Deux retraitées refusent de retirer le drapeau français qu’elles ont placé sur leur balcon après les attentats du 13 novembre
Pas question d’obéir au syndic de leur immeuble. Arlette, 76 ans, et Anne-Marie, 72 ans, deux retraitées de Cagnes-sur-Mer se sont vues demander par le syndic de leur immeuble de retirer le drapeau français qu’elles avaient placé sur leur balcon après les attentats du 13 novembre. Un « choc » selon elles :
« C’est de la solidarité avec toutes ces personnes qui ont été tuées pour rien et ces personnes qui resteront blessées à vie », explique Anne-Marie à « France Bleu« .
A Cagnes-sur-mer, c’est l’incompréhension et la mairie a décidé d’écrire à François Hollande pour l’interpeller au sujet de cette épineuse question.
Le syndic de l’immeuble, de son côté, rappelle le règlement et invite les deux retraitées à « revenir à la réalité » et « se conformer au règlement de copropriété » mais évoque une « maladresse ».
Le drapeau est toujours en place : « Ce n’est pas parce que deux mois ont passés à peine qu’il faut tout oublier », préviennent Anne-Marie et Arlette.
Alors, c’est vrai quoi ! Le Maréchal Hollandouille a demandé à ce qu’on pavoise et on va pas se gêner !
Hein ? Comment ça c’est fini !
Bon, rappelez-vous qu’un Grenoblois avait été dénoncé pour avoir pavoisé avec un drapeau de pirate ;
L’affaire a fait du bruit sur les réseaux sociaux : un grenoblois a vu la police lui demander d’enlever un drapeau pirate mis à sa fenêtre. Selon les policiers, il a été dénoncé.
Bon, je brame à longueur de billet que cet état d’urgence dans lequel nous a plongé le Maréchal Hollandouille c’est pas pour que nous soyons plus en sécurité, non !
C’est bien pour nous mettre en liberté surveillée ! C’est pas pareil !
C’est peu de dire que je n’aurai pas traité de l’état d’urgence, ses Perquises à tout va…
Et dès l’ouverture de ce blog le 11 décembre dernier. J’ai relaté des dérives de cet ÉTAT D’URGENCE 2.0 et j’ai même parlé de dictature 2.0.
J’ai relayé le grand nimportenawak au cours de ces perquises avec ce billet qui relate le questionnement des keufs devant le portrait de Léonardo Da Vinci ; « Heu, c’qui c’barbu ? » ici Da Vinci code ? Constatant même que c’était Pinot simple flic ! qui menait l’enquête… Surtout qu’on a pu lire des choses dingues comme Abaaoud s’est caché dans un buisson… Ardent ? Aujourd’hui que le le Maréchal Hollandouille veut constitutionnaliser cet état d’urgence avec la déchéance de la nationalité alors que dans l’opposition, dans le poste sur la 5 il est venu dire que « Non, la déchéance de la nationalité, ne servait à rien ». Le Nouvel Obs la même rappelé à notre mémoire, en vain;
PAR LA BUSH D’HOLLANDOUILLE ! la boite de Pandore est ouverte non pour terroriser les terroristes, mais bien pour nous écraser la gueule sous leurs escarpins vernis.
Souvent je vous ai exhorté à vous sortir les doigts… Du nez. Et je vous ai souvent dit que nous devions retirer notre consentement à tous ces marioles qui sont Copains comme cochons !
Vous pouvez ignorer ces appels à ouvrir les yeux, ou pas !
JBL1960
Dans l’Humanité.fr du Jeudi 4 février 2016 dont voici le lien vers l’article, on lit ;
Dans un rapport consacré à « l’impact disproportionné de l’état d’urgence », Amnesty demande au gouvernement de prouver l’efficacité de ces mesures, en cas contraire de renoncer à sa prolongation. L’ONG a rassemblé de nombreux témoignages montrant les violations des droits humains commises au nom de ce régime d’exception.
« Ce qui m’a surpris le plus, c’est le motif de l’ordre de perquisition… il y aurait eu dans mon restaurant des personnes qui étaient une menace publique. Mais ils n’ont même pas vérifié les pièces d’identité des 60 clients qui y étaient » raconte par exemple le patron d’un restaurant.
Amnesty International relève ainsi toute une série d’exemples illustrant les « violations des droits humains » constatées depuis l’instauration de l’État d’urgence dans la nuit du 13 au 14 novembre.
En deux mois, plus de 3200 perquisitions ont été conduites, 400 personnes interpellées et 400 assignées à résidence, mais une seule personne a été mise en examen pour terrorisme. Quatre enquêtes préliminaires sont menées pour des infractions liées au terrorisme et 21 enquêtes pour le motif d’ « apologie du terrorisme ».
« Des pouvoirs exécutifs étendus, assortis de très peu de contrôles sur leur application, ont causé toute une série de violations des droits humains », juge John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International, cité dans un communiqué. « Nous ne voyons pas comment les autorités françaises pourraient prétendre qu’il s’agit là d’une réponse proportionnée aux menaces qui pèsent sur elles ».
Nadia, dont le père de 80 ans a fait l’objet d’une perquisition à son domicile dans la région de Strasbourg le 21 novembre 2015. « Mon père souffre de problèmes cardiaques […]. Les policiers ont forcé la porte d’entrée, sans sonner, ils ont fait irruption dans l’appartement, ont commencé à crier et ont menotté mon père et ma sœur. Mon père ne se sentait pas bien et au bout de quelques minutes, il a perdu connaissance. Ils ont dû appeler une ambulance. Il était terrifié et pleurait beaucoup lorsque nous lui rendions visite à l’hôpital les premiers jours.»
L’organisation en conclut que l’état d’urgence ne doit pas être prolongé au-delà du 26 février, sauf si l’exécutif prouve que ses mesures sont indispensables. « Amnesty International demande au gouvernement français de s’abstenir de proposer une prolongation de l’état d’urgence à moins qu’il ne puisse réellement démontrer que la situation à laquelle il est confronté constitue un danger public exceptionnel si élevé qu’il menace l’existence de la nation », peut-on lire dans le rapport.
=*=
Valls prétend que grâce à l’état d’urgence un attentat a été déjoué !
Le Maréchal Hollandouille a les pleins pouvoirs et c’est grâce à notre consentement.
C’est parce qu’encore aujourd’hui, nous sommes là, à demander la permission pour que les députés que nous avons élu ne votent pas la prolongation…