DÉPOSSESSION VOLONTAIRE

PRENONS LA TANGENTE

SUITE LOGIQUE DE CE BILLET AUX POSSÉDANTS DE LA TERREMis à Jour le 8 juillet 2017 également et dans lequel j’explique qu’il me semblait évident vu la taille de la cage qu’on nous propose, qu’elle était assez grande pour en contenir un max, mézigue compris…

MISE À JOUR DU 8 JUILLET 2017

C’est l’une des premières fois que j’exprimais l’idée de prendre la Tangente, sans savoir que ma rencontre avec Zénon, allait lui inspirer son tout dernier texte qu’il a intitulé : Tangente sortir du piège de la toile d’araignée mondiale ; en version PDF, comme tous ces textes et plus encore dans cette page de mon blog que je lui ai entièrement consacrée intitulée LES CHRONIQUES DE ZÉNON. Et tous ses textes attestent de notre parfaite convergence d’idées sur absolument tout ! Sans se connaitre, et sans jamais se voir attestant que nous pouvons tous être INTER-RELIÉS et que nous pouvons agir ICI & MAINTENANT et d’OÙ NOUS SOMMES…

Les psychopathes aux manettes, ceux qu’ont appellent le 0.01%, les Zélites mondiales qui si elles sont principalement Zuniennes sont MONDIALES et, toutefois, beaucoup moins nombreuses qu’on le croit. Et si elles s’entrainent à nous écrabouiller depuis au moins 250 ans et sans relâche nous sommes moins soumis qu’attendu !

Pourtant nous portons nos chaines de nous-mêmes, tant elles ont été implantées dans nos cortex depuis des générations. Et si cette Matrix de laquelle nous nous débranchons, un par un, lentement mais assurément devient folle paniquée à l’idée de notre volonté à nous émanciper. N’oubliez jamais que de ces cerveaux malades est née l’idée d’un 9/11 et grâce au laisser-faire des biens-zélés persuadés de faire ainsi partie du Club et de bénéficier éternellement d’une riche protection –In Gaz We Trust– et en remerciement de leurs bons et loyaux états de service…

Voyez encore aujourd’hui avec le Grand Bazar qui règne en Europe et dans notre Pays, la France, sous Baudruche 1er  et mieux en ce mois de juillet 2017 sous Jupiter 1er

Nous avons tant de preuves évidentes, claquantes, que le terrain est balisé jusqu’à l’isoloir afin que nous élisions celui qui nous mènera sagement sans faire de vagues, sans protestations à l’abattoir et de nous-mêmes et avec notre complicité donc…

Et c’est là que ça coince, leur avidité sans borne, leur arrogance, leur suffisance, leur débilité aussi, combinés à leur certitudes et leur aveuglement à réussir ce Plan et coûte que coûte ;

Et ça se fissure sous leurs yeux effarés et sous les nôtres surpris de notre propre capacité à résister.

Aujourd’hui nous comprenons qu’il est vain et inutile de chercher à changer ce qui ne changera pas comme ce Système qui nous écrase car  tous les pouvoirs, toutes les personnes, tous les partis y afférents ont été conçus pour cela et rien d’autre ;

Toutes les déclarations des biens-zélés d’hier et d’aujourd’hui de tous bords nous démontrent qu’il n’y a RIEN à sauver de ce Système et qu’il n’est pas modifiable de l’intérieur tant sont enracinés, profond et depuis des siècles les dogmes et les doctrines génocidaires et eugénistes sur le précepte que « L’homme qui n’est pas blanc, est inférieur » et ça fait du monde et donc c’était FOUPOUDAV* (Foutu Pourri D’AVance) !

Reste à nous concentrer sur les SOLUTIONS ;

Et une fois bien compris que nous n’avons besoin de rien d’autre que du nécessaire, du vital et en aucun cas d’un superflu comme les Zélites s’échinent à nous le faire croire.

Nous pourrons envisager notre futur commun ! Oui je sais pour beaucoup c’est un gros mot et pourtant il existe un monde ou l’État n’est pas et ce monde s’appelle ZOMIA

Cette utopie que nous essayons de rendre crédible et pour moi préférable à toutes les réalités du moment qu’on nous impose et à la schlague…

Prenons appui sur les peuples originels tout comme les sociétés traditionnelles africaines, amérindiennes, australasiennes, les Kurdes syriens aussi qui possèdent quelques très bonnes clés de la solution à nos problèmes. [NdJBL : Même si savons aujourd’hui que certains « responsables » ont trahi le peuple qui ont tenté l’expérience du Confédéralisme Démocratique comme nous l’a expliqué en détail R71]

