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Ah bah quand même !

Il était une dernière voie…

RIEN n’est inéluctable… 

☆ Les idées de Malatesta toujours d'actualité - Socialisme libertaire

Sauf la mort… Et encore ► La vie est un départ, la mort un retour ! Lao Tseu

Citation de Lao Tseu – Vivre-MiieuxPetit rappel d’un RIEN du tout… Ou presque… De l’un de ses auteurs favoris !

Errico Malatesta ( 1853 – 1932) – En période électorale – Avril 1928 – Source ►  Bibliothèque Anarchiste

Louis – Un riche piccolo [« pinard », ndlr], eh ! L’ami.

Charles – Euh… ! Il n’est pas mauvais… mais il est chérot.

Louis – Cher ? Je te crois ! Avec tous les impôts, tant du gouvernement que de la municipalité, nous payons tout au double de sa valeur. Si seulement il n’y avait que le vin ! Mais le pain, le loyer, tout nous coûte les yeux de la tête. Et le travail manque, et quand on nous embauche, c’est à des prix dérisoires. Il n’y a plus moyen de vivre… ! C’est grandement de notre faute : tout le mal vient de nous. Si nous voulions, on y aurait vite remédié ; et, justement ce serait le bon moment pour fiche tout ça en l’air.

Charles – Comment ça ? Indique-moi le moyen.

Louis – Oh, c’est fort simple. Es-tu électeur ?

Charles – Ah ! Ah ! Que diantre ça peut-il faire que je sois électeur ou non ?

Louis – L’es-tu ou ne l’es-tu pas ?

Charles – Oh bien, si ça t’intéresse, je le suis ; mais c’est comme si je ne l’étais pas car je ne vais jamais voter.

Louis –Voilà…. Tous pareils ! Et puis vous vous plaignez ! Mais ne comprenez-vous pas que vous êtes vos propres assassins et ceux de vos familles ? Vous êtes d’une indolence et d’un avachissement qui mérite la misère dans laquelle vous croupissez, et pire encore. Vous…

Charles – Eh là ! C’est bon, c’est bon, ne t’emballe pas. J’aime raisonner et je ne demande pas mieux que d’être persuadé. Car qu’arriverait-il donc si j’allais voter ?

Louis – Mais comment ! Est-ce la peine de raisonner tant que ça ? Qui fait les lois ? N’est-ce pas les députés et les conseillers municipaux ? Donc, en élisant de bons députés et de bons conseillers municipaux, on aurait de bonnes lois, les impôts seraient moins lourds, le travail serait protégé et, par conséquent, il en résulterait une diminution de la misère.

Charles – Des bons conseillers et de bons députés ? Il y a longtemps qu’on nous chante ça et il faudrait vraiment être aveugle et sourd pour ne pas s’apercevoir que ce sont tous les mêmes pantins ! Ah oui ! Écoutez-les, maintenant qu’ils ont besoin d’être élus ! Ils sont tous admirables, tous très démocrates ; ils vous tapent sur le ventre, vous demandent des nouvelles de la femme et des enfants, vous promettent des chemins de fer, des ponts, des routes bien entretenues, de l’eau buvable, du travail, le pain à bon marché… tout le diable et son train ! Et puis, une fois élus, ils sont tous plus coquins les uns que les autres. Adieu les promesses. Votre femme et vos gosses peuvent bien crever de faim, votre région peut bien être ravagée par les épidémies et dévastée par les cyclones, le travail peut bien vous manquer, la famine vous dévorer. Peuh ! Les députés ont autre chose en tête que vos malheurs. Pour remédier à vos maux, il n’y a rien de tel que les gendarmes ! Puis, dans quelques années, on recommence la fumisterie. Pour l’instant, passée la fête, on se moque du Saint. Et, sais-tu ? Le parti, la couleur politique importent peu : ils sont tous, tous, entends-tu, de même farine. La seule différence qu’il y a entre eux, je vais te la dire : les uns, une fois élus, vous tournent le dos et ne veulent plus vous reconnaître, tandis que les autres continuent à bien vous accueillir, afin de vous conduire par le bout du nez grâce à leurs bavardages… et il se font payer même les banquets.

Louis – Parfaitement ! Mais pourquoi élire des riches ? Ne sais-tu pas que les riches vivent du travail d’autrui ? Et donc, comment veux-tu qu’ils s’occupent à faire le bien du peuple ? Si le peuple était libre, c’en serait fini de leur vie de cocagne. Il est vrai que, à bien voir, s’ils voulaient travailler, les choses marcheraient mieux, pour eux aussi ; mais, ils s’entêtent à ne pas comprendre et ils n’ont d’autres buts que de sucer tant et plus le sang des pauvres.

Charles – À la bonne heure ! Tu commences à bien me parler. Seulement, il n’y pas que les riches : il y a aussi ceux qui soutiennent les intérêts des riches et ceux qui désirent être nommés députés pour devenir riches.

Louis – Et bien, éloignons-nous de tous ceux-là comme de la peste. Élisons des ouvriers, des amis éprouvés, et alors nous aurons la certitude de ne pas être trompés.

Charles – Eh ! Eh ! Nous en avons déjà vu pas mal de ces amis « éprouvés »… Et puis, tu es vraiment drôle : « Élisons ! Élisons… ! » Comme si toi et moi nous pouvions nommer qui nous plaît !

Louis – Moi et toi… ? Il ne s’agit pas que de nous deux. Certainement, à nous seuls nous ne pouvons rien faire ; mais, si chacun de nous s’efforçait d’en convertir d’autres, et si ceux-ci faisaient de même, nous obtiendrions la majorité et nous pourrions élire qui nous plairait. Et si, ce que nous ferions ici, d’autres le faisaient ailleurs, en peu de temps nous serions la majorité dans le Parlement, et alors…

Charles – Alors, ce serait l’Eldorado… pour ceux qui seraient au Parlement, n’est-ce pas ?

