Résumé Sott 12/2015

EXTREME WEATHER

Je colle le résumé fait par Sott.net de tous les évènements climatiques de la planète pour le mois de décembre 2015.

La somme de travail est phénoménale.

La vie est dure…

Et puis, il faut mourir.

Le temps qu’on est là ;

Essayons d’être moins cons !

Ça peut aider…

 

L’ÉTAT D’EXCEPTION PERMANENT

Rapport d’étape :

Ou l’on comptabilise 3021 perquises pour 4 procédures anti-terroristes et 381 assignations à résidence…

Et l’autre là, qui voudrait prolonger ça ad vitam aeternam…

Rappelez-vous le début du film « Brazil » de Terry Gillian ; On est dedans, non ?

http://cettesemaine.info/breves/spip.php?article1409

État d’urgence : 3 021 perquisitions, 381 assignations, 4 procédures pour terrorisme

Nextimpact, 11/01/2016 à 09:51

Des milliers de perquisitions, des centaines assignations à résidence, et finalement 4 procédures antiterroristes. Voilà les chiffres de l’état d’urgence.

Selon la synthèse mise en ligne par la commission des lois visant à « un contrôle effectif et permanent de la mise en œuvre de l’état d’urgence », au 7 janvier 2016, 3 021 perquisitions (notamment informatiques) et 381 assignations à résidence ont été décidées en France. Toujours suite aux attentats du Bataclan et à la loi du 20 novembre 2015, 500 armes ont été par ailleurs « découvertes » (dont 400 « saisies » et 200 chez une seule personne) sachant que des perquisitions menées chez des collectionneurs ont pu à elles seules faire exploser ce compteur…

25 infractions en lien avec le terrorisme, dont 21 pour apologie

Avant cette semaine, une information n’avait toutefois jamais été fournie, pas même dans les tableaux de la mission de contrôle parlementaire : c’est celui du nombre d’infractions effectivement en lien avec le terrorisme. Lundi, lors de ses vœux aux forces de sécurité, François Hollande a révélé que l’état d’urgence avait « mis à jour 25 infractions en lien direct avec le terrorisme ». Chiffre à comparer aux 464 infractions constatées par la mission parlementaire.

Le site des Décodeurs, une antenne du Monde, a apporté d’autres précisions utiles : sur ce lot, seules 4 infractions ont donné lieu à des procédures antiterroristes (trois enquêtes préliminaires et une mise en examen). Les 21 autres sont relatives au délit d’apologie du terrorisme, infraction autrefois inscrite dans la loi de 1881, mais basculée depuis dans le Code pénal avec la loi de novembre 2014 contre le terrorisme. Selon nos confrères, ces 21 procédures « s’appuient alors sur les tracts, les documents divers, ou encore sur des posts sur Facebook ou sur des sites de rencontres, découverts lors des fouilles (physiques et informatiques). »
Un ratio expliqué par les critères de la loi sur l’état d’urgence

Ce curieux ratio s’explique facilement. Les textes aujourd’hui en vigueur autorisent désormais assignation et perquisition de toute personne « à l’égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre publics ». Avec une telle entrée, les services ont pu défoncer nombre de portes et perquisitionner quantité d’ordinateurs sans autres solides justifications que celle relative au « comportement » de la personne. En comparaison, la loi de 1955 sur l’état d’urgence, avant sa modification post-attentat, autorisait ces atteintes à la vie privée des seules personnes dont « l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité et l’ordre publics. »

Ajoutons que l’expression de « menace pour la sécurité et l’ordre publics » n’est pas absolument liée au terrorisme. Si elle l’inclut, elle va bien au-delà. Ces critères ont ainsi permis à la préfecture du Nord de justifier, un temps durant, un arrêté pour interdire la vente de boisson alcoolisée ou de bouteille en verre entre 20h et 8h du matin…

Consciente de ces fragilités, la France a déjà signalé au Conseil de l’Europe qu’elle dérogerait le temps nécessaire à la Convention européenne des droits de l’Homme. En attendant la fin de l’état d’urgence, programmée pour fin février, l’exécutif prépare déjà un nouveau texte sécuritaire pour donner davantage de pouvoir notamment au Parquet.

Tout ça pour ça !

Vraiment ?

Sortons-nous les doigts… du nez !!!

