Le silence des Églises au N.O.M. de dieu pour les siècles et les siècles ?…

NON ! Que la « Parole soit enfin libérée » pour que la vérité vienne sur la Terre ;

Comme au ciel…

Sur ce blog mon dossier complet sur LE SILENCE DES ÉGLISES avec la complicité des États, dans les pensionnats & hôpitaux pour Indiens de 1840 à 1996 au Canada, de 1820 à 1980 aux USA, et partout dans le Monde au N.O.M. de Crimen Sollicitationis y compris en France ! ICI ou

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Pédophilie dans l’Église : les silences du cardinal Barbarin en procès

Publié le dimanche 6 janvier 2019 jour de l’Épiphanie par France Inter

Le procès du cardinal Barbarin et d’autres responsables religieux s’ouvre ce lundi à Lyon. C’est son silence dans l’affaire de pédophilie du père Preynat notamment qui est en cause.

« Je n’ai qu’un seul juge qui est le Seigneur », affirmait récemment, à Lourdes, le cardinal Philippe Barbarin. Lundi, l’archevêque de Lyon doit comparaître devant la justice des hommes, accusé de lui avoir caché le passé pédophile du père Preynat.  Avec lui, cinq anciens membres du diocèse, dont l’archevêque d’Auch et l’évêque de Nevers, sont convoqués devant le tribunal correctionnel jusqu’à mercredi pour ne pas avoir dénoncé des agressions sexuelles commises sur de jeunes scouts avant 1991.

Ils sont cités à comparaître pour non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineur.  Le préfet du Vatican, poursuivi, ne sera pas présent, le Vatican invoquant son immunité.

Sur le banc des parties civiles, des victimes du Père Preynat, 72 ans, qui ont découvert, adultes, que celui qu’ils accusent de pédophilie était toujours au contact avec des enfants.

Le prélat de 68 ans, en poste à Lyon depuis 2002, incarne en France la crise d’une Église confrontée partout aux déviances des uns et aux silences des autres – que le pape François appelle à rompre tout en soutenant le primat des Gaules quand d’autres réclament sa démission.

Le scandale lyonnais a éclaté en 2015 avec la mise en cause du père Bernard Preynat pour des abus commis un quart de siècle plus tôt. Parce qu’il était au courant de ces agissements anciens, des victimes ont aussi porté plainte contre Mgr Barbarin, estimant qu’il aurait dû lui-même dénoncer le prêtre à la justice.  Après six mois d’enquête et dix heures d’interrogatoire du cardinal par la police, le parquet de Lyon a classé l’affaire sans suite à l’été 2016.  Mais des plaignants ont lancé depuis une procédure de citation directe devant le tribunal.

Trois d’entre eux ont lancé l’ association La Parole Libérée qui a recensé 85 victimes présumées (les faits sont prescrits pour une majorité). Neuf sont parties civiles à ce procès dont François Devaux, 39 ans.

« Ce n’est pas le procès d’un homme » – le cardinal Barbarin- mais celui d’un système estime immédiatement François Devaux, habitué à ce qu’on l’interroge sur ce face à face attendu au tribunal.  « Ce procès c’est la fin d’un combat, un aboutissement » dit François Devaux. Il a fallu effacer la honte pour créer l’association La Parole libérée qui va être mise en sommeil. Il ne reçoit presque plus de menaces mais toujours beaucoup d’appels de victimes. L’Église n’a selon lui pas assez avancé sur la pédophilie  « Notre stratégie était d’alerter l’opinion publique et les politiques, on a réussi »  poursuit François Devaux et « qu’elle soit l’issue de ce procès, ça ne m’empêchera pas de dormir » ;

Avant même le procès pénal du père Preynat, prévu possiblement pour la fin de l’année, un film de François Ozon va sortir le 20 février le film  « Grâce à Dieu ». Il y raconte l’histoire de François Devaux et Alexandre Hesez-Dussot notamment.

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À voir le Complément d’enquête – Scandales pédophiles : des secrets bien gardés  31 mars 2016

Diffusé sur France 2 le jeudi 31 mars 2016 Au sommaire : L’Église face à la «parole libérée». Enquête sur l’affaire Preynat, ce prêtre de Lyon qui aurait abusé…

Mais introuvable car la vidéo a été bloquée pour DDA ! Et sans doute parce qu’elle était la seule à traiter de la pédophilie dans l’Éducation Nationale aussi !

Vous pouvez voir ce documentaire, sur le sujet ;

«Pédophilie, un silence de cathédrale», un documentaire fouillé et bouleversant sur le scandale qui secoue l’Église de France

TÉLÉ «France 3» diffuse ce mercredi soir, en partenariat avec «20 Minutes», un film consacré au scandale des prêtres pédophiles, né à Lyon en janvier 2016…

Sur Le Pays.fr – Lyon ► Mgr Barbarin devant le tribunal, à partir de lundi 7 janvier 2019

BRÉSIL ► Et rappelez-vous que Jair Bolsonaro a été placé à la tête du Brésil ce 1er janvier 2019, grâce aux représentants de la communauté évangélique : « Le Brésil au-dessus de tout, Dieu au-dessus de tous. » Le slogan choisi par Jair Bolsonaro lors de sa campagne présidentielle, jusqu’à son élection le 28 octobre dernier, laisse présager l’importance de la tribune que le nouveau président, lors de son mandat, entend donner aux représentants religieux. Certains d’entre eux seront au plus près du pouvoir. Ce sera tout particulièrement vrai, bien sûr, de ceux des Églises évangéliques pentecôtistes ► Jair Bolsonaro CONTRE Paulo Freire ; Prêt à servir ses maitres pour les 4 ans qui viennent…

ARGENTINE ► Apostasie collective en Argentine ► Suite au refus de la légalisation de l’avortement, des milliers d’Argentins décident de se faire débaptiser :

Deux semaines après le refus de la loi sur la dépénalisation de l’avortement, un mouvement d’apostasie collective en Argentine prend de l’ampleur. Vendredi, la Coalition argentine pour un Etat laïc (CAEL) a remis à Buenos Aires près de 4000 demandes d’apostasie à la Conférence épiscopale argentine, organisme qui réunit les évêques du pays. «C’est la première vague aussi massive depuis la création de la CAEL en 2009. Nous sommes toutefois limités par nos ressources humaines pour traiter une énorme quantité de dossiers. Mais nous ne sommes pas seuls. D’autres organisations du pays gèrent les demandes», souligne César Rosenstein, cofondateur de la CAEL. Et d’ajouter: «Notre objectif est aussi que l’Eglise efface les données des personnes qui ont rempli les documents d’apostasie. Pour l’instant, elle s’y refuse, ce qui constitue une violation de la loi sur la récolte des données.»

