortalité est souvent au-delà de 50%. Ceci est un crime national.
Et ce qui apparait clairement au contraire ; C’est que toute personne qui pouvait faire obstacle, ou enrayer, la Machine à tuer, devait être purement et simplement éjecter du Plan, comme cela est expliqué à la page 9 du CR Comprendre la machine à tuer : L’idée derrière tout cela n’est pas récente, remontant à l’empire romain et sa contrepartie byzantine, il convenait simplement de conquérir un ennemi en kidnappant et en rééduquant leurs propres enfants afin qu’ils détruisent leur ancienne nation, comme les mercenaires programmée de la puissance conquérante. En pratique, les jeunes estimés « récupérables » parmi l’ennemi seraient sauvés et assimilés dans l’empire et utilisés pour infiltrer et annihiler le reste dans une forme de « rédemption sélective ».
Le système fonctionne toujours car il touche de manière impromptue au talon d’Achille et au centre vital et vulnérable de toute culture : sa prochaine génération.
Avec l’incorporation de l’empire romain dans l’Église catholique apostolique et romaine, cette pratique de la rédemption sélective devint un dogme religieux et une partie institutionnalisée de la politique étrangère du Vatican et de toutes les nations européennes.
Comme tous les non-chrétiens partout dans le monde étaient décrétés sans âmes et sans aucuns droits, ils devaient être conquis et détruits pour leur salut. Mais ces non-personnes pouvaient éviter le massacre et acquérir un statut limité d’esclave en se faisant baptiser*. De cette façon la conquête du monde par l’empire chrétien/catholique pouvait avancer de manière efficace et sur une base de “légitimité morale”, ce spécifiquement depuis la doctrine pontificale de l’Indulgence déclarant que les guerriers saints massacrant au nom de Rome étaient spirituellement lavés et placés dans un état de grâce originelle. (NdT : Pape Urbain II, concile de Clermont en 1095 avant la 1ère croisade).
*C’est pourquoi, j’estime, que nous pouvons faire tomber les empires coloniaux, par une action en débaptisation (apostasie) collective ou par renonciation au baptême et en récusation de la Doctrine chrétienne de la découverte.
Y compris au plus haut sommet de l’État ; page 12 du CR Combien d’enfants y sont-ils décédés : Bien avant que le gouvernement canadien ne soit forcé de commencer à fermer les Pensionnats pour Indiens au début des années 1970, il a commissionné des « équipes spéciales de destruction de documents« , celles-ci devant rassembler et passer à la machine à confettis tous les dossiers en relation avec les morts, accidents et enregistrements des élèves dans les pensionnats, d’après le journaliste canadien et membre du Parlement, Gary Merasty. Ainsi de manière fort convéniente, le gouvernement canadien et ses porte-paroles de la CVR qu’il a choisi, peuvent maintenant clamer leur ignorance du nombre total de décès dans les pensionnats depuis plus d’un siècle…
Trudeau ne peut prétendre ignorer que l’un des objectifs a toujours été que « Les femmes indigènes cessent de procréer » comme cela est expliqué à la page 17 du CR L’imposition de mesures contraceptives et de stérilisation : Tu es un bon chrétien Ed. Vas-y fais des enfants, je ne stérilise que les païens ► Dr. George Darby Senior, médecin missionnaire de l’Église Unifié du Canada à Ed Martin de la Nation Hesquait, Bella Bella, Colombie Britannique, 1952. Il n’y a pas d’acte ni d’intention plus clairs de génocide que de tenter d’arrêter la procréation d’un groupe humain cible en empêchant à la fois la conception (par voie de stérilisation forcée) et les naissances (par voie d’avortement forcé), mais aussi en euthanasiant les nouveaux-nés. L’existence de lois pour légitimer ces crimes et pour permettre la stérilisation involontaire d’un groupe spécifique confirme l’intention d’un gouvernement et d’une nation d’éliminer ce groupe. (Et) Le Canada a passé ce type de lois entre 1929 et 1933, lois qui ciblèrent les Indiens et les métis. […] Page 18 : Ces programmes émanèrent d’un plus vaste mouvement eugéniste originaire des États-Unis dans les années 1880 et qui se répandit comme un feu de brousse au Canada au tout début du 20ème siècle. Beaucoup de sommités du mouvement eugéniste pratiquèrent leurs expériences sur des Indiens adultes du Canada et sur les enfants indiens pensionnaires des écoles du programme canadien. Parmi ces scientifiques, des chercheurs nazis qui furent importés au Canada après la seconde guerre mondiale sous le couvert de la tristement célèbre opération du Projet Paperclip ou Projet Trombone.
