Le monde est fou, fou, fou, voyez-vous !…
Transmis par un presque RIEN un chouïa vénère… Avec l’autre encasserolé1er qui joue du pipeau à fond les ballons…
+ Mézigue, qui a un gros problème avec WP.com paske j’utilise toujours la version gratuite et que ça les fait iech, les punks-à-chiens qui se sont fait bouffer par les chiens…
Donc, à ce jour, je n’arrive plus à mettre à jour mes pages déjà existantes et pour rédiger ce billet je galère ma race + une méga-nouvelle réinvisibilisation totale de mon blog, qui fait que je vais aller cultiver mon jardin et les mougeons seront bien gardés, cochon qui s’en dédie !
Pour impulser la poussée primordiale, mon dernier billet ;
Une communauté en armes, les racines indigènes de l’EZLN par Tikva Honig-Parnass* (2019) – Traduction R71 dans une version originale PDF JBL1960, avril 2023
Pour nourrir vos petites flammes intérieures, tout est là, à jamais…
► LES CHRONIQUES DE ZÉNON ► TERRA INCOGNITA – Dernières convulsions du vieil ordre mondial, Zénon, mars 2023 – Version originale PDF de Jo Busta Lally (JBL1960) ► Version PDF N° 210323 de 6 pages ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2023/03/zenon-terra-incognita-mars-2023-pdf-de-jo.pdf
► DOSSIER SPÉCIAL CORONAVIRUS ► La Covid de 2019 à février 2023, voici la base documentaire la plus incontournable ► AIMSIB – avril 2023 + mon Dossier Spécial Coronavirus au format PDF que j’ai fait passer de 125 à 159 pages, dès mai 2020 ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2020/05/dossier-coronavirus-cov19-jbl1960-maj-de-mai-2020.pdf
► ANTHROPOLOGIE POLITIQUE : Origine & Critique de l’État ► David Graeber, 2014 : La signification de l’argent – Traduction R71 – Version PDF de JBL1960, février 2023 ► Création originale du PDF N° 20022023 de 15 pages ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2023/02/la-signification-de-largent-david-graeber-2014-traduction-r71-pdf-de-jbl-fevrier-2023.pdf
► BIBLIOTHÈQUE de + de 500 PDFs ; créations originales, mises à jour, suppléments et compléments et tant ce format s’est révélé être pour NOUS un formidable et redoutable outil de diffusion et de partage que NOUS vous proposons en lecture, téléchargement, impression libres et gratuits, car les uns et les autres, NOUS considérons, chacun dans notre style, le plus souvent sans même se connaitre, que l’information doit être accessible à tous gratuitement. Car dans une même démarche, NOUS pensons que TOUT ce qui participe du développement de l’Humanité et de l’Éveil de nos consciences DOIT nous être accessible dans notre langue sans avoir RIEN à payer.
Une dernière fois, je remercie ici et maintenant ceux qui me font le plaisir de me suivre depuis ma (re)naissance le 11 décembre 2015 et celles et ceux qui me soutiennent car depuis ce foutu 21 août 2022 jour de la disparition brutale de notre plus jeune fils, Maxime, j’expérimente le principe taoïste fondateur et majeur que la Vie est un départ et la mort un retour de la pire façon qui soit puisque nous ne sommes pas voués à disparaitre AVANT nos enfants… Mais cette douleur absolue m’aura permise de découvrir que la vie n’a ni commencement ni fin, que l’Être est sans limite, notre personnalité illusoire et la mort une simple continuité de l’évolution. Sans cette perte cruelle, brutale, indicible, insupportable, parfois insurmontable ; je n’aurais jamais vraiment compris ce que voulait dire ► L’Homme sort de la Vie pour entrer dans la mort…
Pour une Abstention Politique Active !
ICI – IMMÉDIATEMENT & D’OÙ-NOUS SOMMES !
Démonstration que veauter c’est comme pisser dans un violon ;
Compilation de textes choisis depuis 2012 POUR UNE ABSTENTION POLITIQUE ACTIVE et convaincre les mougeons d’arrêter de voter en rond… Dans une version PDF N° 99 de 25 pages de Jo Busta Lally, mai 2019 ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2019/05/pour-une-abstention-politique-active-et-empecher-les-mougeons-de-veauter-en-rond-compil-jbl1960-mai-2019.pdf
C’est vraiment pas ma came TPMP, mais au moins les parents peuvent expliquer et démontrer la défaillance totale du système scolaire, car je crois que le Pap’ n’a pas hésité à mentir et à déclarer qu’il avait contacté la mère de Lindsay, ce qui est faux !
