Cromignon…

Grise Bouille m’a fait parvenir son impression en image du dernier « Cromaniement »

Je reproduis ci-dessous son article ;

Ça n’aura pas échappé à ceux qui suivent un peu l’actualité politique toujours plus désespérante en France, mais nous avons désormais un ministère appelé « Ministère de la famille, de l’enfance et des droits des femmes ». Si on lisait entre les lignes, on pourrait presque croire que la famille et l’enfance, c’est une affaire de femmes. Ou alors que les femmes sont là avant tout pour la famille et l’enfance, je ne sais pas trop.

Bref, quand la novlangue bien ronflante se vautre dans le réactionnaire le plus basique sans même s’en rendre compte, c’est triste. Mais ça m’inspire une petite aquarelle, c’est déjà ça. Et puis ça faisait longtemps…

https://i0.wp.com/grisebouille.net/wp-content/uploads/2016/02/tad_010_cromaniement.jpg

Pour être tout à fait franche, j’ai pas envie de commenter cette tambouille politicienne vu que j’appelle à ne plus veauter, et à boycotter au maximum absolument tout ce cirque.

Et puis, je l’ai assez répétée sur ce blog, billet après billet ;

Y sont tous copains comme cochons !

Le monstre est tentaculaire…

Arrêtons de nous faire tentaculer alors, non ?

JBL1960

El Khomri… In the air ?

C’est vrai quoi !

Comme on n’est pas à une El Khomri près ;

Voilà t’y pas qu’elle nous fait un mauvais remake du film « In the air » avec Mr. What Else…

Bon, c’est tout aussi dégueu que le film, ceci dit ; Je m’explique ;

On peut lire, ici ou là, que Myriam El Khomri s’attaque au dogme des 35 heures…

J’ai choisi Marianne, parce que 20 minutes c’est trop beurk.

Myriam El Khomri va-t-elle flinguer les 35 heures avec le 49-3 ?