JBL1960

 

Les « Superflus » parlent aux « Indispensables » ;

Et ça fait du monde ;

Sur le site Ilfattoquotidiano en français on peut voir l’intervention de Ray McGovern sous titré en français par leurs soins.

http://ilfattoquotidiano.fr/ray-mcgovern-restons-humains/#.VpaHW6vnmUk

Je la colle ci-dessous ;

Intervention du lanceur d’alertes et ancien analyste de la CIA, Ray McGovern au Parlement européen le 1er décembre 2015, lors du IX forum Russo-Européen, sur le thème : « RESTONS HUMAINS ».

Et je voudrais mettre en exergue l’analyse faite par Paul Craig Robert lue sur le site Alterinfo et publiée le lundi 11/01/2016

http://www.alterinfo.net/Le-regime-US-est-l-organisation-criminelle-la-plus-achevee-de-l-histoire-humaine_a120002.html

Le régime US est l’organisation criminelle la plus achevée de l’histoire humaine

Unique au milieu des pays de la Terre, le régime étasunien insiste pour que ses lois et diktats priment sur la souveraineté des nations. Washington impose aux ressortissants étrangers l’autorité de ses tribunaux et affirme leur compétence extraterritoriale sur les activités étrangères que Washington ou des groupes d’intérêts étasuniens désapprouvent. Le pire résultat du mépris de Washington à l’égard de la souveraineté des pays, est peut-être l’oppression exercée par Washington sur des ressortissants étrangers uniquement sur la base d’accusations de terrorisme sans aucun élément de preuve.

Considérons quelques exemples. Washington a d’abord forcé le gouvernement suisse à trahir ses propres lois bancaires. Il a contraint la Suisse à abroger ses lois sur le secret bancaire. La Suisse est prétendument une démocratie, mais les lois du pays sont décidées à Washington par des gens non élus par les Suisses pour les représenter.

    Considérons le « scandale du football », apparemment concocté par Washington dans le but d’embarrasser la Russie. La fédération de football est hébergée en Suisse, mais cela n’a pas empêché Washington d’y envoyer des agents du FBI pour arrêter des citoyens suisses. Essayez d’imaginer la Suisse envoyant des agents fédéraux suisses aux USA pour arrêter des Étasuniens.

    Considérez l’amende de 9 milliards de dollars infligée par Washington à une banque française parce qu’elle n’a pas pleinement respecté les sanctions de Washington contre l’Iran. Cette prétention de Washington à vouloir contrôler un établissement financier étranger est encore plus audacieuse au vu du fait que ces sanctions sont imposées à l’Iran par Washington et qu’il est strictement illégal qu’elles nécessitent que d’autres pays souverains y obéissent eux-mêmes. À vrai dire, nous avons ici un cas triplement illégal, puisque les sanctions ont été imposées sur la base d’accusations mensongères, imaginées et fabriquées.

    Ou considérez que Washington a fait valoir son autorité dans le contrat entre un constructeur de navires français et le gouvernement russe, et contraint l’entreprise française à manquer à son contrat aux dépens de milliards de dollars pour l’entreprise française et d’un grand nombre d’emplois pour l’économie française. Cela faisait partie de la leçon que Washington donnait aux Russes pour ne pas avoir suivi les ordres de Washington en Crimée.

    Essayez d’imaginer un monde dans lequel chaque pays affirmerait l’extraterritorialité de son droit. La planète serait en chaos permanent, avec le PIB mondial dépensé en batailles juridiques et militaires.

    Washington néoconné soutient que, comme l’Histoire a choisi les USA pour exercer l’hégémonie mondiale, aucune autre loi n’est pertinente. Seule la volonté de Washington compte. Sa loi elle-même n’est même pas nécessaire, puisque Washington la remplace souvent par des ordres, comme quand Richard Armitage, Secrétaire d’État adjoint (un poste non élu), a dit au Président du Pakistan de faire ce qu’il lui disait, sinon « nous allons vous bombarder pour vous renvoyer à l’âge de pierre. »

    Essayez d’imaginer le président de Russie ou de Chine donnant ce genre d’ordre à une nation souveraine.

    Washington bombarde en fait de vastes régions du Pakistan, tue des milliers de femmes, d’enfants et de villageois âgés. La justification de Washington étant l’affirmation de l’extraterritorialité de ses interventions militaires dans d’autres pays avec lesquels Washington n’est pas en guerre.

