Au pied du Mur…

…Des Lamentations…

Arrêtez de vous lamenter et levez la tête !

Car tout ça c’est des mythos. Et Bibi le sait, il essaie juste de faire durer le mensonge le plus longtemps possible.

Car l’État d’Israël, est le seul au monde à revendiquer être, d’abord, un État Juif !

Si c’est pas le summum du mensonge ça, je suis Pape ! Ah vous voyez !

Parce que tout est faux, le Mur des Lamentations, le Mont du Temple. Voilà pourquoi on affirme que l’on est bien en présence de mensonges d’États faussaires…

Ce billet est à relier à celui-ci : Le Syndrome Messianique

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La vérité historique déchire le voile du mensonge : Résolution de l’UNESCO sur Jérusalem ou l’émergence de la vérité cachée…

https://resistance71.wordpress.com/2016/10/23/la-verite-historique-dechire-le-voile-du-mensonge-resolution-de-lunesco-sur-jerusalem-ou-lemergence-de-la-verite-cachee/

“Il ne fut pas possible de creuser sous Haram al-Sharif directement, mais les explorations et les fouilles de tous les autres sites avoisinants échouèrent de trouver quelque trace que ce soit d’un important royaume du Xème siècle AEC, au temps présumé de David et de Salomon. Aucun vestige ne fut jamais trouvé, pas de structures monumentales, de murs ou de grands palais et les poteries qui furent trouvées étaient très peu nombreuses et très simples.”
~ Schlomo Sand ~

Où est le compte-rendu des merdias de base sur cette info ?… L’ensemble fait l’impasse ? Même pas de soutien à la pleureuse en chef Bibi ?…
– Résistance 71 –

La résolution de l’UNESCO sur Jérusalem : La vérité cachée

“La (folle) idée d’amener les juifs du monde entier à quitter leurs patries, pour s’établir sur une terre (palestinienne) occupée en “s’inventant un peuple juif” est le véritable théâtre de l’absurde.”

Dr. Ashraf Ezzat | 20/10/2016 | Url de l’article original en anglais : http://www.veteranstoday.com/2016/10/20/unesco-resolution-on-jerusalem-the-hidden-truth/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Dans une récente et exceptionnellement dure et osée résolution de l’UNESCO sur les sites historiques de la vieille ville de Jérusalem, Israël y est explicitement nommé, et à plusieurs reprises, comme “la puissance d’occupation”, le mur occidental (dit mur des lamentations) est mentionné de son nom arabe, la place Al-Bourak et le Mont du Temple comme Al Haram Al Sharif. En d’autres termes, après des années de recherches et d’enquêtes L’United Nations Educational. Scientific and Cultural Organization (UNESCO) a échoué de trouver des racines originelles, historiques réelles juives à la vieille ville de Jérusalem. N’est-ce pas choquant ? Comment cela peut-il être vrai ? Oh, vous allez être surpris…

Le comité exécutif de l’UNESCO s’est réuni à Paris à partir du 4 octobre courant. Après une semaine d’étude attentive et de délibération, l’UNESCO a décidé qu’il n’y avait aucune connexion juive avec Jérusalem et le Mont du Temple. Le vote de la résolution qui fut soumise par l’Algérie, l’Égypte, le Liban, le Maroc, Oman, le Qatar et le Soudan, avait été repoussée depuis le mois de juillet. Quoi qu’il en soit, une résolution similaire avait été approuvée en avril courant.

26 pays se sont abstenus tandis que 24 pays ont soutenu l’initiative, 6 pays ont voté contre: les États-Unis, la GB, la Lithuanie, les Pays-Bas, l’Estonie et l’Allemagne.

La résolution “condamne fermement les agressions croissantes israéliennes et les actions illégales entreprises dans Jérusalem-Est. Elle déplore également les mesures israéliennes refusant aux musulmans un accès à leur site sacré d’Al Aqsa / mosquée Al-Haram al Sharif et demande à Israël, la puissance d’occupation, de respecter le status quo historique et d’immédiatement cesser ces mesures.”

Lisez le texte complet de la décision de l’UNESCO here.

