ADDENDUM AU PDF DES EXTRAITS DU LIVRE & PUBLICATIONS DU DR. A. EZZAT

La fuite de la sainte famille en Égypte est-elle un mythe ?

Plus grands que les pyramides d’Égypte sont les mythes et les mauvaises conceptions au sujet de cette ancienne terre

Résistance71 a traduit de l’anglais la dernière publication du Dr. Ashraf Ezzat. Je l’ai ajouté au PDF déjà réalisé par mes soins à partir de toutes les traductions faites par R71 à la page 36 et suivantes dont voici le lien direct https://jbl1960blog.wordpress.com/wp-content/uploads/2017/02/pdfdraedec2016addendum02171.pdf

 Traduction de la Bible et Escroquerie Historique, version PDF par JBL

De la bible aux évangiles : la falsification typologique servant le mythe religieux et le dogme de la domination (Dr. Ashraf Ezzat)

URL de l’article sur RF71https://resistance71.wordpress.com/2017/02/21/de-la-bible-aux-evangiles-la-falsification-typologique-servant-le-mythe-religieux-et-le-dogme-de-la-domination-dr-ashraf-ezzat/

“C’est la foi qui rend vraies les reliques et non pas elles qui rendent vraie la foi.”

(Umberto Ecco)

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“Le peuple n’a pas plus de voix consultative dans l’État que dans l’église : son rôle est d’obéir et de croire…”

(Pierre-Joseph Proudhon)

A lire : notre dossier sur les falsifications des écrits bibliques et leur origine (Dr. Ashraf Ezzat)

Dr. Ashraf Ezzat | 12 février 2017 | URL de l’article original : https://ashraf62.wordpress.com/2017/02/12/is-holy-familys-flight-into-egypt-myth/

La fuite de la sainte famille en Égypte est-elle un mythe ?

Plus grands que les pyramides d’Égypte sont les mythes et les mauvaises conceptions au sujet de cette ancienne terre

Beaucoup des histoires bibliques ont été faussement et coercitivement associées à l’histoire et la terre de l’Égypte ancienne, comme l’histoire des patriarches israélites, Abraham et Joseph et bien sûr, la célèbre histoire de l’Exode, alias l’histoire du Pharaon et de Moïse.

Une des histoires bibliques les plus connues qui fut également liée de manière mensongère à l’Égypte antique fut celle de “la fuite de la sainte famille en Egypte”. Aussi loin que je sache, il n’y a eu qu’une seule sainte famille avec laquelle l’Égypte antique fut familière, celle du roi Osiris (le dieu assassiné qui ressuscita d’entre les morts), mère Isis (l’épouse fidèle qui fut mise enceinte par l’esprit saint d’Osiris) et leur fils Horus, le fils de dieu (vivant).

Alors qu’on nous a fait croire que le dieu des Israélites protégeait Moïse et son peuple alors qu’ils sortaient d’Égypte, on se s’attendait donc pas à ce que ce dieu une fois de plus, envoie ses anges pour protéger l’enfant Jésus et sa mère durant leur voyage à travers l’Égypte.

Mais cette perception commune ne peut pas être plus loin de la vérité, car ni l’histoire de l’Exode, ni celle de la fuite de la sainte famille ne se sont produites en terre d’Égypte. Ces deux contes bibliques sont simplement des mythes qui ont été propagés par les autorités falsificatrices rabbiniques et christologiques.

Le conte populaire de l’évènement de la sainte famille cherchant refuge en Egypte est une de celles dont l’église copte (égyptienne) est particulièrement fière. Les premiers monastères et églises égyptiens furent de fait érigés dans les endroits visités par la sainte famille, selon les dires, lors de son voyage prédestiné en Égypte. La route supposée empruntée par la maman et l’enfant Jésus lors de leur voyage alla des terrains rugueux et escarpés du Sinaï jusqu’au-delà du Nil où ils arrivèrent au Mont Qussqam, environ 325km au sud du Caire, en passant par le delta du fleuve.

Le monastère d’Al-Muharraq se niche au pied de la partie occidentale de la montagne. Il fut construit dans la zone où il fut dit que la sainte famille demeura pendant plus de 6 mois. Leur temps sur place fut passé essentiellement dans une grotte qui devint dans l’ère chrétienne copte, l’autel de l’église de la vierge Marie, construite au bout de l’aile ouest du monastère. L’autel de pierre est devenu un lieu de pèlerinage chrétien car il fut dit que l’enfant Jésus l’utilisa pour se reposer pendant les mois qu’il passa dans la grotte.

L’histoire du Christ, la fuite de l’enfant de Bethléem avec sa famille à destination de l’Égypte et l’éventuel retour du Christ de son sanctuaire égyptien n’est pas un évènement historique vérifiable (NdT : comme toute l’affaire du Christ du reste…) mais plutôt toute cette histoire fut construite sur une base mythique, ou sur ce que les érudits bibliques voudraient définir comme une prophétie.