Louis – Mais…

Charles – Mais, te moques-tu de moi ? Tu vas diantrement vite en besogne, toi ! Tu t’imagines déjà avoir la majorité et tu accommodes les choses à ta façon. La majorité, mon cher, l’ont toujours eue ceux qui commandent : l’ont toujours eue les riches. Figure-toi un pauvre diable de paysan qui a sa femme malade et cinq enfants à nourrir — va donc le persuader qu’il doit se faire renvoyer par le patron et aller crever comme un chien dans la rue, lui et sa famille, pour le plaisir de donner son vote à un candidat qui n’est pas du goût de son maître. Va donc persuader tous ces pauvres diables que le patron peut faire mourir de faim quand il lui plaît. Sois-en convaincu : le pauvre n’est jamais libre — et puis, le serait-il, qu’il ne saurait pour qui voter. Et, s’il le savait et le pouvait, il ferait sa propre besogne, sans perdre de temps à voter : il prendrait ce dont il a besoin et… bonsoir.

Louis – Oh, je comprends : la chose n’est pas facile. Il faut se décarcasser, propagander, afin de faire comprendre au peuple quels sont ses droits, et l’encourager à braver la colère du patron. Il faut se grouper et s’organiser pour empêcher l’exploiteur de fouler aux pieds la liberté de ses ouvriers en les renvoyant lorsqu’ils n’ont pas ses idées.

Charles – Et tout cela, afin d’arriver à voter pour Monsieur Pierre ou Monsieur Paul ? Que tu es nigaud ! Mais oui, tout ce que tu conseilles, nous devons le faire, afin de convaincre le peuple que toutes les richesses de la terre lui ont été dérobées, qu’il a le droit de s’en emparer et que, quand il le voudra, il en aura la force, et qu’il doit s’en emparer lui-même, sans attendre le mot d’ordre de personne.

Louis – Mais enfin, où veux-tu en venir ? Il faudra toujours bien quelqu’un pour diriger le peuple, pour organiser les choses, pour rendre justice, pour garantir la sûreté publique ?

Charles – Mais non ! Mais non !

Louis – Et comment veux-tu faire ? Le peuple est si ignorant !

Charles – Ah oui, ignorant ! Il l’est, en effet, car s’il ne l’était pas, il aurait vite fichu tout ça en l’air. Mais je parie qu’il comprendrait vite ses intérêts si on ne l’en détournait pas ; et si on le laissait agir à sa guise, il arrangerait les choses mieux que tous ces bouffe-galette qui, sous prétexte de nous gouverner, nous affament et nous traitent comme des bêtes. Tu es bien drôle avec tes fariboles sur l’ignorance populaire ! Lorsqu’il s’agit de laisser au peuple la liberté de faire ce qu’il lui plaît, vous dites qu’il ne comprend rien ; tandis que quand il s’agit de lui faire nommer des députés, alors on lui reconnaît toute capacité… Et s’il nomme l’un des vôtres, on le proclame d’une sagesse et d’un savoir admirables. N’est-il pas cent fois plus facile d’administrer soi-même ses affaires que de chercher une tierce personne qui soit apte à le faire pour vous ? Non seulement, dans ce cas il faut choisir en toute connaissance de cause, mais encore savoir juger avec sincérité du talent et de toutes les qualités de celui qui sollicite vos suffrages. Si les députés avaient la réelle intention de défendre vos intérêts, ne devraient-il pas vous demander ce que vous désirez et comment vous le désirez ? Et comme il n’en est pas ainsi, pourquoi accorder à un seul le droit d’agir à sa fantaisie et de vous trahir si ça lui plaît ?

Louis – Cependant, comme les hommes ne peuvent tout faire par eux-mêmes, il faut bien que quelqu’un s’occupe des intérêts publics et fasse de la politique ?

Charles – Je ne sais pas ce que tu entends par politique. Si tu entends l’art de tromper le peuple et de l’écorcher en le faisant crier le moins possible, sois convaincu que nous nous en passerions bien volontiers. Si tu entends par politique l’intérêt général et la manière de marcher tous d’accord pour le bien-être de chacun, alors c’est une chose que nous devrions tous connaître, de même que tous par exemple, nous savons boire et manger et sans nous laisser incommoder par eux. Que diable ! Il serait drôle que pour se moucher, il faille recourir à un spécialiste… et lui donner le droit de nous tordre le nez si nous ne nous mouchons pas à sa mode. D’ailleurs, on comprend très bien que les cordonniers fassent des chaussures, et que les maçons construisent les maisons. Personne, cependant, n’a songé à donner aux cordonniers, et aux maçons le privilège de nous commander et de nous affamer… Mais parlons des choses du jour : qu’ont fait en faveur du peuple, ces hommes qui veulent aller au Parlement et dans les municipalités pour faire le bien général ? En quoi les socialistes se sont-ils montrés meilleurs que les autres ? Je te l’ai déjà dit : tous du même calibre !

Louis – Tu t’en prends aussi aux socialistes ? Mais que veux-tu qu’ils fassent, ils ne peuvent absolument rien ! Ils sont trop peu. En ce qui concerne les quelques municipalités où ils ont la majorité, ils sont tellement serrés par les lois et par l’influence de la bourgeoisie qu’ils ont les mains complètement liées.

Charles – Et pourquoi y vont-ils, si c’est ainsi ? Pourquoi y restent-ils, s’ils n’y peuvent rien y faire ? Il n’y a qu’un motif : c’est qu’ils peuvent soigner leurs petites affaires !

Louis – Mais, dis-moi un peu…. Tu es anarchiste, toi ? !

Charles – Que t’importe ce que je suis ? Écoute ce que je te dis, et si mon raisonnement te semble bon, fais-en ton profit… Sinon, tu peux me combattre et tâcher de me persuader. Oui, je suis anarchiste…. et puis après ?