«J’ai été licencié 48 heures après avoir annoncé mon apostasie»

Ce combat est partagé par Pao Raffetta, 34 ans, un des pionniers en matière d’apostasie. Aujourd’hui enseignant dans une ONG, il s’est fait débaptiser en 2009, alors qu’il travaillait depuis dix ans dans une école liée aux jésuites. «J’ai été licencié 48 heures après avoir annoncé mon apostasie. J’ai pris ma décision pour deux raisons. D’une part, le refus de l’Église de reconnaître les droits des homosexuels et plus généralement de la communauté LGBT. D’autre part, la complicité de l’Église avec la dictature et les disparitions de bébés. J’ai donc considéré que cette institution ne me représentait pas. Après avoir changé de sexe et de nom en 2016, je me bats pour que l’Église efface toutes les données me concernant», témoigne Pao Raffetta.

De son côté, Emiliano Ramirez, 41 ans, employé au sein du pouvoir judiciaire de Buenos Aires, affirme avoir pris la décision de se séparer de l’Église depuis longtemps. Mais le refus de la loi sur l’avortement a agi comme un déclencheur. «Avec ma femme, nous avons contacté la CAEL et avons trouvé avec cette organisation un moyen de concrétiser notre volonté de quitter l’Église. Comme la majorité des Argentins, nous ne sommes pas des catholiques croyants et n’allons pas à l’église. Nous n’avons aucun lien avec cette institution. Il n’y a donc aucune raison d’en faire partie. D’ailleurs, mon baptême résulte du désir de mes grands-mères, pas de mon propre choix», relève-t-il. Pour lui, le baptême est une question de génération. Ses trois filles ne sont pas baptisées, les enfants de tous ses amis non plus. «La réalité, c’est que la jeune génération ne va pas à l’église», observe Emiliano Ramirez.

Toutes les tranches d’âge concernées

Quant à Lau Rameri, psychologue de 33 ans, elle a décidé de se faire baptiser il y a dix ans. «Ma sœur aînée m’a demandé de devenir la marraine de son fils. Mon baptême a été une décision d’amour», raconte-t-elle. Mais les choses ont changé avec le refus de la légalisation de l’avortement. «Avec cette question qui concerne le droit de la femme, je me suis rendu compte du rôle de l’Église. Dans le débat sur l’avortement, sa position constitue une ingérence dans la politique de santé de l’État. L’Église a culpabilisé les femmes et j’ai trouvé cela extrêmement moche, alors que l’avortement clandestin provoque des décès», relève la psychologue. Pour elle, la position de l’Église n’est pas intelligente, elle ne représente pas ses idées. Elle s’est alors retrouvée dans la CAEL, à suivre le slogan de l’apostasie collective «No en mi nombre» («Pas en mon nom»). «J’ai décidé d’apostasier samedi dernier», confie-t-elle.

Preuve que le mouvement d’apostasie collective concerne toutes les tranches d’âge: Nora Cortiñas, 88 ans, a suivi le mouvement. Symbole de la lutte pour les droits humains en Argentine après avoir perdu son fils durant la dictature, l’octogénaire confie avoir pris sa décision d’apostasier subitement. «Je suis une catholique croyante et je n’avais jamais pensé à l’apostasie. Mais le jour de la votation de la loi sur la légalisation de l’avortement, le cardinal Poli a donné une messe pour qu’elle ne passe pas. C’était un comble pour moi. C’était la goutte qui a fait déborder le vase, alors que des femmes, surtout les pauvres, meurent des suites d’un avortement. L’Église doit être saine, rester discrète. J’accepte qu’elle ne permette pas l’avortement, car c’est son dogme. Mais de là à s’impliquer, non. Cela ne me plaît pas», proteste la cofondatrice de l’association Les Mères de la place de Mai.

Pour César Rosenstein, le mouvement d’apostasie collective se poursuivra ailleurs en Amérique du Sud. Prochainement, assure-t-il, le Pérou, le Chili et l’Équateur suivront l’Argentine.

Source ; Le Temps.ch du 24/08/2018

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Sauf que plus aucune information n’a été relayée sur l’appel à l’apostasie collective !

SILENCE TOTAL !

En France, mon action en débaptisation, qui n’est finalement pas possible, puisque la justice française l’interdit. Seul le reniement de son acte de baptême avec inscription à la marge est autorisé. A conduit à la création par Résistance 71 pour Abolir l’empire : (au) Mouvement pour la répudiation de la doctrine chrétienne de la découverte ;

Et dès que j’ai créée ce blog, j’ai ouvert cette page ; FAIRE TOMBER L’EMPIRE dans laquelle j’explique et prouve comment nous pouvons EFFONDRER l’empire colonial en explosant les bulles papales ; sans arme ni haine ni violence, par apostasie collective TOUS ENSEMBLE & EN MÊME TEMPS et en récusation de la doctrine chrétienne de la découverte.

Cela nous permettra d’enclencher un NOUVEAU PARADIGME, sans dieu ni maitre, sans pour autant empêcher quiconque de pratiquer sa spiritualité en son for intérieur et en lien avec les Natifs et PEUPLES PREMIERS de tous les continents.

Démontrant ainsi notre détermination à rompre définitivement avec le présupposé raciste, eugéniste, ethnocentrique du « l’homme qui n’est pas blanc est inférieur » et sur lequel s’est construit l’Empire et pire cette civilisation occidentale dans laquelle on nous enferme prétendant même qu’il nous est impossible d’en sortir !

Je pense, au contraire, que notre salut et l’avenir de l’Humanité, passe par les peuples occidentaux (nous TOUS) émancipés de l’idéologie et de l’action coloniales, se tenant debout aux côtés, et non plus au-dessus, des peuples autochtones de tous les continents pour instaurer l’harmonie de la société des sociétés sur Terre.

