Pour un AutreFutur : Débranchons Macron le cyborg et son monde…

Rejoindre les CYBORGS ou être et incarner la RÉSISTANCE ?

Se soumettre à la dictature technotronique et à ses nouvelles normes comme la distanciation sociale et ses nouvelles règles ; nous Traquer/Isoler/Traiter non plus nous, les dissidents, mais les « infectés » au CoV19, les nouveaux séropos ?

Ou nous débrancher de la Matrix, en débranchant Macron et son monde pour enclencher un nouveau paradigme où nul ne sera le « Chef » car ce sera l’affaire de toutes et de tous ?

À terme, nous aurons le choix entre ces deux réalités possibles, une seule mène à l’universalité de notre être, saurez-vous deviner laquelle ? Crise coronavirus… Se morfondre ou se réjouir ?… (Résistance 71 ) : Le coronavirus mène la charge pour la société des sociétés et en analyse dans mon blog, dans : MACRONAVIROSESHOW du 13 avril 2020 à 20:02…

DICTATURE TECHNOTRONIQUE EN MARCHE !

“Vous voulez savoir ce que sera le monde de demain ?… Imaginez une botte écrasant un visage humain… pour toujours.”
~ George Orwell ~

Résistance 71 porte à notre connaissance ce très beau texte de Bernard Gilles du 21 avril 2020 sur (et pour un) autrefutur et intitulé Macron le cyborg qui fait parfaitement écho au texte pages 47 à 52 de mon tout dernier PDF « DOSSIER SPÉCIAL CORONAVIRUS POUR DIRE NON à la DICTATURE TECHONOTRONIQUE EN MARCHE » :  » Reset  » – Ou le coup de grâce de la Couronne à l’Humanité ? de Société anonyme de mars 2020 ;

Cliquer pour accéder à dossier-special-cov19-de-jbl1960-avril-2020.pdf

Macron le cyborg

La face cachée du Président Macron ;o) - L'atelier - Actualités ...

Autre Futur21 avril 2020 – URL de l’article original : https://www.autrefutur.net/Macron-le-cyborg

Après l’allocution d’Emmanuel Macron, au soir du 13 avril 2020, les commentateurs ont été nombreux à souligner, à juste titre, les incohérences, les approximations, les propositions inacceptables et même la feinte « humilité » (le terme est revenu plusieurs fois) que lui auront fortement suggéré ses conseillers en communication. J’aimerais, moi, partir d’un autre bord.

Ce qui m’a frappé en le regardant et en l’écoutant, c’était le total manque d’humanité du personnage. Un regard vide, une langue et un visage de bois. Ses mots défilaient sans que l’on puisse le moins du monde y croire. Mais y croyait-il lui-même ? Entre robot et mannequin de cire, il débitait son laïus d’une voix monocorde sans qu’aucune inflexion ne parvienne à l’animer. Nulle chair n’habitant ses mots vides, même sa fonction présidentielle était alors désincarnée.

D’autres présidents de la République ne furent certainement pas plus admirables : Le général de Gaulle faisait preuve d’un orgueil et d’une vanité qui ont fait les beaux jours du Canard enchaîné ; François Mitterrand s’est montré d’une fourberie peu commune en pratiquant une politique néo-libérale en contradiction flagrante avec le programme sur lequel il avait été élu ; l’arrivisme, la bêtise et la vulgarité de Nicolas Sarkozy en firent le digne pendant français de l’inqualifiable Berlusconi, etc. Mais enfin, orgueil, vanité, fourberie, bêtise et vulgarité sont des défauts fort répandus et finalement très humains.

Rien de tel avec Emmanuel Macron. Chez lui, on chercherait en vain un défaut majeur et particulier. Le personnage est pure fonction, comme on dit « fonction » en langage informatique. En l’écoutant, on retrouve ces voix synthétiques : « Si votre appel concerne un dossier en cours, tapez un. S’il s’agit d’une première demande, tapez deux. Pour toute autre question, tapez trois. »

Il faut bien se rendre à l’évidence : Macron, qui vénère la « start-up nation », est un cyborg, exerçant une fonction managériale au sein d’un quantum de capital, ce capital que Marx qualifiait en son temps de sujet automate. Il faut cesser de croire que le capitalisme et ses ravages proviennent de la seule cupidité (indéniable par ailleurs) des patrons et des grands de ce monde, majordomes et intendants d’un rapport social qui les domine également. Ces gens-là ne ravagent pas la planète et n’asservissent pas les populations par pur esprit de lucre ou par goût de la domination. Ils les gèrent et les administrent via « une machine folle » qui s’est autonomisée et dont le seul carburant est l’accroissement illimité de la valeur. La valeur se « valorise » et ce, même lorsque que celle-ci a perdu toute substance et ne se nourrit plus, fictivement, que d’une anticipation financière de profits qui ne viendront jamais.