Louis – Oh, pour rien ! J’ai même le plaisir à causer avec toi. Je suis socialiste, et non pas anarchiste, parce que vos idées me paraissent trop avancées. Je trouve cependant que vous avez raison sur beaucoup de points. Si je t’avais su anarchiste, je ne t’aurais pas dit que l’on pourrait obtenir de l’amélioration grâce aux élections et au Parlement, parce que moi aussi, je sais que tant qu’il y aura des pauvres, ce seront les riches qui feront les lois et qu’ils les feront toujours à leur avantage.

Charles – Mais alors, tu es d’une insigne mauvaise foi ? Comment ! Tu connais la vérité et tu prêches le mensonge… ? Tant que tu ne me savais pas anarchiste, tu me serinais qu’en élisant de bons conseillers et de bons députés on pourrait transporter le paradis sur la terre ; maintenant que tu sais ce que je suis et que tu comprends que je n’avale pas ces blagues-là, tu avoues que par le Parlement on ne peut rien obtenir. Pourquoi alors venir nous casser la tête avec ces invitations à voter ? Vous paie-t-on pour tromper les pauvres gens ? Comme ce n’est pas la première fois que je te vois, je sais que tu es un véritable ouvrier, de ceux qui vivent uniquement de leur travail. Pourquoi donc égarer les camarades, histoire de faire le jeu de quelques renégats qui, avec l’excuse du socialisme, désirent faire les messieurs et nous gouverner ?

Louis – Non, non, mon ami ! Ne me juge pas si mal ! Si je pousse le peuple à aller voter, c’est dans l’intérêt de la propagande. Ne comprends-tu pas l’avantage qu’il y a pour nous à avoir quelques-uns des nôtres au Parlement ? Ils peuvent faire de la propagande mieux qu’un autre car ils voyagent à l’œil et ne sont pas trop embêtés par la police ; ensuite, lorsqu’ils parlent du socialisme au Parlement tout le monde y prête attention et on en discute. N’est-ce pas de la propagande ceci ? N’est-ce pas autant de gagné ?

Charles – Ah ! Et c’est pour faire de la propagande que vous vous transformez en courtiers électoraux ? Jolie propagande que celle-là ! Voyons : vous allez, serinant au peuple qu’il faut tout espérer et attendre du Parlement, que la révolution est inutile, que le travailleur n’a d’autre chose à faire qu’à laisser tomber un carré de papier dans une boîte et attendre ensuite la bouche ouverte, que la manne lui tombe du ciel. N’est-ce pas plutôt de la propagande à rebours ?

Louis – Tu as raison, mais que veux-tu y faire ? Si on ne s’y prenait pas ainsi, nul ne voterait. Où serait le moyen de décider les travailleurs à voter, après leur avoir affirmé qu’il n’y a rien à attendre du Parlement et que les députés ne servent à rien ? Ils diraient que nous nous moquons d’eux.

Charles – Je sais bien qu’il faut opérer de cette façon pour décider le peuple à voter et à élire des députés. Et cela ne suffit même pas ! Il est encore indispensable de faire un tas de promesses que l’on sait ne pas pouvoir tenir ; il faut aussi courtiser les riches, se faire bien voir du gouvernement, en un mot, ménager la chèvre et le chou, et se fiche de tout le monde. Sinon, on n’est pas élu… Et que viens-tu donc me chanter de propagande si la première chose à faire, et que vous ne manquez pas de faire, est de marcher contre la propagande.

Louis – Je ne dirai pas que tu as tort, il faut cependant convenir qu’il y a toujours un avantage à ce que quelqu’un des nôtres ait voix au chapitre.

Charles – Un avantage… ? Pour lui, je ne dis pas non, et aussi pour quelques-uns de ses amis. Mais, pour la masse du peuple, vraiment non. Va donc raconter ça aux dindons et aux oies. Si au moins on n’avait pas essayé, passe encore… ! Mais il y a maintenant passablement d’années que des naïfs envoient des socialistes au Parlement, et qu’en a-t-on obtenu ? Les députés s’assagissent et se pourrissent vite une fois à la Chambre. Depuis que Tolain et Nadaud ont tourné leurs vestes, d’autres ont emboîté le pas : à bien compter, Basly n’est pas le seul renégat…. On a vu des socialistes devenir de simples radicaux, voire même des opportunistes : ils ont dégringolé à la coquinerie républicaine ! Si je parle de coquins, ne t’y trompe pas, c’est les chefs seuls que je vise. Quant aux ouvriers qui se bornent à n’être que des républicains, ce sont des pauvres bougres qui s’imaginent marcher dans le bon chemin et qui ne s’aperçoivent pas qu’ils sont trompés et mystifiés, pire que par le curé. Pour en revenir à ce que nous disions tout à l’heure, le seul résultat que nous ayons obtenu est que les députés socialistes qui, avant d’être élus, étaient pourchassés comme des malfaiteurs parce qu’à l’époque ils parlaient de révolution, sont aujourd’hui appréciés et estimés par les riches et ils serrent la main aux préfets, aux ministres. Et même, s’il leur arrive d’être condamnés, ce qui ne se produit que pour des questions bourgeoises n’ayant rien à voir avec la cause ouvrière, alors on prend des gants pour les persécuter et on leur demande presque des excuses. Et cela, parce que les dirigeants se savent en compagnie de chiens aussi couchants qu’eux : aujourd’hui c’est le tour des uns, demain ce sera le tour des autres… et en fin de compte, tous se mettront d’accord pour ronger l’os populaire ! Regardez un peu si ces beaux messieurs ont encore envie de se faire casser la figure pour la révolution !

Louis – Tu es trop sévère ! Oui, on le sait, les hommes sont des hommes, et il faut supporter leurs faiblesses. Au reste, qu’est-ce que cela peut bien signifier que jusqu’à présent, ceux que nous avons élus n’aient pas su faire leur devoir, ou n’en aient pas eu le courage ? Qui nous oblige à nommer toujours les mêmes ? Choisissez-en de meilleurs !

