De Zénon : « Fin de Règne » – Roman

Présentation de Jo Busta Lally

S’il n’est aucune lecture capable de changer le monde, en lisant le roman de Zénon, « Fin de Règne », c’est notre regard lui-même qui en sera bouleversé, pour nous permettre à notre tour de transformer le cours des choses.
Tout ce qui était encore confus et obscur une heure seulement avant cette plongée dans l’imaginaire et l’irréel, devient clair, lumineux tant le propos y sonne juste, vrai et actuel.
Cette rencontre de papier prend forme et vie à mesure que l’histoire et les personnages nous entrainent dans une expérience si tangible que nous ne pouvons même plus douter qu’ils existent, et ce uniquement par la magie du verbe, des mots et la puissance de nos imaginaires.

Je vous laisse en découvrir l’extrait ci-dessous :

Enfin arriva l’heure du rendez-vous. J’avais esquivé le traditionnel pot du week-end pour gagner à pied le Champ de Mars. Un orage avait dissipé la lourdeur de l’air dans l’après-midi. La pluie finissait de s’égoutter des dernières feuilles aux arbres des allées latérales, alors désertées de leurs touristes. Malgré les sentinelles de soldats postés aux pieds de la tour Eiffel, cette partie des jardins était sombre et peu fréquentée. Il me fallut près de dix minutes pour trouver le monument des droits de l’Homme… Érigé au milieu d’une petite allée, d’allure modeste, le discret édifice pouvait de loin passer pour une sépulture, à ceci près que deux colonnes encadraient de part et d’autre une porte close… En s’approchant, on découvrait d’indéchiffrables hiéroglyphes, mythologiques et astrologiques, gravés sur chacun des murs. La plupart des visiteurs passait devant sans même s’y arrêter, mais cet endroit était bien connu des amateurs d’occultisme. De rares passants se dépêchaient de traverser la semi-pénombre, mais à ma déception, personne hormis des oiseaux picorant des miettes de pain rassis n’attendait sur les bancs mouillés. Je fis en attendant le tour de la construction pour jeter un œil aux représentations du système solaire et aux symboles maçonniques. Pas de doute, le lieu du rencard était bien choisi.
– « Quand le sage montre la Lune, l’imbécile regarde le doigt. »
Je me retournai sur une grande brune vêtue de noir et dont l’épaisse chevelure dépassait de son bonnet pourpre.
– Tu n’y trouveras rien de vraiment sorcier. La signification n’est pas écrite sur les murs : le plus important, c’est son emplacement… Nina, me tendit-elle la main. Je te voyais plus grand.
Le pâle éclat de son visage lui donnait des airs d’apparition, à la lueur entre chien et loup de la nuit tombante. Elle avait les traits durs, aux pommettes saillantes des filles de l’Est. Ses yeux pétillants m’examinaient des pieds à la tête.
– Si c’est pour un sacrifice humain en flagrant délit, on est en avance, répondis-je. Arthur, enchanté.
Je la vis esquisser un demi-sourire, puis se retourner pour se diriger doucement vers les quais. Nous marchâmes côte-à-côte quelques instants sans rien dire.
– Alors, que me vaut l’honneur d’une rencontre si mystérieuse ? lui demandai-je. C’est en rapport avec la Goldstein ?
Nina me fixa intensément, comme pour évaluer ce que  j’en savais.
– Il fallait impérativement que je sache… si tu viendrais par courage, ou par lâcheté, finit-elle par me répondre. Ce qui était absurde, puisque sans son invitation, la question ne se posait pas. Je m’abstins cependant de le lui dire : son explication viendrait de toute façon. Débouchant à l’intersection d’artères illuminées de vitrines et de terrasses de brasseries, nous obliquâmes d’un accord tacite par une petite rue en direction des quais de Seine. La foule de touristes et de noceurs chicos disparut dans le silence derrière nous.
– C’est bizarre, dis-je enfin. Tout est si calme, les gens continuent leur train-train… S’ils se doutaient de ce qui les attend, ils prendraient d’assaut les supermarchés, poussai-je pour à mon tour la sonder.
Image associée
Et si les mots sont une arme, pouvant blesser et même tuer, ils sont aussi capables de nous faire élargir notre perception des choses et de nous permettre, in fine, de changer le cours de l’Histoire.
Après cette rencontre et ce voyage, dont les visages et l’histoire ne me quittent plus, j’ai pour ma part immédiatement eu envie de savoir comment ces personnages, qui voient se lever l’aurore de la société des sociétés, écriraient la suite de leur histoire à l’encre du réel.
Finalement lancés à la découverte de nous-mêmes et au-delà de notre égo, ce récit d’un éveil accompagne le nôtre. J’espère que Zénon trouvera l’inspiration de nous donner des nouvelles d’Arthur et Nina, depuis ce nouveau monde en devenir.
L’Éveil de nos consciences, constamment nourries par toutes ces lectures combinées, rendra désormais impossible tout retour en arrière et toute nouvelle tentative, de la part de l’oligarchie, de nous replonger dans le noir…

 

Zénon, par ce récit, nous donne la possibilité d’éteindre, définitivement, la lumière du N.O.M. et dans le même temps, d’allumer toutes nos petites flammes intérieures, telles des lucioles, capables d’embraser tout l’empire…
Et dans une parfaite unicité et complémentarité, dans un souffle parfaitement synchrone d’un lâcher prise collectif, comprendre que tout ce que nous avons à faire, c’est d’éclairer la voie qui était déjà là depuis des millénaires  et qui n’attend plus que NOUS, TOUS ENSEMBLE, pour être, à nouveau, empruntée…

Pour découvrir « Fin de Règne » : ► https://www.thebookedition.com/fr/fin-de-regne-p-362736.html

40 réflexions sur « De Zénon : « Fin de Règne » – Roman »

    1. C’est en cours, mais ne lâchons rien !

      La bête/système est blessée, elle n’en est que plus dangereuse, mais notre détermination est sans faille.