Le premier ministre israélien Netanyahou a répondu en disant: “Le théâtre de l’absurde continue avec l’UNESCO et aujourd’hui, l’organisation a rendu une de ses décisions les plus bizarres. En disant qu’Israël n’a pas de connexion avec le Mont du Temple et le mur occidental, c’est comme dire que la Chine n’a pas de connexion avec la Grande Muraille ou l’Égypte avec les pyramides.”

De manière évidente, ils n’ont jamais lu la bible, mais je conseillerais aux membres de l’UNESCO de visiter l’arche de Titus à Rome, où ils pourront constater ce que les Romains amenèrent à Rome après qu’ils aient eu détruit et pillé le Mont du Temple il y a 2 mille ans” a ajouté Netanyahou.

De prime abord, ce qu’a dit Mr Netanyahou semblerait être tout à fait persuasif et d’un grand bon sens, Mais en fait non. De plus, la résolution de l’UNESCO n’est ni politisée, ni biaisée.

En fait, le parallèle que fait Mr Netanyahou n’est pas valide. Le lien des peuples égyptien et chinois avec les pyramides et la grande muraille est essentiellement fondé sur leur histoire commune et leur culture en tant que nation et groupe ethnique, ainsi le lien culturel est absolument indiscutable.

Le Mont du Temple (s’il y a effectivement eu une telle chose en Palestine…) n’est important pour les juifs que comme La Mecque l’est pour les musulmans du monde entier.

Tout comme il serait ridicule d’entendre que les musulmans d’Indonésie clament des droits historiques sur La Mecque, juste parce qu’ils sont musulmans (ou nouvellement convertis à l’Islam), ce serait la même chose que de voir les juifs européens clamer des droits historiques sur Jérusalem.

En bref, le judaïsme est une religion dont les croyants ne devraient avoir aucun droit historique sur la terre de leurs sites saints et sacrés.

Tout comme les chrétiens latins ne peuvent pas (et ne devraient pas) clamer le “Vatican” comme leur patrie historique, les juifs européens ne le peuvent pas non plus pour Jérusalem.

A l’encontre des Égyptiens et des Chinois, les juifs ne sont pas une nation ou un groupe ethnique qui a une culture et une histoire commune. Shimon Pérès, l’ancien président qui vient de mourir était un juif européen né en Pologne qui ne serait jamais venu en Palestine en première instance.

Et pourtant, non seulement Pérès (né Szymon Perski) vint en Palestine, mais il y a vécu suffisamment longtemps pour s’assurer que la très vaste majorité du peuple natif de l’endroit ait été virée à grand renfort de force brutale et de diplomatie trompeuse. Pour cela, Shimon Pérès, un criminel de guerre par essence, a été enterré en Palestine comme héros national d’Israël.

Les juifs qui furent conquis par l’empereur romain Titus étaient une petite communauté qui habitait à une époque une partie de Jérusalem il y a deux mille ans. La perception de longue durée qu’après cela il y eu une diaspora juive n’est qu’un mythe ; les Romains n’ont exilé personne de Palestine, encore moins la communauté juive. Les descendants de ces anciens juifs sont plus que probablement les musulmans et les chrétiens de la Palestine moderne.

L’état israélien moderne est fondé sur la croyance en “un peuple juif” en tant que nation unifiée, établie dans les temps bibliques, dispersée par Rome, forcée à l’exil pendant 2000 ans et retournée en terre promise.

Mais d’après l’historien israélien Schlomo Sand, il n’y a pas eu d’exil, et comme il le montre par une dense analyse archéologique, historique et scientifique, il est absurde de parler aujourd’hui de “peuple d’Israël”. Du moins pas si par cela vous voulez dire les juifs.

Les juifs qui ont récemment migré d’Europe vers Israël sont des descendants des Khazars (Khazars,) et s’ils sentent le mal du pays, alors ils feraient bien mieux de s’installer en Ukraine, en Russie (ou en Pologne dans le cas de Pérès), mais certainement pas en Palestine.