Charles – Oui ! De cette façon le parti socialiste va vraiment devenir une fabrique de coquins. N’a-t-on pas déjà fait éclore assez de traîtres ? Est-il donc indispensable d’en engendrer encore ? Oui ou non, veux-tu enfin comprendre que ceux qui vont au moulin s’enfarinent ? De même que ceux qui se mettent à fréquenter les riches, prennent goût à bien vivre sans travailler. Et note bien que, s’il y avait quelqu’un qui se sentait la force de résister à la pourriture, celui-là ne voudrait pas aller au Parlement, parce qu’aimant sa cause, il ne voudrait pas commencer par marcher contre la propagande dans l’espoir de se rendre utile ensuite. Veux-tu que je te dise ? Si un homme s’affirme socialiste, s’il prodigue son temps et ses forces, si ayant de l’argent il le dépense, qu’il risque les persécutions et s’expose à aller en prison ou à se faire tuer, je crois à sa conviction. Mais ceux qui font du socialisme un métier avec l’espoir d’y gagner des places, qui conduisent habilement leur barque pour conquérir la popularité et se mettre à l’abri des dangers en ménageant la chèvre et le chou, ceux-là ne m’inspirent pas la moindre confiance : je les compare aux curés qui prêchent pour leur sainte boutique.

Louis – Ma foi, tu dépasses les limites. Sais-tu bien que, parmi ceux que tu insultes il y en a qui ont travaillé et souffert pour la cause et qui ont fait leurs preuves…

Charles – Ne m’embête pas avec « leurs preuves ». Ne sais-tu donc pas que toutes les putains ont commencé par être pucelles ? Crispi lui-même a été un révolutionnaire, en son temps, et il a souffert, et il a exposé sa peau. Voudrais-tu pour cela le respecter maintenant qu’il est devenu un scélérat de premier ordre ? Ceux dont tu me parles n’ont pas été longs à fouler aux pieds et à déshonorer leur passé ; et, si tu veux, c’est justement au nom de leur passé qu’ils ont renié, que nous pouvons les répudier.

Louis – Enfin, je ne sais comment te prendre. Je veux bien admettre que tu aies raison, en ce qui concerne la Chambre des députés, mais tu conviendras qu’au sujet des municipalités, la question est autre. Là, il est plus facile d’obtenir la majorité et de travailler au bonheur du peuple.

Charles – Mais, tu as reconnu toi-même que les conseillers municipaux ont les mains liées et que tant à la Chambre qu’à l’Hôtel de Ville, ce sont toujours les riches qui font la pluie et le beau temps. Au reste, on a eu assez de preuves. Par exemple, à la cité voisine, à la ville des gobeurs, les socialistes sont les maîtres de la municipalité. Et bien, sais-tu ce qu’ils ont fait ? Il avaient promis de supprimer les octrois, au lieu de ça, je crois bien qu’ils vont en arriver à fouiller dans les paniers des gosses, qui hors barrières, viennent à l’école en ville. Et comme le peuple, pour si gobeur qu’il soit, s’aperçoit qu’on lui fait avaler des couleuvres quand elles sont trop grosses et murmure, messieurs les socialistes se plaignent dans leurs journaux de ces « éternels mécontents » — au point qu’on les croirait devenus procureurs de la République. En attendant, ces messieurs, qui lorsqu’ils prirent possession du pouvoir avaient le cul à l’air, sont maintenant bien mis ; il se sont casés dans de bonnes places et ils ont aussi casés leurs parents, de façon à vivre sans travailler… c’est ce qu’ils appellent faire le bonheur du peuple.

Louis – Tout ça n’est que calomnies !

Charles – Admettons qu’il y ait un peu de calomnie dans mes affirmations ; il y a cependant des choses que j’ai vues de mes propres yeux. En tout cas, on le répète et cela suffit pour faire du tort au parti socialiste. Le socialisme, qui devait être l’espoir et la consolation du peuple devient l’objet de ses malédictions, aussitôt qu’il arrive au pouvoir. Diras-tu encore que ceci est de la propagande ?

Louis – Mais, enfin, si vous n’êtes pas contents de ceux qui sont au pouvoir, remplacez-les par d’autres : c’est toujours la faute aux électeurs… ils sont les maîtres de choisir qui leur plaît.

Charles – Tu y reviens ! À qui donc je parle, au mur ou à toi ? Oui, la faute est aux électeurs et à ceux qui ne sont pas électeurs… parce qu’ils devraient prendre d’assaut les Hôtels de Ville, le Parlement et faire fuir par les croisées les élus qui les remplissent. Au lieu de ça, les électeurs continuent à avoir confiance en eux. Mais toi, tu sais que ces élus (en supposant qu’ils ne soient pas ou ne deviennent pas des coquins), ne peuvent rien faire pour le peuple — sauf lui jeter de la poudre aux yeux pour la plus grande tranquillité des riches —, tu devrais faire tous les efforts pour détruire cette stupide confiance dans le vote. Les causes primordiales de la misère et de tous les maux sociaux sont : primo, la propriété individuelle (qui met l’homme dans l’impossibilité de travailler s’il ne se soumet pas aux conditions que lui imposent les détenteurs de la terre et des instruments de travail) ; secundo, les gouvernements qui protègent les exploiteurs et exploitent eux-mêmes pour leur propre compte. Les riches ne laisseront pas porter atteinte à ces deux institutions fondamentales, sans les défendre avec acharnement. Ils n’ont jamais hésité à tromper et à mystifier le peuple et quand ça ne suffit pas, ils ont recours aux galères, à la potence, et aux mitraillades. Pour faire besogne utile au peuple il faut bien autre chose que des élections ! Il faut la révolution, et une révolution terrible qui détruise jusqu’au souvenir des infamies actuelles. Il faut que tout soit rendu commun à tous, afin que tout le monde ait le pain, le logement et le vêtement assurés. Il faut que les paysans chassent les propriétaires et cultivent la terre à leur profit et au profit de tous ; de même, il faut que les ouvriers éliminent les patrons et organisent la production pour l’avantage de tout le monde ; et puis, il faut ne plus se mettre de gouvernement sur le dos, ne confier à personne une parcelle d’autorité et faire nous-mêmes nos affaires.