Ni sur le Contrôle expérimental de la pensée, MKUltra et les pensionnats pour Indiens à la Page 26 du CR : Après 1952, le programme MKUltra (NdT : Mind Kontrol Ultra) demandait une telle jeune population de cobayes préparés pour la recherche extensive sur le contrôle de l’esprit et de la pensée et sur le comment façonner une obéissance sans faille chez les populations civile et militaire. Pour ses cobayes humains, l’agence (CIA) se reposa lourdement sur les populations captives trouvées dans les prisons, les asiles et les pensionnats pour Indiens (NdT : tant au Canada qu’aux États-Unis).
Ou encore sur le fameux Club, page 29 du CR : Dans les années 1940, alors qu’elle n’était encore qu’une enfant, Bea fut enlevée de son école catholique et transportée à l’Institut Neurologique de Montréal (INM) où elle fut emprisonnée jusqu’à l’adolescence. D’après Bea, comme de nombreux enfants, elle fut utilisée sexuellement et expérimentalement par le plus éminent neurologue canadien de l’époque et le très loué “humanitaire”, le Dr Wilder Penfield. Des mots de Bea : “Penfield avait deux types de cages pour ses expériences : une cage avant des enfants blancs et une autre pour les Indiens. Ceux-ci provenaient des réserves et pensionnats pour Indiens locaux. Ils ne faisaient jamais long feu, j’ai vu de mes yeux Penfield étrangler de ses mains un des jeunes Indiens sur la table d’opération alors que celui-ci résistait toujours. Mais mon père avait été dans l’armée et il était membre de quelque chose qu’ils appelaient “le Club”, alors Penfield y allait plus doucement avec moi”. (Note : “Le Club” est le nom de code d’un réseau sataniste suspecté fonctionnant au sein de l’élite anglo-canadienne de Montréal) Penfield essayait d’effacer et de contrôler la mémoire et la pensée. Il fut un pionnier de la chirurgie du cerveau et fut connecté au financement de la CIA allant vers le programme de développement MKUltra. Il nous a tout fait : chocs électriques, chirurgie, crises induites de manière médicamenteuse. Ce genre de chose se produisait constamment à l’INM, il y a même eu des procès comme celui des orphelins Du Plessis, mais tout cela n’allait nulle part. Ceci était très lourdement protégé et financé par le gouvernement depuis au moins les années 1940. La propre petite fille de Penfield, Wendy, m’en parlait assez ouvertement, parce qu’elle en fit part aussi. Elle m’a dit que son grand-père lui disait qu’elle faisait un grand sacrifice pour le monde libre, ou des imbécilités de ce style.” (Entretien de mars 2013).
Personne à vrai dire ne peut plus ignorer les trésors de Camouflage, contrôle et subterfuge à la lecture de la page 33 et suivantes du CR opérés par les gouvernements successifs : La CV&R ne doit pas tenir compte des auditions formelles, ni agir en tant qu’enquête publique, ni procéder à un processus judiciaire formel : elle ne devra pas posséder de pouvoir de contrainte à audition, ni de mandater une quelconque participation à aucune de ses activités ou évènements… De la 2nde Section « Établissement, pouvoirs, devoirs et procédures de la Commission » CV&R, Ottawa, 2008
Mais, à vrai dire, personne, même sans avoir lu ce Contre-rapport, ne peut prétendre ignorer les véritables visées de cet Agenda oligarchique de dépopulation, surtout pas nous, en France ; Page 48 du CR : Dans le langage de normalisation du génocide, “développement durable” est un nom de code pour la dépopulation des peuples indigènes et des pauvres. Un bon nombre des avocats de cet Agenda 21, comme l’ancien Ministre de la Défense américain Robert McNamara, sont de farouches supporteurs de la stérilisation de masse des noirs, peuples aborigènes et de l’imposition de “mesures d’austérité” sur les groupes du même style que ceux de Musqueam et de bien des Réserves Indiennes au Canada.