ICI, depuis des lustres, j’appelle au boycott total de l’Éducastration Nationale, il vous suffit de vous coordonner et de REFUSER de mettre vos enfants dans cette fabrique à crétins qui n’est faite que pour FORMATER vos enfants afin d’en faire des futurs « citoyens » OBÉISSANT et totalement manipulable. Je suis d’ailleurs en désaccord TOTAL avec Louis Fouché qui veut réformer les institutions, comme l’École… NON, je le dis avec respect ! C’est NON ! Le système est irréformable ! Organisez-vous, coordonnez-vous, vous avez plein d’exemples, de solutions, pour APPRENDRE les bases à vos enfants, et non les obliger à voir, écouter des DRAG-QUEENS leur mettre des trucs sales dans la tête ! REPRENEZ les choses en mains, vous ne ferez jamais pire que TOUSTES ces décérébrés !
Que les ENSEIGNANTS qui veulent vraiment enseigner refusent de continuer la mascarade et vous rejoignent et organisez-vous avec les grands-parents et les suspendus, par exemple, pour faire l’école, le collège, le lycée, la fac AUTREMENT !
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Le témoignage de Maïlys, 13 ans, amie de Lindsay qui s’est suicidée – 02/03/23 – INFO en préambule : Le proviseur du collège, après le suicide de Lindsay, a demandé à être muté dans un autre collège pour pas avoir de problèmes !!!
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C’est encore moins ma came… Mais les parents s’expriment et tous les proches, la maman de Maïlys, etc., donc c’est à écouter ;
Lindsay, 13 ans, s’est suicidée le 12 mai dans le Pas-de-Calais, après avoir été victime de harcèlement au collège. Trois semaines après le drame, ses proches se sont exprimés dans une conférence de presse ce jeudi matin, 1er juin 2023.
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Seulement 2% des professeurs approuvent la politique gouvernementale en matière d’éducation – Chiffre ahurissant qui explique le pourquoi de l’effondrement du système scolaire ► https://www.lelibrepenseur.org/seulement-2-des-professeurs-approuvent-la-politique-gouvernementale-en-matiere-deducation/
Le chiffre est spectaculaire et il montre à quel point le ministère de l’Éducation nationale est en perdition. C’est à peine croyable, voire même effrayant, comment est-il possible que 98 % du corps enseignant désapprouve la politique gouvernementale ? En réalité c’est très simple, depuis des décennies, le ministère de l’Éducation nationale, qui est dirigé par des francs-maçons, a été détruit, saboté petit à petit jusqu’au résultat actuel désastreux avec une chute spectaculaire de la France au classement Pisa. Tout le monde se souviendra de la circulaire Blanquer qui autorise des jeunes élèves à changer de prénom et oblige les enseignants à les appeler avec le nouveau prénom ! Est-ce le rôle de l’école d’importer les délires wokistes pro gender américains ? Tout le monde a pu constater à quel point l’actuel ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye est préoccupé par l’éducation sexuelle des plus petits et par l’accélération de l’agenda LGBT ! Tout le monde a pu constater l’absence de réaction de ce même ministre concernant le harcèlement scolaire désastreux qui pousse des gamins de 10 ans à se suicider comme démontré par les 2 cas récents de Lindsay et de Thibault !
Bref, l’Éducation nationale est aujourd’hui, en France, tel un vaisseau fantôme – tel le Hollandais volant – en perdition, qui navigue sans capitaine depuis des décennies. Les rectorats passent leur temps à chasser les robes amples et larges soi-disant pour contrer le séparatisme ou bien interdire quasi systématiquement tous les projets d’IEF (instruction en famille), ils n’ont plus le temps de s’occuper des vrais problèmes des gamins comme le harcèlement qui touche 10 % des 12 millions d’élèves inscrits chaque année ! Un véritable désastre humain.
Perte de sens, mal-être et fort désaccord avec les politiques d’éducation, tels sont les principaux enseignements du baromètre de l’Unsa 2023.
