Elle va péter !
Et vous allez vous la prendre dans la tronche…
Et on pleurera pas !
Nan…
Sur Résistance 71 on peut lire un article intitulé
https://resistance71.wordpress.com/2016/02/24/resistance-politique-et-sociale-pour-que-meure-le-salariat-et-vive-lautogestion/
que je reproduis ci-dessous à partir de l’url original – mardi 23 février 2016
Les prolétaires peuvent bien crever, l’Etat les digère
Voilà la nouvelle salve du gouvernement contre les prolétaires. C’est ainsi donc que se pose les choses : l’État est là pour garantir aux plus riches de le rester, et que celles et ceux qui bossent le fassent toujours plus, pour toujours moins, et avec le sourire !
Il semble qu’il n’y ait pas mieux que la gauche pour mener une politique de droite ! Elle fait en tout cas aujourd’hui le lit de sa petite sœur d’hémicycle. Préparant le terrain pour l’avenir.La contre révolution violente que nous subissons aujourd’hui n’est pas nouvelle, mais le manque de réponse sociale en face fait que les petits laquais des possédant.e.s s’en donnent à cœur joie.Dans le monde entier les quelques nantis dictent leurs lois, demandent de faire plier les plus pauvres. Cette guerre n’est pas un petit phénomène nationale, mais c’est bien une guerre internationale contre les plus démunis qui est lancée depuis des années !En ce moment, en France, patronat exige, les ministres exécutent ! 60 heures par semaines ? Oui oui oui crie El Khomri ! Des journées de 12 h ? Encore oui ! Des apprentis qui remplacent des emplois ? Ho que oui ! Des conditions de travail qui se dégradent ? Mais oui mon bon patron ! Des licenciements encore facilités ? Oui, cent fois oui !Soyons clairs : si la Fédération Anarchiste est pour l’abolition du salariat et du travail, elle n’en reste pas moins convaincue que les avancées, même soumises à ce statut, sont importantes et doivent être conquises !La réaction face à cette contre révolution ne peut être la passivité. Tout ce que nous avions gagné par le passé, nous sommes allé.e.s le chercher par la lutte, la grève, l’insurrection. Et dans l’union la plus large possible des prolétaires.Ne laissons pas les nantis et leurs affiliés (états, religions, nationalistes, etc…) jouer encore avec nos vies.La seule réponse qui vaille aujourd’hui est la même qu’hier : l’unité face aux nantis, l’unité dans la grève et l’action. Une utopie ? Peut-être. Une nécessité ? Sans aucun doute possible ! Et ce jusqu’à la mort du salariat ! Et que vive l’autogestion !
Comme Howard Zinn nous l’a très souvent répété ;
« On ne peut rester neutre dans un train en marche. »
Demeurer neutre signifie accepter, acquiescer…
La réalité est que demeurer neutre est un acte de complicité, le comprendre c’est aussi comprendre qu’il est IMPOSSIBLE de soutenir le système, cela commence avec les élections à boycotter et avec la désobéissance civile qui doit s’ensuivre lorsque l’unité et l’association volontaire le demanderont en certaines instances, en toute instance de fait concernant l’État.
A ce sujet, voici ce que disait Zinn dans son livre « Disobedience and Democracy » :
« Il n’y a aucune obligation à se laisser arrêter après un acte de désobéissance civile. Continuer à éviter le système et la prison est un acte continue de désobéissance civile et de continuer la contestation. »
Surtout si cela est fait à grande échelle. Tout état est impuissant à arrêter simultanément et à maintenir en détention 2 ou 3 millions de personnes… Les institutions en ont parfaitement conscience, c’est pour cela que la mission de l’oligarchie, sa mission principale est de nous maintenir divisés ! Et elle dépense des milliards pour ce faire depuis des siècles.
J’ai développé très précisément dans ce billet ;
Le changement de paradigme : C’est maintenant !
Le schéma à initier pour atteindre un point de bascule qui enclenchera de façon irréversible le changement vers ce nouveau paradigme, je vous le rappelle ici ;
SCHÉMA À SUIVRE POUR CHANGER DE PARADIGME
(SINON ; FERMER SA GUEULE ! À TOUT JAMAIS)
Prise de conscience individuelle => prise de conscience collective => boycott et organisation parallèle => désobéissance civile => réorganisation politico-sociale => changement de paradigme.
Pour l’essentiel, nous (les peuples), sommes coincés entre les phases 1 et 2 ou 2 et 3.
Pourquoi ? Parce que le formatage propagandiste a la vie dure et le matraquage idéologique néfaste continue, cela change, mais lentement.
Le plus dur est toujours de vaincre l’inertie de départ : Prenons un grand portail d’usine coulissant en fer/acier. Il est lourd et il faut s’arque bouter pour le mettre en branle initialement, une fois en mouvement, si on atteint une certaine vitesse, on peut pousser le portail qui coulisse avec deux doigts et maintenir la vitesse d’ouverture relativement constante.
Dans notre schéma, les phases 1 et 2 sont la poussée initiale, c’est dur… en phase 3 et 4 c’est bien plus facile car le momemtum est créé, les dernières phases se font avec deux doigts…
Le but de l’oligarchie est de maintenir la masse en phase 1 et 2 de façon à ne jamais atteindre le momentum nécessaire pour l’ouverture du portail en grand.
De l’autre côté du portail, c’est l’émancipation !…
Comme me le précise R71 ce jour ;
Il y a plein d’expériences anarchistes passées et présentes, ce qui manque c’est :
1- Que les gens le sachent et sachent qu’il y a une alternative à l’ineptie étatique
2- Connecter les expériences entre elles de façon à avoir pas à pas une société de plus en plus organique, formant une société des sociétés (Landauer), qui à un moment donné atteindra un point de bascule irréversible…
On en est là, il n’y a quasiment rien à inventer tout est déjà là, en nous, suffit de dépoussiérer et d’adapter « l’ancien » au monde moderne…
J’ai révélé dans ce billet ; Tous pour la Commune ! L’analyse critique de La Commune de Pierre Kropotkine dans « Le Révolté » datant de 1882.
Et je réaffirme, ici, que nous pouvons, d’où nous sommes, grâce à Internet dans un premier temps, nous inter-connecter et devenir des passeurs d’idées nouvelles afin d’initier ce changement de paradigme, et mieux de l’enclencher.
N’en doutons pas, nous sommes en Dictature 2.0 et nous en avons pris pour 3 mois de plus… dans une atonie générale qui est inquiétante certes.
Mais pour autant, rien n’est fait ou plutôt tout peut être défait !
« Soyez résolus de ne servir plus et vous serez libres » E. de la Boétie
Pour cette société des sociétés qu’il nous reste à établir sur des bases d’unité, de dialogue, d’organisation, prenons appui sur Gustav Landauer parce qu’il est temps et que c’est à nous, maintenant !
Paroles d’une Superflue notoire, cheveux gris, édentée, mais debout !
JBL1960