Allumons nos petites flammes intérieures
Afin qu’elles illuminent notre cheminement de pensée…
« Féconder le passé en engendrant l’avenir, tel est le sens du présent »
Je nous souhaite mille feux capables d’embraser tout l’empire et le souffle nécessaire pour embraser tous les empires…
En ce 24 décembre 2016 j’ai une pensée pour la petite Maisie Shaw décédée par la seule faute d’un homme de peu de foi le 24 décembre 1946 ► En souvenir de Maisie Shaw…
Je remercie un blog ami qui me relaye bien souvent et qui nous a offert un espace de liberté unique sur la toile avec sa rubrique quotidienne intitulée vos infos, news et autres liens qui est une véritable mine d’infos et un lieu d’échange intemporel ; Merci à Benji, à Volti et aux intervenants de tous poils du site www.lesmoutonsenrages.fr
J’ai la possibilité ici de remercier également un autre blog ami ; Résistance71 avec lequel je travaille avec un plaisir réel et sincère en réalisant des PDF de leurs traductions et qui par ses traductions en temps réel nous permet d’être de véritables sentinelles et ainsi de relayer et d’amplifier les voix des Nations Primordiales comme ici avec Mohawk Nation News ► Toutes & Tous ; Diseurs de Vérité ! ou bien là Pièce manquante = Partie truquée de l’excellent Juriste Steven Newcomb.
Ou qui nous remet en lumière les travaux de Jean-Pierre Demoule ► Des racines pas si chrétiennes que ça !
Nous permettant d’affuter notre réflexion, d’en éclaircir les ombres, jetant un nouvel éclairage sur ce qu’on ne percevait pas…
Ils ont traduit de l’anglais des passages du livre du Dr. Ashraf Ezzat « L’Égypte antique n’a jamais connu ni Pharaons, ni Israélites » et cela m’aura bouleversée véritablement, car tout est devenu limpide, lumineux, presque incandescent dans mon esprit.
C’est pourquoi et pour les en remercier, j’ai réalisé ce PDF de toutes leurs traductions du Dr. Ashraf EZZAT que voici ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2016/12/draezzatdec2016.pdf
Grâce à eux, tout comme vous, j’ai découvert Zénon l’Ailé, et j’ai tutoyé les étoiles instantanément et je suis heureuse d’avoir créée cette page de mon blog avec tous les écrits de Zénon… https://jbl1960blog.wordpress.com/les-chroniques-de-zenon/
Ce soir, une fois encore, tout comme R71 nous y invite ; Rejoignons-nous par l’intermédiaire d’une lecture, ouvrons nos âmes et nos cœurs, allumons nos petites flammes intérieures et illuminons cette nuit dans l’espoir d’une transmutation de toutes les valeurs !…
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Comment Friedrich « Grinch » Nietzsche vola Noël… et fit du christianisme l’antéchrist…
URL de l’article ► https://resistance71.wordpress.com/2016/12/24/comment-friedrich-grinch-nietzsche-vola-noel-et-fit-du-christianisme-lantechrist/
“La philosophie de Nietzsche tourne certainement autour du problème de la révolte. Exactement, elle commence par être une révolte… La révolte avec lui part du ‘Dieu est mort’, qu’elle considère comme un acquis… Contrairement à ce que pensent certains de ses critiques chrétiens, Nietzsche n’a pas formé le projet de tuer dieu. Il l’a trouvé mort dans l’âme de son temps. Il a compris, le premier, l’immensité de cet évènement et a décidé que cette révolte de l’Homme ne pouvait mener à une renaissance si elle n’était pas dirigée… Nietzsche n’a donc pas formulé une philosophie de la révolte, mais édifié une philosophie sur la révolte. […] Nous n’aurons jamais fini de réparer l’injustice qui lui a été faite. On connaît sans doute des philosophies qui ont été traduites et trahies dans l’histoire ; mais jusqu’à Nietzsche et au national-socialisme, il était sans exemple qu’une pensée entière éclairée par la noblesse et les déchirements d’une âme exceptionnelle ait été illustrée aux yeux du monde par une parade de mensonges et par l’affreux entassement des cadavres concentrationnaires…” ~ Albert Camus, 1952, “L’homme révolté” ~
Conclusion de “l’Antéchrist” de Friedrich Nietzsche (1888)
Où le philosophe nous explique que l’Antéchrist finalement est le christianisme lui-même et nous aide à comprendre pour mieux le détruire, l’État et sa racine profonde judéo-chrétienne, fondation du colonialisme historique subi et à subir. (Résistance 71 )