Prenons la tangente et sur cette base de réflexion engagée avec un blog ami ;

RÉSISTANCE71

Si, de plus en plus de gens sont en train de passer en phase de contestation, ils n’ont pas encore une vision panoramique de l’affaire, ni une conscience politique pour le faire dans l’action radicale du changement de paradigme politique. Plus que jamais l’information et la pratique servant à montrer aux gens qu’il faut nécessairement sortir du système pour créer (sans rien avoir à inventer), sachant que quasiment tout a été dit et fait dans le passé, suffit de savoir où se trouve l’info, en prendre connaissance, la divulguer au plus large et l’adapter au monde moderne dans la pratique. L’action révolutionnaire n’est qu’un retour à la matrice sociale originelle, celles du communisme primordial qui fait partie de la nature (sociale) humaine. Le mot « révolution » implique un mouvement cyclique rotatif, jusqu’ici, dans l’histoire, les forces révolutionnaires n’ont que peu de fois essayé de renouer avec la matrice sociale primordiale, au moment de conclure, là est à notre sens toute la subtilité, il faut être capable de « sortir », de désaxer le mouvement politique hors du moule pour retourner dans un cycle vertueux, qui se situe dans un cercle tangent ; Si on n’y arrive pas alors le système, dernièrement, depuis 1789 et la révolution incomplète, le capitalisme, happera de nouveau le mouvement politique et le phagocytera. Lorsque la société dans sa totalité passe dans le cercle sociétal vertueux tangent (la société anarchiste), sa trajectoire quitte la circularité et devient plus linéaire, carrément linéaire même s’étendant sur un axe progressiste infini. Nous pensons que l’État et les institutions, la division politique de la société est ce qui incurve la trajectoire de la société humaine et plus ces contraintes sont fortes et plus on retourne en rond, jusqu’à ce qu’une nouvelle fois, après une période de temps Ω, les conditions soient réunis pour sortir du cercle et « prendre la tangente ». Il est possible de sortir en tout point du cercle pourvu que les conditions qualitatives et quantitatives de sortie soient réalisées.

Nous devons prendre la tangente à l’instant T et pour moi c’est au moment ou le Bernard l’Hermite changera de coquille parce que celle qu’il habite est trop petite – Oui c’est nous sa vieille coquille, le Bernard il est chez lui partout chez nous vu comment y nous la met en permanence – Alors c’est pas que le temps presse, non c’est juste que ça urge, un peu tout de même et alors que notre futur pourrait être si simple…

Prendre la tangente pour retourner dans un cycle vertueux qui se situe dans un cercle tangent et avant cela nous avons à nous déposséder de toutes envies et besoins superficiels et comme un certain Élisée Reclus (qui écrivait à Jean Grave le 26/09/1885 « Voter c’est abdiquer« ) l’expliquait précisément en ces termes ;

Ainsi nous prendrons la terre, oui, nous la prendrons, mais à ceux qui la détiennent sans la travailler, pour la rendre à ceux auxquels il était interdit d’y toucher. Toutefois, ce n’est point pour qu’ils puissent à leur tour exploiter d’autres malheureux. La mesure de la terre à laquelle l’individu, le groupe familial ou la communauté d’amis ont naturellement droit, est embrassée par leur travail individuel ou collectif. dès qu’un morceau de terre dépasse l’étendue de ce qu’ils peuvent cultiver, ils n’ont aucune raison naturelle de revendiquer ce lambeau ; l’usage en appartient à d’autres travailleurs. La limite se trace diversement entre les cultures des individus ou des groupes, suivant la mise en état de la production. Ce que tu cultives, mon frère, est à toi, et nous t’aiderons à le garder par tous les moyens en notre pouvoir ; mais ce que tu ne cultives pas est à un compagnon. Fais-lui de la place. Lui aussi saura féconder la terre.

Souvent on me taxe de « vieille utopiste » mais je préfère cette société, rêvée, que cette immonde réalité et d’ailleurs, puis-je vous démontrer que cette Société des sociétés je ne suis pas seule à y penser et force est de constater que nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir prendre la tangente puisque que les efforts déployés pour nous ramener dans le droit chemin sont titanesques et ça se voit !

