On nous cache tout…

On nous dit rien !

Sur le toujours excellent ilfattoquotidiano.fr on peut lire cet article de Vincenzo Brandi source : Megachip du 08/02/2016 intitulé ;

Syrie : La bataille d’Alep et les mensonges de nos journalistes aux ordres ;

L’accumulation des mensonges éhontés par lesquels les journalistes de nos principales chaines télé et de nos grands journaux nous racontent les actuelles opérations militaires en Syrie – qui pourraient marquer un virage majeur dans le cours de cette guerre qui ensanglante le pays depuis cinq ans – est véritablement indigne et scandaleuse. Un sommet a été atteint récemment avec la description faite de la bataille d’Alep.

La grande ville industrielle située au nord de la Syrie a toujours été la capitale économique du pays. En 2012, Alep a été attaquée par des groupes djihadistes de diverses tendances, en grande partie constitués de djihadistes et de mercenaires étrangers, qui ont réussi à l’encercler presque complètement, à occuper certains quartiers périphériques où se trouvent différentes usines et centrales électriques et hydrauliques, et à s’infiltrer dans plusieurs quartiers du centre-ville. Les habitants n’ont absolument pas collaboré à l’attaque, et en ont subi au contraire toutes les conséquences. En fait, les usines ont été démantelées par les djihadistes, lesquels reçoivent continuellement des renforts… et des armes en provenance de la Turquie toute proche. Les équipements des usines ont tous été revendus en Turquie, avec évidemment la complicité des autorités d’Ankara.

Mais face à la résistance opposée par la ville, rendue possible par d’incertaines voies de ravitaillement au sud-est du centre-ville maintenues ouvertes tant bien que mal par l’armée, les djihadistes, appuyés par des miliciens de l’État islamique (EI) aussi appelé Daesh provenant de l’Est, de Raqqa, ont décidé de couper l’eau et l’électricité aux assiégés tout en bombardant les quartiers du centre-ville à l’aide de mortiers, et en harcelant les habitants par des attentats sanglants menés à l’aide – entre autres – de voitures piégées (le plus meurtrier a touché l’université et provoqué a mort de dizaines d’étudiants). Sur l’ensemble de ces faits, nous avons les témoignages répétés des évêques des communautés chrétiennes d’Alep, qui racontent également avoir fait creuser des puits pour essayer de soulager les souffrances de la population assoiffée, des témoignages que les journalistes ne pouvaient pas ignorer, même s’ils n’avaient pas forcément envie de faire confiance aux informations détaillées fournies par l’agence syrienne SANA ou par les différentes sources russes (Sputnik) ou libanaises (Al-Manar).

La contre-offensive de l’armée syrienne déclenchée au cours des derniers mois de 2015 avec l’appui de l’aviation russe vise avant tout à « mettre fin » au siège de la ville. L’armée a donc progressé « depuis le centre-ville vers les localités voisines » pour éloigner les assaillants. Au nord-est, elle a libéré la grande base militaire de Kuweiri, située à presque 25 km du centre et assiégée depuis plus de trois ans, en repoussant les miliciens de Daesh vers l’Euphrate. Au nord-ouest, deux autres villes situées à 40 km d’Alep ont également été libérées, elles étaient assiégées depuis 2012 par les djihadistes d’Al-Nosra (branche syrienne d’al-Qaïda) et leurs alliés d’Harar al-Sham et de l’Armée syrienne libre (ASL). L’agence SANA a diffusé les images des foules en liesse accueillant l’armée « libératrice ». Et vers le sud-ouest également, l’armée avance pour rouvrir les routes vers les provinces d’Homs et de Hama, et permettre un meilleur afflux de ravitaillement de la population en biens de première nécessité.

Mais voilà, les mots utilisés par nos journalistes aux ordres disent exactement le contraire de la réalité, pour leur plus grande honte. D’après eux (et selon les directives qu’ils reçoivent), ce serait l’armée nationale qui « avancerait vers Alep » pour la « reconquérir« , comme si la ville était aux mains des rebelles et des mercenaires étrangers, et non assiégée depuis plus de trois ans par les djihadistes. Selon eux, les habitants d’Alep fuiraient la ville, terrorisés par les bombardements russes.

En réalité, à l’intérieur du périmètre d’Alep,  il n’y a plus de combats. Les groupes de djihadistes et de mercenaires qui s’étaient infiltrés en ville ont été isolés et ont comme seule perspective celle de se rendre ou bien de conclure un accord avec le gouvernement comme celui qui a permis aux djihadistes encerclés dans un quartier isolé de Homs d’être accompagnés à la frontière turque dans des autobus fournis par le gouvernement.

Le front se trouve désormais beaucoup plus au nord d’Alep, à seulement 20 km de la frontière turque (information du 7 février). L’armée nationale entend bien atteindre la ville frontalière d’A’zaz pour bloquer le ravitaillement permanent en armes et en mercenaires étrangers qui continuent d’affluer de la Turquie.