Pour être encore plus spécifique, cette histoire fut concoctée comme une interprétation déformée de ce célèbre verset de la bible hébraïque: “Je rappelle mon fils d’Égypte” (Hosea 11:1)

La raison pour laquelle nous la qualifions d’interprétation déviée est parce que dans le verset de la bible, il n’y a aucune spécification sur qui était ce fils de dieu. En même temps qu’Hosea, bon nombre furent appelés fils de dieu. Même des rois et empereurs reçurent cette sainte qualification. Nous savons par exemple, que les rois assyriens et égyptiens étaient référés en tant que “fils de dieu”. Comme nous l’avons mentionné plus tôt, Horus était un fils de dieu.

Si nous jugions sur un critère typologique auquel les écritures bibliques ont notoirement adhéré dans leurs narratifs, nous devrions penser à Moïse comme étant le personnage du “mon fils” dans ce verset de la bible. Mais il y a un inconvénient dans cette vague prophétie… Dans sa version originale hébreue, le texte ne dit rien de l’Égypte ; en fait, il est plutôt dit ceci : “De Mizraïm vient mon Fils”. Ironiquement, au temps de l’écriture du livre d’Hosea, vers le VIIIème siècle AEC, la terre d’Egypte n’était pas appelée “Mizraïm”.

L’Égypte antique était connue sous le nom de “Copte/Gopte”, qui fut plus tard prononcé en langue grecque “Aegyptus”. Mizraïm était un ancien terme arabe pour désigner n’importe quelle zone urbaine. En ce sens, toute ville majeure de l’ancien proche-orient comme Damas, Tyre et Palmyre étaient appelées “Mizraïm” par les nomades des antiques Arabie et Yémen.

D’une certaine manière, ceci devrait attirer notre attention sur l’origine arabe des Israélites et de leurs lois mosaïques, comme nous l’avons détaillé dans notre livre “Egypt Knew No Pharaohs Nor Israelites”. Contrairement à ce que les masses ont été contraintes de croire tout au long de ces siècles de falsification et de mensonges, toutes les anciennes histoires des Israélites se sont passées dans le Yémen antique et non pas en Palestine. Ceci, bien évidement, si tant est qu’elles soient des histoires vraies. Le nom de “Hosea/Hoshea” est autant arabe qu’”Ismaïl” et “Hussein”, tout autant que ses histoires, prophéties et son livre.

La vague prophétie du “d’Égypte vient mon fils” fut plus tard très intelligement exploitée par l’église catholique romaine dans ses évangiles (en grec). Seule l’évangile de Mathieu utilise cette vieille prophétie biblique. Employant la même technique littérale de la typologie, Mathieu (ou qui que ce soit qui utilisa ce nom comme couverture) a tissé un drame complètement différent pour l’enfant Jésus et sa mère et ce dès la vieille histoire de Moïse.

Comme la libération de Moïse et de ses Israélites ne s’est produite qu’alors qu’ils quittaient l’Égypte, la même chose (parallèle typologique) se doit de se produire dans l’histoire de Jésus Christ. Juste comme le pharaon d’Égypte ordonna le meurtre de tout enfant premier-né israélite, Mathieu a dû rendre Hérode responsable d’un même ordre ainsi cela servirait d’impératif narratif dramatique pour leur fuite en Égypte.

“… Voyez, un ange de dieu est apparu en rêve à Joseph et lui dit: ‘Lève-toi, prends le jeune enfant et sa mère, fuit vers l’Égypte et restez-y jusqu’à ce que je t’envoie un message ; car Hérode va rechercher le jeune enfant pour Le détruire.” (Mathieu 2:13)

Un schéma de typologie rabbinique ancien était ici à l’œuvre. La typologie en théologie chrétienne et en exégèse biblique est une doctrine ou une technique littérale qui relie (fictivement) l’Ancien Testament au Nouveau Testament. Des évènements, personnes ou prophéties de l’Ancien Testament sont vus comme des préfigurations typiques ou sont surclassés par des anti-types, évènements ou aspects du Christ ou de sa révélation décrits dans le Nouveau Testament.

C’est comme un jeu de mots dans lequel les scribes bibliques ont dupliqué/copié un ancien conte miraculeux. Dans le processus, ils ont fini par créer des parallèles dramatiques et géographiques à une vieille histoire de la bible qui rendront leur nouvelle histoire sacrée aux yeux des masses inéduquées. Le but final de ce truc typologique est de créer l’illusion d’une prophétie qui dit vrai et se réalise.

La fuite en Égypte est un évènement biblique décrit dans les évangiles de Mathieu (Mathieu 2:13-23), dans lequel Joseph s’est enfui en Égypte avec Marie et l’enfant Jésus après une visite magique, car ils ont été mis au courant donc que le roi Hérode avait l’intention de tuer les enfants de cette zone.

L’évangile de Luc ne mentionne pas cet évènement, narrant plutôt que la sainte famille alla au temple de Jérusalem, et de là directement à Nazareth. Certains critiques en tirent ainsi la conclusion que la naissance et la jeunesse de l’enfant Jésus selon Luc et Mathieu sont toutes deux des fabrications. Ce thème qu’on retrouve dans l’évangile de Mathieu est très semblable à celui de Moïse pour une audience judaïque et la fuite en Égypte illustre juste ce thème typologique et mensonger.