JBL1960

LECTURES COMPLÉMENTAIRES & CONNEXES en version PDF pour comprendre que nous avons absolument le choix de vivre LIBRE sans dieu ni maitre ;

MEURTRE PAR DÉCRET – Le crime du génocide dans les pensionnats pour Indiens au Canada

Traduction de la Bible & Escroquerie historique, par le Dr. Ashraf EZZAT Dernière version du 10/10/2018

Kaianerekowa ou La Grande Loi de la Paix, 12ème siècle

La PESTE religieuse, Johan Most, 1892

Discours sur le colonialisme, d’Aimé Césaire, 1950

Peau Noire, Masques Blancs, Frantz Fanon, 1952

La Pédagogie des Opprimés de Paulo Freire, 1970 : en français, nouvelle version PDF qui fait encore trembler l’oligarchie aujourd’hui !

La totalité des versions PDF (84) pour ceux qui voudront ► LES PDF DE JBL1960 en lecture, téléchargement et/ou impression gratos à partager sans pitié !

22 réflexions sur « Le silence des Églises au N.O.M. de dieu pour les siècles et les siècles ?… »

  1. Cardinal Barbarin, un procès hautement symbolique

    Le cardinal Philippe Barbarin comparaît avec son entourage devant le tribunal correctionnel de Lyon à partir de ce lundi 7 janvier.

    Au-delà de son cas personnel, les victimes du père Preynat ambitionnent de faire progresser le débat sur la dénonciation des abus sexuels sur mineurs.
    Pour les différentes parties

    À la tête du diocèse de Lyon depuis 2002, le cardinal Philippe Barbarin est, en France, le troisième évêque à répondre du chef d’accusation de non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs devant un tribunal. Jugés pour des faits similaires en 2001 et 2018, Mgr Pierre Pican et Mgr André Fort ont été condamnés respectivement à trois et huit mois de prison avec sursis.

    Mais dans cette affaire, l’enquête visant le primat des Gaules a déjà été classée sans suite pour absence d’infraction, en 2016 par le parquet de Lyon. Il s’agit donc aujourd’hui, pour l’archevêque, de confirmer qu’il n’a pas failli, selon sa conviction, par le maintien en poste et la promotion jusqu’en 2015 du père Bernard Preynat, accusé d’avoir abusé d’au moins 70 scouts dans les années 1970-1980 (lire ci-contre).

    Quand il prend connaissance du passé du prêtre dans les années 2000, la conférence épiscopale a certes publié des directives obligeant les évêques à signaler à la justice tout cas suspect mais, fait valoir le cardinal, il n’existe pas de procédure claire pour des faits aussi anciens et, en ce qui concerne le père Preynat, il n’y a alors ni plainte formelle ni cas avéré de récidive.

    Pour les victimes, cette argumentation est au contraire emblématique d’une mentalité d’Église qui a permis à des agresseurs d’agir en toute impunité. Ce procès doit dès lors amener le cardinal et son entourage à « ne plus se défausser sur d’autres, leurs prédécesseurs ou les instances romaines », comme le dit Olivier, l’une des victimes du père Preynat, membre de La Parole libérée.

    Plus que le procès d’un homme, « c’est bien une responsabilité collective qu’on veut voir reconnue, poursuit-il. Seule une action en justice pour non-dénonciation peut permettre d’examiner la responsabilité de la hiérarchie, d’autant que, pour l’instant, celle-ci ne peut être soulevée en droit canonique car le tribunal ecclésiastique compétent pour juger les évêques sur ces cas n’existe toujours pas, malgré les déclarations du pape dans ce sens en juin 2015. »

    Au-delà de l’Église, les parties civiles, qui demandent une indemnisation d’un euro symbolique, veulent aussi continuer d’interpeller la société dans son ensemble, comme elles l’ont fait depuis deux ans sur la levée de la prescription en matière de pédophilie, et d’« ouvrir un débat le plus complet possible sur le délit de non-dénonciation », affirme François Devaux, fondateur de la Parole libérée et l’un des dix plaignants. « Très peu de fois en France, la justice a examiné la responsabilité de ceux qui ont permis la réitération des faits. »

    https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Cardinal-Barbarin-proces-hautement-symbolique-2019-01-06-1200993476?from_univers=lacroix

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  2. Tous des Païens en Terre Promise

    Parce que nous sommes tous des colonisés !
    Et que le salut de l’occident viendra des peuples qui briseront les chaînes du colonialisme, ensemble…

    Tenons-nous main dans la main aux côtés de nos frères et sœurs toujours colonisés ; Refusons de consentir au jeu mortifère qu’on nous force à jouer notamment en votant pour se « choisir » nos geôliers hier en Trumpette et demain, en France avec tambours et Trumpettes alors que nous pouvons dire NON ! STOP ! ÇA SUFFIT ;
    Et le bouzin s’arrêtera illico presto…
    C’est l’heure des peuples avertis, éveillés, lucides sur le passé et confiant en l’avenir !

    Résistance71 est le seul, à ma connaissance, a avoir traduit en français par de larges extraits le livre de Steven Newcomb « Pagans in the Promised Land, Decoding the Doctrine of Christian Discovery » Édition Fulcrum, 2008 ► Introduction au livre Païens en Terre Promise, décoder la Doctrine Chrétienne de la Découverte, version PDF N° 4 de 45 pages

    Steven Newcomb en 2016 remet une énième demande de récusation de la Bulle Inter Caetera en main propre au Pape François ;

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  3. Extraits de la bulle Romanus Pontifex du pape Nicolas V du 8 Janvier 1455 :

    “… Ainsi après avoir pesé toutes les conséquences avec la méditation qui se doit et après avoir noté que nous avons donné par missives antérieures la faculté ample et simple au roi Alphonse d’envahir, de rechercher, de capturer, de vaincre et de subjuguer tous Sarazins et païens que ce soient et tout autre ennemi du Christ où qu’il soit et les royaumes et duchés et principautés et colonies et possessions et tous biens mobiles ou immobiles en leur possession ainsi que de réduire leurs personnes en esclavage perpétuel et d’appliquer et de s’approprier pour lui-même, ses héritiers et successeurs lesdits royaumes, duchés, principautés, colonies, possessions et biens et de les convertir en ses biens et profits et qu’en ayant sécurisé cette faculté, ledit roi Alphonse ou par son autorité, l’Infante susnommée, ont acquis justement et légalement et possèdent et ont fait l’acquisition ces îles, terres, ports et mers et que ceux-ci appartiennent de plein droit au dit roi Alphonse et ses héritiers et successeurs…”