# 58 à # 62
[…] Qu’on lise Lucrèce pour comprendre ce à quoi Épicure a fait la guerre, ce n’était point le paganisme, mais le « christianisme », je veux dire la corruption de l’âme par l’idée du péché, de la pénitence et de l’immortalité. — Il combattit les cultes souterrains, tout le christianisme latent, — en ce temps-là nier l’immortalité était déjà une véritable rédemption. — Et Épicure eût été victorieux, tout esprit respectable de l’Empire romain était épicurien : alors parut saint Paul. Saint Paul, la haine de Tchândâla contre Rome, contre le « monde » devenu chair, devenu génie, saint Paul le juif, le juif errant par excellence ! Ce qu’il devina, c’était la facon d’allumer un incendie universel avec l‘aide du petit mouvement sectaire des chrétiens, à l’écart du judaïsme, comment, à l’aide du symbole « Dieu sur la Croix », on pourrait réunir en une puissance énorme tout ce qui était bas et secrètement insurgé, tout l’héritage des menées anarchistes de l’Empire. « Le salut vient par les Juifs. » — Faire du christianisme une formule pour surenchérir les cultes souterrains de toutes les espèces, ceux d’Osiris, de la grande Mère, de Mithras par exemple — une formule pour me résumer : cette pénétration fait le génie de saint. Paul. Son instinct y était si sûr qu’avec un despotisme sans ménagement pour la vérité il mit dans la bouche de ce « Sauveur » de son invention les représentations dont se servaient, pour fasciner, ces religions de Tchândâla, et non seulement dans la bouche — il fit de son sauveur quelque chose qu’un prêtre de Mithras, lui aussi, pouvait comprendre… Ceci fut son chemin de Damas : il comprit qu’il avait besoin de la foi en l’immortalité pour déprécier « le monde », que l’idée d’« enfer » pouvait devenir maîtresse de Rome, -—— qu’avec l’« au-delà » on tue la vie. — Nihiliste et chrétien : les deux choses s’accordent…
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En vain tout le travail du monde antique : je ne trouve pas de mot pour exprimer mon sentiment sur quelque chose d’aussi monstrueux. — Et, en considérant que ce travail n’était qu’un travail préliminaire, qu’avec une conscience de soi dure comme du granit, on venait à peine de jeter le fondement pour un travail de plusieurs milliers d’années — en vain tout le sens du monde antique !… À quoi bon des Grecs, à quoi bon des Romains ? — Toutes les conditions premières pour une civilisation savante, toutes les méthodes scientifiques étaient déjà là, on avait déjà fixé le grand, l’incomparable art de bien lire, — cette condition nécessaire pour la tradition de la culture, pour l’unité des sciences ; les sciences naturelles liées aux mathématiques et à la mécanique se trouvaient sur le meilleur chemin, le sens des faits, le dernier et le plus précieux de tous les sens, avait son école, sa tradition de plusieurs siècles ! Comprend-on cela ? Tout ce qui était essentiel, pour se mettre au travail, avait été trouvé : — les méthodes, il faut le dire dix fois, sont l’essentiel, et aussi les choses les plus difficiles, celles qui ont le plus longtemps contre elles les habitudes et la paresse. Ce qu’aujourd’hui nous avons regagné avec une indicible victoire sur nous-mêmes — car nous avons tous encore les mauvais instincts, les instincts chrétiens en nous — le regard libre devant la réalité, la main circonspecte, la patience et le sérieux dans les plus petites choses, toute la probité dans la recherche de la connaissance — tout cela existait déjà il y a plus de deux mille ans. Et plus encore, le bon goût, le tact fin et sûr ! Non point comme une « dressure » du cerveau, non point comme la culture « allemande », avec des manières de lourdaud ! Mais comme corps, comme geste, comme instinct — comme réalité en un mot… Tout cela en vain ! Plus qu’un souvenir du jour au lendemain ! — Grecs ! Romains ! La noblesse des instincts, le goût, la recherche méthodique, le génie de l’organisation et de l’administration, la volonté de l’avenir humain et la foi en l’avenir, la grande affirmation de toutes choses, visible sous forme d’Empire romain, visible pour tous les sens, le grand style, non seulement art, mais réalité, vérité, vie… — Et ce n’est pas un cataclysme de la nature qui a détruit tout cela du jour au lendemain ! ce n’est pas le piétinement des Germains ou d’autres tardigrades ! Des vampires rusés, clandestins, invisibles et anémiques l’ont déshonoré ! Non vaincu — mais seulement épuisé !… La soif de vengeance cachée, la petite envie prenant des allures de maîtres ! Tout ce qui est pitoyable, souffreteux, visité par de mauvais penchants, tout le monde de ghetto de l’âme mis subitement au premier rang ! — Qu’on lise un agitateur chrétien quelconque, saint Augustin par exemple, pour comprendre, pour sentir quels êtres malpropres avaient eu la haute main. On se tromperait du tout au tout, si l’on présumait un manque d’intelligence chez les chefs du mouvement chrétien : — ah ! ils sont rusés jusqu’à la malpropreté Messieurs les Pères de l’Église ! Ce qui leur manque c’est tout autre chose. La nature les a négligés, — elle a oublié de les doter, au moins modestement, d’instincts convenables et propres… Soit dit entre nous, ce ne sont pas même des hommes… Si l’Islam méprise le christianisme, il a mille raison pour cela ; l’Islam a des hommes pour condition première…