Les juifs sont comme les musulmans et les chrétiens : ils viennent en toutes couleurs, tailles et cultures du monde entier. L’idée (folle) d’amener les juifs du monde entier à quitter leur pays, de s’installer en terre (palestinienne) occupée et “de s’inventer” un peuple juif est le véritable “théâtre de l’absurde”.

Dans une réponse angoissée à la résolution (attendue) de l’UNESCO, le ministre israélien des affaires étrangères a fait publier une brochure de la connexion historique juive à Jérusalem, qui a été distribuée aux 120 délégués permanents à l’UNESCO dont les pays ont des relations diplomatiques avec Israël. Mise en place de choix dans la brochure se tient une photo de l’arc de triomphe de Titus qui commémora la conquête de Jérusalem par l’empereur romain en 70 EC. Gravé sur l’arc se trouve un menorah ou candélabre à sept branches, largement vu et compris comme un symbole hébraïque.

Il est bien vrai que l’empereur romain a mené une énorme armée et a conquis l’ancienne ville de Jérusalem. De fait, Titus laissa Jérusalem en totales ruines.

“Maintenant les Romains ont mis le feu aux extrémités de la ville [banlieues] et les brûlèrent et ils démolirent complètement ses murs [de Jérusalem]” Josephus (guerre VI. 9,4.)

Les chrétiens connaissent les quatre prophéties de Jésus dans le Nouveau Testament disant qu’il n’y aurait plus une pierre se tenant sur une autre, ni au temple et ses murs, ni même de la ville de Jérusalem et de ses murs (Mathieu, 24:1,2 ; Marc 13:1,2 ; Luc 19:43,44 et 21:5,6). Mais aussi étrange que cela puisse paraître, les murs entourant Al Haram Al-Sharif demeurent dans toute leur gloire passée et leurs pierres d’Hérode et pré-Hérode de plus de 10 000 ans, toujours solidement ancrés en place dans leurs fondations mêmes. Si ces pierres sont celles du Temple, alors les prophéties de Jésus peuvent être sérieusement mises en doute et n’ont aucune valeur historique ni aucun mérite au gré de toute analyse par des observateurs intelligents et non biaisés.

D’après les témoignages de témoins oculaires de la campagne impitoyable de Titus, absolument tout dans la vieille ville de Jérusalem fut aplati, absolument rien ne resta debout: les marchés, les bâtiments officiels, les maisons et bien sûr le temple juif et les murs qui l’entouraient. Donc, si cela était le cas (historique), alors qu’est-ce que c’est que cet énorme mur que l’Israël moderne appelle le “Mur Occidental” ?

Ce que Mr Netanyahou n’a pas mentionné, et je suis certain que les historiens sionistes le savent parfaitement, c’est que Titus a démoli PRESQUE tous les bâtiments qui se tenaient à l’endroit de la vieille ville de Jérusalem, tous sauf une construction : sa forteresse militaire romaine.

Ce que nous avons été amenés à connaître comme étant le mur occidental n’est qu’un des murs toujours en place de la forteresse romaine : alias Fort Antonia.

L’archéologue et auteur américain, le professeur Ernest L. Martin (1932-2002) a fait des fouilles archéologiques dans l’Est de Jérusalem. Dans son livre controversif “The Temple that Jerusalem Forgot”, publié en 1999 et suivant son travail de terrain extensif, le Dr Martin a conclu que les sites saints musulmans, la mosquée Al Aqsa et le dôme de pierre ne sont pas construits sur les ruines du Mont du Temple.

Plusieurs autres historiens, incluant le professeur Benjamin Mazar, ancien président de l’Hebrew University, sont parvenus à une conclusion similaire, à savoir que les 45 acres de terre connus dans le monde musulman comme Haram Al-Sharif depuis 638 EC sont en fait une forteresse romaine construite par le roi Hérode et que le “mur des lamentations” juif (ou mur occidental) n’a jamais fait partie du second temple détruit en 70 EC.

