COUP D’ÉTAT D’URGENCE ?

Donc, le maréchal Hollandouille cherche à prolonger l’état d’urgence par tous les moyens.

Greg Tabibian dans ses VLOG l’a compris de suite et l’a fait savoir avec sa chaîne J’suis pas content TV, que je relaye assez souvent sur ce blog.

Mais on est si nombreux à bramer depuis le 14 novembre dernier que vraiment, la façon dont les Merdias tentent de justifier, ou pas, le truc est pitoyable.

Donc, ce matin sur le Nouvel Obs, qui depuis un moment déjà essaie de freiner des 4 fers sur l’efficacité de l’état d’urgence et ses 3000 perquises au compteurs pour 4 procédures judiciaires pour terrorisme. Pose clairement la question ; http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/etat-d-urgence/20160121.OBS3138/edito-avoir-le-courage-de-sortir-de-l-etat-d-urgence.html

ÉDITO. Avoir le courage de sortir de l’état d’urgence

Pascal Riché

le 22 janvier 2016

Tout indique que, plusieurs semaines après les attentats, l’efficacité de l’état d’urgence s’essouffle. Pour ne pas abîmer la démocratie, le Président ne devrait pas le reconduire.

L’état d’urgence – attention, tautologie – doit répondre à une situation d’urgence. Il doit être exceptionnel et court, car il ne correspond pas au fonctionnement normal d’une démocratie : il déroge à la séparation des pouvoirs, il altère les libertés, il donne à la police des pouvoirs exorbitants. Il peut être, pour une durée limitée, un état nécessaire mais il n’est pas un état désirable.

Instaurer l’état d’urgence n’est pas une décision légère, le reconduire au-delà du 26 février l’est encore moins : c’est une lourde responsabilité. C’est celle que François Hollande s’apprêterait à prendre, à croire les confidences qu’il a faites mardi au président de l’Assemblée, Claude Bartolone. Une telle décision, s’il venait à la prendre, s’appuierait sur des mauvaises raisons, touchant plus au calcul politique qu’à l’efficacité de la lutte contre le terrorisme.

 

3.000 perquisitions, 4 procédures

Lorsque l’Etat d’urgence a été instauré, dans l’effroi qui a suivi les attentats du 13 novembre, il s’agissait de gagner quelques précieuses heures dans la traque des terroristes. Le Premier ministre lui-même avait alors parlé de « réponse à court terme » aux fins « d’aller vite pour démanteler les groupes susceptibles d’agir et pour neutraliser les individus au comportement menaçant ».  Il y a eu plus de 380 assignations à domicile et plus de 3.000 perquisitions, essentiellement pendant les jours qui ont suivi les attentats, celles-ci n’ayant débouché que sur une poignée de procédures judiciaires concernant le terrorisme – quatre selon la Ligue des droits de l’homme.

Il y a eu de nombreuses dérives : personnes perquisitionnées à tort, portes enfoncées alors qu’il suffisait de tourner la poignée, militants écologistes assignés à résidence sans autorisation d’un juge, et une fillette blessée.

Il y a eu enfin un rapport d’étape, présenté par la commission des lois à l’Assemblée le 13 janvier, montrant que l’efficacité de cet outil policier s’essoufflait et que son arrêt n’altérerait pas la protection des Français.

Il y a deux semaines,  une source haut placée sur les questions de sécurité nous assurait, off the record, que l’état d’urgence « ne serait probablement pas prolongé car il n’y avait plus aucune raison qu’il le soit ». C’est ce que l’Élysée laissait alors penser.

Si François Hollande décidait de le maintenir, ce serait donc pour d’autres raisons que l’efficacité. Ce serait sans doute parce qu’il jugerait que « l’opinion ne comprendrait pas, en cas de nouvel attentat, qu’on ait baissé la garde ».

L’état d’urgence ne sert plus aujourd’hui à traquer des terroristes, mais à rassurer symboliquement la population. Et faire la soudure avec la nouvelle loi antiterrorisme en préparation, qui entend transférer au préfet une partie des compétences du parquet et faciliter pour la police la surveillance, les perquisitions nocturnes, la fouille des véhicules, les retenues de quatre heures sans avocat.

La carte du « président-bouclier »

L’histoire de la gauche, les convictions de ses militants, les avis quasi-unanimes des organisations de défense des droits de l’homme… tout devrait pousser François Hollande à la cessation de l’état d’urgence le 26 février. Mais pas les sondages. L’opinion, y compris à gauche, est massivement favorable à sa prolongation, même si les experts assurent que son efficacité est aujourd’hui faible et ses dérives nombreuses. Or le pouvoir ne tient pas à aggraver davantage la fracture avec sa base électorale, qui ne cesse de s’élargir.

Pour François Hollande, qui a échoué sur le plan économique et social, la carte « lutte contre le terrorisme » est devenu son atout politique le plus précieux, pour le pas dire le seul. Il se présente désormais comme le président-bouclier et on peut comprendre que l’interruption de l’état d’urgence lui soit politiquement coûteux. Il se grandirait pourtant à remettre la France sur ses rails démocratiques normaux : lorsque les libertés publiques sont en jeu, on n’attend pas d’un homme d’État qu’il se détermine sur des sondages ou des calculs électoraux.

Pascal Riché

Seulement voilà, Hollandouille est hors de contrôle, il l’a prouvé à maintes reprises, et dès le 7 mai 2012 au matin. Enfin, c’est pas tout à fait juste de dire cela. Moi, je l’ai vu arborer un nez rouge !  Oui, mais cependant, il a juste montré à ses Maîtres qu’il était aux ordres et avec le plus de zèle possible ; Iznogoud, quoi ! Et peut-être avec déjà, l’arrière pensée de prendre la Présidence de la future gouvernance mondiale, selon le Plan. Bon, on va en perdre quelques uns sur ce coup là. Mais, c’est pas grave.

Ben oui, mais pourtant, il va falloir arrêter de se mentir et ouvrir les yeux.

Bon perso, je peux pas plus, sinon je risque de perdre un œil !

Donc, vous pouvez être certains qu’il va nous maintenir dans cet état d’urgence permanent, qui le sert trop bien.

Hollandouille fait ce qu’il veut ; Par la Bush d’Hollandouille !

Valls dit ce qu’il veut ; Une Valls à mille temps…

Macron de Rothschild fait ce qu’il lui plait ; Les enfants d’Ubu…

Taubira, elle, fait ce qu’elle peut, et on s’en fout finalement.

Rappelez-vous la Ministre du Travail chez Bourdin ; On n’est pas à une El Khomri près !

Et les autres, tous les autres, jouent du pipeau, plus ou moins bien d’ailleurs et à tous les niveaux ; Ubu est marié…

Même le Juppé, qui est allé chercher son adoubement à la dernière réunion du Bilderberg ; NAZE III est en lice…

Car ne doutez plus que cette caste prend ses ordres auprès des larbins

des larbins des 0.01%…

Nous sommes les 99.99%

Et ça fait du monde !

Donc, je vous le redis ; Essayons, car il est temps !

Essayons, car il est temps !

 On a toujours le choix !

Même au bord d’un précipice !

JBL1960

 

4 réflexions sur « COUP D’ÉTAT D’URGENCE ? »

    1. Oui, feint de ne pas explorer… De toute façon c’est du foutage de gueule à tous les étages. D’autant que le Valls, à la BBC, vient de dire que l’état d’urgence serait nécessaire tant que Daesh n’aura pas été détruit… Autant dire, que dans leurs têtes c’est ad vitam aeternam !

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