Vlad à Erdogan ; Payback !

On imagine sans peine Vlad recevant Herdogan une tulipe à la boutonnière !

Quoique…

On avait quand même vu le truc venir après le coup d’État manqué contre Herdogan et d’ailleurs on avait bien compris que les Zuniens ouvraient des boîtes de Pandore sans se soucier de comment on allait les refermer…

Al Manar via R71 = https://resistance71.wordpress.com/2016/08/13/guerre-imperialiste-par-procuration-en-syrie-alep-et-changement-de-donne/

Guerre impérialiste par procuration en Syrie… Alep et changement de donne…

Poutine a aidé Erdogan à déjouer le coup d’état contre lui et a replacé la Turquie en position de débitrice vis à vis de la Russie… Celle-ci vient de demander à la Turquie de fermer sa frontière avec la Syrie, Erdogan peut-il refuser ? S’il ferme la frontière, il aura sans doute basculé, s’il fait semblant çà va vite se savoir, s’il refuse il est cuit. Poutine a semble t’il piégé Erdogan, il le tient par les c… Si la Turquie ferme sa frontière avec la Syrie le flot d’assistance à l’EIIL de la CIA et du Mossad soutenu par les roitelets du Golfe va grandement se tarir. Ce ne sera pas bon pour les affaires mafieuses de la famille Erdogan. La pression monte… Dans le même temps n’oublions jamais que la guerre par procuration en Syrie est une guerre du gaz, une guerre entre Exxon-Mobil (qui possède le Qatar) des Rockefeller et la Royal Dutch Shell des Rothschild contre Gazprom la russe et la compagnie nationale iranienne du gaz et du pétrole… La Syrie est sise sur d’énormes gisements de gaz on et offshore et est sur la route du gazoduc devant venir du Qatar, dont Bachar Al Assad a refusé le passage sur le sol syrien en 2009…                                                         ~ Résistance 71 ~

Les États Unis tentent de faire pression sur la Russie à Alep

Al Manar |  12 août 2016 |  url de l’article : http://french.almanar.com.lb/adetails.php?fromval=1&cid=18&frid=18&eid=320076

Des rebelles syriens affirment que des fonctionnaires américains responsables pour le soutien de l’opposition modérée en Syrie ferment délibérément les yeux sur la participation des djihadistes à l’offensive sur Alep.

Selon le Financial Times (FT), lors de l’offensive des rebelles sur Alep, ces derniers reconnaissent être  ravitaillés en armes et munitions, ainsi qu’en argent liquide.

« Hier à la frontière, nous avons compté des dizaines de camions fournissant des armes. Cela se produit de jour en jour plusieurs semaines durant… Il ne s’agit pas seulement de balles ou de fusils, mais d’armes, de pièces d’artillerie », a confié un activiste franchissant la frontière entre la Syrie et la Turquie. D’autres rebelles interrogés par le FT disent que l’argent et les équipements proviennent de leurs sponsors régionaux, soit l’Arabie saoudite et le Qatar, via la frontière entre la Syrie et la Turquie.

« L’offensive des rebelles sur les positions des forces gouvernementales à Alep a été organisée et menée par les djihadistes du groupe Front Fatah al-Cham (anciennement le Front al-Nosra) », signale le FT.

Certains rebelles affirment que les fonctionnaires américains responsables pour le soutien de  « l’opposition modérée » en Syrie ont délibérément fermé les yeux sur la participation des djihadistes à l’offensive en vue de garantir aux troupes rebelles une tête de pont sûre à Alep.

« Il va de soi que les Américains sont au courant de ce qui se passe. Ils ont ignoré tout cela pour faire pression sur la Russie et l’Iran », a déclaré au FT sous couvert d’anonymat un diplomate occidental entretenant des contacts avec l’opposition syrienne.

Des combattants affirment pour leur part que diverses forces étrangères ont des raisons tangibles d’accorder en sourdine une assistance militaire et financière aux adversaires d’el-Assad à Alep.

Le 27 février, une trêve a été décrétée en Syrie, qui ne concerne pas cependant Daech, le Front Fatah al-Cham (ancien Front al-Nosra) et d’autres groupes reconnus comme terroristes par le Conseil de sécurité de l’Onu.

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Et tout ça au N.O.M. du gaz bien sûr…

Ici, on sait bien qu’il n’y a ni Vérité et encore moins de Réconciliation possible dans ce Système là

Et je sais pas vous, mais finalement, je comprends mieux pourquoi Moi Zident vient de refiler la légion d’honneur (enfin, c’est plutôt du déshonneur, mais moi la breloque je m’en cogne) au… FINANCIAL TIMES !!!! Si, si, c’est pas une blague, c’est là via LME !