    Aussi affreux que tout cela, il y a les pires crimes de Washington contre d’autres peuples quand il kidnappe des citoyens d’autres pays, et les envoie à Guantanamo, à Cuba, ou dans des cachots secrets d’États criminels, comme l’Égypte et la Pologne, pour y être détenus et torturés, en violation à la fois de la loi étasunienne et du droit international. Ces crimes odieux prouvent au-delà de tout doute que le régime étasunien est la pire entreprise criminelle que la Terre n’ait jamais portée.

    À l’époque où le criminel régime néocon de George W. Bush a lancé l’invasion illégale de l’Afghanistan, un crime de guerre en vertu du droit international, il avait désespérément besoin de « terroristes » pour la justifier. Or, il n’y avait pas de terroristes. Washington a donc largué sur les territoires des seigneurs de la guerre des tracts offrant des primes de milliers de dollars pour les « terroristes ». Sautant sur l’occasion, les seigneurs de la guerre ont capturé tous les gens sans protection et les ont vendus aux Étasuniens pour avoir la prime.

    La seule preuve que c’était des terroristes était que ces gens innocents avaient été vendus en tant que « terroristes » aux Étasuniens par des seigneurs de la guerre.

    Hier, après 14 ans de torture, Fayez Mohammed Ahmed Al-Kandari a été libéré par « liberté et démocratie américaine ». Le colonel Barry Wingard, l’officier de l’US army qui représentait Al-Kandari, a dit « il n’y a tout simplement aucune preuve autre que c’était un Musulman en Afghanistan au mauvais moment, autre que des racontars de rumeurs doubles et triples, quelque chose que je n’ai jamais vu justifier une incarcération. » Ce qu’il y avait là, a dit le colonel Wingard, ne suffisait pas de loin à donner lieu à une litanie de plusieurs années de torture pour tenter de forcer la confession des infractions alléguées.

    Ne vous attendez pas à ce que les médias prostitués occidentaux vous signalent ces faits. Pour les connaître, fiez-vous à RT, à Stephen Lendman ou à ce site.

    Les médias de la pressetitutée occidentale font partie du jeu criminel de Washington.

Paul Craig Roberts, 9 janvier 2016

 

Et, je voudrais enfoncer le clou, car si PCR signe ici une excellente analyse, comme très souvent ; Il ne propose pas de solutions immédiates pour stopper net les psychopathes aux manettes de cette nation exceptionnelle et qui se prétend indispensable. Mais peut-être qu’inconsciemment il ne le peut pas. Et je le dis avec respect.

Et quand les Zunies se déclarent la seule et unique nation indispensable au Monde !

Elles renvoient toutes les autres nations, et les peuples comme les dirigeants à ce que nous sommes finalement, par nos compromissions ; Des nations superflues…

Même, si de plus en plus de gens s’éveillent en retirant leur consentement.

McGovern, appelle quant à lui clairement à une désobéissance civile.

Et McGovern précise que ;  Vlad après avoir sauvé Oblabla de son premier naufrage en Syrie à l’été 2013 lui a tiré les marrons du feu en lui évitant une guerre avec la Syrie ;

Bis repetita…

A déclaré « Je pense que c’est une grave erreur de se considérer comme indispensable ».

Si les zuniens ne s »éveillent » pas en nombre rapidement et ne se rapprochent pas des natifs et peuples originels pour initier un changement de paradigme…

Ce changement s’imposera à eux.

Et pas avec des fleurs et des chansons !

Plus vite ils le comprendront ; Mieux ce sera…

Ceux qui ce pensent « Indispensables » feraient bien de prendre garde ;

à ne pas prendre un « Superflu » sur le coin du nez…

Parole d’une Superflue pacifique,

édentée,

aux cheveux gris,

mais encore vivace…

Et aux yeux bleu marine !

JBL1960

 

 

 

Ubu est à l’Élysée !

Et à Matignon aussi ;

Bref, il est partout…

Ubu vit en Israël…

Lu sur Russia Today, (faut pas rêver, non plus, les Merdias French, jouent aux billes en ce moment) https://francais.rt.com/france/13761-conseil-leurope-sinquiete-derives-letat

Le Conseil de l’Europe s’inquiète des dérives de l’état d’urgence en France, Paris conteste

Le commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe juge dangereuses pour la démocratie les mesures mises en place en France dans la foulée des attentats de novembre, et la soupçonne de profilage ethnique, ce que dément Stéphane Le Foll.