Dans leur fuite de la fureur du roi Hérode, la sainte famille, de manière compréhensible, devait éviter les routes fortement empruntées, elles ont donc suivi des chemins inconnus et on a dit qu’ils furent guidés par les anges de dieu. Leur route fut choisie pour eux, jour après jour, par des vallées cachées et des plateaux non répertoriés, dans les vastes étendues désertiques du Sinaï. Comme Moïse et son peuple israélite, Marie et l’enfant Jésus ont dû errer pendant un bon moment dans les étendues sauvages du Sinaï. Le vieux scenario de l’Exode devait servir de storyboard pour la nouvelle histoire de la fuite en Egypte.

Ainsi. doit-on se demander ce qui fut la source de notre information sur la description complète du voyage de la sainte famille en Égypte ? Les voies tortueuses empruntées par celle-ci à travers le Sinaï et leurs voyages subséquents en Égypte furent narrés par le pape Théophile, 23ème patriarche d’Alexandrie (384-412 de notre ère). Il mentionna dans ses annales tant célébrées, qu’au soir du 6 novembre, après une longue et humble prière, la Vierge Marie lui est apparue. Celle-ci lui relata dans les détails le voyage de la sainte famille en Égypte et lui donna pour instruction d’enregistrer par écrit ce qu’il avait vu et entendu.

Voilà, la messe était donc dite : toute cette histoire de “la fuite en Égypte de la sainte famille” n’est en fait rien d’autre qu’un “rêve” et parce que ce fut le rêve du pape Théophile, les masses naïves et fidèles l’acceptèrent simplement comme une réalité, pour un autre miracle divin qui devait une fois de plus se dérouler en Égypte.

Mais, là encore, qui est ce pape Théophile qui a donc eu toute la confiance de la vierge Marie au point tel qu’elle s’est révélée à lui dans un des ses rêves bénis ? Théophile était le pape d’Alexandrie et le patriarche du saint siège de St Marc de l’église copte d’Alexandrie juste au tournant du IVème siècle de notre ère. Il devint pape dans une période de conflit entre les nouvellement dominants chrétiens et l’ancien establishment religieux égyptien à Alexandrie, chaque section étant soutenue par un segment de la population d’Alexandrie. Ce fut durant sa papauté, suivie de celle de son neveu, le tristement célèbre pape Cyrille, que la persécution des fervents des anciennes croyances et traditions égyptiennes, devint violente et sans pitié.

Les anciens temples égyptiens furent profanés, fermés ou brûlés. Les Égyptiens furent interdits de maintenir leurs anciens rites et on leur refusa toute autorisation d’entrée dans leurs temples et sanctuaires partout en Égypte et spécifiquement à Alexandrie. Le “Serapeum”, le dernier sanctuaire qui survécut de l’ancienne bibliothèque d’Alexandrie fut détruit et brûlé, car l’église copte voulait être la seule source de connaissance et d’autorité pour la nouvelle Égypte chrétienne.

Edward Gibbon a décrit le pape Théophile comme “…l’ennemi perpétuel de la paix et de la vertu, un méchant homme austère, dont les mains furent alternativement polluées par l’or et par le sang.”

Note de Résistance 71 : Edward Gibbon, historien anglais (1737-1794), connu pour son œuvre phare : “L’histoire du déclin et de la chute de l’empire romain” (1776), grand critique des églises et de la religion organisée bien que converti au catholicisme. A enseigné à Oxford.

Les parchemins et les livres qui gravèrent la connaissance et la sagesse anciennes de l’humanité furent étiquetés (par Théophile et son neveu Cyrille), crasse et hérésie païennes ne méritant qu’à être livrées aux flammes. Après le départ de Théophile, l’intolérance et la violence religieuses à Alexandrie monta vers de nouveaux sommets sous la papauté de son neveu Cyrille.

Il conserva sa politique de tensions sectaires outrageantes qui menèrent au meurtre de la philosophe hélléniste Hypatie par une foule de chrétiens fanatiques. Hypatie était une des dernières érudites de l’ancienne bibliothèque d’Alexandrie. Elle enseignait la philosophie, les mathématiques, la physique et l’astronomie dans la ville ancienne d’Alexandrie (NdT : d’où l’auteur Ashraf Ezzat est originaire et dont il connaît très bien l’histoire…), Hypatie fut kidnappée, dévêtue, mutilée en association et brûlée vive dans une église. La nouvelle de l’assassinat d’Hypatie provoqua une énorme critique et dénonciation de Cyrille qui ne voyait en la grande philosophe qu’une sorcière païenne.

L’assassinat brutal d’Hypatie a d’une certain façon, marqué la fin de l’ancien monde de la connaissance et de la sagesse. Alors que les masses naïves croyaient dans le rêve de Théophile sur la “vierge Marie”, l’aube de l’âge de l’obscurantisme se profilait à l’horizon. Une nouvelle ère naissait du narratif mensonger biblique au sujet de l’Égypte antique, une nouvelle ère obscurantiste, faite de dogmes intolérants, de faux prophètes et de fausses prophéties.