En premier lieu, l’entente se fera dans chaque commune entre les camarades de même métier et aussi entre tous ceux qui ont des rapports et des intérêts plus immédiats. Les communes s’entendront avec les communes ; les départements avec les départements ; les travailleurs d’un même métier et de différentes localités entreront en relations et on arrivera ainsi au bon accord général — et on y arrivera certainement parce que l’intérêt de tous en dépendra. Alors, nous ne nous regarderons plus comme chien et chat, et on aura vu la fin des guerres et de la concurrence ; les machines ne fonctionneront plus à l’unique bénéfice des patrons, laissant sans travail et sans pain quantité des nôtres, mais elles allégeront le travail, le rendront plus agréable et plus productif, et cela au profit de tous. On ne laissera pas des terres incultes et on ne laissera pas non plus les terrains cultivés ne pas même produire la dixième partie de ce qu’ils pourraient donner ; au contraire on emploiera tous les moyens connus pour augmenter et améliorer les produits de la terre et de l’industrie afin que les hommes puissent de plus en plus largement satisfaire à tous leurs besoins.

Louis – Tout cela est beau, mais le difficile c’est de le réaliser. Moi aussi, je trouve superbe votre idéal, seulement comment arriver à le mettre en pratique ? La révolution, je sais qu’elle est l’unique salut ; on aura beau tourner et retourner, il faudra fatalement finir par la faire. Mais comme, pour l’instant, on ne peut pas l’accomplir, nous nous rabattons sur le possible, et faute de mieux, nous usons de l’agitation électorale. On y gagne toujours de s’agiter : et c’est toujours de la propagande de faite.

Charles – Comment ! Tu oses encore considérer ça comme de la propagande ? N’as-tu donc pas vu à quelle étrange propagande ont abouti vos élections ? Vous avez laissé de coté le programme socialiste et vous vous êtes ralliés à tous les charlatans démocratiques qui ne font tant de bruit que pour arriver au pouvoir. Vous avez semé la zizanie et provoqué des querelles intestines dans les milieux socialistes. Vous avez changé la propagande des principes en propagande en faveur de Pierre ou de Paul. Vous ne parlez plus de révolution ou, si vous en causez encore, vous ne pensez plus à la faire ; c’est très naturel, car le chemin qui mène au Palais Bourbon n’est pas celui qui conduit aux barricades. Vous avez créé des illusions qui, tant qu’elles dureront, feront perdre de vue la révolution et qui en s’évanouissant, laisseront les travailleurs découragés, désenchantés et sans confiance dans l’avenir. Vous avez discrédité le socialisme vis-à-vis des masses qui commencent à ne vous considérer que comme un parti de gouvernement — et on vous soupçonne, et on vous méprise ! C’est le sort que réserve le peuple à tous ceux qui sont au pouvoir ou qui veulent y parvenir.

Louis – Mais enfin, que veux-tu que nous fassions ? Que faites-vous, vous ? Pourquoi, au lieu de nous combattre ne pas faire mieux que nous ?

Charles – Je ne t’ai pas dit que nous avons fait et que nous faisons tout ce que l’on pourrait et devrait faire. Mais, vous avez une grande part de responsabilité dans notre piétinement sur place, car votre désertion et vos mystifications ont depuis trop d’années paralysé notre action et vous nous avez obligés à employer des efforts précieux à combattre vos tendances qui, si l’on vous eut laissé le champ libre, n’auraient laissé subsister du socialisme que l’étiquette. Mais, nous espérons que c’est la fin. D’une part, nous avons appris bien des choses et nous sommes en situation de profiter de l’expérience et de ne pas retomber dans les erreurs du passé. D’autre part, parmi vous-mêmes, les convaincus commencent à être écœurés de vos élections. L’expérience dure depuis tant d’années et vos élus se sont montrés si incapables, pour ne pas dire plus, que maintenant, pour ceux qui aiment réellement la cause et qui ont le tempérament révolutionnaire, ils ouvrent les yeux.

Louis – Eh bien, faites-la donc cette révolution ! Et sois certain que lorsque vous dresserez des barricades, nous serons à vos cotés. Penses-tu que nous soyons des lâches ?

Charles – Oui, c’est une théorie commode, n’est-ce pas ? « Faites la révolution et quand elle sera en train, nous viendrons… » Mais, si vous êtes révolutionnaires, pourquoi ne travaillez-vous pas à la préparer vous aussi ?

Louis – Écoute, pour ma part, je t’assure que si je voyais un moyen pratique pour être utile à la révolution, j’enverrais immédiatement au diable élections et candidats, puisque pour parler franc, moi aussi je commence à en avoir plein le dos et je t’avoue que ce que tu m’as dit aujourd’hui m’a beaucoup impressionné. Et vraiment, je ne puis pas dire que tu as tort.

Charles – Tu ne sais pas ce qu’on peut faire ? Tu vois, avais-je tort de te dire que l’habitude de la lutte électorale fait perdre même l’intuition de la propagande révolutionnaire ? Il suffit cependant de savoir ce que l’on veut et de le vouloir énergiquement pour trouver mille choses à faire. Avant tout, il faut répandre les idées socialistes et au lieu de raconter des blagues et de donner de faux espoirs aux électeurs et à ceux qui ne le sont pas, excitons en eux l’esprit de révolte et le mépris du parlementarisme. Agissons de manière à éloigner les travailleurs des urnes électorales de façon que les riches et les gouvernants en soient réduits à ne faire les élections qu’entre eux, au milieu de l’indifférence et du mépris du public ; et de là, quand on en sera là, quand la foi au bulletin de vote sera évanouie, le besoin de faire la révolution s’imposera à tous et la volonté de la faire naîtra rapidement. Pénétrons dans les groupes et les réunions électorales, mais pour dévoiler les mensonges des candidats et pour exposer, sans trêve ni répit, les principes socialistes, c’est-à-dire la nécessité de détruire l’État et d’exproprier les capitalistes. Entrons dans toutes les associations ouvrières, créons des groupements nouveaux, et toujours pour faire de la propagande et expliquer à tous comment il faut s’y prendre pour s’émanciper. Coopératives, groupements ouvriers, congrès corporatifs, et autres agglomérations de travailleurs, tout cela est du bon terrain pour y semer les germes de propagande pourvu que, naturellement, une fois qu’on est dans ces groupements, on ne perde pas de vue le but pour lequel on y est entré. Prenons une part active aux grèves, provoquons-en, et toujours n’ayons d’autre visée que de creuser plus profond l’abîme entre les salariés et les patrons et de pousser les choses le plus avant qu’on peut. Faisons comprendre à ceux qui meurent de faim et de froid que leurs souffrances sont incompréhensibles en face des magasins bondés de marchandises qui leurs appartiennent… Lorsqu’il se produira des émeutes spontanées, comme il en éclate souvent, courons-y et tachons de donner une conscience au mouvement, exposons nous au danger et restons avec le peuple.