En fait, si vous y pensez bien, la résolution de l’UNESCO sur Jérusalem n’est pas une résolution aussi choquante que de connaître la vérité sur ce soi-disant “mur occidental”. Je veux dire que découvrir soudainement que des millions de juifs dans le monde ont prié et se sont lamentés sur un mur romain païen est incroyablement douloureux. Les archéologues ne peuvent pas montrer de manière conclusive de pierres appartenant au second temple, encore moins le premier. Tout autant douloureux est le fait que les experts et les historiens commissionnés par l’UNESCO n’ont pas réussi à trouver une quelconque connexion juive à l’endroit que les sionistes appellent le “Mont du Temple”. L’historicité du site a commencé avec la mosquée Al Aqsa qui était à l’origine une toute petite maison de prière construite par le calife Oumar. Elle fut reconstruite et étendue par le calife de l’Oumayyadh Abd al-Malik et finie sous son fils Al-Walid en 705 EC. Que vous l’aimiez ou pas, c’est ce que les archives historiques anciennes nous disent au sujet de cet ancien site.

Une fois de plus, un bon nombre de personnes trouvera ces nouvelles révélations quelque peu perturbantes, car comme l’a si bien dit Mr Netanyahou, la bible raconte une toute autre histoire. La bible dit que le Temple Juif aussi bien que toutes les histoires des Israélites se sont passées à Jérusalem. La bible peut-elle avoir tort ?

Elle n’a pas tort, mais cela revient au comment le monde en est venu à l’interpréter, le livre et ses histoires. En premier lieu, la bible n’a jamais rien dit au sujet de la Palestine, mais cela fut rendu très clair dans le livre que la terre des anciens Israélites était appelée “Canaan”

En d’autres termes, ce que la bible (hébraïque) mentionna de manière répétitive comme étant “Jérusalem”, n’est pas situé géographiquement sur la terre ancienne de Palestine.

Par conséquent, toutes les histoires israélites comme celles d’Abraham, de David, de Salomon et de Moïse, se sont déroulées sur une autre terre, loin de la Palestine et de ce qu’est l’ »Israël » des temps modernes. C’est sur cette terre ancienne que le premier temple des Israélites s’est tenu à cette époque.

Ceci n’est en rien une théorie de la conspiration, mais simplement la vérité cachée. Pour vous aider à digérer ces nouvelles révélations choquantes, stimulons un peu votre pensée critique avec quelques faits historiques qui vont vous aider à différencier la Palestine de Canaan.

  • Dès la fin de l’âge du bronze (1150 AEC), la terre qui s’étendait de la Méditerranée à la rivière Jourdain était connue sous le nom de “Peleset” dans les archives égyptiennes et “Pilitsu” dans les archives assyriennes.
  • La première claire utilisation du terme de Palestine pour se référer à cette zone entre la Phénicie et l’Égypte fut au Vème siècle AEC dans la Grèce ancienne, lorsque Hérodote écrivit au sujet d’un district de la Syrie appelé Palaistiné dans “Les Histoires”. De manière intéressante, dans ses archives historiques, Hérodote n’a jamais mentionné avoir vu ou même entendu parler de quelques juifs que ce soit ou de leur Temple.
  • En 332 AEC, lorsqu’Alexandre le Grand conquît toute la côte méditerranéenne orientale, les villes qu’il conquît comme Tyre, Gaza et Jérusalem étaient référées en tant que villes phéniciennes et non pas cananéennes.
    • Lorsque l’empereur Titus conquît Jérusalem, toute le territoire était appelé “Palastina” et non pas Israël ou Canaan. Après le siège de 70 EC et avant la révolte juive de 132 EC (Bar Kokhba), Jérusalem fut reconstruite et renommée “Aelia Capitolina” par les Romains. Ce nom resta jusqu’à la conquête islamique de 638 EC. Ensuite, et jusqu’à aujourd’hui, elle fut toujours appelée “Quds” par les Arabes.

L’endroit que les esclaves israélites ont conquis après leur exode est bibliquement appelé “Canaan”.

Si, historiquement parlant, la terre de l’ancienne Palestine était, à un moment des temps anciens, référencée comme étant Canaan, alors nous pourrions avoir une base, un fond commun pour considérer la “Jérusalem” moderne comme la ville biblique de David et Salomon.