Dans d’autres régions de la Syrie comme l’extrême sud de la province de Deraa également l’armée repousse les djihadistes vers la Jordanie (qui est en train d’abandonner prudemment son attitude hostile envers la Syrie), tandis que la bande frontalière avec la Turique située au nord de la province de Lataquié (où un avion russe fut traitreusement abattu par un missile turc) est désormais sous le contrôle de l’armée de Bashar el-Assad qui bloque ainsi l’infiltration de nouveaux mercenaires.

Face à ce revirement majeur dans la guerre syrienne, nos journalistes qui pendant toutes ces années ont refusé de parler de la faim et de la soif des civils piégés à Alep et se sont tus sur les conditions de vie dramatiques qui les ont obligés à quitter la ville et à devenir des réfugiés, changent du tout au tout et parlent maintenant abondamment des civils qui fuient les zones de combat.

Faisant écho à la propagande et aux requêtes de ces deux criminels que sont le président turc Erdogan et son Premier ministre Davutoğlu – qui sont les principaux responsables du massacre syrien, avec les Saoudiens et les États-Unis -, ils demandent maintenant la « fin des bombardements russes« . Mais cette ferveur pseudo-humanitaire est simplement due au fait que les mercenaires au service du néo-colonialisme et de l’impérialisme occidental et des monarchies obscurantistes du Golfe sont en train de perdre la guerre, et que la Syrie, aidée par la Russie, l’Iran et le Hezbollah libanais, se révèle être un os bien plus coriace que prévu. Quand les peuples résistent vraiment, c’est vrai que « l’impérialisme n’est qu’un tigre de papier« . Vincenzo Brandi

Depuis un moment, on se demande à quoi joue Poutine.

Pour ma part, j’ai avancé l’idée que Poutine -loin d’être contre la mise en place d’un Nouvel Ordre Mondial et au vu de ses dernières déclarations cela semble évident maintenant- démontrait en fait sa capacité à prendre la direction de cette Gouvernance Mondiale.

Dans un premier temps, j’ai émis l’idée que les psychopathes aux manettes étudiaient la meilleure tactique pour la mise en place d’une gouvernance mondiale. Y compris le maintien d’Oblabla aussi longtemps que nécessaire, dans ce billet Non c’est N.O.M.

Ce qui personnellement m’a mis la puce à l’oreille (j’ai jamais compris cette expression, c’est comme ; Y’a pas de quoi fouetter un chat ! Pôve bête) c’est que notre bon Maréchal Hollandouille a tenté de démontrer sa capacité à être Commandant en Chef. Bon, ça les a vraiment fait marrer et je l’explique en détail dans ce billet ; Bis Repetita…

Non ! Toujours pas en mon N.O.M. plus tard ; On constate tout de même que plusieurs scenarii sont sur la table. Intrigués par la énième rencontre Kissinger/Poutine, on s’interroge À propos d’Henry et finalement c’est bien  À propos de Vlad qu’il vaudrait mieux s’interroger.

Maintenant nous devons, d’où nous sommes et chacun d’entre-nous, grâce à Internet nous inter-connectés afin d’être des semeurs d’idées nouvelles et des lanceurs d’alertes.

Car, notamment en France où ; 7 milliardaires contrôlent 95% de la production journalistique en France (Source wikistrike, lien vers l’article http://www.wikistrike.com/2015/10/7-milliardaires-controlent-95-de-la-production-journalistique-en-france.html) Mais partout ailleurs ; La véritable information ne doit pas être connue et révélée ; Ah ça non ! Et ça marche plutôt bien. Le grand Zbig lui-même prétend que nous ne devons pas avoir accès à Internet, nous les gueux, devons restés ignorants !

« Plus un peuple est éclairé, plus ses suffrages sont difficiles à suspendre. […] Même sous la Constitution la plus libre, un peuple ignorant est esclave. » Condorcet.

Et comme souvent, c’est la Nation Mohawk qui nous remet en mémoire que la désinformation est le meilleur outil d’un État totalitaire ; R71 à traduit un article de Thahoketoteh (url de l’article original : http://thahoketoteh.ws/2008/10/media/   ) que je reproduis ci-dessous et intitulé ; Échec médiatique

Hier soir, j’ai assisté à une réunion de professionnels des médias organisée par la Canadian Journalism Foundation, dans l’amphithéâtre Robert Gill de l’université de Toronto. L’évènement était proclamé comme : “Le plus grand échec médiatique canadien du siècle : Informer sur les problèmes aborigènes”. Le panel consistait en deux journalistes du quotidien “Toronto Star” et du directeur des services légaux aborigènes de Toronto. Le modérateur était un journaliste et réalisateur de film.

L’audience était très au courant et posa bon nombre de très bonnes questions. Les écrivains suggérèrent qu’il y avait un grand besoin de meilleurs conteurs d’histoire et je suis d’accord. Il sembla y avoir un consensus sur l’affaire de l’échec des médias au sein de l’ensemble des personnes présentes. Nous espérons que les médias vont commencer à faire leur boulot d’informer le public de manière correcte et précise au lieu de tirer la ligne éditoriale corporatrice.