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Le christianisme nous a frustrés de l’héritage du génie antique, il nous a frustré plus tard de l’héritage de l’Islam. La merveilleuse civilisation maure de l’Espagne, plus voisine en somme de nos sens et de nos goûts que Rome et la Grèce, cette civilisation fut foulée aux pieds (— je ne dis pas par quels pieds —), pourquoi ? puisqu’elle devait son origine à des instincts nobles, à des instincts d’hommes, puisqu’elle disait Oui à la vie, et encore avec les magnificences rares et raffinées de la vie mauresque !… Les croisés luttèrent plus tard contre quelque chose qu’ils auraient mieux fait d’adorer dans la poussière, — une civilisation qui ferait paraître notre dix-neuvième siècle très pauvre et très « tardif ». — Il est vrai qu’ils voulaient faire du butin : l’Orient était riche… Soyons donc impartiaux ! Les Croisades — de la haute piraterie, rien de plus ! La noblesse allemande — noblesse de vikings au fond — se trouvait dans son élément. L’Église savait trop bien comment on met la noblesse allemande de son côté… La noblesse allemande, toujours les « Suisses » de l’Église, toujours au service des mauvais instincts de l’Église, mais bien payée… C’est avec l’aide de l’épée allemande, du sang et du courage allemands que l’Église a mené sa guerre à mort contre tout ce qui est noble sur la terre ! On pourrait poser ici bien des questions douloureuses. La noblesse allemande manque presque toujours dans l’histoire de la haute culture… Christianisme, alcoolisme — les deux grands moyens de corruption… En somme il ne pouvait y avoir de choix entre l’Islam et le christianisme, tout aussi peu qu’entre un Arabe et un Juif. La décision est prise ; personne n’a plus la liberté de choisir. Ou bien on est Tchândâla, ou bien on ne l’est pas… « Guerre à mort avec Rome ! Paix et amitié avec l’Islam !… » Ainsi le voulut ce grand esprit libre, le génie parmi les empereurs allemands, Frédéric II. Comment ? faut-il qu’un Allemand soit génie, soit esprit libre pour devenir convenable ? Je ne comprends pas comment un Allemand ait jamais pu se sentir chrétien…
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Il est nécessaire de toucher ici un souvenir encore cent fois plus douloureux pour les Allemands. Les Allemands ont empêché en Europe la dernière grande moisson de culture qu’il était possible de récolter, — la Renaissance. Comprend-on enfin, veut-on enfin comprendre, ce qu’était la Renaissance ? la transmutation des valeurs chrétiennes, la tentative de donner la victoire, avec tous les instincts, avec tout le génie, aux valeurs contraires, aux valeurs nobles… Il n’y eut jusqu’à présent que cette seule grande guerre, il n’y eut pas jusqu’à présent de problème plus concluant que celui de la Renaissance, — nos problème sont les mêmes — : il n’y a jamais eu de forme d’attaque plus fondamentale, plus droite, plus sévère, dirigée contre le centre, sur toute la ligne. Attaquer à l’endroit décisif, au siège même du christianisme, mettre sur le trône papal les valeurs nobles, c’est-à-dire introduire ces valeurs dans les instincts, dans les besoins et les désirs inférieurs de ceux qui étaient au pouvoir… Je vois devant moi la possibilité d’une magie supra-terrestre, d’un parfait charme de couleurs : — il me semble que cette possibilité éclate dans tous les frissons d’une beauté raffinée, qu’un art s’y révèle, un art si divin, si diaboliquement divin, qu’on chercherait en vain à travers les âges une seconde possibilité pareille ; je vois un spectacle si signficatif et en même temps si merveilleusement paradoxal que toutes les divinités de l’Olympe auraient eu l’occasion d’un immortel éclat de rire — je vois César Borgia pape… Me comprend-on ?