Une fois sur le chemin pratique, les idées viendront et les occasions se présenteront. Organisons, par exemple, un mouvement pour ne pas payer de loyer ; faisons comprendre aux paysans qu’ils doivent engranger toute la récolte, aidons-les si nous le pouvons et si les riches et les gendarmes y trouvent à redire, soyons avec les paysans. Montrons aux conscrits toute l’horreur du service militaire et faisons toucher du doigt aux soldats qu’ils ne sont que les défenseurs des capitalistes. Organisons des mouvements pour obliger les municipalités à faire toutes les choses, grandes et petites, que le peuple désire impatiemment, comme par exemple, distribuer le pain, abolir les octrois, etc. Restons toujours au milieu de la masse, tâchons de lui faire comprendre ce qu’elle doit vouloir et habituons-la à arracher les libertés, car elles ne lui seront jamais accordées de bon gré. Enfin, que chacun fasse son possible, selon la situation qu’il occupe, prenant toujours comme point de départ les besoins immédiats du peuple et excitant toujours en lui des aspirations nouvelles. Et, au milieu de cette activité, rapprochons-nous des tempéraments qui peu à peu arrivent à comprendre et ensuite à accepter avec ardeur nos idées, avec ceux-ci, serrons-nous les coudes, entendons-nous et préparons ainsi les éléments pour une action décisive générale.

Louis – Eh bien, cela me plaît ! Au diable les élections et mettons-nous à l’œuvre. Donne-moi la main et vive l’anarchie et la révolution sociale !

Charles – Bravo et en avant !

ON A GAGNÉÉÉÉÉÉÉ RIEN 26 04 22

Ouais, c’est vrai ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2022/04/ton-fion-prepare-tu-dois-de-rien-26-04-22.pdf

Sauf que tous comptes faits = 62.5% des inscrits n’ont pas veauté pour toi !

Sur le site du Ministère Intérieur pour le 2nd Tour :

Inscrits 48 752 500 (N.B. : entre les deux tours 4624 inscrits supplémentaires ???)

Abstentions 13 656 109

Votants 35 096 391

Blancs 2 228 044

Nuls 790 946

Exprimés 32 077 401

  1. Macron = 18 779 641 = 37,5% des inscrits
  2. Abstentions, blancs ou nuls = 16 675 099 = 33,33% des inscrits
  3. Le Pen = 13 297 760 = 27,08% des inscrits

Précision de RIEN J’ai fouillé dans la loi électorale : Aucun seuil minimum n’est requis pour valider l’élection. Mieux, Macron serait seul à se déplacer pour voter pour lui-même il serait élu avec 100% des voix ! APPELEZ ÇA COMME VOUS VOULEZ MAIS PAS DÉMOCRATIE !

Astyle

À la fin du second quinquennat de Micronus 1er, la France n’existera plus ;  L’objectif final du psychopathe de l’Élysée est le démantèlement de la France au terme de son dernier mandat. Il est en mission pour la haute finance et applique le Plan [NdJBL ► qui a été muté en PLANdémie] à la lettre sans aucun état d’âme ni remord. À l’issue, il ira pantoufler dans des conseils d’administration qui le rémunèreront grassement pour services bien rendus à ses maîtres. C’est la fin programmée d’une culture et d’un état d’esprit, seule la masse Gilet Jaune / Communarde peut y mettre fin. Les 5 ans à venir vont être uniques dans l’histoire de ce pays. Ceux qui croient que ça ne peut pas être pire n’ont encore rien vu. Les ordures aux manettes vont maintenant pouvoir lâcher les chevaux à fond. Les votards de tout poil leur ont donné ABSOLUE CARTE BLANCHE. À partir de maintenant c’est « open bar », tout doit être détruit, tout le tissus social laminé, le Gaulois affamé et dépouillé, c’était déjà bien en marche… C’est pas fini, loin de là ! Accrochez-vous et amusez-vous bien, sous le plus grand chapiteau du monde, turlututu… chapeau pointu !… Résistance 71https://resistance71.wordpress.com/2022/04/26/a-la-fin-du-second-quinquennat-de-micronus-1er-la-france-nexistera-plus/

Précisions de R71 : OUI, si nous libérons des zones par émancipation, coopérons entre nous, entretenons la solidarité et DÉFENDONS ces zones gagnées sur l’empire marchand. Ce n’est pas du blablabla, c’est de l’action directe émancipatrice qui seule sauvera le(s) peuple(s).
La tournure des évènements prochains va probablement nous mener à appeler à la sédition… C’est le chemin… Hors État, hors marchandise, hors argent et hors salariat, tout le reste n’est que pisser dans un violon… comme d’habitude. Les connards de votards le vivent au jour le jour sans JAMAIS s’en rendre compte, FAISONS SANS EUX…

George Orwell Peuple Complice

REJOIGNONS-NOUS ICIIMMÉDIATEMENT & D’OÙ NOUS SOMMES

Pour des ACTIONS DIRECTES RÉFLÉCHIES ;