« La situation est alarmante. Seulement 2% des professeurs se disent en accord avec les choix politiques concernant l’école » alerte Frédéric Marchand secrétaire général de l’UNSA éducation lors de la présentation du baromètre. « Dans d’autres pays, cela signifierait beaucoup. Pas chez nous semble-t-il ». 64,5 des personnels de l’éducation déclarent que leur métier a du sens, contre 78,8 en 2017. Seulement 28% estiment être respectés et reconnus dans l’exercice de leur métier, contre 44,1% au début du quinquennat Macron. « Beaucoup associaient la crise que l’on vit à la personnalité Blanquer. On ne peut que constater que ce n’était pas seulement une histoire de casting, c’est un problème de méthode. Le Président, sorte de Ministre bis de l’éducation, y est pour beaucoup. Il attise les tensions ».
Le Baromètre Unsa, c’est « pour mieux connaître et représenter les personnels de l’Éducation » explique le syndicat. Pourtant, cette enquête est loin d’être une enquête à destination des seuls adhérents de la fédération UNSA. Plus de 61% des répondants au baromètre ne sont pas syndiqués chez eux ou pas syndiqués du tout. Cette année, ce sont près de 35 000 personnels de l’éducation qui ont participé à l’enquête, « la troisième édition la plus importante » déclare le secrétaire général alors que l’enquête a eu lieu du 5 mars au 5 avril, en plein mouvement social sur les retraites, empêchant de mener « une communication forte comme nous le faisions tous les ans » ajoute Frédéric Marchand. Le nombre de participants et le panel de métiers qu’elle représente font de cette enquête un rendez-vous incontournable du monde de l’éducation.
De mal en pis pour les personnels de l’éducation
« Toutes les courbes s’accentuent de façon négative au fur et à mesure des années » constate le secrétaire générale de l’UNSA éducation. « Depuis 2018, et donc le premier bilan du ministère Blanquer, on voit que la situation ne cesse de se dégrader. L’édition 2023 – avec un nouveau ministre – confirme cette dégradation. Les mesures salariales, alors qu’elles étaient attendues ne prennent pas la mesure de la situation. 27% seulement des personnels du ministère de l’Éducation nationale se sent respecté ».
…
Une défiance qui met à mal tout le système éducatif
Pour Frédéric Marchand, ces résultats montrent une « absence totale de confiance des personnels dans leur dirigeants » ce qui « pose problème pour mener une politique efficace ». « Après six ans de politique Macron, on s’interroge sur comment le gouvernement peut mener une politique éducative alors que les personnels rejettent ses orientations à plus de 80% ». « On est face à des décideurs politiques qui auraient raison contre l’ensemble des acteurs du système. Un tel rejet est un vrai problème pour le système éducatif dans son ensemble, cela peut le fragiliser durablement » ajoute-t-il. « On est dans une crise de confiance. On avait noté dans le baromètre 2018 une rupture, associée à la gouvernance de Blanquer. Mais on n’en est pas sortis. Finalement, c’est pas qu’une histoire de casting, c’est aussi un problème de méthode. Les annonces – faites à la radio ou dans un journal – qui tiennent lieu de circulaire ont fini d’effriter la confiance. Et puis, la défiance est de mise lorsque l’on se rend compte que les mesures sont bien loin de celles annoncées – comme pour la revalorisation. Cela ancre la crise de confiance ».
Une administration qui n’est pas à la hauteur des grands défis du monde contemporain
La deuxième partie des questions du baromètre porte sur des questions d’actualité. Après la crise sanitaire en 2021, les présidentielles en 2022, l’UNSA a décidé d’interroger les personnels sur « trois grands défis du monde contemporain ». À savoir, la crise démocratique, la transition écologique et la mutation numérique. Les répondants, qui ont hiérarchisé leurs réponses, ont estimé à 49% que la question démocratique était leur premier sujet de préoccupation. « Les personnels de l’éducation, de la recherche et de la culture ont un regard particulier sur la démocratie dans un système éducatif qui a toujours fait de la formation citoyenne la priorité de l’école » explique Béatrice Laurent, secrétaire nationale éducation et culture. « Il est intéressant de noter qu’ils font plus confiance à tout ce qui pourrait renouveler les modalités démocratiques (transparence, diversité, référendums) qui atteignent de forts scores à 80/90% et qu’ils sont beaucoup moins confiants dans les institutions traditionnelles de type parlementaire (moins de 60%). En bref c’est bien la démocratie représentative qui a une côte en baisse. En revanche renforcer le rôle des syndicats et des représentants du personnel atteint des chiffres très hauts (79% pour les syndicats, 92% pour les représentants du personnel) ce qui pourrait intéresser le gouvernement dont la capacité à écouter les partenaires sociaux a été largement mise en doute cette année ».