Je vous propose de prendre connaissance de la vision de Renaud Dély dans Marianne de la dernière rencontre Erdogan-Poutine et de juger sur pièce son analyse, qui je vous préviens pique et tâche et dès la lecture du titre ;

Erdogan-Poutine : le crime d’Ankara et le vice de Moscou

D’invectives en surenchères, le tsar Poutine et le sultan Erdogan furent au bord de se faire la guerre. Mais miracle de la diplomatie, un programme commun minimal a eu tôt fait de les réconcilier : leur souhait partagé de s’essuyer les pieds sur le paillasson d’une Union européenne aussi lâche que moribonde.

« Le vice appuyé sur le bras du crime. » L’image avait saisi d’effroi Chateaubriand voyant pénétrer dans l’abbaye de Saint-Denis, le 6 juillet 1815, Talleyrand soutenu par Fouché. Deux siècles plus tard, la même analogie pétrifie l’Europe observant le tête-à-tête au sommet qui a réuni le 9 août à Saint-Pétersbourg le président russe et son homologue turc. Le vicieux Poutine appuyé sur le criminel Erdogan, telle est bien l’inquiétante représentation qu’exhale cette nouvelle version d’une Sainte-Alliance pas très catholique. En novembre dernier, l’aviation turque avait osé abattre un chasseur russe qui avait enfreint son espace aérien à la frontière syrienne. Les deux autocrates n’en finissaient plus de se déchirer quant au destin à infliger à Bachar al-Assad, Poutine ayant pour seul dessein de sauver le tortionnaire de Damas quand Erdogan voulait le chasser du pouvoir pour faire place nette à ses alliés islamistes. D’invectives en surenchères, le tsar et le sultan furent au bord de se faire la guerre.

Et puis, miracle de la diplomatie, un programme commun minimal mais lourd de sens a eu tôt fait de les réconcilier : leur souhait partagé de s’essuyer les pieds sur le paillasson d’une Union européenne aussi lâche que moribonde. D’ordinaire plus rancunier, Vladimir Poutine a accepté avec une célérité déconcertante les regrets présentés par Ankara et aussitôt levé les sanctions économiques qui asphyxiaient le tourisme turc en mal de visiteurs russes.

Les ennemis de mes ennemis sont mes amis… L’adage bien connu illustre le sort tragique d’une Union européenne aujourd’hui bien en peine d’afficher cohérence, puissance et attractivité. Payant le solde d’un interminable cortège de petites bassesses et de grandes lâchetés, l’Europe n’est plus capable, hélas, que de faire l’unanimité contre elle. Celle des peuples qui la composent, d’abord, comme l’a illustré le vote pour le Brexit au Royaume-Uni en juin. Celles des États qui bordent ses frontières ensuite, leurs chefs bâtissant leur légitimité et confortant leur popularité sur le dos d’une construction bureaucratique chancelante et sans âme. Poutine et Erdogan parviennent à incarner, l’un comme l’autre, des pouvoirs forts et alternatifs

C’est parce que l’Union européenne n’est plus qu’un eunuque politique que Poutine et Erdogan parviennent à incarner, l’un comme l’autre, des pouvoirs forts et alternatifs. Nos pâles démocraties occidentales ont même réussi le tour de force de les réconcilier en les incitant à enterrer, pour un temps, la rivalité séculaire des empires russe et ottoman. Arrogante mais impuissante, l’UE a défié puis snobé ces encombrants voisins, avant de plier devant leurs oukases en cédant la Crimée à Poutine et la patate chaude des migrants à Erdogan. Conséquence de cette faiblesse coupable, les deux maîtres chanteurs de Moscou et Ankara, rivaux mais siamois, menacent à intervalles réguliers de couper le robinet du gaz ou d’ouvrir celui des réfugiés pour faire peser leur étreinte sur l’UE. 

Ce concours de cynisme se double d’une escalade dans l’indécence qui atteint, elle aussi, des niveaux olympiques. Poutine avait déjà prétendu donner des leçons de civilisation à un monde occidental qu’il juge « décadent » en se faisant l’apôtre d’un Saint Empire russe réactionnaire et homophobe. Voilà qu’Erdogan accuse à son tour l’Occident, dans un entretien d’être « en contradiction avec les valeurs qu’il défend ». L’homme qui piétine l’héritage laïque d’Atatürk en islamisant la société et en s’attaquant aux droits des femmes ose clamer que son pays « s’est approprié les valeurs démocratiques ». Celui qui pourchasse les journalistes, censure les médias et enferme par dizaines de milliers militaires, magistrats, enseignants et policiers, se drape dans les oripeaux de la victimisation. Le chef suprême qui a sauté sur l’occasion d’un putsch manqué pour faire basculer un peu plus son pays vers la dictature ose brandir le mot d’ordre de « rassemblement de la démocratie et des martyrs » pour rameuter un million de supporters dans les rues d’Istanbul.

L’Europe est devenue un punching-ball qui fait le bonheur de ses meilleurs ennemis Ce président substitue même très officiellement comme mode de gouvernement la vengeance à la justice en jugeant que seules les familles des victimes des putschistes du 15 juillet, et non plus l’Etat, peuvent décider de l’éventuelle exécution des coupables. Sous les hourras, le même fait miroiter à sa population le rétablissement de la peine de mort pour assouvir ses passions malsaines. Certes, Erdogan, comme Poutine, a été élu et il jouit d’une spectaculaire popularité qui ferait pâlir d’envie nos gouvernants. Que l’un comme l’autre ne cessent de conforter leur aura, et leur pouvoir, en accablant l’Union européenne de tous les maux illustre justement par contraste la grande fatigue démocratique qui ronge l’Occident.