NON MERCI DE RIEN 05 03 22

+ dans CHRONIQUES DU PRESQUE Dr. T’CHÉ-RIEN 

+ dans mon DOSSIER SPÉCIAL CORONAVIRUS ou vous pourrez retrouver en EXCLUSIVITÉ ► La version française au format PDF N° 08042022 de 154 pages du livre dynamite de Robert F. Kennedy Jr. ; Le véritable Anthony Fauci – Bill Gates – Big Pharma et la guerre globale contre la démocratie et la Santé publique par de larges extraits de traduction de Résistance71 Création originale du PDF :  Jo Busta Lally https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2022/04/rfk-jr-le-veritable-anthony-fauci-larges-extraits-de-traduction-r71-pagination-jbl-du-7-avril-2022.pdf ;

+ dans ma BIBLIOTHÈQUE PDF 

+ dans LES CHRONIQUES DE ZÉNON 

+ tout le reste avec tout mon

JBL1960

ONNESESOUMETTRAPAS

Du fait que tous les textes d’Errico Malatesta résonnent/raisonnent toujours et aujourd’hui plus que jamais d’une grande actualité, preuve que RIEN n’a été fait depuis des siècles pour que TOUT change vraiment.

Constatant, de plus, les uns et les autres, chacun dans son style, que la voie réformiste que beaucoup appellent de leurs vœux ne promet qu’une réforme de l’État, de ses Institutions et donc un changement d’apparat mais pour qu’en fait rien ne change vraiment en profondeur…

Aussi, devant la menace physique de plus en plus violente qu’exerce actuellement, et partout dans le monde, l’oligarchie régnante soit le 0.001% sur l’Humanité les 99.999% ; N’est-il pas temps de comprendre qu’il n’y a pas de solutions au sein de CE système, qu’il n’y en a jamais eu et qu’il n’y en aura jamais, pour NOUS les peuples ?

Et une fois compris que la réforme nous fera perdre un temps précieux que nous n’avons déjà plus, grâce à la (re)lecture des textes visionnaires et d’une grande lucidité de Malatesta, pour le moins ; ENSEMBLE ► Solidaires ► Unis ► Persévérants ► Réfléchis ► Actifs ► Essayons de remplacer l’antagonisme à l’œuvre depuis des millénaires par notre complémentarité unificatrice car il est clair que ce n’est qu’à cette condition que nos actions, réfléchies et non-violentes, deviendront véritablement (r)évolutionnaires !

Ainsi serons-nous alors en capacité de transformer notre réalité et de changer le cours de l’Histoire humaine !

Pourtant je n’ai jamais cru, ni même prétendu, qu’une seule lecture, qu’un seul livre puissent changer le monde. Mais des lectures combinées, une fois intégrées et conscientisées, changeront notre regard, notre perception des choses, et in fine, nous permettront de nous changer nous-mêmes afin d’être en capacité, tous ensemble, de changer le cours de l’Histoire de l’Humanité par transmutation de toutes les valeurs…

ERRICO MALATESTA

Et comme aurait pu le dire Malatesta dans notre réalité d’aujourd’hui : Nous savons depuis un moment ce que veut l’oligarchie pour nous et le monde, toute la dystopie technotronique ambiante en est le signe avant-coureur : Ils veulent un Gattaca planétaire, une énorme Smart-city interconnectée, goulag/ghetto d’écrasement de l’humanité pendant que les parasites du haut s’enfermeront dans des « zones vertes transhumanistes à fontaines de jouvence ». Donc, on ne peut pas se « laisser guider par le chaos » qui ne sera pas libérateur bien au contraire, laissé aux mains des ordures habituelles. La seule solution étant la mise à bas du système et la mise de l’humanité sur la route/chemin de l’émancipation, l’organisation se fera alors en toute logique naturelle. La priorité est la révolution sociale, le grand chambardement du passage de la malfaisance régnante par-dessus bord et des peuples reprenant les commandes des bateaux ivres… La suite coulera essentiellement de source.

Maintenant, si une seule lecture peut provoquer un petit déclic, faire jaillir une étincelle, votre propre lumière intérieure, quel qu’en soit l’auteur et je pense que ces textes choisis de Malatesta agiront comme de véritables détonateurs, prenez en soin, nourrissez-là afin qu’elle soit capable un jour et en les mutualisant d’embraser tout l’empire et même tous les empires que nous savons grâce à toutes ces lectures, totalement faillis C’EST LE MOMENT ► NOUS Y SOMMES !

Il ne s'agit pas de faire l'anarchie aujourd'hui, demain, ou dans dix  siècles, mais d'avancer vers l'anarchie...

Errico Malatesta : Textes choisis anarchistes, traduction & compilation R71, dans une nouvelle version PDF réalisée et mise à jour par Jo Busta Lally, octobre 2021 https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2021/10/errico-malatesta-textes-choisis-anarchistes-maj-octobre-2021-par-jbl1960.pdf

167 réflexions sur « ALERTE INFO ► 62.5% DES INSCRITS N’ONT PAS VOTÉ MACRON ! »

  1. Ben ouais, mais puis-je juste vous rappeler que votre 2nd tour idéal était Z vs JLM ?… En passant…

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  2. Je me suis pincée qd même, juste pour voir si j’étais pas en train de rêver…

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  3. La Farce Tranquille #50 : Macron saison 2, Mélenchon Premier ministre, union Le Pen-Zemmour par Rémi de Juste Milieu

    NON Rémi… RIEN ne nous oblige à supporter tout cela 5 ans de plus…

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  4. Effrayées par la détermination de Poutine, l’Autriche et l’Allemagne acceptent le paiement du gaz en roubles ► https://lemediaen442.fr/effrayees-par-la-determination-de-poutine-autriche-et-allemagne-acceptent-le-paiement-du-gaz-en-roubles/

    L’Europe avait montré ses muscles par moultes menaces contre la Russie. Malheureusement pour nos guerriers en herbe, c’est aujourd’hui au président de la grande Russie de dicter ses propres lois aux Européens : « Vous voulez du gaz, vous payez en roubles ou vous n’en aurez pas. » Difficile d’être plus clair ! Faute de jouer au poker et de buffler, le chef du Kremlin n’a qu’une parole.