Déclaration de Robert Mc Namara, à la presse française en 1996 : On doit prendre des mesures draconiennes pour la réduction démographique contre la volonté de certaines populations. Réduire le taux de natalité s’est avéré quasiment impossible. On doit dès lors augmenter le taux de mortalité. Comment ? Par des moyens naturels : la famine et la maladie.
Preuve qu’avec le recul… Rien n’a vraiment changé ! Tout simplement parce que la Vérité n’a jamais été une priorité pour l’Empire anglo-américano-christo-sioniste…
Page 49 du CR : […] Un tel terrorisme mené par les conseils de bandes et de néo-génocide contre le peuple autochtone est très lié à un agenda entrepreneurial et géopolitique propre au XXIe siècle, spécifiquement en Colombie Britannique, terre riche en ressources naturelles, stratégiquement vitales pour l’économie de la province et du nord du Canada.
Merv Richie est un ancien directeur de la publication de journal à Terrace en Colombie Britannique, dont la publication du “Terrace Daily News” fut fermée en 2015 après avoir commencé à rapporter sur le génocide des Indiens locaux et des crimes de l’église catholique. D’après Richie : “Ce fut la branche locale des Chevaliers de Colomb qui ont fait peur à mes publicitaires, l’un après l’autre. Je connais même la personne qui l’a fait. Mais cela ne fut pas seulement à cause de mes critiques éditorialistes envers le Vatican. Pendant des mois j’ai rapporté au sujet de la connexion chinoise avec toutes les disparitions qui se produisent par ici et comment la Chine est lourdement impliquée dans le génocide qui se déroule en ce moment. J’ai aussi montré l’implication de la GRC/police montée. Le harcèlement n’a pas cessé depuis.”
Enfin, dans ce billet ► Mémorandum sur la continuité du génocide au Canada est détaillé point par point le programme secret d’opérations “Black Ops” identifié par une source du gouvernement canadien, qui impliquait la surveillance et le harcèlement des activistes, le sabotage de leurs organisations et l’élimination de témoins oculaires des Pensionnats pour Indiens pouvant potentiellement “créer des problèmes”, un programme qui continue aujourd’hui même.
Justin Trudeau a été informé (même si la scène est imaginaire, le fait est réel) dès juillet 2016 de cette affaire, incriminant l’ancien Premier Ministre, et son mentor, Jean Chrétien sur le mémo du Canadian Security and Intelligence Service (CSIS, services secrets canadiens) datant de 1998, fuité de l’intérieur et faisant nommément part d’un plan secret de corruption ou d’élimination des témoins oculaires des crimes de l’État et des Églises dans les Pensionnats pour Indiens. Ce mémo impliquait le premier ministre canadien de l’époque Jean Chrétien ; En 3ème partie de ce billet du intitulé AU N.O.M. DU COLONIALISME 2.0 ;
Dès lors, ni Trudeau, ni plus personne, ne peut se cacher derrière son petit doigt et feindre d’ignorer cette réalité néocoloniale, qui explique en partie, le niveau de férocité de la violence institutionnalisée à l’encontre des peuples autochtones, qui est et a toujours été dirigée contre les femmes et les enfants aborigènes…
Pendant de nombreuses années la GRC (Gendarmerie Royale Canadienne) et les médias de masse ont réussi à contenir et à camoufler le fait que des centaines de femmes autochtones et leurs enfants disparaissaient le long d’un couloir connu sous le triste nom de “l’autoroute des larmes” dans le nord de la Colombie Britannique, sur l’autoroute 16 entre Terrace et Prince George.