Deuxième préoccupation prioritaire des personnels : la transition écologique. « Quand on leur demande comment elle est mise en œuvre dans leur métier, 41,4% indiquent que ce n’est pas une priorité de leur employeur, seulement 2% signalent une politique interne de développement durable, seulement 10% saluent des initiatives ponctuelles…pour le reste, la plupart des efforts sont fournis par des volontaires, sur le plan individuel ». Pour finir, 47% des personnels estiment être suffisamment formés aux outils numériques et 59% que les outils numériques proposés par l’administration ne sont pas adaptés.
« En conclusion, sur l’ensemble des défis du monde contemporain évoqués cette année, les personnels interrogés ont un sentiment mitigé : ils plébiscitent les mesures de rénovation démocratique, relèvent le faible investissement de leur ministère dans la transition écologique et posent le problème d’une mutation numérique qui se fait au détriment des conditions de travail, notamment du fait d’outils non-adaptés » conclut la secrétaire nationale.
Interrogé sur la stratégie syndicale de sa fédération, Frédéric Marchand répond que cela ne changera pas leur syndicalisme – « qui n’est pas un syndicalisme d’opposition. Alors lorsque l’on s’oppose, ça donne d’autant plus de force à notre action ». « On continuera de mener nos combats. On obtient certaines choses grâce à ces combats. Notamment le doublement de l’ISOE/ISAE et un accès plus important aux promotions ». Pour autant, le secrétaire générale reconnaît que les résultats de ces luttes ne sont pas à la hauteur des enjeux, « on va continuer à manifester notre désaccord ».
Lilia Ben Hamouda
Café pédagogique
Baromètre UNSA 2023
1er juin 2023
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À claquer d’urgence sous le nez des morticoles, des politichiens…
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En corrélation avec l’imposition des protocoles sanitaires MORTIFÈRES et l’obligation vaxxinale qui fait des ravages aussi bien chez les élèves que les enseignants = ce dont on ne parle JAMAIS !
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AVANT les menaces et les grands tourments = décembre 2019
Il y a tout juste un an, Résistance 71 a traduit, intégralement, l’œuvre phare de Paulo Freire* ; La Pédagogie des Opprimés, 1970 pour me permettre d’en réaliser une nouvelle version PDF N° 83 de 111 pages ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2018/12/la-pedagogie-des-opprimes-de-paulo-freire-public3a9-en-1970.pdf et ce en direction des Gilets Jaunes et sympathisants et pour toutes celles et ceux dont la conscience politique collective avait jailli d’un coup le 17 novembre 2018, telle une petite flamme, et afin qu’elle se nourrisse d’elle-même pour ne plus jamais faiblir et ainsi risquer de s’éteindre.
Petites flammes intérieures qui couvaient sous la cendre puisque l’appel à la grève générale, illimitée, expropriatrice et autogestionnaire du 5 décembre 2019 aura tout réactivée d’un coup et embrasant l’empire.
Depuis j’ai complété avec ces deux essais de Freire indispensables, à mon sens pour nous permettre, à nous les opprimés/dominés, d’aller plus loin et d’embraser tous les empires oppresseurs et dominants ;
• L’Éducation comme pratique de la liberté, 1965 – Version PDF N° 93 de 22 pages ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2019/04/leducation-comme-pratique-de-la-liberte-paulo-freire-1965-version-pdf-avril-2019.pdf
• Extension ou Communication, 1969 – Version PDF N° 94 de 13 pages ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2019/04/extension-et-ou-communication-de-paulo-freire-1969-traduit-et-publie-en-avril-2019.pdf
Paulo Freire (1921-1997) : Éducateur, philosophe et professeur brésilien, PhD, enseignant au SESI, fut secrétaire à l’éducation de la ville de São Paulo au Brésil et professeur à l’Université Catholique Pontificale de São Paulo, membre du jury international de l’UNESCO. Dédia sa vie à l’éducation et l’émancipation des opprimés par la pensée et l’éducation critiques. Ses ouvrages ont été traduits en 18 langues. Il fut influencé par l’humanisme, le marxisme et le christianisme, les penseurs qui l’influencèrent le plus dans sa démarche philosophico-éducative furent : Hegel, Marx, Teixeira, Dewey, Fromm, Fanon et Gramsci.