Grâce à Résistance71 qui nous rappelle le texte d’Élisée Reclus publié dans « Les Temps Nouveaux » en 1899 nous pouvons rassurer les ouvriers de la Terre quand nous affirmons que le moment est venu d’appeler à une grève générale, illimitée et expropriatrice ;

Résistance politique : Ville-campagne se connecter (Élisée Reclus)

A mon frère le paysan

«Est-il vrai», m’as-tu demandé, «est-il vrai que tes camarades, les ouvriers des villes, pensent à me prendre la terre, cette douce terre que j’aime et qui me donne des épis, bien avarement, il est vrai, mais qui me les donne pourtant ? elle a nourri mon père et le père de mon père ; et mes enfants y trouveront peut-être un peu de pain. Est-il vrai que tu veux me prendre la terre, me chasser de ma cabane et de mon jardinet ? Mon arpent ne sera-t-il plus à moi ?»

Non, mon frère, ce n’est pas vrai. Puisque tu aimes le sol et que tu le cultives, c’est bien à toi qu’appartiennent les moissons. C’est toi qui fais  naître le pain, nul n’a le droit d’en manger avant toi, avant ta femme qui s’est associée à ton sort, avant l’enfant qui est né de votre union. Garde tes sillons en toute tranquillité, garde ta bêche et ta charrue pour retourner la terre durcie, garde la semence pour féconder le sol. rien n’est plus sacré que ton labeur, et mille fois maudit celui qui voudrait t’enlever le sol devenu nourricier par tes efforts !

Mais ce que je dis à toi, je ne le dis pas à d’autres qui se prétendent cultivateurs et qui ne le sont pas. Quels sont-ils ces soi-disant travailleurs, ces engraisseurs du sol ? L’un est né grand seigneur. Quand on l’a placé dans son berceau, tout enveloppé de laines fines et de soies douces à toucher et à voir, le prêtre, le magistrat, le notaire et d’autres personnages sont venus saluer le nouveau-né comme un futur maître de la terre. Des courtisans, hommes et femmes, sont accourus de toutes parts pour lui apporter des présents, des étoffes brochées d’argent et des hochets d’or ; pendant qu’on le comble de cadeaux, des scribes enregistrent en de grands livres que le poupon possède ici des sources et là des rivières, plus loin des bois, des champs et des prairies, puis ailleurs des jardins et encore d’autres champs, d’autres bois, d’autres pâturages. Il en a dans la montagne, il en a dans la plaine ; même sous la terre il est aussi maître de grands domaines où des hommes travaillent, par centaines ou par milliers. Quand il sera devenu grand, peut-être, un jour, ira-t-il visiter ce dont il hérita au sortir du ventre maternel ; peut-être ne se donnera-t-il pas même la peine de voir toutes ces choses ; mais il en fera recueillir et vendre les produits. De tous côtés, par routes et par chemins de fer, par barques de rivières et par navires sur l’océan, on lui apportera de grands sacs d’argent, revenus de toutes ses campagnes. Eh bien, quand nous aurons la force, laisserons-nous tous ces produits du labeur humain, les laisserons-nous dans les coffres-forts de l’héritier , aurons-nous le respect de cette propriété ? non, mes amis, nous prendrons tout cela. Nous déchirerons ces papiers et plans, nous briserons les portes de ces châteaux, nous saisirons ces domaines. «Travaille, si tu veux manger !» dirons-nous à ce prétendu cultivateur ! Rien de toutes ces richesses n’est plus à toi !»

Et cet autre seigneur né pauvre, sans parchemin, que nul flatteur ne vint admirer dans la cabane ou la mansarde maternelle, mais qui eut la chance de s’enrichir par son travail probe ou improbe ? Il n’avait pas une motte de terre où reposer sa tête, mais il a su, par des spéculations ou des économies, par les faveurs des maîtres ou du sort, acquérir d’immenses étendues qu’il enclot maintenant de murs et de barrières : il récolte où il n’a point semé, il mange et grappille le pain qu’un autre a gagné par son travail. Respecterons-nous cette deuxième propriété, celle de l’enrichi qui ne travaille point sa terre, mais qui la fait labourer par des mains esclaves et qui la dit sienne ? Non, cette deuxième propriété, nous ne la respecterons pas plus que la première. Ici encore, quand nous en aurons la force, nous viendrons mettre la main sur ces domaines et dire à celui qui s’en croit maître : «En arrière, parvenu ! Puisque tu as su travailler, continue ! Tu auras le pain que te donnera ton labeur, mais la terre que d’autres cultivent n’est plus à toi. Tu n’es plus le maître du pain.»

Lire la suite sur R71 = https://resistance71.wordpress.com/2016/07/28/resistance-politique-ville-campagne-se-connecter/

C’est bien vieux me direz-vous !

Certes, mais finalement, ne trouvez-vous pas que les saigneurs d’aujourd’hui nous tiennent le même discours qu’hier ?

JBL1960

 

 

 

 

 

 

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