«Nous regardons de très près ce qui se passe en France, car il y a un risque que le système de contrôle démocratique soit sapé par ces mesures, qui permettent notamment aux policiers de procéder à des perquisitions sur décision du pouvoir exécutif, et non plus d’un juge», a affirmé Nils Muiznieks dans une interview à la radio France Culture.

Selon lui, l’état d’urgence instauré en France après les attentats djihadistes du 13 novembre donne lieu à des dérives et présente un risque pour la démocratie. Il critique notamment les milliers de perquisitions dont seule une poignée d’entre elles auraient donné lieu à des procédures liées à des actes terroristes, ce qui selon lui pose «la question de la nécessité de ces mesures».

«Nous assistons à certaines dérives, il y a des pratiques de profilage ethnique de la part des agents de police, des forces de répression», dénonce -t-il.

Une accusation que le porte-parole du gouvernement n’a pas tardé à contester, affirmant que ces critiques sont «absolument contraires à ce qui s’est passé».

«L’état d’urgence répondait à une nécessité : je rappelle que nous étions le soir du 13 novembre, lorsqu’il a été proposé par le Premier ministre et accepté par le président de la République à minuit, dans une situation où se déroulait encore au Bataclan la prise d’otages», rétorque Stéphane Le Foll, précisant qu’en ce qui concerne les perquisitions, «lorsqu’il y a eu quelques éléments de discussion, Bernard Cazeneuve a fait un courrier pour rappeler les règles dans lesquelles cela devait s’appliquer».

Bah, on vous l’avait dit qu’il fallait pas donner les pleins pouvoirs

au Maréchal Hollandouille…

Depuis le 12 décembre je le brame sur tous les tons, ici ;

Réveillez-vous les gens !

JBL1960

 

 

 

Bonne Année ! Ou pas…

Informations croisées sur 20 minutes ;

Donc, en Essone (91) où Valls est toujours Conseiller Municipal…

Aujourd’hui on apprend, ça ; http://www.20minutes.fr/paris/1765143-20160113-essonne-dit-impossibilite-payer-aides-sociales

L’Essonne se dit dans l’impossibilité de payer ses aides sociales

FINANCES PUBLIQUES François Durovrau (LR), qui a pris l’Essonne à la gauche en mars 2015, accuse son prédécesseur de lui avoir laissé une dette cachée de 108 millions d’euros…

C’est la crise dans l’Essonne. Le Conseil départemental assure être dans l’impossibilité de procéder au paiement de l’aide sociale légale pour une partie de l’année 2015. Ces aides prises en charge par les départements regroupent l’aide sociale aux personnes âgées et handicapées, l’aide sociale à l’enfance, et le développement social.

Dans un courrier adressé fin décembre aux associations de protection de l’enfance et aux établissements médico-sociaux pour les personnes âgées et handicapées, François Durovray, le président du conseil départemental de l’Essonne, propose d’étaler le versement de ces aides sur les six prochaines années… avec les intérêts, indique Le Monde. Plusieurs associations et établissements pourraient se retrouver dans une situation très précaire en cas d’étalement des paiements.

Une dette cachée qu’aurait laissée son prédécesseur

François Durovray (LR) a pris l’Essonne à la gauche en mars 2015. Il justifie cette impossibilité à régler ses factures par une dette d’un milliard d’euros et une affaire d’emprunt toxique au niveau du service départemental d’incendie et de secours, que lui auraient laissé ses prédécesseurs.

Selon Le Monde, un audit indépendant, réalisé par le cabinet Michel Klopfer en septembre 2015, aurait par ailleurs révélé « une dette cachée, non recensée dans les comptes, de 108 millions d’euros de factures impayées vis-à-vis de quelque 600 établissements. »

C’est cette dette cachée que François Durovray souhaite rééchelonner. Le président du conseil départemental de l’Essonne assure dans son courrier que la solution du report du remboursement « vient d’être validée, dans son principe, par la chambre régionale des comptes et par le contrôle de légalité. »

Ce que ne confirment pas tout à fait ces institutions, précise Le Monde. Bernard Schmeltz, préfet de l’Essonne, dit avoir juste indiqué, lors d’une discussion informelle, que le rééchelonnement de la dette ne soulevait pas nécessairement un problème de légalité. Quant à la Chambre régionale des comptes d’Ile-de-France, elle n’a pas non plus validé dans son principe ce rééchelonnement et dit attendre plus d’éléments pour confirmer l’existence ou non de cette dette cachée.