Les autres sphères de la vie, la politique, la santé, l’art, l’éducation, etc., ne se réduisent pas « en dernière instance » à « l’infrastructure économique » comme le proclame encore parfois un marxisme de charbonnier qui a tout de la foi des simples. Ce qui est vrai, en revanche, c’est que ces différentes sphères, chacune à leur façon, contribuent à la reproduction de la totalité sociale capitaliste. Dans cette optique, il existe une relation exclusive entre l’État (la politique) et l’économie où il peut arriver que l’État dicte sa loi à l’économie ou que ce soit l’inverse. Mais dans chaque occurrence, c’est la reproduction du sujet automate qui apparaît comme la cause efficiente.

Macron le cyborg incarne à merveille cette dualité fonctionnelle. Il y a quelques mois à peine, il proclamait dans la moindre de ses phrases le primat de l’économie, le culte de la croissance, le mépris pour « ceux qui ne sont rien. » Aujourd’hui que le virus grippe un peu plus la machinerie capitaliste, il ne craint pas d’affirmer, comme n’importe quel militant gauchiste, que la santé doit échapper aux lois du marché.

Le sujet automate a simplement appuyé sur une nouvelle touche et la voix synthétique, a retenti.

Débranchons Macron et son monde.

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Et pour étayer cette idée que le changement de paradigme est une action révolutionnaire commune qui ne nécessite aucun leader, aucun chef, surtout pas un cyborg mais pas pour le remplacer par un ou une autre qui aurait un visage plus humain.

Et comprendre que NOUS sommes le CHANGEMENT, à même de l’incarner dans cet ICI et ce MAINTENANT car c’est l’affaire de toutes et de tous. Aussi, je vous propose la (re)lecture du texte de Gustavo Esteva Temps de Révolution : Source du texte original : 
La Jornada, Mexico, 
1er avril 2013, traduit par El Viejo pour La Voie du Jaguar VIA R71 et que j’ai publié, en première analyse dans ce billet en août 2016 ► Nul ne sera « Chef » de ce Changement qui vient

Temps de révolution

Le changement révolutionnaire n’arrive pas comme un moment cataclysmique, mais comme une succession interminable de surprises, qui se meuvent en zigzag vers une société plus décente, disait Howard Zinn peu avant de mourir.

Cela a toujours été ainsi. Des révolutionnaires triomphants transforment souvent des épisodes du moment où ils ont joué un rôle crucial en symboles du processus, parfois avec de mauvaises intentions. Mais la révolution française n’a pas été la prise de la Bastille, ni la soviétique la prise du palais d’Hiver. Les faits que l’on commémore tous les 20 novembre [1] signifient bien peu par rapport à la révolution mexicaine. Ils ne l’ont pas définie. Ce n’est même pas là qu’elle a commencé.

Les révolutions du XXe siècle ont bien montré que les dirigeants d’une geste révolutionnaire ou ceux qui s’installent au régime de pouvoir créé par une révolution peuvent avoir des effets néfastes, souvent contre-révolutionnaires. Il y a peu de cas où ils peuvent contribuer à réaliser ou approfondir la révolution à laquelle ils prennent part.

Les révolutions, toutes les révolutions, sont l’affaire des gens, des hommes et des femmes ordinaires.

Il y a une quinzaine d’années, le 3 août 1999, le sous-commandant Marcos a signalé : « Nous sommes des femmes et des hommes, des enfants et des vieillards assez ordinaires, c’est-à-dire rebelles, pas d’accord, mal à l’aise, rêveurs. » Comme l’a observé Holloway, il y a là une bombe théorique. Non seulement cela laisse derrière le canon léniniste. Cela exige que nous voyions d’une autre manière les gens ordinaires, tous les gens ordinaires, qui peuvent être sur le point d’éclater, d’exprimer passionnément leur rébellion. Cela exige que nous apprenions à apprendre d’eux. Par exemple des gens ordinaires qui ont inventé et réalisent le zapatisme.

Il semble que soit en marche une insurrection. Il faut insister : une insurrection des gens ordinaires. Ce n’est pas un coup de main, un épisode belliqueux circonstanciel. Parfois les gens ordinaires se voient obligés à faire un coup de main, et ils le font. Mais ce n’est pas cela qui définit un changement révolutionnaire ni ce qui est en train de se passer à présent.

L’insurrection en cours ne cherche pas de soudains déplacements du pouvoir ou des politiques, entre autres choses parce que les gens ordinaires ont appris à se méfier profondément de ce qui se passe là-haut. Ils savent que les changements de personnes dans les structures du pouvoir ont un caractère illusoire et temporaire. Le changement des dirigeants ou des politiques n’altère pas le caractère du régime oppresseur. En général, il cherche seulement à faire face à des besoins circonstanciels ou à des recompositions de forces… pour assurer la continuité du régime.