    Extraits de la bulle Inter Caetera du pape Alexandre VI du 4 Mai 1493 :

    « … Nous, [pape Alexandre VI], de notre plein accord, pas à votre requête ni la requête de quiconque d’autre à votre égard, mais de par notre seule largesse et certaine connaissance et de par la plénitude de notre pouvoir apostolique, par l’autorité de Dieu tout puissant qui nous est transmise par Pierre et le vicaire de Jésus Christ, que nous détenons sur terre, déclarons par la présente, que toutes îles trouvées par vos envoyés et vos capitaines, vous soient attribuées à vous vos héritiers et successeurs, rois de Castille et de Léon, pour toujours, avec l’ensemble des dominions/colonies, villes, camps, places et villages et tous droits, juridictions et appartenances de toutes îles et territoires trouvés ou à trouver, découverts ou à découvrir vers l’Ouest et le Sud, en traçant et en établissant une ligne allant du pôle arctique, ci-après nommé le Nord au pôle sud ci-après nommé le Sud, sans se soucier si les terres ou les îles découvertes ou à découvrir se situent en direction de l’Inde ou vers quelque autre quartier ; la ligne se situant à cent lieues à l’Ouest et au sud des îles des Açores et du Cap Vert. Avec cette précaution néanmoins qu’aucune de ces îles et de ces terres trouvées ou à trouver, découvertes ou à découvrir, au-delà de cette ligne vers l’Ouest et le Sud, ne soient déjà en possession d’un roi ou d’un prince chrétien au jour de la naissance du Christ notre seigneur de l’an précédent cette années de grâce 1493……
    De plus, quiconque de quelque rang que ce soit, même royal ou impérial, contreviendrait à l’interdiction de se rendre sur ces terres trouvées ou à trouver, découvertes ou à découvrir, sans permission spéciale de votre part ou de vos héritiers et successeurs, pour y faire commerce ou pour toute autre raison que ce soit, se verrait excommunié late sententie ipso facto… »

    Lorsque les colons arrivaient, ils dressaient des potences et pendaient 12 indigènes + 1 de leurs chefs ou représentant.
    C’est d’ailleurs de là que vient l’expression = 13 à la douzaine…

    Dans LES BULLES DE LA DISCORDE

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  4. Comme défini, en ces termes, dans le Deutéronome 7: 1-2, 5-6 et 16 de l’ancien testament de la Bible :

    Lorsque l’Éternel, ton Dieu, t’aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, et qu’il chassera devant toi beaucoup de nations, [les Héthiens, les Guirgasiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens, sept nations plus nombreuses et plus puissantes que toi] ;

    lorsque l’Éternel, ton Dieu, te les aura livrées et que tu les auras battues, tu les dévoueras par interdit, tu ne traiteras point d’alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce ;

    Voici, au contraire, comment vous agirez à leur égard : vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs statues, vous abattrez leurs idoles, et vous brûlerez au feu leurs images taillées.

    Car tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu ; l’Éternel, ton Dieu, t’a choisi, pour que tu fusse un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre.

    Tu dévoreras tous les peuples que l’Éternel, ton Dieu, va te livrer, tu ne jetteras pas sur eux un regard de pitié, et tu ne serviras point leurs dieux, car ce serait un piège pour toi.

    C’est pourquoi nous refusons de nous tenir aux côtés de toutes personnes qui rendent grâce à dieu de leur avoir donner la force et le courage de tuer l’indigène pour sauver l’homme blanc et de surcroit chrétien puis d’avoir été capturer les africains pour les réduire en esclavage effaçant jusqu’à leur nom, leur niant toute humanité puisque les peuples autochtones vivant là depuis des millénaires avaient été décimés de la surface de la terre… Enfin, pas totalement puisque les descendants des peuples originels, dont la Nation Mohawk nous invitent à la Paix et à refuser la guerre perpétuelle que l’empire anglo-américano-christo-sioniste veut imposer au monde et pour les siècles et les siècles… Nous pouvons faire tomber cet empire sans terre, et un empire sans terre est un empire à terre…

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  5. Retour au réel, au second jour du procès Barbarin et de 5 autres mis en cause ;

    Jusqu’à présent, au moins deux personnes jugées pour non-dénonciation d’agressions sexuelles, ont choisi de ne pas répondre aux questions du tribunal. Colère des parties civiles, au deuxième jour du procès « Barbarin », qui se tient à Lyon.

    C’est au tour de la seule femme mise en cause dans cette affaire d’être entendue par le tribunal correctionnel de Lyon, ce mardi matin. Salariée du diocèse de Lyon jusqu’en 2003, cette femme de 80 ans y a exercé ensuite des fonctions bénévoles.

    C’est elle notamment, du fait de sa formation de psychologue, qui recevait les victimes de prêtres pédophiles. En août 2014, elle a ainsi rencontré Alexandre Hezez, alors âgé de 40 ans, qui lui a relaté les agressions sexuelles qu’il avait subies de la part du père Preynat, dans les années 1980. Ce prêtre étant alors responsable des scouts à la paroisse Saint-Luc à Sainte-Foy-lès-Lyon.

    À la barre, ce mardi matin, elle annonce d’entrée qu’elle va faire une déclaration préliminaire mais qu’elle ne répondra pas ensuite aux questions du tribunal ni à celles des parties civiles. Ce que lui permet la loi. La présidente, Brigitte Vernay, est visiblement agacée, mais pas surprise. La veille, l’ancien directeur de cabinet du cardinal Barbarin avait adopté la même attitude. « Cela fait partie des droits de la défense. Je les respecte. Mais c’est bien mal commode », commente Brigitte Vernay. La veille, le cardinal Barbarin avait, lui, répondu aux questions.

    La présidente agacée

    Pour autant, la présidente du tribunal insiste et pose ses questions. Me Vahramian, l’avocat de la prévenue, intervient alors pour redire que sa cliente ne répondra pas et tente d’expliquer cette position. « Vous ai-je donné la parole, maître ? Non ! Alors vous me laissez poser mes questions et Madame qui est grande répondra ou ne répondra pas », coupe sèchement la magistrate.