Freire est le grand applicateur du concept appelé en portugais “conscientização” qu’on peut traduire par “conscience critique” et le processus d’éveil aux contradictions socio-politiques nous entourant et l’action entreprise contre les éléments oppresseurs de notre condition sociale. “La pédagogie des opprimés” explique le cheminement et la praxis de la “conscientização” dans la pratique éducative de Freire. Sa subversion eut pour résultat de voir Freire et sa famille exilés du Brésil entre le coup d’État fasciste de 1964 et 1980.
Son ouvrage majeur qu’est “La pédagogie des opprimés”, bien que traduit dans 18 langues, est interdit dans certains États, comme en Arizona par exemple, car jugé bien trop subversif pour le système. La méthodologie pédagogique mise en place par Freire fut considérée si dangereuse et subversive, que l’auteur a dû s’exiler du Brésil pendant plus de 15 ans. C’est aussi peut-être pour cette raison qu’il n’a pas été réédité en français. NdR71 : Nous n’en serions nullement étonnés.
De grands noms dans le domaine de l’Éducation furent directement influencés par la pensée et la pratique de Freire, on trouve dans ce groupe des professeurs et éducateurs comme : Angela Vanenzuela, Peter McLaren, Henri Giroux, Donaldo Macedo, Ira Shor, Joe Kincheloe, Shirley Steinberg, Stanley Aronowitz et bien d’autres sur tous les continents…
Aussi, considérant que le pire, serait maintenant, de continuer à nous accommoder du pire, nous TOUTES & TOUS, les opprimé-e-s de France, de Navarre, et de la Terre entière.
Estimant de plus que La renaissance de l’humain est la seule croissance qui nous agrée ;
Nous nous trouvons là ou tout commence ;
Et ce que nous voulons, ce n’est pas DEMAIN, c’est MAINTENANT !
Aussi, nous appelons tout le monde éducatif à imploser/exploser ce concept « bancaire » de l’Éducation à l’œuvre et à la manœuvre depuis des lustres ;
Sinon à fermer sa goule à tout jamais… Et pour ma part… C’est juste impossible…
Pages 29 du PDF La Pédagogie des Opprimés de Paulo Freire : L’éducation de la sorte devient un acte de dépôt, dans lequel les élèves sont les récepteurs et les enseignants les dépositaires. Au lieu de communiquer, l’enseignant émet des communiqués et fait des dépôts que patiemment les élèves reçoivent et stockent, mémorisent et répètent. C’est ce qu’on peut appeler le concept “bancaire” de l’éducation, dans lequel le champ d’action réservé aux élèves ne s’étend qu’à leur réception de l’information. Il est vrai qu’ils ont l’opportunité de devenir les collecteurs ou les catalogues des choses qu’ils ont en stock. Mais en dernière analyse, ce sont les gens eux-mêmes qui sont écartés du processus au travers du manque de créativité, de transformation et de connaissance dans ce système, au mieux, mal dirigé. Car hors du questionnement, hors de la praxis, les individus ne peuvent pas être vraiment humains. La connaissance émerge dans l’invention et la réinvention, par la quête sans relâche, impatiente, continue et optimiste que les humains poursuivent en ce monde, avec le monde et avec les autres, ensemble.
Page 30 du PDF La Pédagogie des Opprimés de Paulo Freire : Dans le concept bancaire de l’éducation, la connaissance est un don accordée par ceux qui se considèrent érudits, savants, au-dessus de ceux qu’ils considèrent ne rien savoir. Projeter une ignorance absolue sur les autres, caractéristique de l’idéologie de l’oppression, annihile l’éducation et la connaissance en tant que processus de quête. L’enseignant se présente aux élèves comme leur opposé absolu et nécessaire ; en considérant leur ignorance comme absolue, il justifie par là même son existence et sa position. Les élèves, aliénés tel l’esclave dans la dialectique hégélienne, accepte leur ignorance comme justificatif de l’existence de l’enseignant, mais, à l’encontre de l’esclave, ils ne découvrent jamais qu’ils éduquent l’enseignant.