L’Europe actuelle n’est plus un rêve, un horizon, ou une nouvelle frontière. Elle est devenue un punching-ball qui fait le bonheur de ses meilleurs ennemis. Elle croit encore pouvoir sauver la face en courbant l’échine. Son mutisme ne fait que la condamner un peu plus. Car, pendant ce temps-là, à Ankara, silence, on purge.

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Personne ne conteste la mégalomanie du Herdogan qui confine à la folie et le putsch déjoué, grâce à Vlad notamment, lui permet de justifier la proclamation de l’état d’urgence et les purges qui étaient vraisemblablement préparées depuis un petit moment !

Alors sur l’état d’urgence on va rien lui dire, nous les Français, parce que Moi Zident nous en a remis jusqu’en janvier 2017 ce qui lui laisse le temps de voir comment va se terminer le Potus 2016 et si Oblabla ne serait pas maintenu au pouvoir tant que Daesh n’est pas détruit ce qui lui permettrait de faire de même, finalement…

D’autant qu’à ce jour, on est pas mal au courant de certaines choses comme d’un accord secret Paris/Ankara et des compromissions, des soumissions de notre Moi Zident pour plaire à ses maîtres et pour leur seul profit.

Donc on est quelques uns à avoir décider de prendre la tangente ;

Vous nous en voulez pas hein ?

On part devant !

JBL

 

 

 

 

 

7 réflexions sur « Vlad à Erdogan ; Payback ! »

  1. C’est pertinent tout ça !
    Bon, à mon avis la ritournelle du Tsar et du Sultan est un peu gonflée aux amphétamines – enfin le Sultan je veux dire. La balle de ping-pong.
    Le Tsar joue un jeu crucial, épique, qui révèle son potentiel ainsi que celui de sa nation. (Honte sur nous) Qui oserait s’acoquiner avec un tel gredin, fourbe respecté parmi les pires truands ?
    On pourrait se dire, tiens l’anguille est sous la roche, ou bien, merde j’ai oublié d’éteindre sous les frites.

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    1. Oui, la comparaison est bien trouvé. J’ai souvent affirmé avoir l’impression d’être dans un ouragan au ralenti… Happé au ralenti, comme dans Mélancholia, dont je n’ai vu que le début tant cela m’a soulé d’entrée. Mais c’est la sensation générale qui m’a fait un drôle d’effet… Vlad a de réelles qualités qui sont aux antipodes de la pensée Zunienne mais il brigue la Présidence du N.O.M. a n’en plus douter. Marianne a vraiment des dessous pas très propre et même on peut dire qu’elle schlingue… En zappant vite fait j’ai aperçu un docu sur le Potus et l’accession au trône du Bill Clinton, ça m’a foutu les j’tons et instantanément j’ai pensé ; Y prépare les esprits… Quelle panier de crabes ; Ah on a pas le cul sorti des ronces hein ?

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  2. Des rouleaux de barbelé… Plus on se débat et plus on saigne !
    Rendons nous compte que se prétendre démocrate revient à accepter le don de soi au nouvel ordre; si tant de gens refusent de le combattre c’est donc qu’ils le désirent – allons ! soyons démocrates et livrons nous pieds, mains et bourse liés, afin que cesse notre souffrance et que nos plaies guérissent. Soyons démocrates, écoutons et respectons nos pairs qui veulent pour eux et leurs enfants, un futur de soumission aux nouveaux dieux Nestlé, Total et Microsoft.
    Ben voyons.
    21ème siècle, l’espèce humaine a atteint un niveau de stupidité jamais égalé de toute sa courte histoire. Sous son barnum géant, la société du spectacle est à l’apothéose et présente tour-à-tour des scènes de combat plus féroces les unes que les autres, rien ne captive plus les masses, et rien ne cultive mieux la peur de la désobéissance.
    Fort heureusement, parmi toutes ces crêpes que nos marionnettistes retournent allègrement d’un habile coup de poignet, il en est parfois une qui reste collée au plafond, et qui redescendra lorsque les feux seront éteints sous le fourneau.

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    1. Quelle magnifique image que cette crêpe ne retombant pas de suite… Je pense que mon prochain billet devrait tout à fait te convenir car il explique comment nous devons extirper de nos cortex l’idée même de toute « hiérarchie » qui sévit dans toutes les strates de ce Système pyramidal et jusque dans le sport, dans la bouffe et j’en passe et des meilleurs. D’ailleurs as-tu vu que les psychopathes Zuniens veulent conquérir l’espace sur le même principe de la « Découverte de l’Amérique » ? Et là on se dit qu’on a pas le cul sorti des ronces hein ?

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