    Cette dernière évoque alors une rencontre entre Alexandre Hezez et le père Preynat, en octobre 2014, à laquelle a assisté la prévenue. « Les faits d’agressions ont-ils été évoqués de manière plus précise lors de cette rencontre ? », demande la présidente du tribunal. Pas de réponse. Dans sa déclaration préliminaire, l’octogénaire avait indiqué qu’elle avait regretté la réaction du père Preynat qui n’avait exprimé aucun pardon.« Après cette rencontre, ne vous vous êtes pas dit qu’il fallait que vous dénonciez les faits ? », poursuit la présidente. Toujours pas de réponse. Aux enquêteurs, la mise en cause avait répondu avoir pensé que c’était plutôt à Alexandre Hezez de porter plainte.« Mais ne vous êtes-vous pas interrogé, insiste la présidente, sur le fait que le père Preynat pouvait toujours représenter un danger ? » Cette fois, la mise en cause esquisse une réponse : « Qui vous dit que je ne l’ai pas fait ? »

    Audience suspendue

    C’est au tour des avocats des parties civiles de poser les questions. Plus directes, quitte à provoquer. « La meilleure réaction était-elle de réunir l’agresseur et sa victime, de les faire se donner la main en récitant une prière ? », interroge Me Haziza. Pas de réponse. « En tant que psychologue, pensez-vous que quelqu’un qui a agressé des dizaines d’enfants, puisse arrêter ? » L’octogénaire garde encore le silence.

    Mais les esprits s’échauffent entre avocats et la présidente n’a d’autre choix que de suspendre l’audience quelques minutes. Me Vahramian explique alors l’attitude de sa cliente, ce qu’il n’a pu faire durant l’audience : « Elle a fait une longue déclaration. Elle a déjà été entendue trois fois par les enquêteurs. Mais aujourd’hui, elle n’entend pas répondre aux questions accusatoires des parties civiles. Ce n’est pas comme ça que se fait la justice ! »Du côté des parties civiles, ce silence face aux questions fait « clairement partie d’une stratégie. Ils font ça pour contrôler la parole. Pour éviter que certaines informations soient débattues », analyse Me Debbache.François Devaux, l’une des victimes du père Preynat se dit « sidéré. Pour moi, la question de la malveillance se pose. Comme l’a décrit un livre récent, c’est une mécanique du silence ».
    L’ex-directeur de cabinet aussi

    La veille, l’ancien directeur de cabinet du cardinal Barbarin avait, lui aussi, refusé de répondre aux questions après avoir exprimé sa compassion vis-à-vis des victimes, tout en affirmant son « incompréhension » de se retrouver mis en cause pour non-dénonciation. Ce directeur de cabinet avait été le premier destinataire du mail d’Alexandre Hezez, qu’il avait transmis au cardinal Barbarin. Il n’a jamais rencontré cette victime.D’où l’incompréhension de Me Boudot, avocat d’une des victimes du père Preynat : « Je vous le dis, vous n’auriez peut-être pas dû être cité dans cette affaire. Mais pensez-vous que les victimes méritent cette réaction ? »

    En fin de matinée, l’ancien vicaire épiscopal, lui aussi mis en cause pour non-dénonciation, a toutefois fait le choix de répondre aux questions du tribunal.

    Source Ouest-France ► https://www.ouest-france.fr/societe/justice/au-proces-barbarin-des-mis-en-cause-refusent-de-repondre-6162815

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    1. Le silence des églises se fait au N.O.M. de CRIMEN SOLLICITATIONNIS

      Crimen sollicitationis (Crime de sollicitation en latin) est une lettre, envoyée en 1962 par le Saint-Office (qui deviendra la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à la suite du concile Vatican II), à « tous les Patriarches, Archevêques, Évêques et autres Ordinateurs locaux, dont ceux de rite oriental ».

      Le document, rédigé par le cardinal Alfredo Ottaviani, secrétaire de la Congrégation, et approuvé par le pape Jean XXIII, établit la procédure à suivre dans les cas où des clercs (prêtres ou évêques) de l’Église catholique romaine seraient accusés d’avoir utilisé le sacrement de la pénitence (c’est-à-dire la confession) pour faire des avances sexuelles à des pénitents. De plus, il établit que les mêmes procédures devraient être suivies en cas d’accusations contre des clercs pour homosexualité, pédophilie et zoophilie. Les abus sexuels commis par des clercs sur des mineurs sont condamnés par ce document, qu’ils aient eu lieu dans le cadre d’une confession ou de tout autre façon1,2.

      Cette procédure suit et complète le Code de droit canon alors existant. Elle sera revue en 2001 avec la lettre De delictis gravioribus.
      La lettre Crimen sollicitationis

      En 1962, le Saint-Office envoie secrètement à tous les évêques la lettre Crimen sollicitationis, qui reprend l’essentiel d’un document similaire déjà adressé confidentiellement en 1922 aux évêques1.

      Contenu

      Crimen sollicitationis donne les mesures à prendre dans les cas où des prêtres seraient accusés de fautes graves. Parmi ces fautes, le document relève l’utilisation du sacrement de pénitence pour faire des avances sexuelles à des pénitents1. D’après ce document, tout catholique doit obligatoirement dénoncer aux autorités ecclésiales une telle faute commise par un prêtre. Le prêtre peut alors être convoqué devant un tribunal ecclésiastique. En cas de faits avérés, il peut être suspendu de la célébration des sacrements ou même être soumis à la dégradation (démis de ses fonctions et réduit à l’état laïc)3. Tous les cas de pédophilie commis par des prêtres, que ce soit dans le cadre du crime de sollicitation ou dans n’importe quel autre cas, sont aussi condamnés1.
      Le secret du procès

      La lettre impose un secret absolu, lors du déroulement du procès, même lorsque le verdict, favorable ou non, a été rendu et mis en application (§11). Un serment de silence éternel doit être fait par tous les participants au procès : non seulement les membres du tribunal (formule du serment incluse dans les Appendices), mais aussi le(s) dénonciateur(s) du prêtre, le(s) témoin(s) éventuel(s) et le prêtre accusé lui-même (§13).