La raison d’être de l’éducation libertaire en revanche, réside dans la poussée vers la réconciliation. L’éducation doit commencer avec la résolution de la contradiction enseignant-élève, en réconciliant les pôles de la contradiction de façon à ce que tous deux soient simultanément enseignant et élève.
Cette solution n’est pas (et ne peut pas être) trouvée dans le concept de l’éducation bancaire ; bien au contraire, celle-ci maintient stimule même la contradiction au moyen de ces attitudes et pratiques qui reflètent la société oppressive dans son ensemble :
a) L’enseignant enseigne et l’élève est enseigné
b) L’enseignant sait tout et l’élève ne sait rien
c) L’enseignant pense et l’élève est pensé
d) L’enseignant parle et l’élève écoute ou peu s’en faut
e) L’enseignant discipline et l’élève est discipliné
f) L’enseignant choisit et impose ses choix, l’élève obéit et fait
g) L’enseignant agit et l’élève a l’illusion d’agir au travers de l’action de l’enseignant
h) L’enseignant choisit le contenu du programme et l’élève qui ne fut pas consulté, s’adapte
i) L’enseignant confond l’autorité du savoir avec sa propre autorité professionnelle qu’il/elle oppose à la liberté de l’élève
j) L’enseignant est le sujet du processus éducatif tandis que l’élève n’est qu’un simple objet de celui-ci
Il n’est pas surprenant que le concept bancaire de l’éducation voit les humains comme adaptables, des êtres à gérer. Plus les élèves travaillent à stocker les dépôts de connaissance qu’on leur donne, moins ils développent la conscience critique qui résulterait en leur intervention dans le monde en tant que transformateurs de celui-ci. Plus ils acceptent complètement le rôle passif qu’on leur impose, et plus ils ne tendent qu’à simplement s’adapter au monde tel qu’il est et à adhérer à la vision fragmentée de la réalité déposée en chacun d’eux.
Pages 31 & 32 : La capacité de l’éducation bancaire de minimiser ou d’annihiler le pouvoir créatif des élèves et de stimuler leur crédulité, sert les intérêts des oppresseurs, qui ne se soucient ni de voir le monde révélé ni de le voir transformé. Les oppresseurs utilisent leur “humanisme” pour maintenir une situation des plus profitables. Ainsi, ils réagissent presque instinctivement contre toute expérience éducative qui stimule ou vise à stimuler les facultés critiques et ne se contente pas d’une vision partielle de la réalité mais recherche toujours les liens qui relient un point à un autre et un problème à un autre.
En fait, les intérêts des oppresseurs résident dans le “changement de conscience des opprimés et non pas de la situation qui les opprime”, nous dit Simone de Beauvoir dans “La pensée de droite aujourd’hui” ; car plus les opprimés peuvent être menés à s’adapter à la situation et plus facilement ils peuvent être dominés. Pour parvenir à cette fin, les oppresseurs utilisent le système de l’éducation bancaire en conjonction avec un appareil d’action sociale paternaliste, dans lequel les opprimés reçoivent le titre en forme de doux euphémisme de “récipients de la sécurité sociale”. Ils sont traités à titre individuel, comme des personnes marginales qui dévient de la configuration générale de la société “juste, bonne et organisée”. Les opprimés sont vus comme une pathologie dans une société saine, qui doit donc ajuster ces gens “incompétents et paresseux” à ses propres vues et changer leur mentalité. Ces marginaux doivent être “intégrés”, “incorporés” dans cette saine société qu’ils ont “oubliée”.
La vérité est, quoi qu’il en soit, que les opprimés ne sont en rien des “marginaux”, ils ne sont pas des gens “vivant en dehors de la société”. Ils ont toujours été dedans, dans cette structure qui les a rendus “êtres pour autrui”. La solution n’est pas de les “intégrer” dans la structure oppressive, mais de transformer cette structure de façon à ce qu’ils deviennent des “êtres par eux-mêmes”. Une telle transformation bien entendu, diminuerait le but des oppresseurs, d’où leur utilisation du concept d’éducation bancaire pour éviter la menace de la conscientização des élèves.