Jeudi 18 février 2016 – Hugo Valerine

Contourner les 35 heures et les syndicats, simplifier le licenciement… le projet de loi de Myriam El Khomri sur la refonte du Code du travail devrait ravir la gauche de la gauche. Du coup, celle-ci n’exclut pas le passage en force par le 49-3…
On préfèrerait qu’ils soient pour, mais au pire on se passera de leur avis. C’est en substance le message passé aux parlementaires par Myriam El Khomri dans les colonnes des le 17 février au sujet du vote de son projet de loi sur la réforme du Code du travail. Est-elle prête à utiliser le 49-3 « si cela s’avère nécessaire » ? La ministre du Travail n’exclut rien : « Avec le Premier ministre, nous voulons convaincre les parlementaires de l’ambition de ce projet de loi. Mais nous prendrons nos responsabilités ».
Le gouvernement le sait, les mesures visant à détricoter plus encore les 35 heures ne passeront pas auprès de nombreux députés de gauche, frondeurs du PS en première ligne. Mais la mesure phare des années Jospin n’est pas la seule à être attaquée dans ce projet de loi attendu en Conseil des ministres le 9 mars. Une multitude d’autres dispositions devraient rendre le code du travail plus creux que jamais. On pourrait appeler cela la stratégie du gruyère : creuser une multitude de petits trous pour fragiliser la meule avant de la voir s’affaisser définitivement. C’est grosso modo celle menée par le gouvernement avec son texte : ne pas toucher aux totems en vitrine (35 heures, pérennité du contrat de travail, heures supplémentaires, représentativité syndicale, …) mais proposer tout l’arsenal possible en boutique pour les contourner. La dernière version du document, éventée par , va clairement dans ce sens.
Symbole parmi les symboles du projet de loi porté par Myriam El Khomri, les 35 heures et la durée du temps de travail sont sur la sellette. La durée légale inscrite dans le texte – rebaptisé  » loi El Macron » par quelques plaisantins – reste plafonnée au seuil indéboulonnable des 35 heures. Mais, savoureuse subtilité, la majoration des heures supplémentaires (de 25 % pour les huit premières heures puis 50 % au-delà actuellement) pourrait être discutée entreprise par entreprise, entre patrons et syndicats, pour pouvoir descendre jusqu’à 10 % de majoration seulement. Un seuil permis aujourd’hui via des accords collectifs, sauf si un accord de branche l’interdit. Dans le projet de loi, cette ultime barrière de l’accord de branche saute. Charge aux salariés et à leurs représentants de se débrouiller seuls face aux dirigeants d’entreprises.
Autre finesse : pour éviter de payer trop d’heures sup’, les entrepreneurs peuvent actuellement « lisser » le calcul du temps de travail sur un an maximum, avec l’accord des syndicats. À l’avenir, ce délai pourrait être porté à trois ans maxi, dans les mêmes conditions. Autant dire que les salariés vont devoir gratter les fonds de tiroir pour y dénicher quelques heures supplémentaires à grignoter.
Quant à la durée maximum de travail par jour, de 10 heures aujourd’hui ou 12 heures avec l’aval de l’inspection du travail, elle n’aurait plus besoin que d’un simple accord d’entreprise pour atteindre ce seuil. Les 48 heures hebdomadaires resteraient la norme, mais les 44 heures en moyenne sur 12 semaines maximum passeraient à 44 heures sur 16 semaines. Le seuil exceptionnel de 60 heures hebdomadaires resterait possible, toujours avec l’aval de l’inspection du travail.
Sur le plan du licenciement, le texte porté par la ministre El Khomri facilite aussi grandement la vie des entreprises, notamment des grands groupes. En cas de licenciement abusif, les indemnités prud’homales seront plafonnées, dépossédant le juge de tout pouvoir d’appréciation, que ce soit en regard du préjudice subit, de la situation familiale du licencié, du contexte du licenciement, etc.  Les motifs de licenciements, eux, seront précisés et multipliés, augmentant d’autant la palette des possibles pour une entreprise ou un grand groupe souhaitant dégraisser.
« C’est une façon d’automatiser les licenciements, estime auprès de Marianne Emmanuel Dockes, professeur de droit à l’université Paris X et spécialiste du droit du travail. Pour les entreprises, et notamment les grands groupes capables de « présenter » une filiale sous un jour spécifique par le jeu des astuces comptables et financières, « tout deviendrait très facile : il suffirait de piocher dans un des cas prévus par la loi (baisse du chiffre d’affaire, mutations technologiques, réorganisation de l’entreprise nécessaire à la sauvegarde de la compétitivité) pour licencier sans avoir d’autres comptes à rendre ».
Autre coup de canif dans les droits des salariés en donnant l’impression de faire le contraire, la promotion du référendum, dont l’usage serait facilité. Un accord d’entreprise sera possible s’il est signé par des organisations syndicales représentant au moins 50 % des salariés. Mais, si elles ne représentent que 30 %, ces organisations pourront solliciter un référendum. Si le résultat va dans le sens d’un accord, personne ne pourra plus s’y opposer. Une façon habile de jeter aux oubliettes le droit d’opposition majoritaire des syndicats.
« Tout le monde aime l’idée du référendum, admet Emmanuel Dockes. Le problème, c’est qu’une entreprise n’est pas un endroit où les campagnes électorales peuvent avoir lieu correctement : l’employeur a un projet pour lequel il met à disposition tous ses moyens de propagande pour faire campagne, quand le camp d’en face, soumis hiérarchiquement, est sous la menace du licenciement potentiel ».
Le contrat de travail tel que nous le connaissons risque lui aussi de changer, au point de ne plus être ce document de référence immuable qui protège chaque salarié pendant son temps passé dans l’entreprise. De nouveaux accords d’entreprises pourraient être négociés au nom de la « préservation » de l’emploi, comme aujourd’hui, mais aussi pour le « développement » de l’emploi. À la clé, des hausses du temps de travail et des baisses de salaires possibles sur une durée limitée à deux ans (uniquement pour les entreprises en difficulté). Au final, les entreprises pourront augmenter le temps de travail de leurs salariés, qu’elles soient en difficulté… ou en « développement ». Et le salarié qui aurait la cuistrerie de refuser la nouvelle donne serait purement et simplement licencié.
Avant d’être présenté en Conseil des ministres le 9 mars, le projet de loi réformant le code du travail devrait encore faire l’objet de nombreuses retouches. Mais l’essence du texte est bien là, qui fait soupirer Emmanuel Dockes : « Cette loi va renforcer le pouvoir de l’employeur sur son salarié qui sera davantage soumis, avec plus de menaces sur son emploi, des limites qui sautent sur l’organisation de son travail et sur la durée du travail ». Quant à l’objectif de diminution du chômage chanté par le gouvernement, l’universitaire n’y croit guère : « C’est tout l’inverse, ce texte est une menace pour l’emploi, notamment parce que les mesures d’accroissement du temps de travail sont dangereuses car elles privent les sans emplois d’heures de travail potentielles ».