Mais jamais la Palestine ne fut appelée Canaan et jamais Jérusalem n’a été la ville de David. “Canaan” est un terme biblique qui a été projeté frauduleusement par les érudits occidentaux biaisés sur la terre de Palestine.

Ce qui est absurde n’est pas la résolution de l’UNESCO ; mais pendant tout ce temps, notre (fausse) lecture de l’histoire biblique et de celle de l’ancien Proche-Orient.

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Et les mensonges sont bien implantés dans les cortex, y compris dans celui de la Directrice Générale de l’UNESCO qui a déclaré ceci :

La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a réitéré jeudi le caractère indivisible du patrimoine de Jérusalem après l’adoption par l’instance internationale d’une résolution islamisant le Mont du Temple à Jérusalem.

« Le patrimoine de Jérusalem est indivisible, et chacune de ses communautés a droit à la reconnaissance explicite de son histoire et de son lien avec la ville. Nier, occulter ou vouloir effacer l’une ou l’autre des traditions juive, chrétienne ou musulmane revient à mettre en péril l’intégrité du site, contre les raisons qui justifièrent son inscription sur la Liste du patrimoine mondial », a déclaré Mme Bokova dans un communiqué. […]

« La valeur exceptionnelle universelle de la ville, qui lui a valu d’être inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, tient à cette synthèse, qui est un appel au dialogue, non à la confrontation. Nous avons une responsabilité collective qui consiste à fortifier cette coexistence culturelle et religieuse, par la force des actes, et aussi par la force des mots. Cette exigence est plus forte que jamais, pour apaiser les divisions qui portent atteinte à l’esprit multiconfessionnel de la ville. Lorsque ces divisions rejaillissent sur l’UNESCO, une Organisation dédiée au dialogue et à la recherche de la paix, elles l’empêchent de mener à bien sa mission. La responsabilité de l’UNESCO est de faire vivre l’esprit de tolérance et de respect de l’histoire, et c’est mon engagement quotidien en tant que Directrice générale, auprès de tous les Etats Membres. Je m’emploierai à cette tâche en toutes circonstances car c’est notre raison d’être : rappeler que nous formons une seule humanité et que la tolérance est la seule voie pour vivre dans un monde de diversité », a-t-elle conclu.

Lire l’intégralité de l’article ici = http://www.lemondejuif.info/2016/10/la-directrice-de-lunesco-dans-la-torah-jerusalem-est-la-capitale-de-david-roi-des-juifs/

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Je conseille à Mme Irina Bokova de lire la lettre de Avigail Abarbanel du 8 octobre 2016 – Source Mondoweiss traduite par Wayan relue par Cat pour Le Saker Francophone

Cher Israël et chers juifs israéliens,

Il est probable que vous écrire soit inutile et, d’ailleurs, je n’attends pas de réponse de votre part. J’écris par une sorte de sens du devoir. Après tout, je viens de chez vous alors, peut être, quelques uns pourraient m’écouter, être curieux, prendre un risque et examiner ce qui vous est impensable.

Je suis partie depuis ce qui me semble être une éternité, vingt-cinq ans. Je ne pense pas que vous ayez beaucoup changé depuis, sauf peut-être pour le pire. Les psychologies comme la vôtre ont la mauvaise habitude de s’aggraver si elles ne sont pas soignées. Je me souviens toujours de vous comme de gens durs, sur la défensive, chauds du collier et prêts à exploser à chaque occasion, bruyants et impitoyables. Vous aviez des moments de calme et peut-être même de bonté, mais ils étaient réservés à ceux qui vivaient dans des endroits plus verts et agréables, et qui avaient plus d’argent que nous n’en avions.