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C’est parce que je pense que ; L’avenir de l’humanité passe par les peuples occidentaux émancipés de l’idéologie coloniale, se tenant debout, main dans la main, avec les peuples indigènes de tous les continents pour mettre en place la SOCIÉTÉ des sociétés. Et que ce nouveau paradigme, en lien avec tous les peuples indigènes, sera autant que faire se peut « sans dieux, ni maîtres » et par dessus tout sans armes, ni haine, ni violence…

Fourmis (dotées de raison) nous sommes ;

Fourmis nous demeurerons…

Résistance71

JBL1960 : Une fourmi

Source de l’image ► LouvreLe repos de la Sainte Famille pendant la fuite en Égypte

 

 

26 réflexions sur « ADDENDUM AU PDF DES EXTRAITS DU LIVRE & PUBLICATIONS DU DR. A. EZZAT »

    1. Tu te trompes para, je ne cherche pas à combattre sur un terrain historique et tu le sais, je ne cherche aucunement les honneurs. Et par ailleurs, je ne sache pas que j’élude le sujet qui fâche. Tu juges que je gaspille mon temps, qui serait précieux. Mais à l’échelle de l’univers, le temps n’a pas du tout la même densité. Aussi, je ne crois pas perdre mon temps, en aucun cas. Surtout lorsque je diffuse des PDF qui permettent aux sans dents, comme moi, de lire ce que l’oligarchie veut absolument nous cacher. La controverse de Sion par du présupposé qu’il existe un Dieu, et pour moi c’est juste impossible. Voilà ce qui nous différencie, mais nous devons tenir compte non de ce qui nous sépare, mais de ce qui nous rapproche. Aussi, je te dis au plaisir de te lire ; Jo

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  1. Tu ne perds pas ton temps en général…
    Sur cette histoire là…si…
    Laisse Ashraf Ezzat mener sa petite guerre anti sioniste…
    Il est peut-être plus dangereux que les sionistes au final…
    Elle vise au final à justifier l’athéisme…
    À aller dans ton sens…
    Le discours de Pike…
    Nous lâcherons les nihilistes et les athées…
    L’athéisme va certes à l’encontre des religions…l’athéisme est laïc…
    Mais il va surtout à l’encontre du Christianisme…
    Et donc…du Christ en personne…
    Le travail essentiel…pour la synagogue…
    Ça sert à égarer les gens…
    L’athéisme est une religion aussi….
    Et tu t’es égarée…

    Si Reed n’avait pas été Chrétien…aurait-il écrit son bouquin…
    Une mine d’or d’informations…
    D’ailleurs…le lien s’ouvre T’ il chez toi ?

    Maintenant tu as mille fois raisons…
    Concentrons nous sur ce qui nous rassemble…

    Tu es une authentique chrétienne…Jo.
    Le Christ…c’est la révolte…
    Jesus est le roi des punks…
    Et…
    Punk’s not dead…

    Et comme tu dis…
    « Si vis pacem para pacem » 🙂

    Tchuss.

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    1. Oui ton lien s’ouvre très bien chez moi. Et non, je ne suis nullement une authentique chrétienne, car comme je te l’ai déjà dit, tu places toute ta réflexion sous la lumière de ta seule foi en Dieu et pas moi ! Je ne fais pas de mon athéisme une religion, y manquerait plus que ça… Tu peux croire en ce que tu veux, mais ne m’obliges pas à faire de même c’est tout ! Jo

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  2. Bien…le lien fonctionne…

    Je ne t’oblige à rien…
    Libre arbitre avant tout…
    Juste au passage…
    Pour les chrétiens comme pour les satanistes…
    Je suis un hérétique…

    L’autre jour j’écoutais le témoignage de quelqu’un qui avait eu une expérience de mort imminente…
    Il n’avait rien vu…il n’y avait rien…
    Pour savoir et voir qu’il n’y avait rien…
    C’est bien qu’il y avait quelque chose… 🙂

    J’arrête mon « prosélytisme » énervant apparemment.

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    1. Y’a pas de lézard, car comme tu le sais, je n’oblige à rien non plus, jamais. Je me permets juste de te dire que tu me considères « égarée », et en même temps tu affirmes que je suis une vraie « chrétienne ». Permets moi de te dire que je ne suis, ni l’une ni l’autre. Ayant renié mon baptême, comme tu ne l’ignores pas et puisqu’on ne peut rien obtenir de plus, j’ai été déclaré apostat, tu parles si ça me fait une belle jambe. Je ne m’accroche pas à des dogmes, doctrines pour asservir des peuples, je les dénonce et j’avance, doucement, sur le chemin tangent. Mon objectif et d’avancer côte côte avec tous ceux qui le voudront. Personne devant, personne derrière, et personne au-dessus ! Au plaisir, Jo

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  3. « L’esclavage en Égypte est en fait l’une des plus grandes déceptions des archéologues bibliques. Il est à peu près courant que les égyptologues affirment que les pyramides, longtemps pensées pour être construites par la fissure du fouet, ont été construites par le travail rémunéré  » En effet, l’un des thèmes les plus importants que nous trouvons dans les histoires d’Israël est le thème de l’esclavage. Les histoires des patriarches juifs d’Abraham, de Joseph et de Moïse sont toutes des histoires d’esclaves achetés et vendus.