« De l’enfumage généralisé »

Jérôme Guedj, l’ancien président (PS) du conseil départemental de l’Essonne assure que cette « dette cachée » envers les établissements à caractère social n’existe pas et évoque juste de classiques décalages de trésorerie de fin d’année.

Pourtant, plusieurs associations du département ont des factures impayées importantes observe Le Monde. « C’est de l’enfumage généralisé », se défend Jérôme Guedj dans les colonnes du quotidien. Selon lui, François Durovray a fait un choix politique

Pour ceux qui l’ignore, Jérôme Guedj, c’est lui ;

 

Et d’un autre côté, sur 20 minutes mais aussi, sur Marianne, Le Nouvel Obs et d’autres, il y a ça ; http://www.20minutes.fr/politique/1765095-20160113-voeux-manuel-valls-coute-plus-36000-euros

Les voeux de Manuel Valls auraient coûté plus de 36.000 euros

POLEMIQUE Selon « Le Canard enchaîné », cinq artistes auraient travaillé sur 66 cartes de vœux différentes…

A peine plus de 36.000 euros, 36.480 euros pour être exact.. C’est, selon Le Canard enchaîné, la somme qu’ont coûté les vœux du Premier ministre Manuel Valls envoyés aux élus, aux patrons, aux syndicalistes et aux journalistes.

« Publicis a été prié de se remettre au boulot »

Si la carte est plutôt classique (une statue de la République sur fond bleu, des drapeaux tricolores et les mots : « L’exigence et l’espoir… c’est la République »), à raison de 4.000 exemplaires expédiés, chaque vœu aurait donc coûté 9,12 euros. Ceci sans compter les frais d’impression, de mise sous pli et d’expédition, pointe l’hebdomadaire satirique dans son édition de ce mercredi 13 janvier.

Citant Christian Gravel, directeur du Service d’information du gouvernement (SIG), Le Canard enchaîné explique que si les équipes avaient signé, « à l’automne », un premier bon de commande à l’agence Publicis « pour 16.800 euros seulement ». « Le résultat n’ayant pas plu au camarade Valls et à son équipe de fils de pub, Publicis a été prié de se remettre au boulot. Contre le versement d’une modeste rallonge de 19.680 euros… », poursuit le journal.

En tout, 66 projets auraient été mis sur les rails, sous la houlette de cinq artistes. Si certaines cartes n’ont tout simplement pas été retenues, d’autres ont été publiées sur le site Internet de Matignon, précise Le Lab d’Europe 1.

Comment dire…

C’est le bordel !

Mais, ça n’étonne plus personne, si ?

Bof, perso, je jongle entre me chauffer, manger, m’habiller ou pas, ne pas me soigner, faute d’argent, donc, ne pas écouter mon corps qui gueule…

Je me lève tout les matins, mais par réflexe, par habitude ;

Parce que l’envie est partie depuis longtemps.

Et donc, ce que je lis souvent me gratte fort !

Parfois, ça m’enchante, mais c’est rare, tellement rare, trop rare…

En tout cas jamais sur 20 minutes…

JBL1960

 

La bavure s’appelait ; Tarek…

Quel mépris !

Mais quel mépris.

Celui qui a pris 3 balles et qu’on appelle toujours l’assaillant du commissariat.

Celui qui n’avait ni arme à feu, ni couteau, ni ceinture d’explosif et qui n’aura jamais crié « Allah Akbar » sera à jamais, l’assaillant du commissariat du 18ème.

Ayant traité cette affaire depuis le début, je ne peux m’empêcher de reproduire ci-dessous l’article du Nouvel Obs du 12/01/2016 de Céline Lussato.

Attaque du commissariat : « Notre fils n’a rien à voir avec Daech »

Dans la famille tunisienne de l’assaillant du commissariat parisien, tout le monde rejette l’idée de sa radicalisation et réclame « des preuves ». http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20160112.OBS2691/attaque-du-commissariat-notre-fils-n-a-rien-a-voir-avec-daech.html

Dans la maison confortable des Belgacem, derrière les rideaux d’oliviers et d’amandiers du domaine agricole familial, près du village de Ouled Chamekh dans la région de Kairouan, Habiba porte le chagrin d’une mère privée de son fils aîné, le dégoût de voir sa famille traînée dans la boue, la colère de l’injustice qui, elle en est certaine, a touché son fils Tarek, abattu devant un commissariat du 18ème arrondissement parisien le 7 janvier dernier.