… Vraiment cela eût été la victoire que je suis seul à demander maintenant — : cela eût supprimé le christianisme ? — Qu’arriva-t-il ? Un moine allemand, Luther, vint à Rome. Ce moine chargé de tous les instincts de vengeance d’un prêtre malheureux se révolta à Rome contre la Renaissance… Au lieu de saisir, plein de reconnaissance, le prodige qui était arrivé : le christianisme surmonté à son siège même — sa haine ne sut tirer de ce spectacle que sa propre nourriture. Un homme religieux ne songe qu’à lui-même. — Luther vit la corruption de la papauté, tandis qu’il aurait dû s’apercevoir du contraire : la vieille corruption, le peccatum originale, le christianisme, n’était plus sur le siège du pape ! ll était remplacé par la vie, le triomphe de la vie, le grand oui à l’égard de toutes les choses hautes, belles et audacieuses !… Et Luther rétablit l’Église : il l’attaqua… La Renaissance —, devint un événement dépourvu de sens, un grand en vain ! — Ah, ces Allemands, ce qu’ils nous ont déjà coûté ! En vain — c’est ce qui fut toujours l’œuvre des Allemands. — La Réforme ; Leibnitz ; Kant et ce qu’on appelle la philosophie allemande ; les guerres de « liberté » contre Napoléon 1er ; le nouvel Empire allemand — chaque fois un en vain pour quelque chose qui était prêt à se réaliser, pour quelque chose d’irréparable… Ce sont mes ennemis, je l’avoue, ces Allemands : je méprise en eux toute espèce de malpropreté d’idées et de valeurs, de lâcheté devant la probité de chaque oui et de chaque non. Depuis près de mille ans ils ont épaissi et embrouillé tout ce qu’ils ont touché de leurs doigts, ils ont sur la conscience toutes les demi-mesures, tous les compromis dont est malade l’Europe, — ils ont également sur la conscience l’espèce la plus malpropre de christianisme qu’il y ait, la plus incurable, la plus irréfutable, le protestantisme… Si on n’arrive pas à en finir du christianisme, les Allemands en seront cause…
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— Je termine ici et je prononce mon jugement. Je condamne le christianisme, j’élève contre l’Église chrétienne la plus terrible des accusations, que jamais accusateur ait prononcée. Elle est la plus grande corruption que l’on puisse imaginer, elle a eu la volonté de la dernière corruption imaginable. L’Église chrétienne n’épargna nulle part sa corruption, elle a fait de toute valeur une non-valeur, de chaque vérité un mensonge, de chaque intégrité une bassesse d’âme. Qu’on ose encore me parler de ses bienfaits « humanitaires ». Supprimer une misère était contraire à son plus profond utilitarisme, elle vécut de misères, elle créa des misères pour s’éterniser… Le ver du péché par exemple : une misère dont l’Église seule enrichit l’humanité ! L’« égalité des âmes devant Dieu », cette fausseté, ce prétexte aux rancunes les plus basses, cet explosif de l’idée, qui finit par devenir Révolution, idée moderne, principe de dégénérescence de tout l’ordre social — c’est la dynamite chrétienne… Les bienfaits « humanitaires » du christianisme ! Faire de l’humanitas une contradiction, un art de pollution, une aversion, un mépris de tous les instincts bons et droits ! Voilà les bienfaits du christianisme ! — Le parasitisme, seule pratique de l’Église, buvant, avec son idéal d’anémie et de sainteté, le sang, l’amour, l’espoir de la vie ; l’au-delà, négation de toute réalité ; la croix, signe de ralliement pour la conspiration la plus souterraine qu’il y ait jamais eue, — conspiration contre la santé, la beauté, la droiture, la bravoure, l’esprit, la beauté d’âme, contre la vie elle-même…
Je veux inscrire sur tous les murs cette accusation éternelle contre le christianisme, partout où il y a des murs, — j’ai une écriture qui rend voyants même les aveugles… J’appelle le christianisme l’unique grande calamité, l’unique grande perversion intérieure, l’unique grand instinct de haine qui ne trouve pas de moyen assez venimeux, assez souterrain, assez petit — je l’appelle l’unique et l’immortelle flétrissure de l’humanité…
Et l’on mesure le temps à partir du jour néfaste qui fut le commencement de cette destinée, — à partir du premier jour du christianisme ! — Pourquoi ne le mesurerait-on à partir de son dernier jour ? — À partir d’aujourd’hui — Transmutation de toutes les valeurs !…
FIN
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Parce que c'est ici que tout commence... En tout cas je l'espère... Le plus sincèrement possible ; L'invisible indivisible jbl1960
5 réflexions sur « Les Petites Flammes… »