    Tout au long de la plupart de son royaume de trois mille ans, l’esclavage n’a pas été pratiqué dans l’Égypte ancienne. L’esclavage, en tant que culture publique et répandue, a été introduit en Egypte à la période tardive du royaume égyptien (pendant le 4ème au 3ème siècle av. J.-C. et après la conquête grecque).

    Mais pourquoi le commerce des esclaves n’a-t-il pas prospéré dans l’Égypte ancienne? Dans la vidéo, nous posons cette question au professeur. Mustafa El-Abbadi, l’historien renommé de l’Egypte gréco-romaine.

    Donc, si l’Égypte ancienne n’avait pas de marchés publics pour le commerce des esclaves où ils ont été achetés et vendus, alors nous devons nous demander comment, sur terre, Joseph ‘The Israelite Patriarch’ a été introduit et vendu dans l’Egypte ancienne comme l’histoire.

    Regardez la vidéo (en HD) et découvrez l’histoire vraie de l’esclavage dans l’Egypte ancienne qui déconsidère absolument le récit biblique de cette ancienne terre.

    P.S. Je m’attends à ce que beaucoup de ceux qui regarderont cette vidéo (et que ce sera peut-être un peu irrité) vont chercher les mots clés «esclave égyptien» chez Google, pour une revendication (rapide et furieuse). Ils obtiendront beaucoup de résultats (mal interprétés), où «serviteur» dans la langue égyptienne ancienne est souvent traduit par «esclave».

    En résumé, l’Egypte ancienne connaissait des serviteurs et des travailleurs bon marché. Quant aux esclaves (prisonniers de guerre), ils se seraient également transformés en esclaves ménagers de la classe royale et supérieure. Mais ils étaient peu nombreux, et certainement pas autant qu’un 2 millions d’esclaves écrasants, dans un pays d’Egypte antique qui avait une population de près de 3 à 4 millions de personnes au moment de l’exode biblique allégué.

    Dr. Ashraf Ezzat ► https://www.youtube.com/channel/UC8TyfOcimIqVMZr8ox941UQ

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    1. Mais puisque on vous dit qu’il s’agissait d’esclaves, et même du pire de tous les esclavagismes, ah mais Nom de Dieu de nom de Dieu. C’est tout de même pas bien compliqué d’accepter la vérité vrai pour ce qu’elle est. Pffffff. Une simple recherche sur google vous permettrez de vérifier par mille preuves la réalité des faits. Mais, y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir….

      Merci pour votre blog et cet engagement pour vivre une autre aventure que celle qu’acceptent des millions d’individus au comportement mèmetique et formaté.

      Pour ma part, ce n’est derrière le cul des poules et des cannards que parfois je subit quelque angoisse nait de la solitude, mais derrière ma tablette. Votre blog m’y apportera quelques réconforts. ^^

      Cela étant, la solitude a ses bons côtés, loin du brouhaha de la fourmilière hyper-active, des ses considérations parfois sidérantes, des ses futilités puériles, de ses espoirs mesquins et si communément matérialistes.

      Dans ce replis d’ermite on peut sonder d’autres dimensions, se découvrir un être-soi autrement, différent bien que toujours soi même et inexorablement un mème. Être grégaire instinctif dont la reproduction passe par la partiticipation d’un « autre », seul nous sommes confronté à un doute et c’est ce doute qui probablement nous pousse vers cet « autre ». Cet autre « individu », comme cet autre « chose », ou bien cet « autrement ».

      Nos sociétés sont pour le moins réductionnistes, favorisant l’individualisme et la spécificité, l’expertise tout en louant la valeur de « l’équipe ». Bien sûr il s’agit d’une manipulation sociolgique en appliquant l’art de la division pour régner. Une sorte d’esclavagisme volontaire.

      Une approche holistique nous porte à concevoir qu’un élément d’un grand ensemble acquiert des propriétés induites par cet ensemble qu’il n’aurait pas sans y être contenu. On pourrait le comprendre par:
      « la tendance dans la nature à constituer des ensembles qui sont supérieurs à la somme de leurs parties, au travers de l’évolution créatrice. »

      L’Ensemble est plus grand (plus fort) que la somme des parties.

      C’est manifestement métaphysique. Peut-être en l’approchant avec prudence et ouverture d’esprit on tien par là une définition acceptable de « Dieu ». Un résultat d’association non arithmétique, certainement pas une somme, mais bien un produit. Une transcendence ?

      C’est probablement cet héritage que nous laisse l’Égypte des pharaons, avec un regard posé sur le monde, l’univers, ses mystères et ses forces colossales qui tenait pour le moins de la révélation. S’ils ont été esclaves ce fut peut-être de ce rêve fou d’élever les pyramides et comme un seul homme ce peuple a procéder à leurs érections aboutissant à un orgasme architectural sublime en communiant ensemble.

      D’autres peuples, usant et abusant des mêmes forces, des mêmes potentiels se sont unis dans la destruction, pire, leur autodestruction. D’un côté des femmes et des hommes les peids bien sur terre et le nez levé vers les étoiles, de l’autre des hommes et des femmes au nez mal mouché et un pied déjà dans la tombe.