J’ai grandi à Bat-Yam et c’était terrible là bas. Un amas dense de béton, bruyant et immense ; des blocs résidentiels faits d’appartements aux murs très fins, à perte de vue, séparés par des routes bitumées. Ce n’est pas l’image que vous aimez montrer au reste du monde, et cela ne correspond pas à ce que le reste du monde pense de vous. J’ai grandi rue Hashikma. Quelle cruelle plaisanterie c’était, nommer ce monstrueux dessert de béton, Hashikma… Le sycomore. Il n’y avait aucun arbre là bas. Dans mon enfance, je n’avais aucune idée de ce que pouvait être un sycomore. Quel que soient les gens qui ont fait cela, pensaient-ils qu’en nommant la rue «sycomore», cela allait rendre les choses plus faciles pour ceux qui y habitaient ? Pensaient-ils pouvoir nous tromper et nous faire penser que c’était plus idyllique que cela ne l’était en réalité ? Cela ne faisait que provoquer embêtements et tourments. Le nom de ma rue me faisait penser à quelque chose auquel je n’avais pas accès et que je ne pensais pas pouvoir atteindre.

Lire la suite de la lettre ici = http://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-jai-abandonne-le-culte

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La lecture de cette lettre m’a été conseillée par Thierry92 sur Les Moutons Enragés et je l’en remercie car elle illustre parfaitement le problème primordial de cet État faussaire :
“La (folle) idée d’amener les juifs du monde entier à quitter leurs patries, pour s’établir sur une terre (palestinienne) occupée en “s’inventant un peuple juif” est le véritable théâtre de l’absurde.”

On a coutume de dire que « Tout fini par ce savoir ».

Et récemment on a pu lire qu’un théoricien du complot était une personne qui remettait en question les affirmations de menteurs reconnus…
Plus sérieusement, Arthur Schopenhauer a dit :
« La vérité passe par trois obstacles, elle est d’abord moquée, puis combattue pour enfin être considérée comme évidence. »

Et je pense que nous en sommes là et que la vérité ne peut plus être ni moquée, ni combattue…

Ni Terre Promise, ni Peuple Élu, ni Mont du Temple, ni Mur des lamentations

Voyez-vous, je pense sincèrement que le salut de l’humanité viendra des peuples qui briseront les chaines du colonialisme, ensemble, en se tenant aux côtés de nos frères et sœurs toujours colonisés, refusant de consentir au jeu mortifère qu’on nous force à jouer et parce que la vérité libèrera les peuples, à tout jamais !

JBL1960

Source de l’image : http://www.mnemospection.com/blog/

15 réflexions sur « Au pied du Mur… »

  1. et n’oublie pas , Ignace de Loyala – celui qui a mené tambour battant les conversions, le jésuite – il était d’origine juive –
    mais je ne comprends pas pourquoi tout ce mal autour d’un soi-disant peuple

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    1. Absolument pour le Loyala !
      Le problème avec ce soi-disant peuple c’est qu’il s’est fondé sur un mensonge, ce qui n’est pas nouveau, mais qu’il entend abattre tout ceux qui sont autour, comme l’avoue Dumas dans la vidéo que j’ai mis en commentaire sur mon billet précédent. Ce peuple faussaire peut faire cesser tout de suite le mensonge et retirer son consentement à ce gouvernement sioniste et cesser son expansion coloniale agressive. Et tout s’arrête !

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  2. http://www.alterinfo.net/notes/L-ambassade-etatsunienne-restera-a-Tel-Aviv-AHT_b13697289.html
    L’ambassade étatsunienne restera à Tel Aviv (AHT)

    L’ambassade des Etats-Unis ne sera pas déplacée de Tel Aviv à Jérusalem avant qu’un accord de paix entre Israël et la Palestine ne soit atteint. Après avoir parlé aux leaders arabes, le président étatsunien Donald Trump et son secrétaire d’État Rex Tillerson ont finalement compris l’importance d’un tel mouvement. Ce serait un délit non seulement pour le monde arabe, mais aussi pour les relations internationales, le droit international et les Etats-Unis en particulier. Promettre quelque chose durant la campagne électorale est une chose, agir en tant que président étatsunien en est une autre…
    Source:
    – American Herald Tribune The US Embassy will Stay in Tel Aviv
    http://ahtribune.com/world/north-africa-south-west-asia/1664-us-embassy-tel-aviv.html

    http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2017/05/l-ambassade-etatsunienne-restera-a-tel-aviv-aht.html

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