Page 51 du CR sur les Femmes et enfants disparus : Depuis la fin des années 1980, lorsque les histoires de femmes indiennes disparaissant commencèrent à émerger dans quelques rapports de presse éparts, la GRC ignora de manière consistante les requêtes pour personnes manquantes enregistrées par les familles autochtones. Sous une certaine pression, la GRC produisit finalement une version pour les médias qui affirmait que seulement 16 femmes étaient portées disparues : un chiffre qui resta le même pendant des années et ce malgré l’escalade dramatique des rapports enregistrés et ce pas seulement le long de l’autoroute 16, mais dans toute la province de la Colombie Britannique.
Aussi récemment qu’en 2014, la GRC a affirmé qu’en plus de 32 ans, entre 1980 et 2012, seulement 40 cas de meurtres de femmes autochtones non résolus et 36 cas de disparitions non résolus possiblement par actions criminelles se seraient produits dans toute la Colombie Britannique…
Donc, oui, M. Trudeau, effectivement, vous avez raison : « C’est honteux. C’est absolument inacceptable. Et cela doit cesser » ICI et MAINTENANT…
Dans cette catégorie de mon blog PEUPLES PREMIERS vous pouvez retrouver tous les billets qui traitent du génocide en continu des Natifs, Nations premières, Peuples originaires depuis 1492 et sur tous les continents.
Jo Busta Lally
Canada: Trudeau «accepte» un rapport dénonçant un «génocide» contre les femmes autochtones
Le premier ministre canadien Justin Trudeau a affirmé mardi «accepter» les conclusions controversées d’une commission d’enquête qui a qualifié de «génocide» la mort de plus d’un millier de femmes autochtones assassinées ou disparues au Canada depuis les années 1980. Dans un discours prononcé lors de la présentation du rapport, lundi près d’Ottawa, Justin Trudeau n’avait pas prononcé une seule fois le mot «génocide», pourtant cité à plus de 120 reprises par les auteurs de ce document de quelque 1200 pages.
«Nous saluons leur travail et nous acceptons les conclusions, notamment sur le fait que ce qui s’est passé correspond à un génocide», a finalement déclaré mardi le premier ministre lors d’une conférence de presse à Vancouver, en marge d’une conférence sur les droits des femmes.
Les auteurs du rapport, fruit de plus de deux ans d’enquête, ont souligné que ces quelque 1200 meurtres et disparitions entre 1980 et 2012 étaient le fait aussi bien d’autochtones que de non-autochtones. Certaines femmes ont été tuées par leur mari, par des membres de leur famille, d’autres par des tueurs en série. Mais les membres de la commission ont également lié ces crimes à la pauvreté endémique qui mine ces communautés, au racisme et au sexisme dont ces femmes sont victimes, ainsi qu’à d’autres conséquences des tentatives de l’Etat canadien d’assimiler de force ces populations.
L’utilisation du terme «génocide» dans ce rapport, salué par les communautés autochtones, a toutefois provoqué une vive polémique au Canada. Plusieurs voix critiques se sont élevées pour dénoncer un langage provocateur éloigné des définitions juridiques internationales d’un génocide, notamment celle de l’ONU. Source Le Figaro ► http://www.lefigaro.fr/flash-actu/canada-trudeau-accepte-un-rapport-denoncant-un-genocide-contre-les-femmes-autochtones-20190605
J’aimeAimé par 1 personne
On va leur conseiller, à tous, de lire le Contre-rapport MURDER BY DECREE / MEURTRE PAR DÉCRET, à la page 13 du PDF en français ;
Le problème de l’intentionnalité et le cas exceptionnel de crime de groupe
Le gouvernement canadien et les églises, comme toutes les parties prenantes prises au piège de leur propre crime, ont fait confiance au vide juridique inséré dans la section 2 de la convention sur le génocide de l’ONU qui stipule que le génocide est l’intention de commettre le crime, pas le crime lui-même. Ce vide a permis à des régimes coupables de génocide, d’échapper aux poursuites en justice, ceci inclut le Canada, car il est presque impossible de découvrir une intention spécifique derrière tout un barrage d’actions historiques commises par un état.