      « Spondeo, voveo ac iuro, inviolabile secretum me servaturum in omnibus et singulis quae mihi in praefato munere exercendo occurrerint, exceptis dumtaxat iis quae in fine et expeditiones huius negotii legitime publicari contingat. »

      « Je promets, fais vœu et jure que je maintiendrai inviolé le secret pour tout ce qui viendra à ma connaissance dans l’exercice de mes fonctions, excepté seulement ce qui pourrait être légalement publié et exécuté lorsque ce procès sera terminé. »

      (Crimen sollicitationis, Appendices, Formula A)

      Les peines prévues en cas de viol du secret sont (§13) :

      pour les membres du tribunal : l’excommunication latae sententiae.
      pour l’accusé : la suspension a divinis.
      pour les accusateurs et les témoins : un avertissement.

      Les raisons du secret

      La lettre Crimen sollicitationis traite seulement de la procédure à suivre en cas de dénonciation à une autorité ecclésiastique de la faute de sollicitation en confession par un prêtre. Il n’empêche que l’interprétation de la question du secret est sujet à controverses.

      Selon les détracteurs de la lettre

      Les détracteurs de cette lettre soutiennent que le serment de silence vise à cacher le scandale provoqué par des affaires aussi graves. C’est par exemple le point de vue présenté par le documentaire de la BBC, Sex Crimes and the Vatican4 (1er octobre 2006).
      Selon les partisans de la lettre

      Les partisans insistent sur le fait que le secret est nécessaire pour toutes les parties (accusé, victimes et témoins) tant qu’un verdict définitif n’est pas rendu.

      Ils ajoutent que si la lettre impose le secret sur la tenue du procès (en n’autorisant pas, par exemple, la publication des déclarations des accusateurs ou de l’accusé), elle n’impose cependant en aucune manière le silence aux victimes si cela ne gène pas le procès.

      « [La confidentialité lors du jugement] n’empêche en aucune manière ces affaires à être portées devant les autorités civiles pour être jugés légalement. Aux États-Unis, La Charte pour la protection des enfants et de la jeunesse (Charter for the Protection of Children and Young People) (juin 2002), approuvée par le Vatican, demande que les accusations d’abus sexuels sur des enfants qui seraient fondées soient rapportées devant les autorités légales. » (Archevêque Joseph Fiorenza, dans le Houston voice) 5.

      Le droit canon et les abus sexuels

      Droit canon et abus sexuels sur mineurs

      Le Code de droit canon de 1917 condamnait explicitement tout abus sexuel commis par des clercs sur des mineurs (canon 2359,2)1,6.

      Canon 2359 § 2 – « S’ils ont commis un délit contre le sixième commandement avec des mineurs de moins de seize ans, ou pratiqué adultère, viol, ‘bestialité’, sodomie, excitation à la prostitution ou inceste avec ses consanguins ou alliés au premier degré, ils doivent être suspendus, déclarés infâmes, privés de tout offices, bénéfice, dignité ou charge qu’ils pourraient avoir, et dans les cas les plus graves ils doivent être déposés. »
      Le droit canon dans les cas de sollicitation en confession

      Le Code de droit canon utilisé lors de la rédaction de la lettre Crimen sollicitationis obligeait toute personne qui avait été sollicitée par un prêtre lors de la confession à le dénoncer avant un mois et condamnait ce prêtre à une sévère punition :

      « Canon 904. Ad normam constitutionum apostolicarum et nominatim constitutionis Benedicti XIV Sacramentum Poenitentiae, 1 Iun. 1741, debet poenitens sacerdotem, reum delicti sollicitationis in confessione, intra mensem denuntiare loci Ordinario, vel Sacrae Congregationi S. Officii; et confessarius debet, graviter onerata eius conscientia, de hoc onere poenitentem monere. »

      « Canon 2368 §1. Qui sollicitationis crimen de quo in can. 904, commiserit, suspendatur a celebratione Missae et ab audiendis sacramentalibus confessionibus vel etiam pro delicti gravitate inhabilis ad ipsas excipiendas declaretur, privetur omnibus beneficiis, dignitatibus, voce activa et passiva, et inhabilis ad ea omnia declaretur, et in casibus gravioribus degradationi quoque subiiciatur »

      « Canon 904. En accord avec les constitutions apostoliques et particulièrement la constitution Sacramentum Poenitentiae de Benoît XIV du 1er juin 1741, un pénitent doit, avant un mois, dénoncer à son Ordinateur local ou à la Sainte Congrégation du Saint-Office tout prêtre coupable de crime de sollicitation en confession ; et le confesseur doit, par une lourde obligation de sa conscience, informer le pénitent de son devoir. »

      « Canon 2368 §1. Toute personne ayant commis le crime de sollicitation, tel qu’il est décrit dans le canon 904, qu’elle soit suspendue de célébration de la Messe et de la Confession sacramentelle ; et, selon la gravité du délit, qu’elle soit privée d’y assister, que lui soient retirés tous ses bénéfices et dignités, les droits de vote et d’éligibilité, et qu’elle soit déclarée incapable ; et que dans les cas les plus graves elle soit soumise à la dégradation. »

      Le nouveau Code de droit canonique de 1983 établit que :

      « Canon. 1387 – Le prêtre qui, dans l’acte ou à l’occasion ou sous le prétexte de la confession sacramentelle, sollicite le pénitent contre le sixième commandement du Décalogue, qu’il soit puni, selon la gravité du délit, par la suspension, le retrait, la privation et, dans les cas les plus graves, la suppression de l’état clérical. »

      Révision en 2001 avec De delictis gravioribus

      À la suite de la promulgation du nouveau Code de droit canonique de 1983 et du Code des canons des Églises orientales de 1990, la lettre Crimen sollicitationis a été en partie revue par la Congrégation pour la doctrine de la foi, avec la lettre De delictis gravioribus7 de 2001.

      Source Wikipédia

      Traité en lien avec l’affaire Barbarin/Preynat en 08/2016 dans ce billet INTOUCHABLES

      Et dans celui-ci intitulé QUE LA VÉRITÉ SOIT TUE en juin 2016 afin que jamais rien ne soit révélé ! Jamais !

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  6. Au procès Barbarin, la délicate question de la dénonciation : le parquet ne requiert pas de condamnation

    Le tribunal correctionnel de Lyon va devoir trancher un débat juridique complexe : la dénonciation des anciennes agressions sexuelles commises par un prêtre s’imposait-elle au cardinal Barbarin ? La procureure qui n’a posé aucune question aux six prévenus tout au long du procès, n’a requis aucune condamnation.