J’ai rappelé à Peter Edwards du Toronto Star au sujet du raid d’Avril 2006 de la police provinciale de l’Ontario (PPO) sur nos femmes et nos enfants. Je l’avais vu là-bas lorsque j’ai fait passé le premier caméraman derrière les lignes. Lorsque nous retournâmes sur la ligne, tous les gens des médias nous parlèrent et c’est alors que je demandais: “Pourquoi donc personne d’entre vous ne couvre la véritable histoire ici ?” Un des journalistes me demanda ce qu’était la véritable histoire, je désignais alors la ligne de front de cette police complètement militarisée et dit: “Comment le Canada est devenu un état policier et que quand ils en auront fini avec nous, ce sera votre tour, voilà ce qu’est la plus grosse histoire ici…

(NdT: Ceci est exactement ce que dit une mamie Mohawk dans le documentaire de 1992 sur le siège d’Oka en 1990: “Actes de défi” que nous avons mis en lien il y a peu. Elle dit: “Comprenez que quand ils en auront fini avec nous, vous serez les prochains sur la liste…” Thahoketoteh corrobore ici ce que nous disons depuis bien longtemps: “Nous sommes tous des colonisés! Pour l’oligarchie ce n’est qu’une simple question de degré, comme la dictature, au fil de la transmission via les institutions étatiques de la tyrannie coloniale… L’idéologie coloniale, pour fonctionner dans la pratique, se doit de mystifier d’abord les populations des pays d’origine et leur faire croire en la mission civilisatrice de la “race” blanche supérieure, comme le colportait les imbéciles de l’accabi d’un Jules Ferry et ses sbires de la IIIème république française qui engendra l’âge d’or colonial français.)

Les médias canadiens sont la propriété de quelques grosses entreprises corporations, ils ne sont pas pour le peuple. Les journalistes avaient du mal à saisir cette affaire d’échec médiatique, mais pour leurs maîtres entrepreneuriaux, tout ceci est un gigantesque succès. Le Canada a été enregistré en tant qu’entreprise commerciale à Washington D.C le 1er Juillet 1867.

D’après Mussolini, le corporatisme, la fusion de l’État et de la grosse entreprise est la meilleure définition du fascisme. Ceci fait du Canada le tout premier état fasciste de l’ère moderne. Duncan Campbell Scott a écrit la loi d’avancement sur les Indiens (Indian Advancement Act ou IAA) en 1924 ; celui-ci introduisit le système des “réserves” et la législation sur les quotas sanguins. L’Afrique du Sud mit en place cette législation, mais le monde l’appela pour ce que c’était: “l’apartheid”. Le Canada suit toujours cet apartheid avec l’Indian Act. Nous pensons que ceci représente un sérieux problème, problème sur lequel les journalistes ont détourné leur regard. Les grands magnats de la presse ne publieront jamais quoi que ce soit qui n’est pas en adéquation avec le plan commercial en cours, comme l’avait crâné Scott en son temps, il faut se débarrasser du problème indien sur 100 ans. (NdT: Pour cet eugéniste criminel notoire, cette période va donc de 1924 à 2024… Pour ces ordures, ils sont toujours dans les temps…)

Nous espérons que quelques journalistes écrivent au sujet des vrais problèmes comme ceux que j’ai mentionné ci-dessus. Mais dans un état fasciste, la presse n’est rien d’autre qu’un ministère de la propagande. Là réside le véritable échec des médias dans ce pays. (NdT: idem dans tout l’occident) Aussi longtemps que les gens évitent la loi de la terre (loi naturelle) et continent de pratiquer la loi de la mer (NdT: ou loi de l’amirauté sous laquelle est régi le colonialisme dans sa pratique), nous demeurerons les esclaves d’une élite commerciale corporatrice (fasciste par essence). Nous attendons le vrai journalisme, celui qui croit en la liberté d’expression, la liberté de la presse, la liberté des peuples. Paix   Thahoketoteh de Kanekota

Lien vers l’article ; https://resistance71.wordpress.com/2016/02/12/media-et-propagande-vu-du-cote-des-colonises-mohawks/

Faire tomber l’Empire…

Voilà ce que nous pouvons faire.

Et parce que L’Empire sans terre est un empire à terre.

Et pour se sortir de cette Dictature 2.0 ! et de son grand Nimportenawak à tous les étages.

Et parce que la désinformation agit depuis très longtemps nous instillant dans nos esprits que c’est dans nos gènes, que l’Homme a toujours été belliqueux alors que non :

L’homme n’est pas un loup pour l’homme…

Aux colons de la Terre

Le changement de paradigme : C’est maintenant !

Tous pour La Commune !

JBL1960

 

 

 

6 réflexions sur « On nous cache tout… »

  1. J’aimerais bien une longueur d’onde hyperbolique pour capter ce qu’ils « nous cachent » ds les couloirs de Munich! Sérieux, grave, et comme vous dites: quelle fripe !!

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      1. Vous rigolez, mais l’expression « quelle fripe » en Belgique on la connait pas trop… mais de là à confondre avec « quelle frite », non, rassurez-vous, enfin… quoique !!! 🙂

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