[…] Ainsi, la définition originale de Michael Lemkin du génocide ne faisait aucune mention de “l’intentionnalité” en regard du crime. Pour lui, l’intention n’était pas le facteur, le génocide était simplement une action, “la destruction d’un groupe” et cet acte de destruction en lui-même démontrait et impliquait l’intention de commettre un crime simplement parce que bien des personnes y participaient de manière consistance avec un résultat meurtrier évident.
[…] A la fois les gouvernements canadien et américain travaillèrent d’arrache-pied pour faire réviser la définition originale de Lemkin afin de se protéger eux-mêmes de toute inculpation quant à leurs propres crimes de guerre domestiques. Ils accomplirent cela principalement en insérant la phrase suivante dans la version écrite de la définition du génocide :
“Le génocide veut dire l’intention de détruire en totalité ou en partie, tout groupe national, ethnique, racial ou religieux…”
Bref, le génocide fut retranscrit comme étant non pas une action, mais une intention une position absurde tout autant que légalement insupportable, que d’affirmer que lorsqu’un homme tue quelqu’un puis le vole, le crime n’a pas été le meurtre en lui-même mais l’intention de l’homme de tuer. Cette redéfinition auto-gratifiante fut adoptée dans la mouture finale de la Convention sur le Crime de Génocide de l’ONU en 1948. Depuis ce temps, les gouvernements et les églises impliqués dans l’acte de génocide se sont lourdement reposés sur cette “pirouette légale intentionnelle” comme barrière de sécurité contre leur propre mise en accusation, spécifiquement en Amérique du Nord (Canada, Etats-Unis, Mexique).
[…] Faisant écho du précédent établi au procès de Nuremberg, il n’est pas aujourd’hui nécessaire de prouver l’intentionnalité derrière le génocide canadien, car de par sa nature même, un tel crime a pour intention d’éliminer un peuple indigène non-assimilable. Ce crime n’a pas émergé d’actes isolés perpétrés par des individus esseulés (NdT : des “moutons noirs” du système), mais bien plutôt de programmes bien planifiés et de leurs idéologies sous-jacentes qui sont basiques au Canada chrétien. De fait, quelque crime de groupes que ce soit prouve sa propre intentionnalité et peut, doit être poursuivi en justice sur cette base.
=*=
Les femmes « Membres du Conseil des Femmes » donnent leur avis ;
Les femmes détentrices du titre de la terre avertissent !
Celles qui devaient, absolument, être empêcher de procréer et qui disparaissent, aujourd’hui encore, dans l’indifférence quasi générale, dont les meurtres restent impunis ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/02/25/maj-du-12-03-2018-des-femmes-indigenes-donnent-leur-avis-avec-esprit-de-femmes-amerindiennes-esprit-de-societe/
J’aimeAimé par 1 personne
ce crétin a pleuré davantage pour les féministes
Il risque pas d’être réélu au moins!
J’aimeJ’aime
Alors, ça, j’en mettrais pas ma main à couper…
J’aimeAimé par 1 personne
Non! T’en as besoin!
En tout cas ça grogne partout au Canada dans différentes communautés contre lui
J’aimeJ’aime
Ah ça non, j’en ai pas besoin du Waterhole !
Ni par Macron, ni par Trudeau, ni par Trump, ni par Merkel, Vlad, Xi…
Ni par personne…
Mais si les zélites canadiennes (enfin à La City de Londres, la maison mère) estiment qu’il doit rempiler, il rempilera…
Elles lui referont une virginité au gars, et zim bam boum, le revoilou !
J’aimeAimé par 1 personne
exact!
J’aimeJ’aime
Génocide» autochtone : l’Organisation des États américains veut une enquête
PAS DE PROBLÈME MON GARS = On traduira, et publiera, ici-même, le Contre-rapport à la Commission Vérité & Réconciliation « Meurtre Par décret » dans les Pensionnats/Hôpitaux pour Indiens aux USA de 1820 à 1980, sur le même modèle que celui publié au Canada !