Bon, déjà, quand on a compris que le Ubu est Strasbourgeois et qu’il aurait à bénévoler 7 H par semaine pour recevoir sa pitance de RSA on a compris qu’en plus de sa dictature 2.0

Vu que le Ubu est à l’Élysée et après qu’on a compris que le Ubu est marié et que même les enfants d’Ubu allaient nous faire chier encore 3 mois de plus

Bref, c’est la merde mais ça on vous avait prévenu !

Bon, je développe pas !

J’suis pas trop d’humeur, après ça…

JBL1960

 

Et re-merdia…

Alors, ce n’est pas comme si on découvrait les faits, non !

Ce billet est à relier directement avec celui-ci Et Merdia…

Donc on peut lire dans certains blogs qui en on marre d’être pris pour des cons et qui dénoncent à donf afin que ceux qui le veulent, ne soient plus pris pour des cons comme ;

Sur Résistance71 un article intitulé ;

https://resistance71.wordpress.com/2016/02/17/mdias-mensonges-et-propagande-fr3-rejoint-la-bbc-au-pilori-de-la-falsification-mediatique/

France 3 en flagrant délit de médiamensonges au burundi  Olivier Ndenkop  16 février 2016

url de l’article original : http://www.michelcollon.info/France3-en-flagrant-delit-de.html?lang=fr

La propension à manipuler, c’est-à-dire à tromper leurs téléspectateurs semble inscrite dans l’ADN des grands médias qui arrosent la planète. Qu’ils soient publics ou privés ne change rien à l’affaire. Cette fois-ci, c’est France3, chaîne de l’audiovisuel public français qui a servi une grossière manipulation médiatique à ses téléspectateurs en guise de cadeau de Nouvel An 2016 !

L’art de tromper les téléspectateurs

Les faits remontent au mercredi 13 janvier 2016. Les accrocs au programme Grand Soir 3 ont les yeux rivés sur leur téléviseur qui annonce un sujet dramatique avec pour titre « preuves d’exactions au Burundi ». Brimades, tortures, cris, larmes, sang et mort sont au menu ! Le journaliste de France3 commente la vidéo en ces termes : « L’horreur absolue. Trois jeunes opposants [au président Pierre Nkurunziza] assassinés, égorgés et émasculés par des bourreaux enthousiastes ». Le journaliste, lui aussi très enthousiaste dans son commentaire, précise que cette vidéo a été filmée à Karuzi « sur un terrain appartenant au parti du Président burundais ». Ici, plusieurs questions se posent : dans un pays certes en proie à l’insécurité, mais où il n’existe pas un cantonnement des citoyens selon leur appartenance politique, comment savoir que ce « terrain » présenté comme théâtre d’exactions appartient « au parti du Président burundais » ? S’agit-il d’un lopin de terre acheté par le CNDD-FDD pour pratiquer la torture et assassiner tous ceux qui s’opposent au pouvoir de Pierre Nkurunziza, Président contesté depuis sa réélection l’an dernier ? Mystère et boule de gomme !Toujours est-il que, face à l’extrême violence de la vidéo, on peut imaginer les larmes dégouliner des yeux de plusieurs téléspectateurs qui ne s’empêchent de crier : « Pierre Nkurunziza est un criminel », ou encore « avec ces exactions atroces commises par ses hommes, Nkurunziza doit être poursuivi pour crime contre l’humanité »…

Reportage fictif

Seulement, le « reportage » de France 3 n’en est pas un. Les images qui sont servies aux téléspectateurs ne viennent pas du Burundi. Il s’agit d’une grossière manipulation de masses. Un reportage fictif. Car la langue usitée dans la vidéo diffusée par France3 est le Haoussa. Cette langue est parlée en Afrique de l’Ouest et non au Burundi où on parle plutôt le Kirundi. Il est donc évident que ni Luc Lagun-Bouchet, le journaliste de France 3 qui a porté ce sujet à l’antenne ni ses supérieurs hiérarchiques et collègues ne connaissent le Burundi. Sur Internet et particulièrement sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas fait attendre après cette bourde de France3. En ordre de bataille, les internautes fustigeaient les crimes de la cinquième colonne représentée par les médias de masse ou plus précisément les médias de manipulation de masses qui ne cessent de jeter de l’huile sur le feu lorsqu’ils parlent du Burundi. Une petite recherche sur le Net permet de constater que le « reportage » diffusé par France3 était extrait d’une vidéo disponible sur le réseau social You Tube. Le journaliste de France 3 avait indiqué dans son commentaire, le 14 janvier, que la vidéo avait été filmée « 48 heures auparavant ». Soit le 11 janvier. Or la vidéo de You Tube dans laquelle France 3 a extrait les séquences diffusées le 14 janvier a été postée le…22 décembre 2015. Une succession de médiamensonges !