      Révélation, dévoilement, apocalypse…
      Dictature, domination, oppression…
      Rébellion, révoltes, révolution…
      Acceptation, resignation, soumission…

      Le tout est de loin bien supérieur à la somme des parties, parties dont on ne sait finalement que peut de choses et sans savoir non plus vers ce quoi tend ce tout.

      Chaque mot renfermant en lui même une force bien mystérieuse qu’il prête à la « chose » (partie) auquel on l’associe, imaginons quelle force peuvent prendre ces choses lorsque les mots eux mêmes, puis les choses, sont associées.

      Notre univers est un ensemble infini de choses sur lesquelles on met des mots pour en trouver le sens et la force et nous finissions par y croire pour ne plus en douter.

      Au commencement était le verbe…
      Ensuite vient la foi !

      Bien à vous Jo et encore merci pour votre blog. ^^
      Ps: oups, me suis lâché, c’est un peu long…

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      1. Non, y’a pas de souci avec la longueur…
        On me reproche souvent mes billets à rallonge ou mes tiroirs sans fond…
        Aussi, lorsque quelqu’un éprouve le besoin de se lâcher, comme vous venez de le faire… Ben je lis et j’apprécie.
        C’est pas nos échanges de vues, de pensées, d’idées même si on n’est pas parfaitement d’accord, qu’on avance à force de peser les propositions nouvelles. Parfois on accroche sur un mot qui nous rappelle une image, un sentiment, une impression.
        Et en creusant… On trouve et l’envie et la force de jeter son propre filet encore un peu plus loin…
        Oui, j’aime cette idée d’être debout, sur le chemin tangent, même au tout début, car ne sommes qu’au tout début. Les 2 pieds ancrés au sol et la tête dans les étoiles…
        À vous lire, je comprends que cela vous est déjà arrivé, au moins par la pensée…
        Et c’est bien cela qui est le plus important. Votre réflexion m’a faite penser à un texte de Zénon plus spécifiquement… Je crois que c’est L’après-Histoire,
        Ou la révolution par le don réciproque et universel
        Je vais le chercher et je vous le colle…
        Merci de me dire si mon idée est folle ou s’il y a un peu de ça ?
        Au plaisir ; Jo

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      2. Merci pour le texte de Zenon ^^

        Oui, il y a de ça et non votre idée n’est pas folle 🙂

        Cependant j’ai envie de glisser quelques bémols à son propos. Parce qu’il me semble qu’il se prend quelque peu les pieds dans le tapis, sur autant d’écueils que sont les paradoxes de la dualité.

        Et pourtant il la pointe bien du doigt cette dualité. Elle est partout. Le jour, la nuit. Le haut et le bas. Le plaisir et la souffrance. Chacun peut faire son inventaire à la Prevert, les exemples, les paires, les couples duals ne manquent pas ^^

        Alors ce tapis dans lequel on se prend les pieds si systématiquement ?

        À la fin de son texte il entreprend de faire une liste non exhaustive des « professions » et de ce que pourraient (devraient ?) en faire les « gens ». N’y a t-il pas là déjà une injonction, à tous le moins un jugement de valeur (pour servir la cause ?) ? Oui, deux question dont l’une est induite par présupposé. Par exemple il réduit à peu de choses les communicants. Pas bien du tout. Rie ne peut être exclu du tout. Un apriori ?

        Il est impossible pour un seul individu de concevoir le tout. Non pas que ce tout soit si grand qu’il est impossible de l’embrasser (prendre entre ses bras) totalement, mais pour la simple évidence que prendre conscience d’une partie du tout c’est lui « prêter » des propriétés singulières qu’elle n’avait pas forcement jusque là et de fait elle est déjà autre chose. Elle vient de recevoir (don) les propriétés qu’on lui « prête » par la prise de conscience.

        Un peu comme nos récentes découvertes en physique cantique ou l’observation et l’observateur influe sur le résultat.

        Ainsi, le tout étant plus grand que la somme des parties (ou étant autre chose que la somme des parties), nous ne pouvons rien déduire de conséquent, ni de la valeur intrinsèque des parties isolées, ni de la valeur résultante car notre propre observation influera sur le résultat. C’est une transcendance.

        Le resultat intervenant après l’observation, la somme des parties du tout étant différente de ce tout, nous même observateur étant déjà autre chose, de part notre observation, que ce que nous avions perçue de nous, des autres parties et du tout, il s’agit bien de comprendre que nos conclusions s’ajoutent à ce tout qui est systématiquement devant nous et déjà autre chose, mutant et inconvebale dans le temps présent. C’est bien un paradoxe insoluble et tant mieux.

        Une citation de Confucius:

         » L’homme idéal (Ren) de maître Kong :

        Il devait réussir à mener sa vie entre terre et ciel. Le nez assez près de la terre pour distinguer (réductionnisme). Mais pas trop près au risque de ne plus rien y voir. Ses actes gagnaient alors en précision et distinction, la stratégie devenait possible, et l’action puissante.

        Il devait aussi savoir lever le nez vers le ciel pour relier (holisme). Mais pas trop au risque de s’envoler vers des altitudes où plus rien d’humain n’est distinguable et où l’atmosphère devient de plus en plus incompatible avec la vie. Il devenait alors apte à faire des choix avec sagesse et efficience et devenait un maître dans l’entretien de la vie.