Ici, on ne croit pas à la version policière selon laquelle le jeune homme se serait présenté une feuille de boucher à la main, une fausse ceinture d’explosif à la taille en criant « Allah Akbar ». On rejette l’idée d’une quelconque allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi, Daech ou n’importe quel mouvement radical.

C’est ridicule. Où sont les preuves ? Tarek est un jeune homme qui aimait la vie », insiste sa sœur Yossera.

Un discours entendu dans toutes les familles des jeunes Tunisiens embrigadés à l’insu de leur famille. Et ils sont nombreux : plus de 3.000 selon les chiffres officiels et si on ne compte que les départs en Syrie. Mais la famille a d’autres arguments.

Il préparait son retour au pays, venait de réclamer des documents pour refaire son passeport tunisien et d’envoyer des affaires qu’il voulait retrouver ici cet été », affirme sa sœur.

Dans la valise : jeans déchirés, t-shirt de marque… « La panoplie de Daech vous trouvez ? », insiste un cousin.

Deux tentatives de vie en Europe

Chacun y va de la description du parcours de leur jeune frère, fils ou cousin. La famille entière est réunie dans la cour de la ferme autour de laquelle tout le monde vit. Les jeunes enfants s’amusent au pied des citronniers chargés de fruits encore verts. Les femmes discutent, assises près des bâtiments après le repas, les hommes, de leur côté près des hangars.

Les plus à même de parler de Tarek, sa mère, ses sœurs, son jeune frère et quelques cousins se réunissent pour décrire le jeune homme et sa vie ou du moins ce qu’ils en savaient.

« Tarek a fait deux tentatives de vie en Europe », raconte sa sœur Yossera. « La première en 2009 je pense. Il avait abandonné l’école après la 9ème, vers 14 ou 15 ans et il avait envie de tenter sa chance comme tous les jeunes, de pouvoir se payer une voiture, construire sa maison… C’était un jeune homme ambitieux », raconte la cadette qui l’avait souvent au téléphone ou par messages.

Tarek part alors par la Turquie et rejoint l’Europe, passant de pays en pays pour tenter d’obtenir des papiers. « La vie était très dure. Il est resté un peu en Roumanie où on lui a conseillé de rester cinq ans pour obtenir des papiers mais il n’a pas supporté la vie là-bas : le froid, la neige en hiver… Il est tombé malade », se souvient sa mère. Tarek est resté hospitalisé 15 jours dans le pays, affirme ses proches.

Après une année et trois mois de galère, il prend donc le chemin du retour. « Il a passé le mois de Ramadan avec nous et puis il s’est préparé pour un nouveau départ. Il ne tenait pas en place ici… », raconte Yossera. Avec six amis, ils achètent donc une petite embarcation, ces coquilles de noix dans lesquels tant de jeunes tentent la traversée périlleuse de la Méditerranée chaque année. Ils se jettent ensemble à la mer en direction de Lampedusa avant de traverser l’Italie vers la France où il séjourne un court moment à Nice avant de s’installer chez son cousin Khaled à Sainte-Maxime.

« Je suis resté 11 ans en France, sans papiers mais sans histoires », affirme doucement Khaled qui a exercé toutes ces années le métier de carreleur à son compte dans le sud-est de la France. « Je gagnais bien ma vie, j’ai accueilli mon cousin à la maison comme mon petit frère. Et je crois que j’étais pour lui comme un grand frère. Je l’ai fait travaillé avec moi durant, en tout, un an et demi je dirais ».

« Il était très loin de Daech »

Mais Tarek a la bougeotte. Il part un peu en Suisse, au Luxembourg… Mais revient chez Khaled, son point de chute principal d’alors. Les deux cousins ne désespèrent pas d’obtenir des papiers. Une démarche compliquée en France, mais qui l’est moins en Italie où ils vont déposer un dossier en 2013. « Sur le chemin du retour, on a été arrêtés par la police italienne. Un contrôle de routine mais comme on n’avait pas de papiers et qu’on leur a dit habiter en France, ils ont décidé de nous remettre à la police française ».

Au moment du transfert, entre Vintimille et Menton, Tarek s’enfuit. « Il avait peur d’être expulsé », estime Khaled. « Il s’est mis à courir très vite et à vrai dire personne n’a essayé de le rattraper ». Lui est d’ailleurs libéré quelques heures plus tard sans être inquiété. On lui rend son passeport et l’autorise à partir sans plus de formalités. Mais le passeport de Tarek reste au poste de police.