    Le cardinal Barbarin et les autres responsables du diocèse de Lyon devaient-ils dénoncer le père Preynat, soupçonné d’actes pédophiles entre 1971 et 1991 ? Devaient-ils le faire alors qu’ils soutiennent n’avoir été au courant, jusqu’en 2014, que de rumeurs ? Et devaient-ils le faire, en 2014, une fois clairement informés par une victime, mais alors que les faits étaient prescrits ? C’est à ces questions qu’aura à répondre le tribunal correctionnel de Lyon qui demain mettra très probablement sa décision en délibéré.

    Pour les avocats des neuf plaignants, à l’origine du procès du cardinal Barbarin et des cinq autres prévenus, le signalement au procureur ne fait aucun doute. Comme ils n’ont aucun doute sur le fait que le cardinal Barbarin, à la tête du diocèse de Lyon depuis 2002, savait bien avant 2014. « Je dis, cardinal Barbarin, que vous êtes un menteur quand vous dites que vous avez appris en 2014 l’étendue des dégâts », interpelle Me Jean Boudot, l’avocat d’une des victimes du père Preynat.

    https://www.ouest-france.fr/societe/justice/au-proces-barbarin-la-delicate-question-de-la-denonciation-le-parquet-ne-requiert-pas-de-6164748

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  7. Procès Barbarin : le parquet ne requiert aucune condamnation

    Cette absence de réquisition intervient dans la logique du classement sans suite de l’affaire en 2016.

    Au dernier jour du procès à Lyon contre le cardinal Philippe Barbarin, mercredi 9 janvier, la procureure adjointe de la République, Charlotte Trabut, n’a requis aucune condamnation « contre quiconque ».

    Le primat des Gaules comparaissait depuis lundi avec cinq anciens membres du diocèse de Lyon pour ne pas avoir dénoncé à la justice des abus sexuels commis sur de jeunes scouts de la région par le prêtre Bernard Preynat, entre 1986 et 1991 ► https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/01/09/proces-barbarin-la-procureur-ne-requiert-aucune-condamnation_5406916_1653578.html

    Circulez !
    Y’a rien à voir !

    MàJ le 08/01/2019 : Le silence des églises se fait au N.O.M. de CRIMEN SOLLICITATIONIS ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2018/03/31/maj-le-08-01-2019-le-silence-des-eglises-se-fait-au-n-o-m-de-crimen-sollicitationnis/

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  8. Pourquoi le Pape aime tant Harry Potter et encourage ses fidèles à livre le 6ème tome d’Harry Potter?
    sources:

    – quand Harry Potter rencontre le Pape
    https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/quand_harry_potter_rencontre_le_pape_184082

    -Le pape Benoit XVI fan de Harry Potter?
    http://benoit-et-moi.fr/2009-II/0455009beb0f1c20e/0455009c500e08c06.html

    -Le Vatican fan du petit sorcier

    Le Pape adore la morale d’Harry Potter et le prince de sang mêlé
    https://www.voici.fr/news-people/actu-people/le-pape-adore-la-morale-d-harry-potter-et-le-prince-de-sang-mele-305562

    -Le Pape demande à JK Rowling de ré écrire la Bible en version univers Harry Potter
    https://www.alterinfo.net/Le-Pape-Francois-a-demande-a-JK-Rowling-l-auteur-du-sorcier-Harry-Potter-de-re-ecrire-la-Bible_a144147.html

    Le pape françois veut être sur la liste des saints de l’église (donc jouer le rôle de divinité puisque les chrétiens prient les saints en même temps que Marie, Jésus, et Dieu)
    autre article: Le pape François vend sa Lamborghini aux enchères !
    https://www.capital.fr/economie-politique/le-pape-francois-se-dit-en-liste-dattente-avant-detre-fait-saint-1272655

    ëtre un sorcier, c’est être au dessus du commun des mortels, c’est d’avoir des pouvoirs magiques pour contrôler les humains sans pouvoir magique, sans doute, le pape veut se faire passer pour un sorcier bienfaiteur de l’humanité, et que la bible version Potter (on se rappelle la citation de Malefoy: « Saint Potter, ami des sang de bourbe » est un moyen de faire passer les apôtres pour des sorciers bienfaiteurs auprès des « sang de bourbe » (terme insultant des sorciers pour désigner les humains non magiques)…

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  9. Quand JK Rowling soutient le christianisme de la découverte à travers Harry Potter (on rappelle que Sirius est le parrain église de Harry Potter): dans le dernier paragraphe de l’article, il est indiqué que la seule école de magie des USA a été créé par une immigrée irlandaise, donc une européenne. Donc que ce soit la magie, ou le christianisme aux USA, c’est toujours inventé/créé/enseigné par les européens.https://screenrant.com/harry-potterverse-plot-holes-make-no-sense/

    encore un point commun entre le christianisme de la découverte et Harry Potter… les natifs américains ne sont jamais mentionnés dans le monde de HP, quand elle parle de l’école de magie dans les USA…

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    1. Les Natifs, quels qu’ils soient, d’où qu’ils soient, plutôt, ne sont jamais cités, nulle part…

      En cela, le livre de Steven Newcomb « Pagans in the promise land, decoding christian doctrine of the discovery » que R71 a traduit partiellement, en français, et que je propose en version PDF plus haut = Païens en Terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte » est à lire.
      C’est lui qui va le plus loin, dans le détricotage de la sémantique pour comprendre le système légal de l’oppression colonialiste, et pour mieux le démonter !

      Pas besoin d’arme, encore moins de haine, de violence, n’en déplaise à un certain grincheux qui continu de dégueuler sa haine et son mépris partout où il le peut encore…

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    2. Je me permets de reproposer cette lecture essentielle, à mon sens, qui nous permet de comprendre le système légal de l’oppression coloniale pour mieux le démonter, avec Steven Newcomb et Peter d’Errico ;

      Ces deux légistes du nouveau monde, Peter D’Errico, issu de la culture colonisatrice et Steven Newcomb, issu de la culture native amérindienne (Shawnee, Lenape), ont dévoué leur carrière légale à la recherche et au décorticage des textes fondateurs de l’empire anglo-américain actuel pour mieux pouvoir le démonter et l’éradiquer. Il est intéressant de noter que la complémentarité de leur culture et recherche respectives mène à une union, à un renforcement de la validation de tout mouvement de résurgence indigène pour mettre définitivement fin au marasme politico-économique que cet état de fait a forcé non seulement sur les populations locales, mais à terme, sur le monde entier ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2018/02/14/comprendre-le-systeme-legal-de-loppression-coloniale-pour-mieux-le-demonter-en-versions-pdf/

      J’ai lié les 2 PDF entre eux, le plus important et conséquent est celui de Steven Newcomb ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2018/04/comprendre-le-systc3a8me-lc3a9gal-de-loppression-coloniale-avec-steven-newcomb.pdf

      J’ai adressé une copie de ce travail à l’un et à l’autre.
      Tous deux m’ont remerciée, chacun dans leur style, pour relayer et amplifier leurs travaux de recherche, et ainsi les faire connaitre au francophone d’ici et d’ailleurs.