L’approche bancaire de l’éducation pour adulte par exemple, ne proposera jamais aux élèves ce qu’il considère comme la réalité de manière critique. Elle s’occupera de questions vitales comme de savoir si Roger a donné de l’herbe fraiche à la chèvre et insistera sur l’importance d’apprendre qu’au contraire, Roger a donné de l’herbe fraiche au lapin. “L’humanisme” de l’approche bancaire de l’éducation masque l’effort de transformer les femmes et les hommes en automates, la véritable négation de leur vocation ontologique d’être plus pleinement humain.
Ceux qui utilisent cette approche bancaire d’enseignement, en le sachant ou sans le savoir (car il y a un nombre considérable d’enseignants “banquiers” qui sont bien intentionnés qui ne comprennent pas qu’ils ne font que servir pour déshumaniser..), ne perçoivent pas que les dépôts de connaissance en eux-mêmes sont contradictoires au sujet de la réalité. Mais tôt ou tard, ces contradictions pourraient mener d’anciens élèves passifs à se retourner contre leur domestication et la tentative de domestiquer la réalité. Ils peuvent bien découvrir au travers de leur expérience existentielle que leur présent mode de vie est irréconciliable avec leur vocation de devenir pleinement humain. Ils pourront découvrir au travers de leur relation avec la réalité que celle-ci est un processus soumis à de constantes transformations. Si les femmes et les hommes recherchent et que leur vocation ontologique est l’humanisation, tôt ou tard ils percevront la contradiction dans laquelle l’éducation bancaire cherche à les maintenir et s’engageront dans la lutte pour leur libération.
Mais l’éducateur humaniste, révolutionnaire ne peut pas attendre que cette possibilité se matérialise. Dès le départ, ses efforts doivent coïncider avec ceux des élèves à s’engager dans la pensée critique et la quête pour l’humanisation mutuelle. Ses efforts doivent être imprégnés d’une profonde confiance en les gens et leur pouvoir créatif. Pour y parvenir, il doit être un partenaire des élèves dans ses relations avec ceux-ci.
Le concept d’éducation bancaire n’admet en rien un tel partenariat, par nécessité. Pour résoudre la contradiction enseignant-élève, pour échanger le rôle de dépositaire, de prescripteur, de dompteur, pour le rôle d’élève parmi les élèves, serait minimiser le pouvoir de l’oppression et servirait la cause de la libération.
L’assomption d’une dichotomie entre les êtres humains et le monde est implicite dans le concept éducatif bancaire : une personne est juste dans le monde et non pas avec le monde ou avec les autres. L’individu est un spectateur, pas un recréateur. Ainsi, la personne n’est pas un être conscient ; il ou elle n’est que le possesseur d’une conscience : un “esprit” vide ouvert à la réception de dépôts de la réalité en provenance du monde extérieur. Par exemple, mon bureau, mes livres, ma tasse de café, tous les objets qui m’entourent, en tant que parties du monde qui m’entoure, seraient “en” moi, exactement comme je suis dans mon étude maintenant. Cette vision ne fait pas la différence entre être accessible à la conscience et entrer en conscience. Néanmoins, cette distinction est essentielle : les objets qui m’entourent sont simplement accessibles à ma conscience, ils ne sont pas en elle. Je suis conscient de leur présence, mais ils ne sont pas en moi.
Il s’ensuit logiquement de la notion de conscience bancaire que le rôle de l’éducateur est de réguler la façon dont le monde “entre” dans les élèves. La tâche de l’enseignant est d’organiser un processus qui se produit déjà spontanément, de “remplir” les élèves en y faisant des dépôts d’information qu’il ou elle considère comme constitutif de la véritable connaissance. Et comme les gens “reçoivent” le monde en tant qu’entités passives, l’éducation devrait donc les rendre encore plus passifs et les adapter au monde. L’individu éduqué est la personne adaptée, parce qu’elle ou il est mieux “préparé” pour le monde.
[NdJBL : de la page 29 à la page 40 sur le concept éducatif bancaire spécifiquement]
Si nous ne les arrêtons pas = ILS ne s’arrêteront pas, jamais !
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