Il n’a plus du tout de papiers depuis cette période ce qui l’empêchait de toute façon de rentrer au pays », souligne Abdel, un cousin de Tarek.

Dans les mois qui suivent, Tarek décide d’aller vivre en Allemagne où, dit-on, il est possible d’obtenir des papiers. Khaled, le grand frère, le point de chute, lui, rentre au pays.

Ce que devient le jeune homme devient alors un peu moins certain, même si ses proches le contestent. « Il a toujours beaucoup appelé. Sa mère, moi, ses cousins… », veut convaincre Yossera. « Il était très loin de Daech, il voyageait, il avait un petit travail depuis quelques mois il vendait des ordinateurs et des tablettes ». Pour la jeune femme, qui ne peut se résoudre à remettre en cause la parole de son aîné, le fait d’avoir visité plus de 20 pays européens est un signe d’ouverture d’esprit, une démonstration de sa volonté de tout faire pour s’en sortir, un gage de sa détermination à vivre, en totale opposition avec l’acte dont on l’accuse à Paris.

Mais lorsqu’on interroge sa famille sur son dossier de police en Allemagne ou au Luxembourg, sur les accusations de vols ou d’agression, personne n’a de réponse à apporter. « Un mois en prison? », interroge sa maman. « On n’est pas au courant. Non, ils doivent se tromper… », veut-elle se persuader. « De toute façon, cela n’a rien avoir avec ce qu’on lui reproche à Paris », renchérit Abdel. « Tarek préparait son retour à la maison. Pourquoi voulez-vous qu’il commette un tel acte, une sorte de suicide si on écoute bien la version officielle? »

« Nous voulons une enquête »

Tarek avait demandé à sa famille de lui faire parvenir des extraits de naissance afin qu’il puisse refaire un passeport tunisien auprès du consulat. Des documents en date du 28 décembre que sa mère tient précieusement dans la main. Et puis « il est parti en France pour s’occuper de tout ça. C’est plus simple qu’en Allemagne parce que nous pouvons avoir les documents en français ici, pas en allemand », explique Abdel, cherchant à donner un peu d’ordre au déroulé des dernières semaines de Tarek. « Ensuite, il nous a appelés de Marseille. C’était le 28 décembre, j’ai vérifié », renchérit Yossera sans parvenir à expliquer exactement ce qu’il était allé faire dans la Cité phocéenne…

« Je pense que, ce matin-là à Paris, il a voulu demander un renseignement aux policiers, peut-être faire une déclaration de perte pour son passeport laissé à la police en 2013″, suggère Abdel.

Ce qu’on lui reproche est impensable pour nous. Nous voulons une enquête. Nous voulons savoir ce qui s’est réellement passé durant ces quelques minutes devant le commissariat. Pas pour faire des histoires, mais pour connaître la vérité sur les circonstances de la mort de Tarek ».

Au même moment, dans la presse allemande, un tout autre portrait du jeune homme est dressé. Celui d’un voyou, parfois violent, qui aurait eu des affinités pour le mouvement islamiste implanté en Syrie et en Irak… Un portrait insoutenable aux yeux d’Habiba. La vieille femme replie avec attention chacun des vêtements envoyés par son fils avec la plus grande attention, comme s’il allait bientôt revenir au pays et les porter à nouveau. Perdue dans ses pensées, perdue dans son chagrin.

Céline Lussato

Bon je vous mets pas la vidéo du Préfet Mollins et que vous trouverez dans le lien source, qui est à l’opposé de celle de Panamza dans l’article que j’ai traité,

ici ; C’est du bidon…

ici ; C’est du bidon, la suite…

ici ; De Sallah à Belgacem, ou pas !

et enfin ici ; C’est surtout une bavure…

D’autant qu’un témoin devant être interrogé par Skype News pour cette affaire, a été empêché de le faire. Rajoutant de la suspicion sur ce drame…

Pour finir, je vous remets l’article que j’ai écrit le 27 décembre dernier qui s’intitule : Française de papier ;

Tarek ne se relèvera plus et pour l’éternité il restera l’assaillant du commissariat du 18ème…

S’il y a des informations complémentaires permettant de comprendre ce drame ; Soyez sûrs que cela sera traité, ici.

Ne laissons pas la terre se refermer sur cet incompréhensible drame.

Comme une cicatrice ouverte sur le visage de la France.

Une de plus, une de trop…

JBL1960