        Ce « Ren » était un but à atteindre car il était censé offrir « la longue vie qui procure la vision sans fin »  »

        Le texte de Zenon fait écho à ce que je disais hier dans le post précédent, mais il est important aussi de bien savoir remettre en question la cible que l’on cherche à atteindre. Rater la cible (le péché) n’est en soi pas grave, puisque étant juste une partie du tout, nous constituons ce « tout mutant » malgré nos péchés. A cette différence près que de vouloir viser les étoiles par la prise de conscience, ne pas les atteindre peut nous plonger dans cette sorte de désespoir, cette sorte d’idée qui nous rend in-accompli, inachevé, pour cause de vouloir être plus prophète que les prophètes.

        Ainsi voilà un autre écueil où Zenon se prend les pieds dans le tapis en affirmant que le pouvoir ne fait que blablater là ou le « peuple » valorise l’action. Que neni. Le peuple à le nez plongé dans la terre. Le pouvoir est en orbite autour d’un neant parsemé d’étoiles. En aucun cas il ne faut opposer la terre et le ciel sinon à enterrer ou vaporiser. Il faut réconcilier. Le pouvoir est indispensable. Sans pouvoir on ne peut rien et les actes sont stériles. Le tout ne peut que se réduire à bien moins que la sommes des parties. C’est un des corollaires de l’idée du « tout ».

        Aussi seule la foi compte. Le résultat dans une dimension sans fin est innacessible au présent puisqu’il est constamment devant ce même présent, constamment modifié par ce présent. Tout au mieux pouvons nous percevoir les resultats d’hier, ceux du passé, mais en aucun nous ne devons, ni ne pouvons déduire le résultat suivant, la déduction l’ayant déjà modifié. Vanités !

        Alors ? Alors il ne reste que la foi qui soit tangible.

        Cette force incommensurable qui rend toutes choses possibles. Et qu’importe ces choses, puisque le résultat sera immanquablement autre chose. Immanquablement, c’est à dire immanquable, la seule cible qui n’est pas sujette au péché. Tout le reste, toutes ces choses possibles qui peuvent être manquées, par manque de foi, ne sont que la respiration du monde des idées, de l’esprit, respiration de toutes ces particules élémentaires qui se cherchent, s’agrégent et se heurtent pour tenter de deviner ce qu’elles sont déjà, ce qu’elles deviennent pas en oubliant souvent ce qu’elle étaient encore et ne seront toujours pas, des particules élémentaires confondues entre pouvoir et faire, réussir et manquer, espérer et renoncer, croire ou douter, bref, la respiration du « monde » dans un univers infini de possibles.

        Éternité ? Probablement….

        Bien à vous Jo.

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      3. Pour finir, car je ne suis pas d’accord avec vous sur la nécessité absolue d’un leader, d’un chef qui détiendrait le pouvoir.
        En effet et au contraire, pour moi il ne peut y avoir aucun « Chef » dans ce changement qui s’en vient. Le prochain paradigme est sans dieux ni maitres, en étudiant et adaptant le meilleur de Kaianerekowa ; La Grande Loi de la Paix de la Confédération Iroquoise :
        Texte politique fondateur : Kaianerekowa ou la Grande Loi de la Paix de la Confédération Iroquoise (version pdf avec intro)

        Nous avons traduit les 117 wampums (articles) de Kaianere’ko:wa ou la Grande Loi de la Paix de la Confédération Iroquoise (datant de 1142 et plus ancienne « constitution » ou charte confédérale active au monde) pour l’usage de toutes et tous. Nous avons remis notre traduction à la Confédération Iroquoise au travers de membres du conseil des Mères/anciens et conseil des femmes de la nation Mohawk. Kaianere’ko:wa est un des documents les plus importants de l’histoire de l’humanité et se doit d’être plus connu car son esprit représente le futur de nos sociétés au vu de l’échec de nos modèles étatico-répressifs anti-démocratiques.

        Nous ne prônons pas son application Per se à nos sociétés qui sont culturellement et structurellement différentes de la société iroquoise, mais nous devrions l’étudier et adapter ce qui est adaptable notamment dans le domaine de l’horizontalité de la prise de décision politique et du schéma de la chefferie sans pouvoir.

        Une charte de ce style a non seulement un impact sur le processus politique d’une société, mais aussi sur le processus économique et donc écologique.

        Il est également à noter le processus politique par des femmes et des conseils des femmes, dans une société matrilinéaire et égalitaire.

        Kaianerekowa : Grande Loi de la Paix de la Confédération Iroquoise (XIIème siècle) version PDF

        C’est la mise en PDF dont je suis la plus fière, car la puissance de ce texte, sa lumière intérieure m’a totalement guidée, éclairée et depuis lors, j’exprime ma pensée beaucoup plus facilement, plus naturellement et plus sereinement aussi…
        Au plaisir ; Jo

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    2. Vous dites:

      « jo Busta Lally
      4 JUIN 2017 À 10 H 49 MIN
      Pour finir, car je ne suis pas d’accord avec vous sur la nécessité absolue d’un leader, d’un chef qui détiendrait le pouvoir. »

      Mais où êtes vous allé chercher, dans mes propos, que je pensais qu’il était nécessaire d’avoir recours à un leader, qui plus est « nécessité absolue » ?