    Dernier exemple en date, la Bulgarie et la Pologne ont refusé de payer le gaz en roubles. Action-réaction, l’entreprise russe Gazprom a complètement suspendu les livraisons de gaz aux deux pays en raison du non-paiement en roubles. Une menace mise à exécution qui ne passe pas inaperçue en Autriche et en Allemagne.

    Effrayés par la détermination de Poutine à couper le gaz, Berlin et Vienne ont accepté les conditions de la Russie concernant le paiement du gaz en roubles. « Nous, c’est-à-dire [l’entreprise publique d’énergie] OMV, avons accepté les conditions de paiement, tout comme le gouvernement allemand », a déclaré le chancelier autrichien Karl Nehammer. Dix autres acheteurs européens ont déjà ouvert des comptes spéciaux auprès de Gazprombank.

    Le Média en 4-4-2

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    1. Absolument ! C’est simple à comprendre, pour eux c’est à TOUS LES COUPS ON GAGNE !

      Car et comme l’avait annoncé Bill Gates en 2011 = On vise la dépopulation par vaxxxination forcée !

      Mais c’est nous les vilains konspis, hein ?

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  6. Didier Raoult constate l’écroulement du monde de la recherche ► https://lemediaen442.fr/didier-raoult-constate-lecroulement-du-monde-de-la-recherche/

    Au cours de sa conférence du 20 avril, le Pr Raoult a déploré l’état catastrophique de la recherche scientifique en France. Il craint la disparition de tout ce qu’il a construit.

    Parmi ses meilleurs ennemis, dans l’univers impitoyable qui tente de le discréditer, on peut citer :
    – François Raffi, qui a proféré des menaces de mort contre Didier Raoult, a été condamné à la lourde amende de 300 € (après avoir reçu 541 729 € de Big Pharma) ;
    – Karine Lacombe a déclaré « Ce qui se passe à Marseille est à mon avis absolument scandaleux (…) C’est en dehors de toute démarche éthique ». Le Pr Raoult l’accuse de diffamation. De son côté, très moralement, elle a reçu 212 000 € de Big Pharma.
    – Yves Lévy (Inserm), mari d’Agnès Buzyn (la ministre de la Santé qui a rangé l’hydroxychloroquine au rayon des substances vénéneuses), et le CNRS ont retiré leur label aux unités de recherche de l’IHU de Marseille.

    Et si vous en doutiez encore, voici de quoi vous convaincre que nous sommes bien dans une vengeance à la Dallas : Magali Carcopino-Tusoli, médecin comme son père Didier Raoult, est née d’un premier mariage. Très favorable à la vaccination anti-covid, elle a fait part, sur les réseaux sociaux, de ses doutes sur l’efficacité de la chloroquine et affirmé que les scientifiques « ne doivent pas être idolâtrés » et que le Covid « se fout complètement des fantasmes de grandeur ». Après ces déclarations tout ce qu’il y a de scientifiques, elle porte plainte contre le bras droit de Didier Raoult, Éric Chabrière, qu’elle accuse de l’avoir cyberharcelée. Et qui est venu à l’aide de Magali Carcopino-Tusoli ? L’AP-HM qui, employeur de la fille comme du père et de l’accusé, a pris parti et s’est constituée partie civile pour la soutenir financièrement et moralement. On n’est pas plus gentil.

    Et qui est le directeur de l’AP-HM ? Réponse : François Crémieux, lequel a secondé Martin Hirsch (contre qui Didier Raoult a porté plainte pour dénonciation calomnieuse) à la tête de l’AP-HP. Dès son arrivée à Marseille — à croire qu’il a été nommé pour ça —, François Crémieux s’est opposé à la prolongation dérogatoire après l’âge de la retraite demandée par Didier Raoult. Responsable du mauvais état des bâtiments de La Timone, c’est à lui que le Pr Raoult a envoyé une pique au cours de sa conférence. Ambiance…

    Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.

    Bakoikesskya ? C’est pourtant simple non ?

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    1. L’affaire a été amenée devant la Haute Cour de Wellington, la capitale, en février, par les « Grounded Kiwis » (« Kiwis immobilisés »), un groupe militant en faveur de l’assouplissement des restrictions. Selon ce groupe, les Néo-Zélandais vivant à l’étranger ont été privés de leurs droits lorsque ces règles étaient en vigueur, entre le 1er septembre et le 17 décembre 2021. Parmi les exemples présentés se trouve celui d’une femme bloquée à l’étranger et empêchée de rentrer chez elle pour enterrer son fils unique. Une autre n’a pu être présente alors que son fils suivait un traitement contre le cancer.

      Sauvés par les Kiwis… Kileukru ?

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  7. https://investors.biontech.de/node/11931/html#ic5e06a05a31d4c4491031d3208cef8c2_2856
    …page 6
    « Il se peut que nous ne soyons pas en mesure de démontrer l’efficacité ou l’innocuité suffisante de notre vaccin COVID-19 et/ou de nos formulations spécifiques aux variantes pour obtenir une approbation réglementaire permanente aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, dans
    l’Union européenne ou dans d’autres pays où il a été autorisé pour une utilisation d’urgence ou obtenu une autorisation de mise sur le marché
    conditionnelle. »

    Question : serait-il possible de penser le con, finement ?

    – Quelquefois je me demande ce que nous sommes en train d’attendre.
    – Qu’il soit trop tard, Madame.

    Alessandro Baricco, Océan mer.

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    1. Christine Cotton, qui fait un travail remarquable, l’a relevé et fait une note d’alerte au Sénat et autres instances puisqu’elle a été entendue récemment à ce sujet !

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  8. Comme chez le toubib, dites 33 !!!

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