      L’illustration que j’ai choisi pour séparer l’extrait du roman de Zénon avec la suite de mon texte est issue du film Solaris d’Andreï Tarkovski, que Zénon apprécie tout particulièrement et qui avait dit ;

      SOLARIS, 1972 à la page 15 du PDF consacré à Andreï Tarkovski, cinéaste, poète de l’image et révélateur de la vie !

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  1. http://www.alterinfo.net/notes/Des-policiers-refusent-un-depot-de-plainte-contre-Luc-Ferry-car-ils-s-en-foutent-video_b29754542.html

    Une vidéo est apparue sur Twitter, où un homme se rend au commissariat pour déposer une plainte contre Luc Ferry, qui avait appelé à tirer sur les Gilets jaunes. Toutefois, les agents lui répondent d’écrire un courrier au procureur de la République, et qu’ils «s’en foutent».

    En plus de déclencher un outrage public, les propos de l’ancien ministre de l’Éducation nationale Luc Ferry —sur le recours aux armes face aux manifestations des Gilets jaunes- ont fait réagir certains.

    Un internaute a publié une vidéo, tournée à l’insu des principaux protagonistes, dans laquelle il se déplace dans un commissariat pour porter plainte contre l’ex-ministre. Or, déposer une plainte contre Luc Ferry «c’est compliqué», déclare dans la vidéo le fonctionnaire.

    «Qu’est-ce qu’il a fait?», s’interroge un responsable.

    L’auteur de la vidéo explique que l’ancien ministre a demandé de tirer à balle réelle sur les Gilets jaunes lors de leurs manifestations.

    «Je vous conseille de faire un courrier au procureur de la République à ce moment-là», répond le fonctionnaire.

    «Vous vous en foutez, hein?», demande l’auteur de la vidéo, avant de recevoir une réponse immédiate «Ouais». Puis, réinterrogé de nouveau, le fonctionnaire répond par l’affirmative et un hochement de tête.

    – «Vous vous en foutez carrément?»

    – «Ouais».

    Aucun autre détail —ni le nom de l’auteur de la vidéo, ni le nom du commissariat- n’est donné.
    =*=

    Ben oui, mais il est là le problème = Comment fait-on comprendre aux cognes et à l’armée qu’il faudra bien qu’ils choisissent leur camp !

    Nous taper sur la tronche sur ordre ou rallier le peuple ?

    JBL

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  2. http://www.alterinfo.net/notes/Ils-ne-se-cachent-meme-plus-lorsqu-une-deputee-LREM-appelle-BFM-TV-notre-antenne_b29753905.html

    «Je ne peux pas vous laisser dire des choses comme ça à notre antenne», lance une députée LREM à un Gilet jaune sur le plateau de BFM TV et provoque une vague de colère des internautes contre son parti, ainsi que contre la chaîne qui avait déjà été régulièrement critiquée pour ses prises de position.
    =*=
    En même temps : Macron a été mis là pour exploser la fonction présidentielle, entre autres choses !

    Mission accomplie !

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  3. INFO PANAMZA. Selon le ministre de l’Intérieur et les médias docilement alignés sur la version officielle, l’explosion survenue dans le 9ème arrondissement de Paris au jour de l’acte 9 des Gilets jaunes serait due à une « fuite de gaz » dans une boulangerie. Problème : relayé à l’étranger mais passé sous silence en France, le boulanger a déclaré ne pas utiliser de gaz.

    Les images impressionnantes ont été quasiment saisies sur le vif.

    Faites vous-même la vérification : tapez son patronyme dans Google Actualités et vous constaterez qu’AUCUN média traditionnel de l’Hexagone n’a diffusé son témoignage recueilli par un quotidien étranger et essentiel à la compréhension des faits.

    Sa fonction : gérant de la boulangerie présentée par Christophe Castaner, Libération, Le Monde, France 24 et Europe 1 comme le lieu à l’origine d’une fuite explosive de gaz ayant causé (vers 9h du matin, dans le 9ème arrondissement de Paris, jour de l’acte 9…) 4 morts (3 pompiers et une « touriste » espagnole dénommée Laura Sanz Nombela, fille d’un militant nationaliste).

    L’intégralité de l’article est réservé auzabonés….

    Dommage ► http://www.alterinfo.net/Explosion-accidentelle-dans-Paris-La-boulangerie-n-utilisait-pas-de-gaz_a144396.html

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    1. Ben merci à toi pas de soucis pour le côté « public » moi tout va bien 😉 Quand j’aurais la motive je commencerais à retranscrire La Légende mais bon je suis un flemmard de naissance ^^ +++

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      1. C’est aussi une « bonne » maladie…
        Y’a pas de lézard pour moi non plus !
        Bonne Journée, j’aime beaucoup cette musique « Stars Collide » que je suis entrain d’écouter…
        Très belle voix !
        Jo

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  4. https://aphadolie.com/2019/04/21/anciens-egyptiens-decouvert-variabilite-etoile-algol-3000-ans-avant-astronomes-modernes-video/

    Un ancien papyrus égyptien, appelé « Calendrier du Caire », contiendrait la plus vieille mention historique sur la luminosité d’une étoile. Cette découverte fournit une nouvelle perspective sur le développement du système à triple étoiles Algol sur plusieurs milliers d’années.

    © Centre de Données astronomiques de Strasbourg/SIMBAD
    Algol

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