      Ok, je suis tombé dans votre piège. J’en sors prestement. Bien à vous.

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  4. Si vous le permettez, je recopie ce commentaire, dans « Les Chroniques de Zénon » et je vous fait ma réponse, qui m’évoque un texte de Patrice Sanchez « La Théorie du TOUT ».
    J’adresse votre com à Zénon, afin s’il le souhaite qu’il y fasse une réponse, que je vous transmettrait avec plaisir.
    Pour bien le connaitre, si vous avez ressenti une « injonction » derrière ses mots je puis vous dire que vous vous trompez.
    Mais je préfère en cela qu’il le fasse avec ses propres mots…
    Pour ma part, je puis vous dire que nos « différences » de vues sont, à mon sens, parce que vous vous placez sous le prisme de votre propre foi.
    Mais vous dites une chose très vraie ; C’est qu’il est important de dézoomer, de relever la tête, car si l’on vit, le nez au sol, sans jamais lever les yeux, on ne voit rien de l’horizon des possibles qui est là pourtant, sous nos yeux…
    Alors le temps de la mise au point, passant du mode Macro au grand angle, on voit flou hein ?
    Mais ensuite on a la vision la plus panoramique qui soit et ainsi on peut voir loin et prendre son temps pour organiser sa pensée et voir, le chemin, tangent, qu’on ne voyait parce qu’on avait le nez collé au sol !
    Merci à vous ; Jo

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    1. Tenez, votre réflexion m’a fait penser aux écrits de Patrice Sanchez ;
      qui cite Russell Means dans son texte « Paradoxal Système » https://monodyssesouslesoleildezarathoustra.wordpress.com/2016/07/25/paradoxal-systeme/
      « L’univers, qui contrôle toute vie, a un équilibre féminin et masculin, prédominant sur notre terre mère sacrée. Cet équilibre doit être connu et devenir un facteur déterminant de toutes les décisions, qu’elles soient spirituelles, sociales, médicales, éducationnelles ou économiques. Une fois que l’équilibre fait partie intégrante de notre vie, toute action et ses conséquences s’inscrivent dans un parcours où les buts que l’on s’est fixés deviennent une réalité et une suite logique. Les bonnes choses arrivent aux bonnes personnes. Souvenez-vous que le temps est de votre côté. » – Russell Means (1939 – 2012)

      Je retrouve l’extrait de sa théorie du tout, que j’ai intégré dans le premier billet où j’expose l’idée de prendre la tangente, et qui donnera, par la suite le tout dernier texte de Zénon « Tangente »…
      Et parce que je pense, comme Zénon, et R71, qu’il n’y a pas de hasard, ni de coïncidence…
      Jo

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    2. Mais, mais, mais… il m’est impossible de me tromper puisqu’il s’agit d’un RESSENTI 🙂

      Et je ne me place sous aucun prisme. Je parle de foi et non de « MA » foi ni de « LA » foi. En ce sens réside clairement une différence de points de vue entre nous. D’ailleurs, ne vivons nous pas, nous deux, en deux points distincts de l’univers ( uni-vers…) en des temps communs mais dont les tempos ne sont en rien les mêmes ?

      Ma perception de l’idée de « foi » – il ne s’agit pas de la mienne mais d’une perception -se dispense du dogme, de l’idéologie, ou de n’importe quelle objectivisation.

      Alors le groin planté dans l’humus, truffe cherchant la truffe, ou l’esprit vaporisé vers le haut, dilatation des idées, pour ne distinguer que des essences ?

      Ni l’un ni l’autre. C’est ce que tente de nous dire Confucius selon moi. Trop bas ou trop haut c’est toujours trop.

      J’invoque Brel, l’ami Jacques, et son innacessible étoile si admirablement présentée dans « la quête ».

      Jacques Brel, la quête.

      Et quelle quête nom de Dieu ! D’ailleurs, bien que cet homme « admirable » ait su tout autant qu’il l’a put « croire » en sa foi, la sienne propore, et nous faire part de son point de vue à lui et à lui seul, n’en était t-il pas aussi fragile, bassement mortel et mourant et doutant de ce qu’il savait ne pas savoir ?

      Les premières images de la video nous répondent: c’est un fumeur compulsif, un suicidé. Il sait mais il doute. Il doute tant et si fort qu’il lui faudra bien la trouver l’inaccessible étoile. Est-elle ici ? Ailleurs ? Exite t-elle ? Cependant il a foi en ce présent, ce présent il l’écrit et il le chante, il triture nos propres sentiments et les interroge bien au delà de sa propre réalité qu’il triture et interroge. Un chef d’oeuvre ? Objectivité ou subjectivité ? À chacun de voir selon son propre point de vue.

      Me recopier ailleurs ? Why not ?
      Me soumettre à l’avis de Zenon ? Why not ?

      Après tout, que risquons nous sinon qu’être avant d’avoir été ?

      Je met une réserve. Il marrive parfois, souvent, de décrocher…

      😉

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      1. Et les idées que vous me prêtez m’ont fait décrocher. Voir plus haut. Bien à vous.

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