Sur les réseaux sociaux, plusieurs personnes démasquent et condamnent les manipulations de France3. L’image de la chaîne est sérieusement écornée. Subitement, France24 une autre chaîne de télévision française (passée maître des manipulations médiatiques lors de la crise post-électorale en Côte-d’Ivoire et de la Guerre en Libye) arrive en sapeur-pompier. La mission de France24 semble simple : prouver que le journaliste de France 3 n’est pas coupable. Mais qu’il a été induit en « erreur » par un avocat belge appelé Bernard Maingain. Selon France24 c’est Bernard Maingain qui a remis la vidéo au journaliste de France3 Luc Lagun-Bouchet. Ce dernier est allé rencontrer son rédacteur en chef Jean-Jacques Basier qui en a validé la publication. Mais, pour France 24, rien de grave. Il s’agissait d’une simple « erreur » et non d’une faute professionnelle. Il ne faut donc pas faire une tempête dans une tasse de thé ! France3 est une chaîne du groupe France Télévisions détenu à 100% par l’État français. Elle est donc financée par l’argent du contribuable français. Depuis une décennie, France3 n’a cessé de perdre des téléspectateurs. Jadis troisième en termes d’audience, France 3 est tombée sous la barre de 10% (9,4 en 2014) du taux d’audience nationale en France, derrière M6, par exemple. En 2010, Pierre Sled a été nommé à la direction des programmes de la chaîne avec un mandat clair : remonter son audience. Le pauvre Pierre n’y parviendra pas ! Car l’audience de France 3 n’a cessé de tomber en chute libre.

Source  : Le Journal de l’Afrique, Investig’Action

Clairement, l’audience de FR3 on s’en fout quand on voit ou ils se mettent leur éthique journaliste et leur déontologie. On nous informe vraiment sur rien… Non ?

Cette info est également à relier avec ce billet ; On nous cache tout dans lequel on se met à plusieurs pour vous démontrer que les médiamensonges sont constant depuis très très longtemps et partout dans le monde ; C’est la marque de fabrique des psychopathes aux manettes.

On est même plusieurs à vous seriner billet après billet qu’il nous faut, d’urgence retirer notre consentement à cette clique, réfléchir, et agir parce qu’une Réflexion + Actions collectives hors institutions correspond à une Union + Organisation = Action Directe Efficace.

Ne rien dire, ne pas moufter, c’est consentir c’est les laisser faire et ils nous ont démontré qu’ils étaient capables du pire, non ?

Alors, je redis que demain se plante aujourd’hui  et c’est les oppressés natifs du sud du Mexique de l’EZLN qui du fond de la nuit des temps nous rappellent que si c’est possible et même que  c’est le moment !

Ici en France, nous avons l’exemple de la ville de Saillans qui, timidement certes, mais de facto, démontre qu’un autre chemin est possible.

À nous de nous placer sous l’angle Saillans.

Je réaffirme, ici et maintenant que d’où nous sommes, pacifiquement, il nous faut développer et pratiquer 3 choses essentielles au niveau local, puis en associations libres et volontaires ;

  • L’autosuffisance ; Contrôle des ressources pour défier les institutions.
  • La réorganisation ; Canaliser les énergies.
  • Le repositionnement ; Comprendre qu’il est vain et futile de coopérer avec toute autorité institutionnelle. L’État et les institution font parties du problème et non pas de la solution.

Parce que le changement de paradigme : C’est maintenant ! Rappelons-nous nous pouvons suivre ce schéma, immédiatement ;

Prise de conscience individuelle => prise de conscience collective => boycott et organisation parallèle => désobéissance civile => réorganisation politico-sociale => changement de paradigme.

Sinon, par notre soumission, notre complicité, nos compromissions, notre laisser faire, bref notre neutralité nous légitimons cette dictature 2.0 initiée par la bush d’hollandouille et ce grand nimportenawak à tous les étages qui expliquent avec quelle facilité on vient d’en prendre pour 3 mois de plus…

Alors que tous inter-connectés, inter-reliés grâce à Internet, d’où nous sommes nous pouvons : Faire tomber l’Empire et l’empire sans terre est un empire à terre.

Et dans un élan commun nous engager ; Tous pour La Commune !

C’est à nous, maintenant !

JBL1960