MEURTRE PAR DÉCRET dans les Pensionnats pour Indiens (USA) de 1820 à 1980
La procédure d’enquête sur la disparition de dizaines de milliers d’enfants des pensionnats pour Indiens se lance à Yankland…
Enfin il semblerait qu’une procédure d’enquête prenne forme pour rechercher le crime génocidaire contre les enfants autochtones des nations originelles aux États-Unis, enfants qui furent, comme au Canada, arrachés à leurs familles et incarcérés dans des pensionnats gérés par le Gouvernement Fédéral et les Églises. Des dizaines de milliers d’entre eux ont « disparu » entre 1820 et les années 1980.
Il est important qu’une enquête soit menée de manière indépendante sans s’en remettre ni aux autorités fédérales qui masquent le crime depuis plus de 100 ans, ni à l’ONU, inféodée à l’empire par le financement de ses divers commissions et groupes de « recherche ». Quoi qu’il en soit, il ne faut plus lâcher l’affaire.
Comme quoi, y retarde, le gars !
Les Zuniens ont suivi le conseil du Capitaine Richard Pratt, fondateur de l’École Pensionnat pour Indiens Carlisle, 1892 du il faut « tuer l’indien pour sauver l’homme » blanc, et de surcroit chrétien comme disait François Fillon…
JBL
J’aimeJ’aime
Richard Pratt, c’est lui ;
J’aimeJ’aime
Le pensionnat de Carlisle est situé en Pennsylvanie, c’est la première école fondée pour les Indiens hors des réserves. Créé par son fondateur et directeur, le Capitaine Richard Henry Pratt le 1er novembre 1779 après la guerre de sécession.
Né à Rushford (New York) en 1840, il est enrôlé dans l’infanterie et plus tard dans la cavalerie au tout début de la guerre de sécession. Il a servie durant toute la guerre de sécession comme bénévole. Il ouvrira une quincaillerie mais après deux il réintégrera l’armée de terre US en mars 1867 comme sous-Lieutenant dans le 10ème de cavalerie. Il participera à de nombreuses guerres indiennes entre 1868-1869 et 1874-1875.
Il sera promu capitaine en Février 1883, major en Juillet 1898; le lieutenant-colonel en Février 1901, et le colonel en Janvier 1903. Il a pris sa retraite de l’Armée de terre en Février 1903 et en avril 1904, il a été avancé au général de brigade à la retraite.
Après les guerres indiennes, il expérimente l’éducation des autochtones américains, estimant que ceux-ci doivent être enseignées à rejeter la culture tribale et de s’adapter à la société blanche. Dans les années 1870 à Fort Marion, en Floride, il a introduit des cours en langue anglaise, le christianisme, l’art, la garde, et le savoir-faire à plusieurs dizaines de prisonniers qui avaient été choisis parmi ceux qui s’étaient rendus dans le territoire indien à la fin de la Croix-Rouge.
Pratt ne considère pas ses innovations à Fort Marion comme limitées à des Américains. Il a développé le paradigme de l’enseignement obligatoire qui sera utilisé pour de nombreuses autres démographique des minorités dans les États-Unis et ses territoires, y compris les Afro-Américains, les Portoricains, les Mexicains, les Latinos, les insulaires du Pacifique, d’Asie-Américains, et les Mormons. Il a pris pédagogique de son inspiration des Puritains.
L’assimilation culturelle effectué à Fort Marion et Carlise sont considérée par beaucoup comme un génocide culturel. Source ► https://itancansioux.wordpress.com/2009/06/10/ecole-indienne-pensionnat-de-carlise/
Photo, ci-dessous de l’École/Pensionnat de Carlisle ;
J’aimeJ’aime
Tom Torlino, Navajo, before and after. Photograph from the Richard Henry Pratt Papers, Yale University. Circa 1882.
J’aimeJ’aime
J’aimeJ’aime