Au lieu de soudains déplacements de pouvoir ou de politiques, l’insurrection en cours suppose un changement d’attitude qui revendique le sens de la proportion. Il faut, comme l’a dit James Scott [2], cesser de penser en tant qu’État, comme si nous étions là-haut et que depuis les hauteurs du pouvoir nous nous proposions d’arranger le monde. Ainsi qu’il le dit, tous ces efforts pour améliorer la condition humaine d’en haut ont échoué. Il est temps de les abandonner.

L’insurrection revendique aussi le bon sens. Il n’a pas son siège dans la glande pinéale, ainsi que le pensait Descartes, et celui qu’imaginaient les Grecs est trop abstrait. Le bon sens, c’est celui qu’on a dans la communauté. Et c’est la première chose qu’on peut apprendre des gens ordinaires, qu’en général il ne peut survivre sans communauté et qu’il tend à penser à partir de là où il se trouve, avec les pieds par terre, en reconnaissant ce qu’ils sont : de simples mortels.

De là, d’en bas, à ras de terre, on ne conçoit pas seulement les changements révolutionnaires. On les réalise. Des changements qui sont, comme l’enseignait Illich [3], des actes qui transgressent les frontières culturelles et ouvrent un nouveau chemin, des actes qui établissent irrévocablement une possibilité nouvelle et significative. Ce sont des actes qui offrent la preuve inattendue d’un nouveau fait social. Ce fait aurait pu être imaginé ou planifié. Quelqu’un aurait pu l’anticiper. Mais il n’y a que quand il se réalise qu’il est démontré qu’il était possible.

Et c’est cela, assurément que nous pouvons aller apprendre au Chiapas, de ces hommes et femmes, enfants et vieillards, gens ordinaires, gens rebelles, pas d’accord, mal à l’aise, rêveurs. Des gens qui se sont mis à rêver, qui ont vaillamment exprimé leur rébellion, leur désaccord, et qui ne cessent de mettre tout le monde mal à l’aise. Ceux d’en haut, cela va de soi. Mais aussi ceux d’à côté, comme ceux dont les rêves sont devenus cauchemars dans la boue des urnes, ou ceux qui sont convaincus de posséder la vérité révolutionnaire et se sentent le droit de diriger le changement.

C’est vrai qu’ils sont gênantes et gênants, extrêmement gênants. Ils chamboulent tout, pas une marionnette n’en sort indemne. Pouvons-nous les écouter avec l’esprit et le cœur ouverts ? Pouvons-nous, plus encore, faire ce que nous avons à faire, chacun, dans son petit coin, dans sa géographie, dans son temps et sa condition, sans prétention au grandiose ?

Gustavo Esteva

Il ne faut pas former une masse. Il faut former un ensemble ...

Puisqu’il est devenu évident qu’il ne sert à rien de réfléchir sans jamais passer à l’action, comme une action sans réflexion ne nous mènera nulle part.

Je vous laisse des lectures complémentaires, au format PDF, à ces deux textes pour transformer notre réalité de manière coordonnée et réfléchie et ainsi être en capacité d’agir pour débrancher Macron et son monde, parce que ça urge un chouïa quand même, non ?

Résistance politique avec Ricardo Flores Magon (1874 – 1922) ; Journaliste, anarchiste et révolutionnaire mexicain ;

Rudolph Rocker : Anarchisme & Organisation, 1919 ;

Extraits Choisis Anarchistes d’Errico Malatesta, juin 2017 + ADDENDUM VERS L’ANARCHIE, pages 56 à 63, juin 2019 ;

La Pédagogie des Opprimés de Paulo Freire, 1970 ;

Chiapas, feu et parole d’un peuple qui dirige et d’un gouvernement qui obéit ;

APPEL À LA VIE CONTRE LA TYRANNIE ÉTATIQUE & MARCHANDE de Raoul Vaneigem, Publié aux Éditions Libertalia en 2019

L’ESSENTIEL DE RÉSISTANCE71 DE 2010 à MARS 2020 ;

Le règne de la minorité : Pourquoi 10% est tout ce dont vous avez besoin, de Matthew Philips, 2011 ;

Et je vous laisse farfouiller dans ma petite BIBLIOTHÈQUE de PDFs (+ de 180) librement et gratuitement, mon plaisir sera que vous y découvriez une petite pépite à lire et qu’elle trouve son chemin… Puisqu'on récolte ce qu'on sème, plantons-nous - Atmosphère Citation

Bonne lecture à vous toutes et tous et n’oublions jamais que nous ne sommes que de passage, aussi, sur ce temps de passage, rien ne nous empêche de semer des fleurs et les graines du futur…

JBL1960