      JBL

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  10. https://www.ladepeche.fr/2019/02/18/ozon-saura-mardi-si-son-film-grace-a-dieu-sort-bien-mercredi,8022762.php

    (AFP) – Malgré le feu vert accordé lundi par un juge parisien à la sortie en salles mercredi de son film sur la pédophilie dans l’Eglise lyonnaise, François Ozon reste suspendu à une seconde décision judiciaire attendue mardi après-midi à Lyon.

    « Grâce à Dieu » raconte la naissance de l’association de victimes « La Parole Libérée », fondée à Lyon en 2015 par d’anciens scouts accusant d’abus le père Bernard Preynat.

    Quelques heures après la décision du juge parisien, une autre audience se tenait à Lyon. Le réalisateur était cette fois assigné en référé « heure à heure » par Régine Maire, ex-membre du diocèse de Lyon, poursuivie aux côtés de l’archevêque de Lyon pour non-dénonciation. Elle demande que son nom soit retiré du film au nom de la protection de la vie privée et de la présomption d’innocence.

    « Grâce à Dieu » donne seulement les prénoms des victimes mais cite nommément le cardinal Barbarin, le père Preynat et Régine Maire – dont les noms, dit François Ozon, « étaient déjà dans la presse ».

    Ce prêtre lyonnais, poursuivi pour agressions sexuelles, et qui ne devrait pas être jugé avant fin 2019, avait assigné en référé François Ozon pour obtenir un report de la sortie en salles de ce film, auréolé samedi du Grand prix du jury à la Berlinale, deuxième prix majeur après l’Ours d’or.

    Mais le tribunal de grande instance de Paris l’a débouté, estimant que « les spectateurs sont informés, à l’issue du film, du principe de la présomption d’innocence dont bénéficie, comme toute personne, Bernard Preynat », selon une décision consultée par l’AFP. Et ce grâce à la présence de trois cartons rappelant notamment la présomption d’innocence de tous les mis en cause.

    Et si le film devait attendre la fin de la procédure pénale de Bernard Preynat, il ne sortirait que dans « plusieurs années », ce qui constituerait « une atteinte grave et très disproportionnée au principe de la liberté d’expression et à la liberté de création », estime encore le tribunal.

    La sortie du film tombe en pleine actualité judiciaire : un jugement est attendu le 7 mars dans un autre volet de l’affaire, celui qui accuse le cardinal Philippe Barbarin et cinq autres personnes de ne pas avoir dénoncé les agressions sexuelles pédophiles du père Preynat.

    François Ozon explique que la date de sortie avait été fixée en raison de sa sélection à la Berlinale.

    « La décision, très bien motivée, reconnaît que le film – avec les avertissements qui l’accompagnent – ne justifie pas les mesures demandées qui menaçaient sa sortie », s’est réjoui auprès de l’AFP Paul-Albert Iweins, l’un des deux avocats du producteur et du distributeur du film à midi, lorsque la décision est tombée.

    – refaire la bande-son ? –

    Si la justice lyonnaise, qui doit rendre sa décision mardi à 17H00, répondait favorablement à a demande de Régine Maire, cela entraînerait de facto le report de la sortie du film d’au moins deux ou trois semaines, selon l’avocat du distributeur. Car le film a déjà été livré à quelque 300 salles. Il faudrait donc rappeler ces copies, modifier la bande-son, demander à tous les acteurs de reposer leurs voix, remixer, puis tout renvoyer.

    Ce qui coûterait 50.000 euros, selon l’avocat, sans parler du million d’euros mobilisés pour la promotion du film ni des pertes indirectes pour les salles de cinéma prises au dépourvu. Soit « sa mort pure et simple », estime Me Benoît Goulesque-Monaux, l’autre avocat de l’équipe du film.

    – « Censure » –

    Au-delà du compte à rebours sur cette sortie ultra-médiatisée, François Ozon n’en a pas fini avec la justice. Car la défense de Bernard Preynat va faire appel de la décision prise à Paris. Un appel non suspensif mais c’est « une question de principe », estime Me Frédéric Doyez.

    « Présenter durant deux heures comme coupable un homme qui n’a pas encore été jugé comme tel constitue une atteinte à la présomption d’innocence », argue son autre avocat, Emmanuel Mercinier.

    Et à Lyon, Régine Maire, entend poursuivre le réalisateur sur le fond.

    Le film suit trois des victimes du père Preynat, incarnées à l’écran par les acteurs Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud.

    Construit en trois parties comme un passage de relais entre ses trois personnages principaux, il s’appuie largement, du moins dans sa première partie, sur les lettres et les échanges d’emails avec l’institution religieuse de l’une des victimes, Alexandre Hezez-Dussot, incarné par Melvil Poupaud.

    Le prolifique réalisateur de « Huit femmes » avait estimé samedi à Berlin que si le film était suspendu de projection jusqu’au procès du père Preynat, « ce serait une sorte de censure ».

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  11. Pédophilie dans l’Église : « la tolérance zéro est de mise avec le pape François »

    L’Église catholique traverse une crise sans précédent, alors que le Vatican accueille un sommet mondial contre la pédophilie dans l’Église catholique du jeudi 21 au dimanche 24 février. Sont attendus près de 200 participants – présidents des conférences épiscopales, prêtres, évêques, ainsi que quelques victimes. Entretien avec l’historien des religions Odon Vallet.

    https://information.tv5monde.com/info/pedophilie-dans-l-eglise-la-tolerance-zero-est-de-mise-avec-le-pape-francois-285774

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